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Dispersion, advection
inflammation
Etape 4:
inflammation de ce volume,
Etape 5:
propagation d’un front de flamme au travers de la
ou des parties inflammables du nuage ; ce front de
flamme agit à la manière d’un piston sur les gaz
environnant et peut être à l’origine de la formation
d’une onde de pression aérienne si sa vitesse de
propagation est suffisante ou si les gaz sont
confinés ;
la propagation des flammes s’accompagne d’une
expansion des gaz brûlés qui passent par des
températures de plusieurs centaines de °C et
jusqu’à 2000 °C environ
Etape 6:
mélange avec l’air et combustion des parties du
nuage qui étaient initialement trop riches en
combustible pour être inflammables.
EXPLOSIBILITÉ
Air 0%
ZONE
DANGEREUSE
Air 100%
Zone 1 Zone 2 Zone 3
Gaz 0% Gaz 100%
LIE LSE
Les limites d ’explosivité
Zone de
combustion/
d ’explosion
Zone 1: Teneur en gaz insuffisante pour être dangereuse.
Atmosphère explosible.
Zone 2: Mélange explosible ou inflammable. Atmosphère
explosive.
Zone 3: Plus assez d’oxygène pour permettre une combustion
du gaz. Atmosphère explosible.
L.I.E L.S.E
28
EXEMPLES DE LIE-LSE
MESURE DE L’EXPLOSIMÈTRE
Air 0%
ZONE
DANGEREUSE
Air 100%
Zone 1 Zone 2 Zone 3
Gaz 0% Gaz 100%
50
0 100%
LIE LSE
Zone contrôlée
par Concentration inconnue
l’explosimètre
Limite inférieure et supérieure d’explosivité
méthane
Extrêmement inflammables
PE < 0°C
(éthanol, toluène)
Inflammables
PE > 55°C
(Gasoil)
Produits T° point éclair
Essence auto - 40 °
Benzène - 11 °
Hexane - 22 °
Acétone - 18 °
Méthanol 11 °
White spirit + 27 °
Gasoil + 65 °
Huile de graissage > 160 °
Température d’inflammation
Conduction
Convection
Rayonnement
Projection
Conduction
la chaleur est transmise par contact direct
entre solides, des parties chaudes vers les
parties froides, jusqu’à uniformisation de la
température.
Convection
Transfert de chaleur par mouvement ascendant d’air
réchauffé. l'air chaud monte et se détend
exemple de la cheminée.
Rayonnement
Plus un matériau a une température élevée, plus il
émet d’énergie sous la forme RI
Ce rayonnement est absorbé, et se transforme en
chaleur dans l’élément récepteur.
Projection
Des objets enflammés emportés par le vent ou
projetés par une explosion, peuvent créer de
nouveaux foyers distants.
I. PHÉNOMÉNOLOGIE
PHENOMENES DANGEREUX: LES GRANDES FAMILLES
PHENOMENES DANGEREUX: LES GRANDES FAMILLES
OBJECTIFS
l’environnement
les installations
• L’encombrement de l’espace.
I.1.2. Le BLEVE
Boiling Liquid Expandind Vapour Explosion.
Etape N°1 :
P
Effet missile
Projection de débris pouvant atteindre des proportions
énormes, à plus d’un kilomètre de diamètre de la
source.
PRODUITS CONCERNÉS
• Gaz liquéfiés combustibles
Tuyauteries
La similitude
Description du phénomène
Le feu de nappe résulte de la présence simultanée
d'une nappe de liquide inflammable portée à une
température supérieure à son point éclair et d'un
point chaud (étincelle, flamme nue, etc.).
Origines
La nappe de liquide inflammable résulte
fréquemment d'une fuite, plus ou moins
importante.
Les conséquences d’un feu de nappe
L'impact d'un feu de nappe dépend de la taille de la
surface en feu, du produit qui se consume et de la
durée de l'incendie.
les principales conséquences observées :
la pollution des eaux de surface
la contamination des sols,
voire des eaux souterraines,
plus rarement, des blessés ou des morts.
I.2.3. FEU DE STOCKAGE DE SOLIDES
combustibles
Les effets thermiques du feu sur les personnes
ont trois principales origines :
1. Un débordement de la thermorégulation qui
engendre une élévation de la température
corporelle.
