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Chapitre 2

MODÉLISATION DES EMISSIONS


« en champ libre, une explosion survient si une
quantité suffisamment grande d’énergie est
libérée, pendant un temps suffisamment court
pour engendrer une onde de souffle qui se
propage dans l’environnement à partir de la
source d’émission appelée source de l’explosion »
DÉFINITION D’EXPLOSION :

 Une explosion est la transformation rapide d'une


matière en une autre matière ayant un volume
plus grand, généralement sous forme de gaz.
 Plus cette transformation s'effectue rapidement,
plus la matière résultante se trouve en
surpression ; en se détendant jusqu'à l'équilibre
avec la pression atmosphérique elle crée un
souffle déflagrant ou détonant, selon sa vitesse .
La définition générale d’une explosion décrit ce phénomène
comme une libération brutale d’énergie. Cette énergie peut avoir
différentes origines :
 énergie physique :
Deux types d ’explosion correspondent à une énergie libérée
d ’origine physique :
- la rupture d ’un récipient pressurisé par un gaz (énergie
pneumatique)
- la vaporisation brutale d ’un liquide surchauffé
 énergie chimique : (emballement de réactions exothermiques)
 énergie nucléaire: désintégration de noyaux atomiques lourds en
éléments plus légers avec une émission énergétique considérable
accompagnée de particules
L’EXPLOSION PHYSIQUE

 La rupture (l ’éclatement) d ’un récipient


pressurisé par un gaz génère différents types
d ’effet :
– l ’émission d ’une onde de choc
– la projection des débris du récipient
 Du fait de sa rapidité, le phénomène s ’apparente
à la détonation d ’un explosif
L’EXPLOSION PHYSIQUE

• La vaporisation brutale d ’un liquide surchauffé


est un phénomène qui se produit généralement
 dans l ’industrie métallurgique
 dans les chaudières ou récipients contenant des gaz
liquéfiés (bleve)
• l ’énergie libérée est proportionnelle à
 la masse du liquide vaporisé
 la différence entre la température initiale du liquide et
sa température d ’ébullition
L’EXPLOSION CHIMIQUE

 L ’énergie libérée est l ’enthalpie d ’une réaction


chimique exothermique :
 soit c ’est l ’enthalpie d ’une réaction chimique
 de décomposition d ’un produit instable
 entre un ou plusieurs réactifs (emballement thermique)

 soit c ’est l ’enthalpie de la réaction de combustion


dans l ’air d ’un produit combustible : le mélange
réactionnel est une atmosphère explosive (ATEX)
constituée d ’un produit combustible à l ’état de gaz,
de vapeur ou de poussière dispersée dans l ’air
 Les explosions peuvent être classées en fonction de la
vitesse de l'onde qu'elles engendrent :
on emploie le terme déflagration lorsque le front de
décomposition se déplace à une vitesse inférieure à la
vitesse du son dans le milieu local,
 on parle de détonation lorsque le front de flamme
dépasse la vitesse du son des gaz brûlés, ce qui
engendre une onde de choc. C'est ce qui se produit lors
de l'utilisation d'un détonateur ou d'un explosif brisant,
le front de décomposition peut se propager à des
vitesses qui dépassent 10 km/s.
DEUX TYPES D’EXPLOSIONS
1- DÉFLAGRATION

 C’est le régime le plus fréquent de l’explosion.


 La vitesse de la flamme reste inférieure à quelques
mètres par seconde.
 La surpression incidente est de l’ordre de la dizaine de
bars.
2 - DÉTONATION

 Elle nécessite un mélange stœchiométrique.


 Initiée par une déflagration ou un phénomène hautement
énergétique, on peut la résumer par une accélération de la
vitesse de propagation, ne permettant pas l’évacuation par
l’arrière, des gaz de combustion ou radicaux libres, créant ainsi
une zone de surpression à l’avant de la flamme.
 On observe des vitesses de propagation de 1 à 3
kilomètres/seconde et des surpressions qui sont de véritables
ondes de choc, allant de 30 à 1000 bars.
 Souvent, le volume du contenant dans lequel le mélange
stœchiométrique évolue, intervient dans l’amorçage d’une
détonation.
Suivant le domaine dans lequel l’explosion se
propage, on distingue :
 les explosions en milieu non confiné (espace
ouvert à l’air libre plus ou moins encombré),
 les explosions en milieu confiné (à l’intérieur de
capacités, tuyaux, tunnels, bâtiments fermés).
L’explosion d’une charge gazeuse nécessite un
apport d’énergie afin d’enflammer le
combustible, dès l’inflammation de ce nuage,
se propage à travers celui-ci une zone de
réaction exothermique, appelée onde de
combustion, ou plus simplement « flamme ».
MÉCANISME DE L ’EXPLOSION

 Les produits de la réaction sont des gaz (CO2,


H2O, N2) ; du fait de l ’énergie libérée, ces gaz
sont portés à température élevée (plusieurs
milliers de K)
 En absence de confinement, il se produit une
expansion des gaz brûlés
 En espace confiné, il se produit une augmentation
de la pression des gaz brûlés dans le confinement
MÉCANISME DE L ’EXPLOSION
 Pour que l ’explosion puisse s ’amorcer, le
système doit recevoir localement un minimum
d ’énergie : c ’est l ’énergie d ’inflammation,
apportée par la source d ’inflammation (c ’est
aussi l ’énergie d ’activation de la réaction de
combustion)
 La réaction démarre localement : les produits de
la réaction (gaz brûlés ou gaz de combustion) sont
portés à haute température dans une zone mince
appelée « flamme »
DEROULEMENT D’UNE EXPLOSION ACCIDENTELLE DE
GAZ À L’AIR LIBRE

Les explosions accidentelles de gaz à l’air


libre comprend généralement la succession
d’étapes suivantes :
Rejet à l’air libre d’un produit inflammable

Formation d’un nuage explosible par mélange avec


l’oxygène de l’air

Dispersion, advection

inflammation

Propagation d’une flamme à travers les parties du nuage où


la concentration en combustible se situe à l’intérieur du
domaine d’explosivité

Mélange et combustion des zones plus riches en


combustible
Etape 1:
Rejet dans l’atmosphère d’un produit
combustible, le produit étant en phase gaz ou
en phase liquide ; les combustibles liquides
rejetés peuvent rester en suspension
(formation d’aérosols) ou se disperser au sol
pour former une flaque qui en s’évaporant
conduit à son tour à un rejet diffus de gaz,
Etape 2:
mélange avec l’oxygène de l’air pour former un
volume inflammable,
Etape 3:
de manière concomitante, dispersion et advection du
nuage de gaz dont une partie du volume reste
inflammable,

Etape 4:
inflammation de ce volume,
Etape 5:
propagation d’un front de flamme au travers de la
ou des parties inflammables du nuage ; ce front de
flamme agit à la manière d’un piston sur les gaz
environnant et peut être à l’origine de la formation
d’une onde de pression aérienne si sa vitesse de
propagation est suffisante ou si les gaz sont
confinés ;
la propagation des flammes s’accompagne d’une
expansion des gaz brûlés qui passent par des
températures de plusieurs centaines de °C et
jusqu’à 2000 °C environ
Etape 6:
mélange avec l’air et combustion des parties du
nuage qui étaient initialement trop riches en
combustible pour être inflammables.
EXPLOSIBILITÉ

