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Analyser les textes de communication

Maingueneau 1998
 L’interprétation d’un énoncé se base sur
trois sources d’information :
 l’environnement physique de l’énonciation, ou
contexte situationnel ;
 Le cotexte, « séquences verbales qui se
trouvent placés avant ou après l’unité à
interpréter » (p. 12)
 Les savoirs antérieurs à l’énonciation.
Lois du discours ou maximes
conversationnelles (Grice 1979)
 “un ensemble de normes que les
interlocuteurs sont censés respecter dès
qu’ils participent à un acte de
communication verbale”
 elles dépendent d’une loi supérieure : le
principe de coopération
Les principales lois du discours
 Loi de pertinence : “une énonciation doit être
maximalement appropriée au contexte dans
lequel elle intervient”
 Loi de sincérité
 Loi d’informativité : les énoncés doivent apporter
des informations nouvelles au destinataire
 Loi d’exhaustivité : l’information donnée doit être
maximale (mais non excessive), eu égard à la
situation
 Loi de clarté
 Loi d’économie
 Etc.
Les faces (Goffmann 1967, Brown &
Levinson 1987)
 Face négative (le “territoire” d’un individu)
 Face positive (façade sociale, image valorisante
de soi).

 Certains actes d’énonciation menacent la face


négative ou positive du locuteur ou de
l’interlocuteur :
 Excuse (face positive du locuteur)
 Menace (face positive de l’interlocuteur)
 Promesse (face négative du locuteur)
 Question indiscrète (face négative de l’interlocuteur)
Les compétences
 La compétence communicative (« aptitude
à produire et à interpréter les énoncés de
manière appropriée aux multiples
situations de notre existence ») inclut :
 Compétence générique (maîtrise des genres de
discours)
 Compétence discursive (maîtrise des lois du
discours)
 Compétence linguistique
 Compétence encyclopédique
A quoi servent les genres de discours?
 A économiser les énergies cognitives :
nous avons prévoir la suite d’un discours
en le classant dans un genre.
 A sécuriser la communication verbale : en
s’appuyant sur des règles précises, le
discours évite le malentendu.
Œuvres et routines
 Certains genres entretiennent un rapport
de filiation avec un modèle (œuvres
littéraires); d’autres constituent plutôt des
routines (« comportements stéréotypés et
anonymes qui se sont stabilisés peu à peu
mais sont sujets à variation continuelle »),
comme les cours d’université; d’autres
encore sont soumis à des modèles très
rigides (la messe).
Réussite ?
 Les genres de discours sont des activités sociales,
soumises à un critère de réussite, sur base des
conditions suivantes:
 Une finalité reconnue (= modification de la situation
initiale);
 Le statut des partenaires légitimes; à chacun de ces
statuts sont attachés des droit, des devoirs et des
savoirs;
 Le lieu et le moment (périodicité, durée, continuité,
durée de périmation) légitimes;
 Un support matériel;
 Une organisation textuelle
Contrat, jeu, rôle
 Le genre de discours est fondé sur un
contrat entre les participants, chacun
desquels a un rôle, dans un jeu qui obéit
à des règles plutôt flexibles.
La mise en page de l’écrit
 Dans un texte écrit, la spatialité du texte
est importante:
 Mise en page;
 Éléments iconiques;
 Paratexte.
 Un texte écrit doit contenir tous les
éléments permettant de le déchiffrer.
L’éthos
 « A travers l’énonciation se montre la
personnalité de l’énonciateur »;
 « Ce sont les traits de caractère que l’orateur doit
montrer à l’auditoire pour faire bonne
impression » (Barthes, « L’Ancienne rhétorique »,
Communications, 16, p. 212). Ils enveloppent le
discours sans être explicites.
 Un texte écrit possède un ton d’autorité, qui
fonde le rôle de garant de l’énonciateur.
L’éthos
 Il construit:
 Un caractère (traits psychologiques)
 Une corporalité (complexion corporelle,
manière de s’habiller, de se mouvoir)
L’incorporation
 Interaction énonciation/énonciateurs:
 « l’énonciation amène le co-énonciateur à
conférer un éthos à son garant, elle lui
« donne corps »
 Le co-énonciateur assimile ainsi un certains
nombre de schémas correspondant à la
manière de se tenir dans le monde de
l’énonciateur correspondant à l’éthos
 La communauté imaginaire des co-
énonciateurs se construit
Ethos, personnes, scénographie
 Il existe une relation étroite entre ces
éléments.
 Les glissements du tu au nous au vous
sont les indices et les sources d’une
modification de la distance entre
énonciateur et co-énonciateur.
La modalisation autonymique
 « Ensemble des procédés par lesquels
l’énonciateur dédouble en quelque sorte
son discours pour commenter sa parole en
train de se faire ».
 Exemple: « Enfin, Sheryl Fenn, toujours
un peu perverse, est – hum – très jolie » :
l’énonciateur comment son emploi de
« très jolie ».
 Elle peut utiliser les guillemets, l’italique
ou d’autres marques typographiques (ex.
les tirets)
La modalisation autonymique exprime:
 La non-coïncidence entre les co-
énonciateurs (« si vous voulez.. »)
 La non-coïncidence du discours à lui-
même (« pour parler comme les
snobs.. »)
 La non-coïncidence entre les mots et les
choses (« ce qu’il faut appeler X.. »)
 La non-coïncidence des mots à eux-
mêmes (« à tous les sens du mot.. »)
Guillemets et italiques
 Même si ces formats sont souvent
employée indifféremment, il y tendance à
les utiliser de la manière suivante:
 les guillemets conviennent mieux pour
exprimer une réserve de l’énonciateur
 les italiques sont plutôt employés pour des
mots étrangers ou pour souligner un mot.
Les divers modes de donation du
référent
 Donation du référent = désignation d’un
référent.
 Un énoncé ne réfère pas: c’est
l’énonciateur qui, dans son énoncé doit
donner au co-énonciateur les instructions
nécessaires pour identifier les référents
qu’il vise dans un contexte donné.
 Les co-énonciateurs doivent co-opérer afin
que la donation réussisse.
La co-référence
 « Désignations différentes qui réfèrent au
même individu » (désignations
coréférentielles)
Les co-référents peuvent être:
 Noms propres (pas tous les référents en ont; ils
doivent être connus du co-énonciateur pour qu’il
puisse les identifier);
 Descriptions définies (groupes nominaux à article
défini (« la plus grande ville de France ») : ils
contraignent le co-énonciateur à sélectionner un
individu sur la base d’une ou plusieurs propriétés.
Ces descriptions peuvent être univoques (« la
capitale de la France ») ou dépendantes du
contexte (« le livre que je lis »). Elles permettent
une interprétation spécifique et/ou générique;
 … (suite…)
Les co-référents peuvent être:
 Noms à déterminant démonstratif:
désignent un référent présenté comme
proche de l’acte d’énonciation. Le ce
cataphorique suscite une connivence avec
le lecteur;
 Noms à déterminant indéfini: introduction
de référents nouveaux. Permet une
interprétation générique et/ou spécifique.

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