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http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=57537
Notions de système et d’énergie interne. Savoir que l’énergie interne d’un système
Interprétation microscopique. macroscopique résulte de contributions
microscopiques.
Capacité thermique.
Connaître et exploiter la relation entre la variation
Transferts thermiques : conduction, convection, d’énergie interne et la variation de température pour
rayonnement. un corps dans un état condensé.
Flux thermique. Résistance thermique. Interpréter les transferts thermiques dans la matière
à l’échelle microscopique.
Notion d’irréversibilité.
Exploiter la relation entre le flux thermique à travers
Bilans d’énergie. une paroi plane et l’écart de température entre ses
deux faces.
Mais si le système n'est pas isolé, certaines de ces grandeurs sont des variables internes : par
exemple, si des échanges d'énergie se produisent entre le système et son environnement,
l'énergie du système lui-même ne reste pas fixée ; même à l'équilibre macroscopique, elle fluctue
et possède donc une distribution statistique. Cependant, les fluctuations d'une telle grandeur
doivent respecter la loi de conservation : lorsque l'énergie du système diminue, celle de son
environnement augmente exactement d'autant.
Ces considérations appellent une remarque importante ; lorsqu'on veut appliquer la mécanique
statistique à un problème concret, il est indispensable de commencer par définir de manière
précise le système que l'on va considérer et de bien distinguer entre les paramètres extérieurs
fixés et les variables internes libres de fluctuer. Ceci est essentiel : beaucoup d’erreurs et
d’incompréhensions proviennent d’ambiguïtés concernant la délimitation du système auquel on
applique tel ou tel résultat général, et la situation précise dans laquelle il se trouve .
BO : Système
« Construction » de l’énergie totale d’un système
- déplacement d’ensemble du
extérieur système = EcMacro
vG
Énergies cinétiques - déplacement des constituants
G dans le réf. barycentrique =
EcMicro
système
- des forces extérieures = Epext
Énergies potentielles
- des forces intérieures = Epint
E Ec Ep Ec Ep
Macro ext micro int
Énergie totale :
U Ec Ep
contributions microscopiques micro int
Énergie interne
Premier principe pour les systèmes fermés
(qui ne sont le siège d’aucune variation d’énergies potentielles macroscopiques ni de variations d’énergie cinétique macroscopique)
système extérieur
U U 2 U1 Wr Q r
Question de système : on se place du point de vue du fluide et non de l’arbre mécanique de sortie !
Les « électriciens » se positionnent en général avec la convention opposée, source possible de « mésententes »
Premier principe pour les systèmes fermés
(qui ne sont le siège d’aucune variation d’énergies potentielles macroscopiques, ni de variations d’énergie cinétique macroscopique)
U Wr Q r
Pendant dt : dU Wr Q r
Adiabatique
Travail des forces de
pression :
Wr Pext .dV (parois Q r 0 J
calorifugées) :
Flux
Travail électrique : Wr RI ².dt thermique F: Qr F.dt
http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/thermo/firlaw.html#c1
Variations d’énergie interne
Phases condensées (solide ou liquide) Gaz parfaits (P.V = n.R.T = m.r.T)
Système : la résistance R
U Wr Q r
Régime stationnaire : pas d’accumulation d’énergie interne dans la résistance
U U 2 U1 0 (R.I²).t Q r
Q r (R.I²).t 0
Le système cède de l’énergie sous forme de
chaleur (càd un transfert thermique) à l’extérieur.
BO : Etablir un bilan
énergétique faisant
intervenir transfert
thermique et travail
Notions d’irréversibilité
(sans le second principe !)
Dans le cas précédent le transfert thermique ne s’effectue que dans le sens de la source de
haute température vers la source de basse température et jamais dans l’autre sens
(sauf dans le cas de certaines machines thermiques; voir l’énoncé de Rudolf Clausius : «La chaleur ne
passe pas d’elle – même d’un corps de basse température vers un corps de plus haute température» )
BO : Notion d’irréversibilité
Transfo réversible vs
irréversible
Pray S. .T 4
( 5,7.10 8 W.m 2 .K 4 )
T ( x, t )
M J th J th ( M , t ) . ex
x
W.m-2 Transfert naturel du chaud vers le froid
BO : Flux thermique
Modélisation électrocinétique des échanges
thermiques en régime stationnaire
Electrocinétique Thermique
S
Flux thermique ou
U V1 V2
puissance
thermique en W F
T1 T2
I R
e
V1 V2 Rth
F
T1 T2
V1 V2 R.I T1 T2 R th.F
e T T
R th 1 2
.S F
Circuit de
Four
refroidissement
T 12 sondes de température
T1 : température ambiante
T2 = T1-10°C
L’afficheur indique : T1-T2 , F et e/
Exemples de mesures possibles
- Vérifier l’addition des résistances thermiques d’une
superposition de différents matériaux.