On dit d’une atmosphère qu’elle est explosible,


lorsqu’il y a présence d’un gaz inflammable. Ce
mélange n’est pas forcément explosif.
En effet, une atmosphère est explosible lorsque le
mélange air/gaz inflammable est inférieur, ou
supérieur, à la limite inférieure, ou supérieure,
d’explosivité du gaz inflammable concerné.
EXPLOSIVITÉ

On dit d’une atmosphère qu’elle est explosive,


lorsque le mélange air/gaz inflammable est en
proportion convenable pour qu’il y ait une réaction
d’oxydation violente.
Cette proportion, où la concentration air/gaz
inflammable est convenable, se situe à partir et entre
les limites inférieure et supérieure d’explosivité du
gaz inflammable concerné.
LIMITES
Définitions

• Limite inférieure d’explosivité: limite en dessous de


laquelle la concentration de gaz dans l’air, est trop faible pour
qu’il y ait une réaction du mélange en présence d’une énergie
d’activation.
• Limite supérieure d’explosivité: limite au dessus de
laquelle la concentration de gaz dans l’air, est trop importante
pour qu’il y ait une réaction du mélange en présence d’une
énergie d’activation.
DIAGRAMME

Air 0%

ZONE
DANGEREUSE
Air 100%
Zone 1 Zone 2 Zone 3
Gaz 0% Gaz 100%

LIE LSE
Les limites d ’explosivité

LIE LSE 100% de gaz


0% de gaz

Zone de
combustion/
d ’explosion
 Zone 1: Teneur en gaz insuffisante pour être dangereuse.
Atmosphère explosible.
 Zone 2: Mélange explosible ou inflammable. Atmosphère
explosive.
 Zone 3: Plus assez d’oxygène pour permettre une combustion
du gaz. Atmosphère explosible.

Toute prévention doit s’effectuer avant


l’apparition du danger. C’est pourquoi, les
teneurs en gaz comprises dans l’air doivent
être contrôlées entre les traces infimes
proches de 0% et la LIE.
Les limites d’explosivité

L.I.E L.S.E

Trop peu de combustible Trop peu de comburant


PAS D’EXPLOSION EXPLOSION PAS D’EXPLOSION

28
EXEMPLES DE LIE-LSE
MESURE DE L’EXPLOSIMÈTRE
Air 0%

ZONE
DANGEREUSE
Air 100%
Zone 1 Zone 2 Zone 3
Gaz 0% Gaz 100%

50
0 100%

LIE LSE

Zone contrôlée
par Concentration inconnue
l’explosimètre
Limite inférieure et supérieure d’explosivité
méthane

Lorsque l’explosimètre indique 50 % cela signifie que


l’atmosphère gazeuse testée contient 50 % du gaz qu’il
faudrait pour que le mélange soit explosif. Soit dans le cas du
méthane 2,5 % de méthane / 97,5 % d’air alors qu’il faut 5%
pour un mélange explosif.
2. PARAMÈTRES D’ÉVALUATION DU RISQUE
D’INFLAMMABILITÉ
La pression de vapeur ou tension de vapeur Unité :
hectopascal (hPa)

La pression de vapeur est une donnée reliée à la volatilité


d’un produit. Plus la pression de vapeur est importante,
plus le liquide s’évapore facilement et plus il peut se
diffuser dans l’atmosphère. La pression de vapeur
augmente rapidement avec la température.
Point éclair (flash point)

Température (T0) à laquelle un HC émet des


vapeurs en quantité suffisante pour que leur
mélange avec l'air soit inflammable. La
combustion ne peut pas s'entretenir d'elle-
même
Selon le point d´éclair, on distingue les liquides:

Extrêmement inflammables

PE < 0°C

(essence, benzène, acétone, éther)


Facilement inflammables

0°C < PE< 21°C

(éthanol, toluène)
Inflammables

21° C < PE < 55°C


(xylène)
Combustibles

PE > 55°C

(Gasoil)
Produits T° point éclair
Essence auto - 40 °
Benzène - 11 °
Hexane - 22 °
Acétone - 18 °
Méthanol 11 °
White spirit + 27 °
Gasoil + 65 °
Huile de graissage > 160 °
Température d’inflammation

Température (T1) à laquelle un HC émet


des vapeurs en quantité suffisante
pour former avec l'air un mélange
inflammable tel que la combustion
puisse s'entretenir d'elle-même.
T1 > T0 de 1 à 3°C environ
Température d’auto – inflammation

Température (T2) à partir de laquelle les


vapeurs émises par un hydrocarbure
s'enflamment spontanément.
LA TEMPERATURE D’AUTO-INFLAMMATION

C ’est la Température suffisante pour déclencher


spontanément des réactions d’oxydation, provoquer leur
accélération et atteindre l’explosion. Elle affecte l’ensemble
des mélanges GAZEUX. La température d’auto-inflammation
est caractéristique d’un mélange. Le point d’auto-
inflammation est pratiquement toujours supérieur à 250 °C,
sauf pour quelques produits extrêmement inflammables
comme l’éther (160 °C), le sulfure de carbone (100 °C).
Exemple:
L.I.I L.S.I T.I°C
-PROPANE 2.4% 9.5% 466°C
-HYDROGENE 4.0% 75% 585°C
-OXYDE D’ETHYLENE 3.0% 100% 429°C
Modes de propagation

L’extension du feu s’effectue par transport


d’énergie par :

 Conduction
 Convection

 Rayonnement

 Projection
 Conduction
la chaleur est transmise par contact direct
entre solides, des parties chaudes vers les
parties froides, jusqu’à uniformisation de la
température.

 Convection
Transfert de chaleur par mouvement ascendant d’air
réchauffé. l'air chaud monte et se détend
exemple de la cheminée.
 Rayonnement
Plus un matériau a une température élevée, plus il
émet d’énergie sous la forme RI
Ce rayonnement est absorbé, et se transforme en
chaleur dans l’élément récepteur.

 Projection
Des objets enflammés emportés par le vent ou
projetés par une explosion, peuvent créer de
nouveaux foyers distants.
I. PHÉNOMÉNOLOGIE
PHENOMENES DANGEREUX: LES GRANDES FAMILLES
PHENOMENES DANGEREUX: LES GRANDES FAMILLES
OBJECTIFS

La description de la phénoménologie des


phénomènes dangereux et des effets qui leur
sont associés est nécessaire, car on essayant
de comprendre ces phénomènes dangereux,
leur origine et leur effets, cela aide à éviter
leur survenue.
Les différents types d’effets :
Les types d’effets que l’on rencontre dans l’industrie (excepté
l’industrie nucléaire) peuvent
être classés en trois catégories :
 Effets thermiques (incendies, BLEVE)

 Effets de pression (explosions)

 Effets toxiques (dispersion atmosphérique)

La finalité de l’estimation des conséquences est de


déterminer l’intensité des effets sur:
 l’homme,

 l’environnement

 les installations

des événements indésirables.


