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LA THEORIE COMPTABLE A

TRAVERS LES PRINCIPAUX


TEXTES DU DROIT
COMPTABLE MAROCAIN

M. A.AAJLY

1
* Loi N° 9-88 ( loi comptable promulguée par le dahir N°1-92-138 du 25
Décembre 1992) qui comporte 26 articles.

* Code de commerce : les obligations comptables et la conservation


des correspondances (de l’article 18 à l’article 26).

* Code Général de normalisation comptable (le plan comptable


marocain).

* Les textes de loi sur les sociétés ( SA, SARL, SNC,….).

* Les textes fiscaux ( IS, IGR, TVA, lois des finances, notes circulaires
explicatives des différentes lois de finances….).

* La jurisprudence.

* Les normes internationales et les directives européennes ( 4ème et


7ème).

2
Aspects généraux

Obligation d’établissement des états de


synthèse (bilan, CPC…)
Conventions de base (langage commun):
principes comptables fondamentaux

Objectif : L’Image FIDELE

3
Les principes comptables
fondamentaux
Le principe de continuité d’exploitation
Le principe de permanence des méthodes
Le principe du coût historique
Le principe de spécialisation des exercices
Le principe de prudence
Le principe de clarté
Le principe d’importance significative

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Le principe de continuité
d’exploitation
Selon ce principe : les états financiers
périodiques sont normalement établis en
supposant que l’entreprise est destinée
poursuivre son activité.
Ceci suppose que l’entreprise n’a pas décidé
ou ne se trouve pas dans l’obligation de
procéder à sa liquidation ou de réduire de
façon substantielle son activité.

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Les critères de continuité
d’exploitation
* Plan de renouvellement des immobilisations
pour maintenir la capacité de production
* Plan d’investissements triennal ou
quinquennal
* Embauche du personnel
* Recherche et découverte de nouveaux
procédés de fabrication
* Développement de la stratégie commerciale

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Les critères de cessation
d’activité
Commerciaux : perte totale ou importante du
marché, grandes difficultés d’approvisionnement
en matières premières
Industriels : techniques de production obsolètes
avec impossibilité d’adopter de nouvelles
méthodes de fabrication
Sociaux : conflits sociaux importants et répétés
Politiques : événements survenus dans un pays
où l’entreprise avait conclu des contrats
importants
Réglementaires : modification de la législation
applicable à l’entreprise rendant impossible la
poursuite de l’activité
Financiers : tous facteurs et situations pouvant
conduire à une cessation de paiement de
l’entreprise.
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Le principe de permanence
des méthodes
l’article13 de la loi comptable marocaine stipule
que « la présentation des états de synthèses
comme les modalité d’évaluation retenues ne
peuvent être modifiées d’un exercice a un autre.
Si des modification interviennent,elles sont
décrites et justifiées dans l’état des information
complémentaires . »

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En vertu de ce principe, l’entreprise établit ses états de
synthèse en appliquant les mêmes règles d’évaluation et
de présentation d’un exercice à l’autre. elle ne peut
introduire de changement dans ses méthodes et règles
d’évaluation et de présentation que dans des cas
exceptionnels.
Dans ces circonstances, les modifications intervenues
dans les méthodes et règles habituelles sont précisées
et justifiées, dans l’état des informations
complémentaires, avec indication de leur influence sur le
patrimoine, la situation financière et les résultats.
Ce principe est important pour la comparabilité des
informations comptables dans le temps et dans l’espace.

9
Limites au principe
Par rapport a l’espace:« notion de signification»

Par rapport au temps:affecte la comparabilité


des états financier a cause de
►changement de principes comptable utilisés.
►changement d’évaluation d’éléments préexistants.
►survenance d’éléments inhabituelles.
►modification structurelles de l’entité .

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Le principe du coût
historique
selon l’article 14 de la loi,la valeur d’entrée d’un
élément inscrit en comptabilité pour son
montant exprimé en unités monétaires
courantes à la date d’entrée reste intangible
quelle que soit l’évolution ultérieure du pouvoir
d’achat de la monnaie ou de la valeur actuelle
de l’élément, sous réserve de l’application du
principe de prudence.

