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Les diagraphies neutrons

1- Introduction
• Lorsque l'on soumet une formation à un
bombardement de neutrons rapides,
plusieurs types d'interactions neutrons
noyaux peuvent prendre naissance.
• L'évaluation qualitative de ces
phénomènes peut renseigner sur le
contenu atomique de la formation.
2- Principe
• Une source émet des neutrons rapides
dont l'énergie initiale est comprise entre 4
et 6 MeV.

• Au fur et à mesure de leur pénétration, ils


perdent progressivement de leurs énergie
suivant deux phases:
A- Phase de ralentissement

• les neutrons sont plus ou moins ralentis


selon leurs angles d'incidence et selon
que leur masse se rapproche ou non de
celle des noyaux rencontrés.
• Les collisions avec les noyaux
d'hydrogène ont un effet prépondérant
puisque la masse de ces noyaux est
sensiblement la même que celle des
neutrons.

• Ainsi ralentis, les neutrons passent par


différents niveaux d’énergie.
. Neutrons épithermiques
Énergie comprise entre 0.025 eV et 100 eV

. Neutrons thermiques:
Énergie inférieure à 0.025 eV.

Si le détecteur compte les neutrons ainsi


ralentis on parle alors de:
log Neutron-Neutron.
B- Phase de capture
• Lorsque l'énergie devient très faible les
neutrons thermiques sont finalement
capturés par les noyaux de certains
éléments.
• Les noyaux de chlore sont les plus
efficaces pour capturer les neutrons
thermiques.
• Cette capture s'accompagne d'émission
de rayons gammas de capture.

• Si le détecteur compte le nombre de


rayons gamma ainsi produits:
• On parle alors de log Neutron-Gamma..
3- Les sources de neutrons

• Plusieurs sources sont utilisées pour la


production de neutrons. Les plus utilisées
sont:
Source Radium-Bérylium
• L’énergie des neutrons produits par cette
source varie de 1 Mev à 13 Mev avec une
prédominance de l’énergie de 4 Mev.
• Elle produit trop de rayons gamma, ce qui
est indésirable car ils peuvent influencer
directement le détecteur.
• La période de demi vie du radium est de
1620 ans
Source Polonium-Bérylium :
• Cette source produit des neutrons de
même énergie que la précédente
• elle présente un avantage c’est qu’elle ne
produit pas de rayons gamma.
• Mais la période de demi vie du polonium
est de seulement 140 jours.
Source Plutonium-Bérylium

• Cette source ne produit pas de rayons


gamma non plus.
• la période de demi vie du plutonium est de
24000 ans.
Source Americium-bérylium :

• C’est la plus utilisée.


• Elle produit des neutrons avec une
énergie moyenne de 4,5 MeV.
• Sa période de demi-vie de 458 ans.
Les accélérateurs de particules

• Ce type de sources produit des neutrons


en accélérant du déterium.
• Et en bombardant soit avec du déterium,
soit avec du tritium.
• On obtient des neutrons de 2.3 MeV à 14
MeV.
4- Les détecteurs

• Les détecteurs utilisés sont soit des


compteurs Geiger, soit des compteurs à
scintillations munis d’écrans qui
permettent d’éliminer les rayons gamma
naturels.
• Pour la détection des neutrons lents
(thermiques), on utilise surtout des
compteurs Geiger ordinaires avec un
revêtement de bore ou de cadmium.

• La réaction des neutrons lents produit des


particules alpha qui ionisent le gaz et
déclenchent le fonctionnement du
compteur.
• Les détecteurs de neutrons épithermiques
sont du type à scintillations munis de
cristaux de fluorure de lithium ou de
fluorure de bore.

• Ces cristaux sont sensibles aux radiations


des neutrons épithermiques.
5- Les outils neutrons
• Les outils ont été développés selon la
nature des neutrons à mesurer:

• - Neutrons rapides (épithermiques).


• - Neutrons lents ( Thermiques)
• - Rayons gamma de capture.
A- Outil neutron-gamma

• C’est un détecteur de rayons gamma de


capture de haute énergie, composé d’un
compteur Geiger avec un revêtement de
bore.
• Il peut être enregistré en trou ouvert ou
tubé.
• Espacements disponibles :
- 15’’1/2,
- 19’’1/2.