I.1. PHÉNOMÈNES INSTANTANÉS
Les phénomènes dangereux susceptibles de
produire d’importants effets thermiques et dont
la durée est considérée comme instantanée sont
les suivants :
- UVCE
(Unconfined Vapour cloud Explosion)
- BLEVE
(Boiling Liquid Expanding Vapour Explosion)
- Boil Over
I.1.1. UVCE

Unconfined Vapour Cloud Explosion


« explosion d’un nuage de gaz en atmosphère libre »
I.1.1. UVCE
 Description du phénomène
• fuite d'un gaz combustible liquéfié ou évaporation d'une
flaque de liquide inflammable
• mélange de ce rejet avec l'oxygène,
• déplacement du nuage hautement inflammable.

• inflammation du nuage lors de la rencontre avec une


source de chaleur. Un front de flamme se propage
associé à l’expansion des gaz brûlés

• formation d’une onde de pression aérienne qui


provoque le phénomène de déflagration.
Origines
- Fuite d'un gaz combustible liquéfié ;
- Évaporation d'une flaque de liquide inflammable.

Une très faible énergie suffit pour initier l'explosion.


Par ailleurs, l'allumage peut être différé dans le
temps et par conséquent se produire à une certaine
distance du lieu de la fuite.
Un UVCE génère plusieurs effets :

 Une boule de feu qui consume ou


endommage ce qui se trouve à l'intérieur.
 Un rayonnement thermique sur le voisinage
immédiat de la boule de feu.
 Des effets de pression plus ou moins
importants suivant l'encombrement du lieu de
l'accident.
Les conséquences de l’UVCE dépendent de :
• La masse de gaz combustible concerné, c’est à
dire du volume du nuage.
• La composition du nuage de gaz.

• L’encombrement de l’espace.
I.1.2. Le BLEVE
Boiling Liquid Expandind Vapour Explosion.

« Explosion due à l’expansion des vapeurs d'un liquide en


ébullition »
Définition
Le BLEVE est une explosion qui se produit à la
rupture d’un équipement contenant un liquide
dont la tension de vapeur est très supérieure à la
pression atmosphérique.
Origines
 Corrosion.
 Hautes températures (incendie).
 Impact mécanique
 Sur-remplissage du réservoir
 dilatation du liquide
 augmentation de la pression
 rupture du réservoir
Conséquences du BLEVE

 Effets missiles : propulsion de fragments

 Effets de surpression : onde de surpression

 Effets thermiques : inflammation du mélange


avec l’air et génération d’une boule de feu
Exemple BLEVE

Etape N°1 :

Réservoir soumis à un rayonnement dû à un


incendie.
Etape N°2 :

L'élévation de la température du liquide entraînant un


phénomène de vaporisation donc une augmentation
de la pression du ciel gazeux.

Diminution du niveau de liquide


P
T
Etape N°3 :

La pression interne et l’effet de la température


extérieure, la paroi de la citerne cède.
Etape N°4 :
rupture de l’enceinte suivie d’une explosion: Une Onde
de pression choc (détonation)

P
Effet missile
Projection de débris pouvant atteindre des proportions
énormes, à plus d’un kilomètre de diamètre de la
source.
PRODUITS CONCERNÉS
• Gaz liquéfiés combustibles

(propane, butane, propylène, butène, acétylène,


ammoniac, oxyde de propylène…etc.)

• Gaz liquéfiés non combustibles


(CO2, N2, O2, Cl2, Hélium, …)

• L’eau à l’équilibre liquide-vapeur peut être aussi


sujet au BLEVE.
EQUIPEMENTS CONCERNÉS
Le BLEVE concerne les équipements aériens
contenant ces gaz liquéfiés sous pression

 Stockages fixes : sphère


 Engins de transport : camions, wagons, navires

 Tuyauteries

 Bouteilles d’échantillon, bouteilles petit vrac


I.1.3. BOIL OVER
1. BOIL OVER

Un boil-over est un phénomène de moussage


brutal impliquant des réservoirs
atmosphériques et résultant de la
transformation en vapeur, d'eau liquide
contenue dans un réservoir en feu.
Ce phénomène est à l’origine de violentes
projections de combustible, du
bouillonnement du contenu du bac, de
l’extension des flammes et de la formation
d’une boule de feu. (INERIS)
CONDITIONS DE FORMATION
D’UN BOIL-OVER

 Présence d’eau dans le réservoir

 La création d'une onde de chaleur

 Température d’ébullition moyenne (interface


hydrocarbure/fond d’eau) suffisamment élevée
T°ébul > 120°C

 Viscosité supérieure à celle du kérosène


DEUX TYPES DE BOIL-OVER

1. Boil Over « classique »

2. Boil Over « couche mince »


1. DÉFINITION DU PHÉNOMÈNE DE BOILOVER «
CLASSIQUE »
Le NFPA (National Fire Protection Association -
USA) propose une définition précise du
phénomène :« Le terme de Boilover est attribué
à un événement survenant lors d’un incendie
de certains hydrocarbures contenus dans un
réservoir à ciel ouvert, lorsqu’une soudaine
augmentation de l’intensité du feu [de
réservoir] est observée, accompagnée de
l’expulsion de l’hydrocarbure hors du réservoir,
après une longue période de combustion
régulière [de l’hydrocarbure]
. Le Boilover a lieu lorsque les résidus de
combustion, issus de la surface en feu,
deviennent plus denses que les hydrocarbures
non brûlés et sombrent formant une couche
chaude qui progresse vers le fond plus
rapidement que la régression de la surface de
liquide. Lorsque cette couche chaude,
également appelée onde de chaleur, atteint
l’eau ou une émulsion d’eau dans
l’hydrocarbure située en fond de bac, l’eau est
d’abord surchauffée, puis portée à ébullition de
façon quasi explosive entraînant le
débordement du bac. ».
1. BOIL OVER « CLASSIQUE »

A. NAISSANCE D’UN FEU DE BAC

En début d’incendie du bac, le


produit occupe tout le volume
du bac avec une composition
quasi-homogène.
B. DISTILLATION ET FORMATION D’UNE ONDE DE
CHALEUR

 Le rayonnement des flammes


provoque une distillation du
liquide.
 séparation des coupes légères
des coupes plus lourdes.
 Migration des coupes lourdes
vers le bas.
 Formation d’une onde de
chaleur (200 °C).
C. EFFET PISTON

 L’onde de chaleur provoque


une vaporisation brutale de
l’eau.
 Augmentation importante
de volume
 joue le rôle de piston en
mettant en suspension le
liquide inflammable restant
dans le bac.
d. Débordement et formation d’une boule
de feu

• Une partie du liquide


déborde du bac.
• une autre partie se
fragmente en gouttes et
se vaporise en traversant
les flammes pour former
une boule de feu
Ainsi, le Boilover a deux principales
manifestations : un débordement par
moussage et une boule de feu (due à l’effet
piston
FORMATION D’UNE ONDE DE CHALEUR
LES CONDITIONS D’OCCURRENCE DU PHÉNOMÈNE DE BOIL
OVER « CLASSIQUE »

1) un feu de bac (condition 1) après


l’effacement du toit
2) la présence d'eau à transformer en vapeur
(condition 2)
3) un hydrocarbure pouvant générer une onde
de chaleur qui entre en contact avec
le fond d'eau et suffisamment visqueux pour
s’opposer au passage de la vapeur
d’eau vers la surface (condition 3)
SÉQUENCE ACCIDENTELLE THÉORIQUE
2. BOIL OVER « COUCHE MINCE »