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Élément d’évaluation

Immobilisations corporelles et incorporelles :


coût réel d’achat ou de production
Titres:prix d’achat
Stocks:CMP
Biens gratuits:valeur vénale

12
Etude critique du principe
→au regard du bilan:
+distorsion sur immobilisations.
+distorsion sur les valeurs d’exploitation.
→au regard du résultat:
+distorsion sur les amortissements
annuelles.
+distorsion sur mesure du coût des M/ses
vendus.
→inconvénient au regard de la base taxable:

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Par dérogation à ce principe, l’entreprise peut
décider de procéder à la réévaluation de
l’ensemble de ses immobilisations corporelles
et financière conformément aux prescriptions
du CGNC.
A cet égard, la réévaluation de l’ensemble des
immobilisations corporelles et financières
apparaît comme une dérogation à ce principe.
Exemple :
Un terrain acheté à 100 000 DH en 1960 reste
inscrit à la même valeur d’entrée dans le bilan
au 31/12/2005.
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On pourrait s’étonner, en une période qui connaît
d’inévitables tensions inflationnistes, que les
évaluations soient fondées sur le coût historique.
L’explication est que ce principe reste la référence
internationalement admise ; son application
comporte plusieurs avantages:
Elle évite d’amplifier les tensions inflationnistes ;
Elle procure une grande fiabilité à la comptabilité
normalisée ;
Elle comporte de plus grandes capacités de
contrôle ;
Elle simplifie la tâche des praticiens.

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Principe d’indépendance
des exercices
Introduction
Une comptabilité par opération : (Résultat
par opération) ► Une Comptabilité
globale : (détermination du résultat,
toutes opération confondus, pendant
une période de temps)

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LES FONDEMEMTS DU
PRINCIPE :
Règles et finalité:
Le découpage de l’activité d’une entreprise en
périodes comptable et la détermination d’un
résultat global des opération pour chaque
période conduisent au principe dit de
«spécialisation » ou « d’indépendance » de ces
périodes.
La notion d’exercice:
La période en fonction de la quelle l’activité de
l’entreprise est fractionnée constitue l’exercice.

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Différence entre comptabilité d’engagements/comptabilité de
trésorerie:
Le résultat de l’opération d’un exercice ne doit pas être déterminé à
partir d’une comptabilité de trésorerie fournissant la différence entre
les encaissements et les décaissements.
Les produits et les charges sont comptabilisés au fur et à mesure
qu’ils sont acquis, ou qu’ils sont engagés.
Limites relatives à l’application du principe:
Certains éléments de solidarité entre les exercices entraînent néanmoins
inévitablement des atténuations à la portée du principe :
La nécessité de comptabiliser, le cas échéant, au cours d’un exercice
donné certains profits ou certaines pertes trouvant leur origine dans
un exercice antérieure, mais dont la survenance n’avait pas été
constatée lors de la clôture des comptes de l’exercice considéré.
L’enregistrement en frais d’établissement ou en charges à repartir sue
plusieurs exercices de certains dépenses de caractère exceptionnel,
dont la prise en charge sur un seul exercice fausserait la comparaison
des états financiers avec ceux établis pour les années antérieures ou
postérieures.

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La traduction du principe dans les textes:
Actuellement cette notion s’appuis sur des usages,
des textes énumérés ci-après, et dont le
dénominateur commun est le principe d’annualité.
-Le code de commerce article 19.
-La note circulaire relative à l’IS et à l’IGR.
-La réglementation des sociétés.
- La quatrième directive.
-La loi comptable.
Les textes sont unanimes pour prononcer le
rattachement des charges et des produits à
l’exercice ou ils ont pris naissance.

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Applications pratiques :
1-Les opérations d’inventaire:
Définition: L’inventaire a pour but de s’assurer de l’autonomie des
exercices en analysant la cause du rattachement à l’exercice de
chaque opération d’exploitation.
Le fait générateur: Pour déterminer le résultat d’un exercice, il est
nécessaire de rattacher chaque opération d’exploitation à l’exercice
dans lequel elle trouve son origine économique. Ainsi le fait générateur
est la date de livraison pour les biens, et la date d’achèvement pour la
prestation des services.
2- Les comptes de régularisation:
Ils doivent fictivement supprimer le délai de transmission et
d’enregistrement des pièces comptables qui suit, ou parfois précède, une
opération d’exploitation pour ne prendre en compte que les données
définitivement reliées à l’exercice.

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3-Les dépenses réparties sur plusieurs exercices:
Tout d’abord, il est nécessaire de se référer au principe de continuité
d’exploitation qui autorise à répartir une dépense sur un certains nombre
d’exercices futures.
Mais une telle répartition n’est concevable qu’accompagnée de
l’obligation impérative de relier les charges incorporées aux produits qui
leur correspondent .

4-Les provisions:
Devant une charge simplement probable, il convient à la fois d’apprécier
la probabilité et de déterminer le fais générateur entraînant le
rattachement à tel ou tel exercice.
5- Les amortissements:
Les amortissements servent à échelonner un coût sur plusieurs exercices
pour transformer un effort d’investissement en une suite de frais
comparables à des frais d’utilisation.

