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Déficit budgétaire

définition et controverse
Par mme FASLY Hakima
 Un déficit budgétaire correspond à
un solde négatif du budget de l’État ;
autrement dit le montant des
recettes est inférieur à celui des
dépenses
Déficit budgétaire
 Avec l’importance des ressources qui
sont à sa disposition, l’État a,
aujourd’hui, souvent la tentation d’agir
directement sur certains domaines de
l’activité économique. Mais c’est
seulement au XXe siècle que l’utilisation
systématique des composantes du
budget a donné naissance à la politique
budgétaire.
 La politique budgétaire est une
politique économique qui
consiste à utiliser le budget de
l’État pour atteindre divers
objectifs.
 C’est seulement à partir de la crise des
années 30 que les autorités économiques
ont commencé à considérer le budget, ses
dépenses et ses recettes, comme un
instrument de politique économique à part
entière.
 Il convient toutefois de distinguer deux
notions souvent amalgamées par l’opinion
publique : déficit budgétaire et déficit
public qui, lui, inclus, outre le premier, le
déficit des collectivités locales et celui de
la sécurité sociale
Déficit budgétaire: théories
 Le rejet du déséquilibre budgétaire
par Adam Smith repose sur
l'inefficacité de l' Etat à accroître le
revenu
 A. Smith réfute le financement de
dépenses publiques supplémentaires
tant par l'accroissement des impôts
que par le recours à l'emprunt, au
nom de l'improductivité de l' Etat.
 Pour les Keynésiens, le déséquilibre
peut être considéré comme un
moyens de relance de l’économie
Déficit budgétaire
 L’état doit rompre avec sa triste
habitude des déficits publics,
donc consentir à réduire les
dépenses de l’Etat, à moins de se
résigner à voir croître
indéfiniment sa dette publique.
Déficit budgétaire
A la démesure de ce déficit il y a d’abord des causes
physiques : les dépenses s’accroissent chaque année du
poids de l’intérêt des dettes contractées antérieurement
pour assurer le train de vie de l’État : on sait qu’aujourd’hui
l’impôt sur le revenu ne sert plus qu’à rembourser l’intérêt
de la dette.
Il y a également des causes psychologiques : nul ne
s’étonne plus que les comptes de la nation puissent être en
déficit. Le déséquilibre budgétaire est entré dans les mœurs
politiques.
Il y a enfin des causes politiques : une réduction des
déficits publics, passant par une réduction drastique de la
dépense publique, mécontenterait trop d’intérêts
particuliers et de privilégiés pour que des politiciens se
risquent sur un terrain qu’ils jugent des plus glissant.

 Aucune théorie économique digne de
ce nom ne cautionne une telle
gestion des finances publiques. Des
déficits publics seraient acceptables
s’ils alternaient avec des excédents.
Mais trente ans ou plus de laisser-
aller budgétaire ont fait s’accumuler
les problèmes énorme que
connaissent les économies actuelles.
Déficit budgétaire au Maroc
 Le Fonds monétaire international
(FMI) a conseillé au Maroc de
resserrer sa politique
économique et de réduire la
masse salariale pour éviter de se
voir imposer un "ajustement
structurel".
Déficit budgétaire au Maroc
le FMI reprocherait à Rabat d'utiliser l'argent
des privatisations dans des dépenses de
fonctionnement "au lieu des projets
d'investissement qui peuvent avoir un impact
positif sur la croissance".