 En début d’incendie du bac,


le produit qui occupe le
volume du bac a une
composition homogène qui le
restera tout au long de
l’incendie.
 En revanche, un gradient de
température apparaît et une
zone où la température est
supérieure à 100°C peut
être identifiée.
 En raison du rayonnement
des flammes sur la surface
du liquide, le liquide subit
une augmentation de
température sans
modification de composition
locale. Il n’y a pas de
formation d’onde de chaleur.
Une fois que tout le
combustible situé en
dessous de cette zone de
température supérieure à
100°C a été consumée, il
y a contact entre l’eau et
cette zone.
Le contact entre la couche
de produit et l’eau provoque
l’évaporation de cette
dernière.
Cette vaporisation brutale
conduit à une augmentation
importante de volume et
joue le rôle de piston en
mettant en suspension le
liquide inflammable restant
dans le bac.
SIMILITUDES ET DIFFÉRENCES
« CLASSIQUE » / « EN COUCHE MINCE »

La similitude

l’évaporation brutale d’une couche d’eau en


fond de réservoir qui entraîne la projection
enflammée du produit.
LES DIFFÉRENCES

BOIL-OVER CLASSIQUE BOIL-OVER EN COUCHE MINCE

 Aucune onde de chaleur


 Onde de chaleur
 Descente de la couche
 Distillation de l’HC d’HC en feu (T > 100°C)
 Moussage  Pas de moussage
 La boule de feu est plus «
 Boule de feu petite »
 Effets dépendent de  les effets ne dépendent pas
la quantité d’HC du niveau de remplissage
du bac.
I.2. PHÉNOMÈNES CONTINUS
Contrairement aux phénomènes instantanés,
certains phénomènes sont caractérisés par une
durée pouvant aller de quelques minutes à
quelques heures, voire plusieurs jours dans certains
cas :
- Feu torche.
- Feu de nappe.
- Feu de matériaux solide (stockage en entrepôt ou
externe).
I.2.2 FEU DE NAPPE

Description du phénomène
Le feu de nappe résulte de la présence simultanée
d'une nappe de liquide inflammable portée à une
température supérieure à son point éclair et d'un
point chaud (étincelle, flamme nue, etc.).
Origines
La nappe de liquide inflammable résulte
fréquemment d'une fuite, plus ou moins
importante.
Les conséquences d’un feu de nappe
L'impact d'un feu de nappe dépend de la taille de la
surface en feu, du produit qui se consume et de la
durée de l'incendie.
les principales conséquences observées :
 la pollution des eaux de surface
 la contamination des sols,
 voire des eaux souterraines,
 plus rarement, des blessés ou des morts.
I.2.3. FEU DE STOCKAGE DE SOLIDES

Les feux de solides ont généralement la


particularité de commencer à l’intérieur
d’un bâtiment, en milieu relativement confiné
avec une toiture et des murs, excepté pour les
stockages extérieurs.
Origines
Les origines des feux d’entrepôts sont les
suivantes :
- Étincelle, défaut électrique.
- Point chaud.
- Malveillance.
- Foudre.
LES DIFFÉRENTS TYPES D’EFFETS :
Les types d’effets que l’on rencontre dans l’industrie
(excepté l’industrie nucléaire) peuvent
être classés en trois catégories :
 Effets thermiques (incendies, BLEVE)
 Effets de pression (explosions)
 Effets toxiques (dispersion atmosphérique)

La finalité de l’estimation des conséquences est de


déterminer l’intensité des effets sur l’homme,
l’environnement ou les installations des événements
indésirables.
LES EFFETS THERMIQUES
 Brulures sur l’homme
 Dégradation d’installations : destruction de

vitres, ruine du béton, perte de tenue


mécanique des structures.
 Propagation du feu à d’autres éléments

combustibles
Les effets thermiques du feu sur les personnes
ont trois principales origines :
1. Un débordement de la thermorégulation qui
engendre une élévation de la température
corporelle.
2. Une atteinte des voies respiratoires, caractérisée
par un dessèchement ou des brûlures à
différents niveaux : gorge, trachée et bronches,
alvéoles pulmonaires.
3. Un effet direct sur la peau
LES EFFETS THERMIQUES
LES EFFETS DE SURPRESSION :
L’explosion d’une capacité, suite par exemple à
un BLEVE, est génératrice d’onde de choc
extrêmement dévastatrice.
Des modèles permettent la détermination des
niveaux de pression atteints en fonction de la
distance et ainsi estimer les conséquences sur:
 l’homme (niveaux de pressions létaux)
 les installations (ruine des installations, bris de
vitres,…)
LES EFFETS TOXIQUES

Lors d’émissions accidentelles de produits


toxiques liquides ou gazeux, on doit déterminer
les distances d’impact sur l’homme,
généralement en termes de doses reçues en
fonction de la distance à la source d’émission
du produit.
L’INTENSITÉ DES EFFETS
CHAPITRE2

OUTIL DE MODÉLISATION DU BLEVE


ET SES CONSÉQUENCES
METHODE DE CALCUL

la méthode de calcul de TNO (Yellow book


methods of the physical effect of the escape of
dangerous material part.)

TNO (Organisation Néerlandaise pour la Recherche


Scientifique Appliquée)
LE BLEVE - BOILING LIQUID EXPANDING VAPOR
EXPLOSION
Effets :
 propagation d ’ondes de pression

 projection de fragments

 rayonnement thermique (si produit


inflammable)
I- CALCULER LA DISTANCE RETENUE :

1- Effets de surpression:
Comme données de départ, les valeurs de seuil
suivantes, ont été retenues pour:
 170 mbar, seuil de létalité
 50 mbar, seuil des effets significatifs
1- Distance correspondante au seuil de létalité
(170 mbar):
dL = 3.84 M0.33 .

Avec: dL en (m)
M masse de liquide en kg
2- Distance correspondante au seuil des effets
significatifs (50 mbar):
ds = 8.7. M0.33 D'après TNO

Avec: ds en (m)
M masse de liquide en kg
2- Effets thermiques:
On a comme données de départ, les valeurs de
seuils retenus pour des durées d'incendie
inférieur à 60 secondes.
 5 kw/m2 ; pour les effets létaux

 3 kw/m2 ; pour des effets significatifs


1- Distance correspondante au seuil de létalité:
(5kw/m2 =mortalité 1% par brûlure)
dL(1%) = dL = 3.12 M0.425 D'après TNO

Avec dL en (m)
M masse de liquide en kg
2- Distance correspondante au seuil des effets
significatifs (3 kw/m2)
ds = 4.71 M0.405 D'après TNO

Avec ds en (m)
M masse de liquide en kg
II- ESTIMATION DES EFFETS DU BLEVE
Lors du déclenchement d'un BLEVE, on peut avoir une boule de feu
avec des caractéristiques suivant:
1- Rayon de la boule de feu: RBF
2- Durée de la boule de feu TBF
3- Hauteur de la boule de feu h
4- Energie théorique libérée Q
5- Puissance de la boule de feu P
6- Effets thermique au sol Dg
7- Distance de sécurité Rf
8- Effets radiatif q (coef transmission dans l'air (tr) et facteur
de forme (F) )
1- Rayon de la boule de feu: RBF
RBF = 3.24. M0.325
Avec: RBF: rayon de la boule de feu en (m)
M: masse de liquide en (kg)
si on calcule le diamètre (DBF)
DBF =6,48xM0,325
2- Durée de la boule de feu TBF:
TBF = 0,852. M0.26
Avec: TBF: temps de la boule de feu en (s)
et M en (kg)
3- Hauteur de la boule de feu:
h = 0,5. D
Avec
h: Hauteur d'élévation de la boule de feu (m)
DBF: diamètre de la boule de feu en (m)
4- Energie théorique libérée:
L'énergie théorique libérée est donnée par la
formule:
Q = M. Hc (KJ)