• Diamètres disponibles :
- 3’’5/8,
- 2’’5/8,
- 1’’11/16.
B- Outil neutron-neuton
épithermique
• C’est un outil basé sur la détection de
neutrons épithermiques (rapides).
• Le détecteur est un compteur à
scintillations avec des cristaux de fluorure
(de bore ou de lithium) qui n’est sensible
qu’aux neutrons épithermiques
• (énergie comprise entre 0.025ev et
100ev).
• Pour diminuer les effets de trou, la source
et le détecteur sont montés sur un patin
qui s’applique contre la paroi.

• C’est un outil utilisé en trou ouvert non


tubé, avec un espacement de 16’’ et de
résolution verticale de même ordre.
C- Outil neutron- neutron thermique

• C’est un outil à 2 détecteurs développé


pour la détermination de la porosité en
trou ouvert ou tubé.
• Il mesure la densité des neutrons
thermiques (énergie inférieure à 0.025eV).

• La base de la mesure est le rapport des


comptes : détecteur proche, détecteur
éloigné.

• Le panel de surface convertit ce rapport


en porosité qui sera enregistré en échelle
linéaire sur le log CNL pour une matrice
donnée.
6- Les calibrations
• La calibration primaire standard pour les
outils se fait à Houston.
• Dans un puits étalon de l’université creusé
dans un calcaire aquifère de 19% de
porosité (100 API).
• Des étalons secondaires servent pour la
calibration sur chantier.
7- réponses des outils

• La réponse des outils est fonction du


pourcentage d’hydrogène dans la
formation.
• Les outils répondent pour tout l’hydrogène
présent dans la formation y compris celui
combiné chimiquement à certains
minéraux ou aux argiles.

• On définit l’indice d’hydrogène.

• L’indice d’hydrogène est proportionnel à la


quantité d’hydrogène par unité de volume.
Comme référence, on définit l’IH
de l’eau douce aux conditions de
surface égal à 1.
A- IH de l’eau salée
• L’effet de NaCl dissous ou des ions en
général, est d’occuper une certaine place
dans le volume du fluide.

• Cette occupation va réduire l’IH de l’eau.


• Les formations sont généralement
envahies, on considère donc la salinité du
filtrat pour les enregistrements en trou
ouvert.

• Pour les trous tubés, la zone envahie


disparaît. On devra donc considérer la
salinité de l’eau de formation.
• L'hydrogène existe en abondance dans
l'eau et les hydrocarbures liquides.

• Ces fluides se trouvent dans les pores des


roches-réservoirs.

• Raison pour laquelle on admet que le log


neutron donne la porosité pour autant que
l'on soit en présence d'une formation
propre et saturée en eau ou en
hydrocarbure liquide .
• Par définition,
• l'indice d'hydrogène vaut 1 dans l'eau
pure (porosité de 100 %)

• Et 0 dans un calcaire de porosité nulle.

• Une diminution des cps implique, en règle


générale, une augmentation du taux
d'hydrogène et donc de la porosité.
• En choisissant comme référence 100%
pour de l'eau douce.

• Et 0% pour un calcaire compact (CaCO3 =


0 hydrogène).

• On va obtenir une échelle variant de 0 à


100 qui dans un milieu poreux calcaire va
représenter la porosité.

• On parlera d'un neutron calibré calcaire.


• Les matrices ne répondent pas de la
même façon. On peut aussi faire des
calibrations par rapport aux grès ou à la
dolomie.

• Dans ce cas en en-tête on trouvera


"sandstone matrix" ou
"dolomite matrix".
• Un neutron calibré calcaire sera
pessimiste en face de formation gréseuse
et optimiste en face de formation
dolomitique.

• On doit alors effectuer des corrections


estimées à:

• PhiN grès = PhiN calcaire + 3%


• PhiN dolomie = PhiN calcaire - 3%
B- l’IH des hydrocarbures.

• En général, l’eau et l’huile ont un IH


équivalent.

• Par contre le gaz a un IH très faible


(variable en fonction de la température et
de la pression).
• Quand le gaz est présent dans la zone
investiguée, le neutron lit une porosité
apparente très faible.