2. Une atteinte des voies respiratoires, caractérisée
par un dessèchement ou des brûlures à
différents niveaux : gorge, trachée et bronches,
alvéoles pulmonaires.
3. Un effet direct sur la peau
LES EFFETS THERMIQUES
LES EFFETS DE SURPRESSION :
L’explosion d’une capacité, suite par exemple à
un BLEVE, est génératrice d’onde de choc
extrêmement dévastatrice.
Des modèles permettent la détermination des
niveaux de pression atteints en fonction de la
distance et ainsi estimer les conséquences sur:
l’homme (niveaux de pressions létaux)
les installations (ruine des installations, bris de
vitres,…)
LES EFFETS TOXIQUES
projection de fragments
1- Effets de surpression:
Comme données de départ, les valeurs de seuil
suivantes, ont été retenues pour:
170 mbar, seuil de létalité
50 mbar, seuil des effets significatifs
1- Distance correspondante au seuil de létalité
(170 mbar):
dL = 3.84 M0.33 .
Avec: dL en (m)
M masse de liquide en kg
2- Distance correspondante au seuil des effets
significatifs (50 mbar):
ds = 8.7. M0.33 D'après TNO
Avec: ds en (m)
M masse de liquide en kg
2- Effets thermiques:
On a comme données de départ, les valeurs de
seuils retenus pour des durées d'incendie
inférieur à 60 secondes.
5 kw/m2 ; pour les effets létaux
Avec dL en (m)
M masse de liquide en kg
2- Distance correspondante au seuil des effets
significatifs (3 kw/m2)
ds = 4.71 M0.405 D'après TNO
Avec ds en (m)
M masse de liquide en kg
II- ESTIMATION DES EFFETS DU BLEVE
Lors du déclenchement d'un BLEVE, on peut avoir une boule de feu
avec des caractéristiques suivant:
1- Rayon de la boule de feu: RBF
2- Durée de la boule de feu TBF
3- Hauteur de la boule de feu h
4- Energie théorique libérée Q
5- Puissance de la boule de feu P
6- Effets thermique au sol Dg
7- Distance de sécurité Rf
8- Effets radiatif q (coef transmission dans l'air (tr) et facteur
de forme (F) )
1- Rayon de la boule de feu: RBF
RBF = 3.24. M0.325
Avec: RBF: rayon de la boule de feu en (m)
M: masse de liquide en (kg)
si on calcule le diamètre (DBF)
DBF =6,48xM0,325
2- Durée de la boule de feu TBF:
TBF = 0,852. M0.26
Avec: TBF: temps de la boule de feu en (s)
et M en (kg)
3- Hauteur de la boule de feu:
h = 0,5. D
Avec
h: Hauteur d'élévation de la boule de feu (m)
DBF: diamètre de la boule de feu en (m)
4- Energie théorique libérée:
L'énergie théorique libérée est donnée par la
formule:
Q = M. Hc (KJ)
Rf=2xRBF (m)
CALCUL DE L'EFFET RADIATIF À UNE
DISTANCE DONNÉE
q=tr x F x Qrad
F=(DBF/(2.X))2
OUTIL DE MODÉLISATION DU
BOILOVER ET SES CONSÉQUENCES
L’objet de cette modélisation est de présenter
une méthode de calcul simple de mise en
œuvre permettant de déterminer les
caractéristiques du Boil over et plus
particulièrement, de la boule de feu engendrée
par ce phénomène ainsi que des effets
thermiques associés.
