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32 heures – Cours et TD
1
Dr Dramane Lassana TRAORÉ
2017 - 2018
OBJECTIFS DU COURS
Objectifs pédagogiques
2
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
5 AGNES BENASSY-QUERE, BENOIT COEURE, PIERRE JACQUET ET
JEAN PISANI-FERRY, 2012, Politique économique, De Boeck,
nouvelle édition ; Version anglaise, Economic Policy, Oxford
University Press, octobre 2010.
CABANNES M. 1998, Les politiques conjoncturelles, Synthèse
Economie, Armand Colin.
CAHIERS FRANÇAIS, 1998, Les politiques économiques, n°284,
janvier - février, La Documentation Française.
GREFFE X. 1993, Comprendre la politique économique,
Economica, Poche.
GUERRIEN B. 2000, Dictionnaire d’analyse économique, La
Découverte.
J.M. Daniel, 2008, La Politique économique, Que Sais-je, PUF, Paris
Tous autres documents de politiques économiques
6
1. Définition
La politique économique : ensemble des
interventions des pouvoirs publics dans
l'économie dans le but d'orienter le
développement socioéconomique vers des
objectifs précis à l’aide d'instruments spécifiques
(ou de moyens spécifiques).
Résultats recherchés : corriger les déséquilibres
économiques, par exemples le ralentissement
de la croissance, le chômage, l’inflation
galopante, le déficit de la balance commercial.
9
Il s’agit d’un ensemble de décisions
cohérentes :
prises par les pouvoirs publics
et visant à atteindre des objectifs à
l’aide de divers instruments,
afin d’orienter l’économie dans un sens
souhaitable à plus ou moins long terme,
10 2. Objectifs et instruments
Objectifs
stabilisation de la conjoncture
croissance durable
Maximiser le bien-être collectif (social) – garantir l’intérêt collectif
A chaque objectif, on associe un indicateur ou outil de contrôle.
Instruments
variables économiques ou indicateurs.
Moyens d’action de la PE.
A chaque type d’objectif on associe un moyen spécifique ou un
instrument spécifique
Tableau des objectifs et indicateurs de
11
contrôle
Objectifs Indicateurs ou Comment calculer
instruments de contrôle ces indicateurs ???
πt : l’inflation à la période t,
πt − 1 :l’inflation de la période passée (variable proxy de l’inflation anticipée),
Ut : taux de chômage courant et
Un : taux de chômage naturel.
Le paramètre α mesure l’impact de la variation du taux de chômage sur la
variation de l’inflation
Relation croissance – chômage : Loi d’Okun
La loi d'Okun décrit une relation linéaire entre le taux de
18
croissance du PIB (ΔY/Y) et la variation du taux de chômage
(ΔU). Explicitement, elle prend la forme suivante :
ΔU = −β*[(ΔY/Y) – gy0]
Où β est le coefficient d’Okun, gy0 : le taux de croissance
potentielle de l’économie (exprimé en pourcentage).
Cette équation suppose que chaque point de croissance au-
dessus de gy0 entrainerait une diminution du chômage de β
point. Autrement : ΔU < 0 si et seulement si (ΔY/Y) > gy0
Donc, le coefficient d’Okun mesure l’impact sur le taux de
chômage d’une déviation de la croissance du PIB par rapport
à la normale. Pour s’en rendre, il suffit de dériver ΔU par
rapport à (ΔY/Y) :
Coefficient d’Okun
19
Relation de la demande globale : équilibre du marché
20
Elle met en évidence la relation d’équilibre existant sur le
marché des biens (production) et services, et les marchés
financiers. Sous sa forme simplifiée, la relation de la
demande globale ne dépend que de l’encaisse réelle.
L’efficacité de la politique
macroéconomique est évaluée à
partir :
des écarts entre les objectifs cibles et les objectifs effectivement
atteints.
Exercices/questions :
22
d) Politique de rigueur
La politique économique de rigueur privilégie
la lutte contre l’inflation et la réduction des
déficits. Elle implique le plus souvent le
freinage de la croissance économique.