• Cette caractéristique est à l’origine de


l’utilisation de ces outils pour la
détermination des zones à gaz.
• Une combinaison Neutron-Densité sera le
meilleur moyen pour la détection des
zones à gaz.

• C’est la méthode couramment utilisée


pour déterminer le plan gaz-huile.
Neutron
45 Porosity -15

Shale

Sand

Shale

Sand

Shale
Density and Neutron
1.95 Density 2.95
45 Neutron -15

Shale

Sand

Shale

Gas
Sand
Liquid

Shale
C- Effet des argiles
• Les outils neutrons répondent pour toute
l’eau présente dans la formation y compris
les eaux constitutives.
• De ce fait, les argiles ont une porosité
neutron élevée.
• Donc dans le cas de formations
argileuses, la porosité dérivée du neutron
doit être corrigée pour le Vsh.
D- Effet de la lithologie

• Le neutron est affecté même par


l’hydrogène des eaux de cristallisation.

• Pour cette raison, des roches non


poreuses comme le gypse montrent des
porosités apparentes élevées.
8- Applications
• La première application des outils
neutrons est la détermination de la
porosité.

• Certaines corrections pour la lithologie et


les conditions de trou sont parfois
nécessaires.
• Ils permettent aussi la détection des zones
à gaz.

• Une combinaison Neutron-Densité est la


méthode couramment utilisée pour
déterminer le plan gaz-huile ou gaz-eau.
9- Cross plot

• On appelle CROSS PLOT l'utilisation de


diagrammes à double entrée
correspondant à deux outils de porosité.
• Exemple l'abaque neutron - densité où
les valeurs du neutron et du densité sont
portées sur des échelles linéaires en
relation l'une avec l'autre.
• Les points qui correspondent à une
matrice simple, saturée en eau,
permettent de tracer des lignes qui
peuvent être graduées en unités de
porosité.
• Pour une porosité nulle, le neutron (calibré
calcaire) lira 0 en face des calcaires et la
densité correspondant à celle de la
matrice calcaire sera Rhob = 2.71 g/cc.

• Pour une porosité de 21 % avec toujours


Rhof = 1 et un neutron calibré calcaire, la
porosité lue par le neutron est de 20 % et
la densité lue est alors Rhob = 2.45 g/cc.
• Les lectures du densité et du neutron nous
donnent un point sur l'abaque.

• Ces valeurs déterminent un point P qui se


trouve entre la courbe des calcaires et des
dolomies et qui tombe pratiquement sur la
ligne correspondant à 18 % de porosité
• La mesure de la distance du point P aux
courbes matrices (en rouge) calcaire et
dolomie permet d'évaluer le pourcentage
relatif des constituants de la matrice.

• Si l'on admet que la matrice n'est


constituée que de calcaire et de dolomie,
cela nous donne 40 % de dolomie et 60 %
de calcaire.
• Dans l'exemple ci-dessus, si par exemple
au lieu de calcaire, dolomie, la matrice est
un double composant quartz – dolomie.

• La porosité deviendra 18.2 % au lieu de


18 % et les proportions seront environ
45% de quartz et 55 % de dolomie.
• On peut faire une erreur appréciable si le
fluide présent n'est pas de l'eau de densité
1.0.

• On utilise alors une autre série d'abaques


construits pour de l'eau salée de densité
1.1 par exemple.
• On fait une erreur beaucoup plus
importante lorsque à la place de l'eau on a
des hydrocarbures légers.

• La densité des fluides est alors inférieure


à 1.
• La présence de Gaz par exemple va nous
donner une lecture de la porosité par l'outil
densité trop élevée (Rhob diminue) et une
porosité par le neutron trop faible.

• Il en résulte sur le Cross plot neutron-


densité un déplacement du point vers le
haut et vers la gauche
• Un autre facteur d'erreur est la présence
d'argile.

• Les argiles ont une réponse en densité et


en neutron élevée.
• Une roche avec argile va pointer trop haut
en neutron et en densité, dans la direction
(en bas à droite) : shale point.

• Ce shale point varie selon le type d'argiles


rencontrées. On l'obtient en reportant sur
l'abaque les porosités apparentes et
densité, observées au voisinage des
bancs argileux.

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