ACCIDENTOLOGIE
ACCIDENT 1 (Brut léger et FO)
Date: 24/02/86 (Grèce)
- type de bac:
a) Bac à toit fixe de17900 m3 plein de brut léger
b) Bac à toit fixe de10350 m3 plein de FO
- origine de l’accident :
Feu de cuvette par épandage de FO
- événement initiateur :
a) Incendie du bac et formation d’une onde de chaleur
vaporisant le fond d’eau
b) Echauffement prolongé (5 h) du bac par feu de surface et
feu de cuvette permettant la vaporisation de l’eau en fond
de bac
Caractéristiques du boilover et conséquences
Bac 1
a) Temps déclenchement du boilover: 30h
b) Elévation boule de feu: 300 m
c) Projections de brut enflammé à150 m
d) Formation d’une nappe en feu de35000 m²
soit d’un rayon d’environ 105 m
Bac 2
a) Temps déclenchement boilover: 5j
Victimes: 8 pompiers blessés
Dégâts: destruction de 10 bacs sur 12
Moyens de protection:
-7 j d’intervention pour éteindre 35000 m² de
feu de cuvette et 10 bacs en feu,
- Faibles quantités d’agents extincteur
ACCIDENT 2 (GAZOLE)
Date: 02/06/87 Port Edouard-Herriot(France)
- type de bac:
Bac à toit fixe de 2900 m3 rempli au tiers de gazole
- origine de l’accident :
Fuite d’additif (PE=12°C)
- événement initiateur :
a) Feu de cuvette généralisé,
b) surchauffe du bac de gazole,
c) vaporisation du fond d’eau présent dans le bac
PORT EDOUARD-HERRIOT(FRANCE)
Caractéristiques du boil over et conséquences
a) Temps de déclenchement du boil over:5h
1. toit flottant
Eau de l’hydrocarbure
l’eau de pluie peut pénétrer au travers des
évents,
l’eau peut aussi se condenser sur les parois
internes du réservoir
l’eau d’extinction et de refroidissement.
2.HYDROCARBURE SUFFISAMMENT VISQUEUX
Par définition :
Le point initial d’ébullition TIN est la température à
laquelle les hydrocarbures les plus légers du produit
quittent la masse du produit sous forme de vapeurs,
à l’air libre et sous pression atmosphérique
Le point final d’ébullition TFIN est la température à
laquelle les hydrocarbures les plus lourds du produit
vaporisent. Cette dernière température est souvent
supérieure à la température d’auto-inflammation du
produit.
COURBE DE DISTILLATION DE L’HYDROCARBURE
Donc:
La plage d’ébullition est donc l’intervalle de
températures de la plus basse jusqu’à la plus
élevée durant lequel toutes les fractions
liquides de masse spécifique et de point
d’ébullition différents, passeront à l’état
vapeur.
Pour qu’il y ait formation d’une onde de chaleur,
il faut que la plage d’ébullition soit suffisante,
d’après des résultats expérimentaux et les
analyses d’accidents passés, on retient qu’il
faut que la plage d’ébullition s’étende sur 60°
au-delà de la température d’ébullition de l’eau à
la pression d’interface hydrocarbures/fond
d’eau (393 K).
Tébul > 60°C
FACTEUR DE PROPENSION AU BOILOVER
Dans la mesure où interviennent :
la température d’ébullition moyenne,
la plage de distillation,
la viscosité cinématique.
Un facteur de propension au boil-over PBO est
fonction de :
TBUL température d’ébullition de l’hydrocarbure (K),
Tébul sa plage d’ébullition au-delà de 393 K (K),
HC sa viscosité cinématique à 393 K (cSt).
Le facteur s’écrit :
1
393 Tébul HC
2 3
Eq. 1
PBO 1
TBUL 60 0.73
On notera :
1. que la formule proposée intègre de façon croissante les critères
que nous venons de définir,
2. que le facteur relatif à la plage d’ébullition est au carré puisque,
sans zone chaude, il ne peut y avoir de boil-over.
On conviendra :
que si PBO est supérieur ou égal à 0,6, le
phénomène de Boil-over est à considérer à coup sûr,
que si PBO est nettement inférieur à 0,6, il n’y a
aucune raison de considérer qu’un boilover
puisse se produire,
que lorsque PBO est inférieur à 0,6, mais assez
voisin de cette dernière valeur, il convient
par prudence de calculer les effets d’un boil-over.
QUANTITÉ D’HYDROCARBURE PARTICIPANT À LA
FORMATION DE LA BOULE DE FEU
Condition:
La vitesse de descente de l’onde de chaleur
doit excèder la vitesse de combustion de
l'hydrocarbure contenu dans le bac.