Schéma des deux types de politique
29 économique
A retenir
30 Toute politique économique est
matérialisée à travers un document appelé,
document de politique X ou Y
Les documents de politique conjoncturelle
peuvent prendre le nombre de l’objectif
concerné, voire du principal instrument,
Les documents de politique structurelle
prennent le nom du domaine ou du secteur
concerné par les modifications profondes
que l’on cherche à réaliser.
Toute politique économique constitue un
31 choc de demande.
en sciences économiques :
44
La variable temps compte beaucoup dans la pratique des
politiques économiques.
Dans le cas d’une politique budgétaire, le déficit d’aujourd’hui,
financé par emprunt, représentera une charge fiscale que les
contribuables devront supporter demain (principe d’équivalence).
Ce déficit réduira également les marges de manœuvre des
responsables qui devront veiller à maintenir un équilibre des
finances publiques.
Dans le cas d’une politique monétaire, une manipulation trop
fréquente des taux d’intérêt ou de la variation de la masse
monétaire sera perçue par les opérateurs sur le marché financier
comme une politique monétaire erratique et imprévisible. Ceci
pourra les amener à intégrer dans les taux d’intérêt nominaux sur
les prêts une prime de risque pour se prémunir contre les effets
incertains de cette politique.
b. Rôle des anticipations
45
Le rôle des anticipations est déterminant depuis les travaux
de Robert Lucas, Prix Nobel de 1995.
Plus connue sous le nom de «critique de Lucas,» cette
démonstration théorique rappelle que les agents
économiques ne sont pas passifs et réagissent aux mesures
annoncées ou appliquées en termes de politique
économique.
Ainsi les anticipations faites par les agents sur le futur de
l’économie devraient changer avec la politique
économique puisque celle-ci a pour ambition de modifier
le cours futur des choses.
Politique
économi
que de
relance
Politique
économi
que de
rigueur
….
VII. Formulation de la politique économique
48
La politique économique est considéré comme un ensemble
d’arbitrage.
A cet effet : soit Y1, Y2, …, Yn les n variables de l’économie pour
lesquelles le gouvernement se donne un objectif
Soit Y*1 , Y*2, …., Y*n les n valeurs‐cibles du gouvernement (n
objectifs correspondants)
Les préférences sont données via une fonction de perte
L (Y*1 - Y1, Y*2 - Y2 , ….., Y*n - Yn ) (1)
Avec Y*i l’objectif et Yi la valeur réalisée
Soient les instruments de politique économique X1, X2, …, Xp,
résumés dans le vecteur X: X = (X1, X2, …….., XP)
Soit I la qualité des institutions, soit HI la fonction qui
49
relie, dans contexte institutionnel donné, l ’état de
l’économie au vecteur d’instruments :
Y = HI(X) (2)
Problème du gouvernement :
Minimiser la perte sociale (1)
par rapport aux instrumentes X
sous contrainte du fonctionnement de l’économie
(2)
50
Si n=p, on peut définir X de façon à atteindre
exactement les n valeurs cibles
• Règle de Tinbergen:
La poursuite de n objectifs indépendants de
politique économique nécessite que le
gouvernement dispose d’un nombre au moins
équivalent d’instruments indépendants.
Questions
1) Dans un contexte de mondialisation la politique économique d’un pays a – t
51 – elle un sens ?
2) Expliquer à partir de la Courbe de Phillips la relation entre anticipations et
politique économique ?
3) Expliquez le contexte actuel de l’économie malienne, et dites quel type de
politique économique, il faudrait appliquer pour sortir le Mali de la crise ?
4) Le document de politique macroéconomique du Mali s’appelle le Cadre
pour la Relance et le Développement Durable (CREDD) 2016 - 2018.
i. S’agit-il d’un document de politique conjoncturelle ou structurelle ?
ii. Les deux principes de la politique économique s’appliquent-ils à ce
document ?
Plus le taux d’inflation est élevé, plus il est coûteux de détenir de la monnaie et moins
les agents en détiennent. L’inflation a également des effets redistributifs, selon la
composition du patrimoine des agents.
Dans sa forme extrême, l’hyperinflation, c’est l’un des maux les plus graves
menaçant l’économie.