Exemple : béton et coton.
- Comparer la résistance thermique d’un revêtement sec
et d’un revêtement humide. Exemple : moquette.
- Retrouver les valeurs de la conductivité thermique des
Commercialisé par Sciencéthic® sur la
base d’un prototype réalisé par des différents matériaux (béton, coton, verre, bois,
professeurs de l’académie de Montpellier aggloméré,...) et les classer suivant leur conductivité
(cf RNSTL) thermique.
Association de résistances thermiques en série :
exemple du double-vitrage
sont parcourues par le même flux
Rthéq Rthi
i
Rth1
F vitre T1 T2
Rth2
T2 F mur
T1 T2 Rtheq .F
T1 F mur
1 1 1
Rtheq Rth1 Rth2
Thermique de l’habitat : bilan thermique sur un local
Entreprise Sergies pour la maîtrise des dépenses énergétiques
Problématique :
-Maison « froide » ( Text = 0°C)
-À t = 0, on allume le chauffage
-Système = air + murs de capacité
thermique totale C
-On suppose T(t) uniforme
-La puissance de chauffe est
constante.
-Quelle est l’évolution de T =f(t) ?
Bilan thermique
STOCKAGE
dU
ECHANGES
SORTANTS
Fsortant dt
PRODUCTION FS
dU
Fsortant dU
dt T(t) Fsources F pertes
dt
Text
FS Fsources C.
dT( t )
F pertes
dt
F pertes 1
F pertes (T Text )
RthT
Text T
Bilan thermique en régime permanent
1 T Text Rth.F s
F sources F pertes Fs (T Text )
Rth
Text 0C
Exemple de données sur un local à chauffer :
Rth 2,85.10 3 K .W 1
On souhaite T 20C en régime permanent
C 6,27.106 J .K 1
T (t 0) 0C
F s 7kW
Critère de choix de la PAC
Pompe à chaleur eau glycolée / eau
Vitocal 200 de Viessman. D'une
puissance de 6,1 à 9,7 kW.
Prévoir 40W/m² pour une maison isolée selon la
réglementation RT2000/RT2005
Manipulations en Sciences-Physiques
Bilan thermique
T(t)
Text
Fs
T Text Rth.F s
On déduit la résistance
thermique Rth
Comparer des
matériaux isolants.
Conducto – convection à l’interface paroi - fluide
La mécanique des fluides nous indique qu’au voisinage de la paroi apparaît dans le
fluide une zone due à la convection et appelée couche limite.
TP
Fluide à T Fcc h.S.(TP T )
h = coefficient de transfert conducto-
convectif.
he
hi
1 1
Rth Rcond .
hi .S he .S
Rayonnement
Pray S. .T 4
La loi de Stefan régit ce type de transfert pour les corps noirs (idéaux)
P est la puissance rayonnée par un corps noir porté à la température T.
est une constante égale à 5,6.10-8 W.m-2.K-4
Pour les corps « non noirs » la loi de Kirchhoff généralisée s’écrit :
P = e.S..T4
Où e est le facteur d’émission total (émissivité total) de la surface émettrice
Cu Peinture Brique Peinture
Matériau Alu Cu poli Carbone Béton Suie Corps noir
oxydé blanche rouge noire
Valeur de e
0,02 0,03 0,5 0,8 0,87 0,9 0,94 0,94 0,95 1
(à T = 300 K)
qc
Grandeur « valorisable »
e
wr Grandeur « coûteuse »
e>1
La pompe à chaleur (PAC)
Description
R134a
Horizontal à 60 cm : 37 W/m²
eau
R134a
Source froide Source chaude
Fluide R134a
SF
SC
Wattmètre