Dans le cas contraire, il n’y aurait plus
d’hydrocarbure pour participer à une éventuelle
boule de feu. C’est ce qu’il convient de vérifier
en premier lieu
La vitesse de combustion v1 de l’hydrocarbure
est évaluée par une relation semi-empirique
(Burgess & al, 1961) prenant notamment en
compte la chaleur de combustion de
l’hydrocarbure, sa chaleur de vaporisation et sa
capacité calorifique:
δH c
TM
v1 10 3 I (m / s )....(eq.2)
TBUL
LV C T .dT
TSER
P
Où
∆Hc: chaleur de combustion de
l'hydrocarbure (J/kg),
δH c I TM :masse volumique de
TM l'hydrocarbure à température
v1 10 3 I (m / s ) TM(kg/m3),
TBUL
LV C P T .dT Lv: chaleur latente de vaporisation de
TSER
l’hydrocarbure (J/kg).
Cp: capacité calorifique (J/kg K),
TSER: température de service de
TM TBUL.TSER
0.5
l'hydrocarbure dans le réservoir (K),
TBUL: température d'ébullition de
l'hydrocarbure (K).
PROPRIÉTÉS DE PRODUITS SUSCEPTIBLES DE DONNER
LIEU À UN BOIL-OVER
Les lois permettant le calcul masse volumique
de I TM et la capacité calorifique Cp à une
température T s’écrivent selon une
corrélation de TNO:
1
TK T 2 3
(TM ) (288) 3
(kg / m )( Eq.3)
TK T 1
avec,
I TM La masse volumique à 288K (15°C)
T1 = Mini (288, TK - 10) (K) (eq.4)
T2 = Mini (T, TK - 10) (K) (eq. 5)
TK, la température critique du fluide (K)
TNO (Organisation Néerlandaise pour la Recherche Scientifique Appliquée)
La capacité calorifique (la chaleur spécifique) du liquide
Cp (T) pour une coupe pétrolière se calcule par les
relations ci-après :
p (TBUL T )
0.5
C (T ) dT C P (TBUL ) C P (T )
TSER
TSER
TWAV
H
h Y
D
R
H O
Onde de chaleur
Y C
TWAV= TBO
D A
R R
O B
C U
A R
R E
B
U Profil de
R température
Profil de
E
température
EAU EAU
Temps t Temps t BO
Propagation de l’onde de chaleur
Au moment où le Boil-over se produit, c'est-à-
dire pour l'instant t = tBO, la fraction en
ébullition porte l'indice n + k et, en
conséquence TWAV (tBO) = TBn+k -
TBO
Cette courbe représente le pourcentage
cumulé volumique d'hydrocarbure distillé en
fonction de la température, lorsque celle-ci se
trouve dans une plage limitée entre une
température de distillation dite initiale TIN, et
une température de distillation
dite finale TFIN.
TIN et TFIN correspondent respectivement à
15 et 85% de volume de produit distillé.
En utilisant le logarithme on arrive à
transformer la plupart des relations courbes en
des relations linéaires plus simples de la forme
y = ax+b.
Donc, la courbe de distillation est transformée
en une droite en coordonnées logarithmiques
L'équation, en coordonnées logarithmiques, de
la courbe de distillation s'écrit
ln T = a ln X + b (eq.9)
où :
T : température du produit (K),
X : fraction de produit vaporisé à cette température (%).
a et b sont définis à partir des couples
(TIN, XIN) et (TFIN, XFIN) par:
ln TFIN - ln TIN
a (eq.10)
ln XFIN - ln XIN
MLIQ
Puis il faut estimer la masse de vapeur
d’hydrocarbure participant au phénomène de
boule de feu:
lorsque la température atteint TWAV, la fraction
de produit déjà consommée par la combustion
est connue et vaut XBO (13)
En conséquence, la masse de vapeur MVAP
susceptible de participer à la boule de feu
correspondra à une fraction volumique XVAP
égale à (1 - XBO) et son expression sera donc la
suivante :
MVAP = XVAP MLIQ = (1 - XBO) MLIQ (eq.14)
exprimée en kg, où MLIQ = masse d’hydrocarbure
contenue dans le bac au début de l’incendie (kg).
CALCUL DES CARACTÉRISTIQUES DE LA BOULE
DE FEU
a) Approche globale
La cinétique d’un scénario d’accident permet
d’évaluer la vitesse d’évolution de cet accident.
Elle est caractérisée par une phase pré-
accidentelle et post-accidentelle.
1. LA CINÉTIQUE PRÉ-ACCIDENTELLE