Où: M: masse de liquide


Hc: chaleur de combustion de l’hydrocarbure
KJ/KG
5- Puissance de la boule de feu:
La puissance de la boule de feu est donnée par
la formule.
p = Q / TBF (W)
Avec: Q: énergie théorique libérée (kj)
TBF: temps de la boule de feu
EFFETS THERMIQUE AU SOL ET DISTANCE
DE SÉCURITÉ
La Zone Létale
On peut définir une zone de « forte probabilité de
brûlures mortelles » causé par une boule de feu
composé d’hydrocarbures par la formule :
Dg=1,26xDBF

Où : Dg est la zone de forte probabilité de brûlures


mortelle.
DBF est le diamètre de la boule de feu
La Zone de danger
Quelle est le rayon de la « Zone de Danger » ?
On le définie comme étant le rayon double de la
boule de feu.

Rf=2xRBF (m)
CALCUL DE L'EFFET RADIATIF À UNE
DISTANCE DONNÉE

q=tr x F x Qrad

Qrad: valeur moyenne du flux à la surface de


la boule de feu: 200Kw/m2
tr: facteur de transmission dans l'air
F: facteur de forme
CALCUL DE L'EFFET RADIATIF
FACTEUR DE TRANSMISSION DANS L'AIR

tr=0,79 x (100/Th)1/16 x (30,5/d)1/16

Th:taux d' humidité 70%


d: distance à laquelle on effectue le calcul, par
rapport à la surface rayonnante
CALCUL DE L'EFFET RADIATIF
FACTEUR DE FORME

F=(DBF/(2.X))2

DBF(m): diamétre de la boule de feu


X(m): distance au centre de la boule de feu
donc X=d+DBF/2
PRÉVENTION DU BLEVE

À quelle température l’acier commence-t-il à


faiblir ?
Les aciers normaux commencent à faiblir
considérablement au-dessus de 300 degrés
Celsius.
Si le feu ne touche que le fond du réservoir, y a-t-il
danger ?
une exposition au feu au-dessus du niveau de liquide
peut causer une augmentation rapide de la
température et la défaillance du réservoir.
Mais si le fond du réservoir vient en contact avec le
feu, le seul avantage c’est d’avoir plus de temps pour
réagir, mais il faut prendre garde aux éléments
suivants :
- on ne sait pas où se situe le niveau de liquide;
- lorsque la soupape de sûreté s’ouvre, le niveau de
liquide va diminuer et, éventuellement, le contact
avec le fond devient alors très dangereux;
- le réservoir pourrait être endommagé (corrosion,
choc mécanique).
Y A-T-IL UN MOMENT PARTICULIÈREMENT RISQUÉ POUR UN RÉSERVOIR SUR
LE POINT DE SUBIR UN BLEVE ?

1) Les réservoirs peuvent subir un BLEVE en


quelques minutes seulement si le feu est
suffisamment intense.
Les petits réservoirs peuvent céder en moins
de 5 minutes si le feu est grave.
Les grands réservoirs prennent plus de temps,
mais dans les pires conditions possibles, un
grand réservoir pourrait céder en moins de 10
minutes.
2) un BLEVE peut se produire beaucoup plus tard
si le contact avec le feu commence à se
produire sous le niveau du liquide et que la
soupape de sûreté abaisse lentement le niveau
de liquide si le feu n’est pas très important.
3) Lorsque le réservoir ne contient plus de
liquide, le danger de BLEVE disparaît, mais
vous pourriez toujours faire face à une
explosion de gaz comprimé (EGC), laquelle est
aussi très dangereuse (souffle, projectiles,
boule de feu, etc.,).
4) Faut-il qu’il y ait un feu pour qu’un BLEVE se
produise ?
NON. On a signalé des BLEVE même s’il n’y avait
aucun feu. Ils sont habituellement causés par un
problème matériel du réservoir (p. ex. : corrosion,
fatigue, dommage par impact, etc.,).
Tout ce qui mène à une défaillance catastrophique
soudaine (p. ex. : rupture complète du réservoir)
produira un BLEVE.
Le feu est-il en contact direct avec le réservoir ?
- normalement, un contact direct par le feu est
nécessaire pour que se produise en peu de
temps une défaillance.
- s’il n’y a pas de contact direct par le feu,
refroidire le réservoir avec de l’eau.
Quels sont les divers types de dispositifs de sécurité ?
Voici des exemples de dispositifs de sécurité qui
protègent les réservoirs d’un contact accidentel par le
feu :
- les soupapes de sûreté qui s’ouvre si la pression du
réservoir dépasse un niveau prédéterminé
- les barrières thermiques (p. ex. isolant thermique) et les
systèmes d’arrosage en vue de limiter les effets de la
chaleur d’un feu sur les réservoirs afin de donner plus de
temps pour que la situation soit maîtrisée.
A quelle distance de sécurité doivent se tenir les
intervenants ?
Les pompiers portant des vêtements protecteurs
et un appareil respiratoire peuvent travailler à un
peu plus de 4 R, mais jamais à moins de 90
mètres, où R est le rayon de la boule de feu.
À 4 R, vous serez à l’extérieur de la boule de feu
elle-même, et le rayonnement thermique
théorique d’une boule de feu sphérique est
inférieure à 21 kW/m2. Ce niveau de flux
thermique est encore relativement élevé et il
pourrait causer des blessures.
La portée des projectiles peut aussi être évaluée
grossièrement en fonction du rayon de la boule de
feu. Voici des indications à ce sujet.
• 80 à 90% des projectiles retombent à moins
de 4 R du côté d’un réservoir.
• Des réservoirs projetés en fusée peuvent
parcourir 15 R.
• Dans de très graves et très rares cas, des
réservoirs projetés en fusée peuvent parcourir
de 22 à 30 R.
CHAPITRE2

OUTIL DE MODÉLISATION DU
BOILOVER ET SES CONSÉQUENCES
L’objet de cette modélisation est de présenter
une méthode de calcul simple de mise en
œuvre permettant de déterminer les
caractéristiques du Boil over et plus
particulièrement, de la boule de feu engendrée
par ce phénomène ainsi que des effets
thermiques associés.
ACCIDENTOLOGIE
ACCIDENT 1 (Brut léger et FO)
Date: 24/02/86 (Grèce)
- type de bac:
a) Bac à toit fixe de17900 m3 plein de brut léger
b) Bac à toit fixe de10350 m3 plein de FO
- origine de l’accident :
 Feu de cuvette par épandage de FO