le FMI envisagerait même de "réinscrire le


Maroc sur la liste des pays à soumettre à un
programme d'ajustement structurel" si des
réformes ne sont pas engagées dans les cinq
prochaines années.
Déficit budgétaire cas du Maroc
 Un programme d'ajustement du FMI,
appliqué au Maroc de 1982 à 1992, a
été considéré comme responsable
d'une grave détérioration de la
situation des catégories les plus
démunies de la population.
Déficit budgétaire cas du Maroc
2014
 Le déficit budgétaire s’est établi à 15,4 milliards
de dirhams, à fin mars 2014, contre 22,5
milliards de dirhams par rapport à la même
période de l’année dernière, compte tenu d’un
solde positif de 3 milliards de dirhams dégagé par
les comptes spéciaux du Trésor.
 Ce niveau du déficit est le résultat de l’évolution
des recettes et des dépenses durant le premier
trimestre.
 Du côté des ressources, les recettes
ordinaires ont augmenté de 2,5 % grâce à
la bonne tenue aussi bien des impôts
directs qu’indirects. Les premiers ont
progressé de 5,9 % à 22,57 milliards de
dirhams, tirés essentiellement par les
recettes des Impôts sur les Sociétés (IS)
en hausse de 11,9 % à 13,42 milliards de
dirhams, grâce à des versements
effectués par certains gros contribuables
(BCP, Maroc Telecom, etc.).
 Quant à l’Impôt sur le Revenu (IR), il s’est
légèrement amélioré de 0,7 % à 8,85
milliards de dirhams.
 Les seconds ont également évolué de
3,8 % à 19,23 milliards de dirhams.
Cette hausse est tirée exclusivement
par les recettes des Taxes
Intérieures de Consommation (TIC)
en augmentation de 20 % à 6,21
milliards de dirhams, aussi bien
grâce aux recettes du tabac (+9,5 %
à 2,08 milliards de dirhams) que des
produits énergétiques (+30,2 % à
3,77 milliards de dirhams).
 Par contre, cette évolution a été atténuée
par la contraction de la TVA de -2,5 % à
13,02 milliards de dirhams, à cause du
recul des recettes de la TVA intérieure de -
11,7 % à 5,01 milliards de dirhams. Une
baisse significative pouvant se justifier par
le ralentissement de la consommation
intérieure. Toutefois, la TVA à
l’importation a poursuivi sa progression
avec une hausse de 4,4 % à 8,01 milliards
de dirhams.
 De même, les recettes des droits
de douane et ceux des droits
d’enregistrement et de timbres
ont baissé de respectivement -
1,5 % à 1,84 milliard de dirhams
et -2,9 % à 4,38 milliards de
dirhams.

 Analyse de la situation du déficit
budgétaire 2011/2013
 Face à la baisse du rendement des
recettes ordinaires, en liaison avec le
recul des résultats fiscaux de
certains contribuables et à
l’amenuisement des recettes de
privatisation, les pouvoirs publics ont
mené depuis 2009 une politique
budgétaire contra-cyclique qui s’est
traduite par une augmentation du
déficit budgétaire atteignant 7% en
2012.
 L’analyse de la décomposition du solde
budgétaire fait ressortir un déficit
structurel de 4,8% du PIB en moyenne sur
la période 2002-2005, expliquant
largement le creusement du déficit sur
cette période.
 En 2006 et 2007, le solde structurel s’est
amélioré, en liaison avec l’effort de
maîtrise des dépenses, notamment les
salaires, et à l’effet de la réforme fiscale
(politique fiscale et réforme de
l’Administration fiscale).
 En 2008, la composante conjoncturelle
explique, en grande partie, l’excédent
budgétaire enregistré.
 En effet, cette année a été marquée par la
bonne performance des recettes fiscales
en raison, d’une part, de l’émergence de
secteurs en forte expansion et par
conséquent à fort potentiel de recettes
(télécommunications, immobilier, activités
financières et assurances…) et, d’autre
part, de la hausse des prix des actifs
financiers et immobiliers, ainsi que celle
des prix des produits énergétiques.
 Entre 2009 et 2012, la tendance à la
hausse du déficit budgétaire est
attribuable, à l’augmentation du déficit
structurel et à la baisse de l’excédent
conjoncturel. L’augmentation du déficit
structurel a été plus prononcée en 2011 et
2012 et ce, en raison de la persistance du
poids des subventions, qui a été alourdi
sous l’effet de l’envolée des cours
mondiaux des produits énergétiques et
des dépenses salariales, parallèlement à la
volonté de poursuivre l’effort
d’investissement et au comportement
modéré des recettes.
 L’année 2013 a été marquée par un
retournement de situation, le déficit budgétaire
(hors privatisation) ayant enregistré une baisse
de 2,2 point du PIB, imputable en premier lieu à
une amélioration du solde structurel et, dans une
moindre mesure, à l’effet positif de la
conjoncture.
 Cette atténuation du déficit est particulièrement
attribuable aux efforts déployés pour contenir la
charge de compensation et à la rigueur imposée
à l’exécution des dépenses d’investissement et
ce, dans un contexte de faible rendement des
recettes fiscales.
 En outre, des efforts intensifs ont été menés pour
mobiliser des dons, notamment en provenance
des pays du Conseil de Coopération du Golfe.

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