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Les exceptions à la
règle
Des exemples de contrats dits de longue durée se trouvent
dans l’activité du bâtiment et des travaux publics. Il s’agit
alors de contrats avec obligation de résultat : la livraison
de travaux, la réalisation d’ouvrage de bâtiment…
Juridiquement, créances et produits ne peuvent être
comptabilisés qu’après l’exécution des contrats. Cette
méthode de comptabilisation dite à l’achèvement est donc
exception à la règle de l’exercice. Mais les entreprises qui
appliquent cette méthode ont cependant l’obligation légale
d’établir des comptes annuels. C’est pourquoi certaines
entreprises reviennent à la règle générale de rattachement
des produits et des charges à un exercice en adoptant la
méthode de comptabilisation dite à « l’avancement » .
Les opérations qui nécessitent un compte particulier
Exemple : les comptes de production de films. 22
Principe de prudence

Introduction:

En application de ce principe, les produits ne sont


pris en compte que s’ils sont certains et
définitivement acquis à l’entreprise ; en revanche,
les charges sont à prendre en compte dès lors
qu’elles sont probables.

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Les application aux valeurs d’actif
1-Les immobilisations:
Les excédents de valeur des immobilisations par rapport à
leur valeur comptable d’entrée, sont généralement qualifiées
de plus-values latentes , son extérioration définitive ne
pouvant intervenir qu’à l’occasion de la cession.
Les raisons de la non constatation des plus-values est :
-l’invariance physique du bien
-la non réalisation définitive plus-values
-elle n’est pas un produit,elle ne donne pas lieu à une recette,
elle ne peut servir à payer une dépense.
-elle ne pouvait pas être mise en distribution comme dividende
La revalorisation des immobilisations:
Dès lors, le principe de prudence va être modifié dans son contenu, il ne
sera plus question de limiter la valeur des actifs à leur valeur d’origine,
mais de procéder à leur réévaluation dans des conditions telles que le
résultat de celle-ci ne puisse tromper les tiers sur la véritable valeur des
actifs en suivant une approche plus correcte à la réalité économique.

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Les dépréciations traditionnelles:
La constatation de leur dépréciation par voie d’amortissement, dans
l’hypothèse des biens amortissables ou par voie de provision pour
dépréciation des bien non amortissables
2-Les titres de participation et les t.v.p:
Suivant l’interprétation traditionnelle du principe de prudence, l’entreprise
doit, après avoir évalué ses titres :
Déprécier les titres sur lesquels des moins-values latentes
apparaissent ;
et, s’abstenir d’enregistrer les plus-values latentes constatées sur
d’autres titres .
3-Les créances et dettes en devises:
Les prêts et emprunts à plus d’un an sont et restent comptabilisés pour
leur valeur au cours ou l’opération a été effectuée. Toutefois, en cas de
baisse des cours, s’il s’agit de prêt , ou en cas de hausse s’il s’agit
d’emprunt, l’entreprise constitue, en fin d’exercice, une provision

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Les applications aux
éléments du passif
Tous les risques et les charges nés en cours de
l’exercice ou au cours d’un exercice antérieur
doivent être inscrits dans les charges de
l’exercice même s’ils ne sont connus qu’entre la
date de la clôture de l’exercice et la date
d’établissement des états de synthèse.

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Le principe de clarté

En application de ce principe, l’Ese doit


organiser sa comptabilité, enregistrer ses
Opérations, préparer et présenter ses
états de synthèse conformément aux
prescriptions du CGNC.

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Selon le principe de clarté:

les opérations et informations doivent être


inscrites dans les comptes sous la rubrique
adéquate, avec la bonne dénomination et sans
compensation entre elles les éléments d’actif et
de passif doivent être évalués séparément
les éléments des états de synthèse doivent
être inscrits dans les postes adéquats sans
aucune compensation entre ces postes.

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les méthodes utilisées doivent être clairement indiquées
Notamment dans les cas ou elles relèvent d’options autorisées
par le CGNC ou dans ceux ou elles constituent des dérogations
à caractère exceptionnel.
Exceptionnellement, des opérations de même nature réalisées
en un même lieu, le même jour peuvent être regroupées en vue
de leur enregistrement selon les modalités prévues par le
CGNC.
Par dérogation aux dispositions citées, des postes relevant
d’une même rubrique d’un état de synthèse peuvent
exceptionnellement être regroupés si leur montant respectif
n’est pas significatif au regard de l’objectif de l’image fidèle.

29
Principe d’importance
significative
Selon ce principe, les états de synthèse
doivent révéler tous les éléments dont
l’importance peut affecter les évaluations
et les décisions .Est significative toute
information susceptible d’influencer l’opinion
que les lecteurs des états de synthèse peuvent
avoir sur le patrimoine, la situation financière et
les résultats de l’Ese.

30
Ce principe trouve essentiellement son
application en matière d’évaluation et en matière
de présentation des états de synthèse.
Dans les évaluations nécessitant des estimations,
les méthodes par approximation ne sont admises
que si leurs incidences par rapport à des
méthodes plus élaborées n’atteignant pas des
montants significatifs au regard de l’objectif de
l’image fidèle.

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