 Fuite alimentant le feu

- événement initiateur :
a) Incendie du bac et formation d’une onde de chaleur
vaporisant le fond d’eau
b) Echauffement prolongé (5 h) du bac par feu de surface et
feu de cuvette permettant la vaporisation de l’eau en fond
de bac
Caractéristiques du boilover et conséquences
Bac 1
a) Temps déclenchement du boilover: 30h
b) Elévation boule de feu: 300 m
c) Projections de brut enflammé à150 m
d) Formation d’une nappe en feu de35000 m²
soit d’un rayon d’environ 105 m
Bac 2
a) Temps déclenchement boilover: 5j
Victimes: 8 pompiers blessés
Dégâts: destruction de 10 bacs sur 12
Moyens de protection:
-7 j d’intervention pour éteindre 35000 m² de
feu de cuvette et 10 bacs en feu,
- Faibles quantités d’agents extincteur
ACCIDENT 2 (GAZOLE)
Date: 02/06/87 Port Edouard-Herriot(France)
- type de bac:
Bac à toit fixe de 2900 m3 rempli au tiers de gazole
- origine de l’accident :
 Fuite d’additif (PE=12°C)

 Flash de l’aérosol formé

 Embrasement de4000 m² de cuvette

- événement initiateur :
a) Feu de cuvette généralisé,
b) surchauffe du bac de gazole,
c) vaporisation du fond d’eau présent dans le bac
PORT EDOUARD-HERRIOT(FRANCE)
Caractéristiques du boil over et conséquences
a) Temps de déclenchement du boil over:5h

b) Rayon boule de feu: 100 m

c) Elévation boule de feu: 450 m

d) Formation d’une nappe en feu de5000 m²

e) Victimes: 2 morts et 15 blessés

f) Dégâts: destruction de 24 bacs


Moyens de protection:
- Intervention de 200 pompiers durant 22 h,
- Utilisation de 200 m3 d’émulseurs
ANALYSE DES ACCIDENTS

1. un feu dans la cuvette de rétention des


bacs.

la perte du toit feu dans les bacs


fixe des réservoirs
2. Le gazole et le Fuel Oïl sont des produits stockés à point
éclair > température ambiante

Ils ne dégagent donc pas suffisamment de Vapeurs


à la température de stockage pour former une atmosphère
inflammable.

seul un feu de cuvette non maîtrisé peut créer les conditions


nécessaires
Pour:
 échauffer les produits liquides contenus dans
les réservoirs de sorte qu’ils génèrent
suffisamment de vapeurs inflammables;
 échauffer les vapeurs qui s’accumulent sous le
toit du réservoir jusqu’à que celles-ci atteignent
leur température d’auto-inflammation (> 250
°C) et créer les conditions de l’explosion
ACCIDENT 3 (Brut léger)
Date: 30/08/83 MilfordHaven (GB)
- type de bac:
a) Bac à toit flottant de 94110 m3 contenant 47000 t de brut
léger
- origine de l’accident :
 Fissures dans le toit flottant (forts vents)

 Retombées d’escarbilles provenant d’une torchère


avoisinante
- événement initiateur :
Inflammation des vapeurs de brut par escarbilles
Caractéristiques du boil over et conséquences
a) Temps déclenchement boil over: 12 à13h

b) Rayon boule de feu: 90 m

c) Elévation boule de feu: 150 m

d) Formation d’une nappe en feu de16722 m²


soit d’un rayon d’environ73 m
- Victimes: 6 pompiers blessés
- Dégâts: 11 M$
- moyens de protection :
- Maîtrise du sinistre après 60 h d’intervention
- Intervention de 150 pompiers avec 50 véhicules
dont 44 pompes et 6 plates-formes élévatrices,
- Utilisation de 70 camions citernes d’émulseur et
763 m3 d’émulseur
ANALYSE DES ACCIDENTS

1. toit flottant

bacs de variété des coupes l’absence


grande pétrolières de traitement
capacité concernées par ce de
type de stockage ces produits
 la production d’une quantité suffisante de vapeurs
à température ambiante pour former une atmosphère
inflammable,

 la présence permanente d’un fond d’eau due à la


nature même des bruts, qui aurait sédimentée en fond
de bac
MÉTHODE UTILISÉ

La première méthodologie proposée pour


quantifier de façon déterministe les
phénomènes de Boil over est le fruit d'un
partenariat de recherche dirigé par TOTAL
RAFFINAGE EUROPE et regroupant l'INERIS
(Institut National de l'Environnement Industriel
et des Risques), et EDF-CLI
Cette approche méthodologique a pris en
compte notamment les travaux expérimentaux
de l’allemand Broeckmann (1992), de
l'américain Risinger (1973) et du japonais
Kasegawa (1988,1990)
La méthode proposée développe des concepts
et des modèles originaux pour définir:
1. la propension d'un hydrocarbure à engendrer
un Boilover,
2. quantifier l'effet piston, la boule de feu et
l'épandage
HYPOTHÉSES DU MODÉLE
- La T de l'hydrocarbure > point éclair (pour
générer des vapeurs inflammables en
suffisance,
- Ces vapeurs accumulées sous le toit du
réservoir viennent à s'enflammer.
- Les services de sécurité demeurent dans
l'incapacité d'éteindre le feu de bac dans des
délais compris entre quelques heures et une
journée
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MODÉLISATION

Les principales étapes de la modélisation des


effets de la boule de feu formée lors d’un Boil-
over sont les suivantes :
- Détermination de la quantité d’hydrocarbure
participant à la formation de la boule de feu,
- Estimation des caractéristiques de la boule de
feu,
- Caractérisation des effets du rayonnement de la
boule de feu sur une personne exposée.
CONDITIONS

 Une température d'ébullition moyenne supérieure


à celle de l'eau à la pression d'interface fond
d'eau/d'hydrocarbures
 Une plage de températures d'ébullition
suffisamment étendue pour engendrer une onde
de chaleur
 Un critère sur la viscosité
1. PRÉSENCE D’EAU

 Eau de l’hydrocarbure
 l’eau de pluie peut pénétrer au travers des
évents,
 l’eau peut aussi se condenser sur les parois
internes du réservoir
 l’eau d’extinction et de refroidissement.
2.HYDROCARBURE SUFFISAMMENT VISQUEUX

Pour éviter que la vapeur d’eau engendrée ne


s’échapperait pas sous forme de bulles au
travers de l’hydrocarbure liquide, il faut que la
valeur de la viscosité doit être supérieure à celle
du kérosène à 393 K, soit 0,73 cSt.
ONDE DE CHALEUR

Qu'est-ce qu'une onde de chaleur ?


Hydrocarbure à large plage de températures d'ébullition

les coupes légères à bas les coupes plus lourdes à


point d'ébullition montent à haut point d'ébullition,
la surface et alimentent le coulent vers le fond et
feu forment un front chaud qui
réchauffe les couches
d'hydrocarbure froid de plus
en plus profondes,

zone de température homogène Par convection


3. LA PLAGE D’ÉBULLITION D’UN HYDROCARBURE

Par définition :
 Le point initial d’ébullition TIN est la température à
laquelle les hydrocarbures les plus légers du produit
quittent la masse du produit sous forme de vapeurs,
à l’air libre et sous pression atmosphérique
 Le point final d’ébullition TFIN est la température à
laquelle les hydrocarbures les plus lourds du produit
vaporisent. Cette dernière température est souvent
supérieure à la température d’auto-inflammation du
produit.
COURBE DE DISTILLATION DE L’HYDROCARBURE
Donc:
La plage d’ébullition est donc l’intervalle de
températures de la plus basse jusqu’à la plus
élevée durant lequel toutes les fractions
liquides de masse spécifique et de point
d’ébullition différents, passeront à l’état
vapeur.
Pour qu’il y ait formation d’une onde de chaleur,
il faut que la plage d’ébullition soit suffisante,
d’après des résultats expérimentaux et les
analyses d’accidents passés, on retient qu’il
faut que la plage d’ébullition s’étende sur 60°
au-delà de la température d’ébullition de l’eau à
la pression d’interface hydrocarbures/fond
d’eau (393 K).
Tébul > 60°C
FACTEUR DE PROPENSION AU BOILOVER
Dans la mesure où interviennent :
 la température d’ébullition moyenne,
 la plage de distillation,
 la viscosité cinématique.
Un facteur de propension au boil-over PBO est
fonction de :
TBUL température d’ébullition de l’hydrocarbure (K),
 Tébul sa plage d’ébullition au-delà de 393 K (K),
HC sa viscosité cinématique à 393 K (cSt).
Le facteur s’écrit :
1
 393  Tébul    HC 
2 3
Eq. 1
PBO  1     
 TBUL  60   0.73 

On notera :
1. que la formule proposée intègre de façon croissante les critères
que nous venons de définir,
2. que le facteur relatif à la plage d’ébullition est au carré puisque,
sans zone chaude, il ne peut y avoir de boil-over.
On conviendra :
 que si PBO est supérieur ou égal à 0,6, le
phénomène de Boil-over est à considérer à coup sûr,
 que si PBO est nettement inférieur à 0,6, il n’y a
aucune raison de considérer qu’un boilover
puisse se produire,
 que lorsque PBO est inférieur à 0,6, mais assez
voisin de cette dernière valeur, il convient
par prudence de calculer les effets d’un boil-over.
QUANTITÉ D’HYDROCARBURE PARTICIPANT À LA
FORMATION DE LA BOULE DE FEU
Condition:
La vitesse de descente de l’onde de chaleur
doit excèder la vitesse de combustion de
l'hydrocarbure contenu dans le bac.
Dans le cas contraire, il n’y aurait plus
d’hydrocarbure pour participer à une éventuelle
boule de feu. C’est ce qu’il convient de vérifier
en premier lieu
La vitesse de combustion v1 de l’hydrocarbure
est évaluée par une relation semi-empirique
(Burgess & al, 1961) prenant notamment en
compte la chaleur de combustion de
l’hydrocarbure, sa chaleur de vaporisation et sa
capacité calorifique:

 δH c 
  TM  
v1  10 3  I  (m / s )....(eq.2)
TBUL
LV   C T .dT
TSER
P

∆Hc: chaleur de combustion de
l'hydrocarbure (J/kg),
 δH c   I TM  :masse volumique de
  TM   l'hydrocarbure à température
v1  10 3  I  (m / s ) TM(kg/m3),
TBUL
LV   C P T .dT Lv: chaleur latente de vaporisation de
TSER
l’hydrocarbure (J/kg).
Cp: capacité calorifique (J/kg K),
TSER: température de service de
TM  TBUL.TSER 
0.5
l'hydrocarbure dans le réservoir (K),
TBUL: température d'ébullition de
l'hydrocarbure (K).
PROPRIÉTÉS DE PRODUITS SUSCEPTIBLES DE DONNER
LIEU À UN BOIL-OVER
Les lois permettant le calcul masse volumique
de  I TM  et la capacité calorifique Cp à une
température T s’écrivent selon une
corrélation de TNO:
1
 TK  T 2   3
 (TM )   (288) 3
 (kg / m )( Eq.3)
 TK  T 1 
avec,
 I TM  La masse volumique à 288K (15°C)
T1 = Mini (288, TK - 10) (K) (eq.4)
T2 = Mini (T, TK - 10) (K) (eq. 5)
TK, la température critique du fluide (K)
TNO (Organisation Néerlandaise pour la Recherche Scientifique Appliquée)
La capacité calorifique (la chaleur spécifique) du liquide
Cp (T) pour une coupe pétrolière se calcule par les
relations ci-après :

CP(T) = 1395,6 x DY x (1 + 0,17 W) (J/kg K)(eq.4)

DY = 0,3905 + (0,0935 x ((1-DL)/0,3)) + (0,91 + (0,17 x


((1-DL)/0,3))) x 10-3 x (T-273) (eq.5)

avec W, le facteur de WATSON


W = (1,8 x TBUL)1/3 / DL (eq.6)
Avec: DL densité standard à 15 °C
DL =  (228)10 3
Une valeur approchée de l’intégrale peut
s’écrire :
TBUL

 p    (TBUL  T )
0.5
C (T ) dT C P (TBUL ) C P (T )
TSER

avec T = (TSER x TAMB)0,5 K


La vitesse de propagation v2 de l’onde de
chaleur est quant à elle estimée en calculant le
rapport entre la hauteur d’hydrocarbure liquide
HLIQ contenue dans le bac au moment où
l’incendie se déclare et le temps tBO de
déclenchement du Boil over à partir du même
moment tel que:
HLIQ
v2  (m / s )....(eq.7)
t BO

HLIQ: hauteur d’hydrocarbure liquide contenu
dans le bac au moment où l’incendie se
déclare (m),
tBO: temps de déclenchement du Boil over à partir
du moment où l’incendie se déclare (s)
Le temps de déclenchement du Boil over tBO est
estimé à partir du transfert d’énergie nécessaire
à la quantité d’hydrocarbure pour ensuite
vaporiser l’eau.
l’onde de chaleur
atteint le fond
d’eau,

TSER

TWAV

TSER: température de service


TWAV: température de l’onde de chaleur
une autre expression plus simple du temps de
déclenchement du Boil over ne tenant compte ni
de l’évolution de la hauteur du liquide ni de celle
de la température de l’onde de chaleur a été
élaboré:

ρI TSERC p TSERHLIQ TWAV  TSER


TBO  ......(eq.8)

ρI TSER : masse volumique de l'hydrocarbure à température TSER (kg/m3)
C p TSER  : capacité calorifique à température TSER (J/kg K)
Ф: fraction du flux radiatif de la flamme dans le feu de bac, qui réchauffe
le contenu du bac depuis la couche supérieure jusqu’au fond, prise
égale à 60 kW/m2
calcule de TWAV :
sur la courbe de distillation de l’hydrocarbure
considéré, on remarque que ne participent à la
boule de feu que les fractions dont la température
d’ébullition est égale ou supérieure à la
température TWAV de l’onde de chaleur.
A l'instant t la température de l'onde de chaleur
TWAV, correspond, à très peu près ( ) à la
température d'ébullition de la fraction d'indice
n brûlant en surface.
Cette légère différence est liée à la pellicule
d'interface entre le liquide et la zone de
combustion.
h

H
h Y
D
R
H O
Onde de chaleur
Y C
TWAV= TBO
D A
R R
O B
C U
A R
R E
B
U Profil de
R température
Profil de
E
température

EAU EAU

TSE TBn T TSER TBn+K T

Temps t Temps t BO
Propagation de l’onde de chaleur
Au moment où le Boil-over se produit, c'est-à-
dire pour l'instant t = tBO, la fraction en
ébullition porte l'indice n + k et, en
conséquence TWAV (tBO) = TBn+k - 

Dans tout ce qui suit, et de façon conservatrice,


nous négligeons  .
COURBE DE DISTILLATION DE L’HYDROCARBURE

TBO
Cette courbe représente le pourcentage
cumulé volumique d'hydrocarbure distillé en
fonction de la température, lorsque celle-ci se
trouve dans une plage limitée entre une
température de distillation dite initiale TIN, et
une température de distillation
dite finale TFIN.
TIN et TFIN correspondent respectivement à
15 et 85% de volume de produit distillé.
En utilisant le logarithme on arrive à
transformer la plupart des relations courbes en
des relations linéaires plus simples de la forme
y = ax+b.
Donc, la courbe de distillation est transformée
en une droite en coordonnées logarithmiques
L'équation, en coordonnées logarithmiques, de
la courbe de distillation s'écrit

ln T = a ln X + b (eq.9)
où :
T : température du produit (K),
X : fraction de produit vaporisé à cette température (%).
a et b sont définis à partir des couples
(TIN, XIN) et (TFIN, XFIN) par:
ln TFIN - ln TIN
a (eq.10)
ln XFIN - ln XIN

b = ln TFIN - a ln XFIN (eq .11)


Dans le cas où XFIN = 0,85 et XIN = 0,15 on
pourra écrire:
a = (ln T85 - ln T15) / 1.7346
et
b = ln T85 + 0.1625 a
C’est ainsi qu’au moment où le boil-over se
produit, la relation entre la température de
l’onde de chaleur à l’interface hydrocarbure/
fond d’eau TWAV et la fraction d’hydrocarbure
vaporisée à ce moment XBO sera la suivante:
ln T = a ln X + b
ln TWAV = a ln XBO + b (eq.12)
A l'instant courant t, le pourcentage volumique
X du produit qui s'est déjà vaporisé peut
s'écrire :
V 1 t
X 
HLIQ
Au moment du BO:
V 1 t BO
X BO   XIN (eq.13)
HLIQ
C’est ainsi qu’en définitive TWAV s’exprime en
fonction de tBO. En combinant les équations (8)
(12) et (13) on obtient un système d’équations
qui permet de calculer tBO et TWAV. Il convient
donc d’effectuer un calcul itératif permettant
de déterminer des valeurs de TWAV et tBO
LA MASSE DE VAPEUR MVAP SUSCEPTIBLE DE
PARTICIPER À LA BOULE DE FEU

la masse restant dans le bac au moment où le


boil-over se produit, c’est la masse
d’hydrocarbures présente dans le bac au
moment où l’incendie se déclare diminuée de
la quantité d’hydrocarbure ayant brûlé avant
que le boil-over ne se produise.
MLIQ XBO

MLIQ
Puis il faut estimer la masse de vapeur
d’hydrocarbure participant au phénomène de
boule de feu:
lorsque la température atteint TWAV, la fraction
de produit déjà consommée par la combustion
est connue et vaut XBO (13)
En conséquence, la masse de vapeur MVAP
susceptible de participer à la boule de feu
correspondra à une fraction volumique XVAP
égale à (1 - XBO) et son expression sera donc la
suivante :
MVAP = XVAP MLIQ = (1 - XBO) MLIQ (eq.14)
exprimée en kg, où MLIQ = masse d’hydrocarbure
contenue dans le bac au début de l’incendie (kg).
CALCUL DES CARACTÉRISTIQUES DE LA BOULE
DE FEU

a) La radiance de la boule de feu (Le pouvoir


émissif surfacique) :
Elle est estimée empiriquement (Broeckmann,
1992) :
o est pris égal à 150 kW/m² (150 000 W/m² )
b) la température de flamme TFLA:
A partir du pouvoir émissif de boule de feu, la
température de flamme TFLA peut s’écrire sous la
forme suivante :
1
0      TAMB  4 4
TFLA    ( EQ.15)
   
exprimée en K, où :
ε : coefficient d’émission (ε = 0,6 pour les flammes
de gaz),
σ : constante de BOLTZMANN, soit 5,677.10-8
(W/m².K4),
TAMB : température ambiante (K).
En prenant une valeur de l’émissivité ε de la
flamme égale à 0,6, l’équation [15] donne une
température de flamme TFLA de 1 443K.
CINETIQUE DU BOIL OVER

a) Approche globale
 La cinétique d’un scénario d’accident permet
d’évaluer la vitesse d’évolution de cet accident.
 Elle est caractérisée par une phase pré-
accidentelle et post-accidentelle.
1. LA CINÉTIQUE PRÉ-ACCIDENTELLE

C’est la durée nécessaire pour aboutir à


l’Evénement Redouté Central.
C’est donc le temps correspondant au délai
entre l’événement initiateur et la libération du
potentiel de danger.
2. LA CINÉTIQUE POST-ACCIDENTELLE

La cinétique post-accidentelle est déterminée


par la dynamique du phénomène dangereux et
l’exposition des cibles, humaines ou
matérielles.
La cinétique post-accidentelle peut-être définie par 4
délais séparés :
1. Un délai d’occurrence appelé par la suite (D1), qui
correspond au temps entre la libération du potentiel de
danger et le phénomène dangereux, par exemple le délai
nécessaire à la formation d’un nuage à la LIE dans le cas
d’un VCE.
2. Une montée en puissance du phénomène jusqu’à son
état stationnaire (D2) lié par exemple au développement
de l’incendie généralisé dans le cas d’un feu d’entrepôt.
3. Un délai (D3) nécessaire à l’atteinte d’un effet physique
sur la cible.
4. Une durée (D4) correspondant à l’exposition des cibles.
Ces différents délais sont repris dans le
graphique ci-dessous. En évaluant chacun de
ces paramètres individuellement, il est possible
d’établir l’évolution temporelle d’un événement
et d’évaluer s’il est possible d’agir pour réduire
les conséquences de l’événement étudié.
B) CINÉTIQUE DÉTAILLÉE PAR EFFET
DANGEREUX
(BOIL OVER)
• Le Boilover est un phénomène classé Rapide
mais très retardé.
• L’événement initiateur étant un feu de bac, la
durée pré-accidentelle est très longue (de
l’ordre de plusieurs heures). Il faut en effet
assez de temps pour que la hausse de
température dans le pied du bac soit suffisante
pour vaporiser l’eau située dans cette partie de
l’équipement.
 la durée post-accidentelle est très courte :

1. Le délai d’occurrence (D1) est immédiat lorsque la


température de vaporisation de l’eau contenue en pied
de réservoir est atteinte.
2. Le délai lié à la montée en puissance du phénomène
jusqu’à son état stationnaire (D2) peut être considéré
comme négligeable.
3. Le temps d’atteinte (D3) est très rapide. En effet, le
rayonnement thermique se propage par ondes
infrarouges à la vitesse de la lumière.
4. Le temps d’exposition (D4) est instantané.
La meilleure méthode de lutte contre un Boil
over est donc:
1. l’extinction du feu de cuvette susceptible de
le provoquer,
2. le refroidissement des Bacs exposés à de
puissantes radiations et
3. le drainage préventif de l’eau contenue dans
les bacs.

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