Exemple : Au Zimbabwe, le taux d’inflation annuel en juillet 2007 est de 7.634,8 %.
2. Courbe de Phillips
54
a) L’observation de Phillips
En 1958, A.W. Phillips observe une relation
statistique décroissante entre taux de
croissance des salaires nominaux et taux de
chômage, au Royaume-Uni
c) La thèse accélérationniste
A long terme, le chômage ne peut baisser sous son niveau
naturel que si les agents se trompent perpétuellement dans
leurs anticipations d’inflation.
Cela n’est possible que si le taux d’inflation augmente sans
cesse, c’est-à-dire que le niveau
des prix accélère.
4. Politiques anticipées et politiques nonanticipées
67 La différence entre court et long terme tient à l’existence
ou non d’erreurs de prévisions.
a) Politiques annoncées et anticipations
Des anticipations tournées vers l’arrière ne sont fondées
que sur un type d’information : les réalisations passées (du
taux d’inflation par exemple).
Lorsqu’une politique économique (par exemple une baisse
des impôts) est annoncée, on peut anticiper ses effets (ici,
une hausse des prix) sans attendre d’observer le taux
d’inflation courant. Il est nécessaire de connaitre le modèle
de l’économie (les anticipations rationnelles).
b) Les erreurs rationnelles de prévision
Question : Peut-on commettre une erreur d’anticipation en utilisant
68
toute l’information disponible
(notée It) ?
Réponse : Dans un monde sans incertitude (déterministe), des
anticipations rationnelles signifient une prévision parfaite :
économiques
Les variables endogènes Yt (revenu, prix,
emploi, etc.) dépendent des instrument
exogènes de politique économique Xt et des
anticipations des agents (par exemple des prix
anticipés)
Mais les anticipations ne sont pas observées.
Les économistes ne peuvent évaluer que le lien
entre instruments de politique économiques et
variables endogènes
Si les anticipations étaient invariantes à la politique
75 économique, la connaissance de la fonction f(:)
Prérequis
Finances publiques
Budget de l’Etat
Processus budgétaire
1. Objectifs de la politique budgétaire
84
88
4. Conditions d’efficacité de la PB
89 1) Conditions globales
Deux conditions d'efficacité de la politique budgétaire sont généralement
retenues :
a) Conditions politiques
Une grande clairvoyance
Une grande probité de la part des pouvoirs publics ;
Le choix d’un déficit budgétaire discrétionnaire (en fonction de la conjoncture).
b) Conditions techniques
une forte propension à consommer
une faible propension à importer,
si la demande de monnaie est fortement élastique au taux
d'intérêt
si l'investissement est faiblement élastique au même taux d'intérêt ;
2) CONDITIONS SPECIFIQUES : CAS PRATIQUES
90
et
On fait l’hypothèse que chaque agent
103
reçoit simplement au début de chaque
période une dotation en biens de
consommation qu'il peut transférer au
cours du temps.
Avec
Cette contrainte montre que tout déficit
113 courant doit être suivi par un surplus, si la dette
134
La courbe de Laffer a ainsi la forme d’une
135 cloche.
Pour un taux d’imposition nul, les recettes
fiscales sont inexistantes.
Pour un taux d’imposition de 100%, les
agents économiques cesseraient de
travailler.
La courbe de Laffer s’apport sur l’élasticité
entre l’offre de travail et le niveau
d’imposition.
Conclusion/synthèse
136
Objectifs Instruments Effets attendus Contraintes Avis des
(canaux de auteurs
transmission)
PBR
PBE
PFR
PFE
Questions
137
C. Politique monétaire
Pré-réquis
- Fonctions de la monnaie
- Institution monétaires
- Offre de monnaie et demande de monnaie
139 PLAN
DEFINITION
OBJECTIFS
INSTRUMENTS
MOYENS DE CONTRÔLE DE L’OFFRE DE MONNAIE
EFFICACITÉ DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE
INSTRUMENTS DE MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE
DE LA BCEAO
CRITIQUES DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE
1. Définition
140 La politique monétaire consiste à ajuster l’offre de monnaie pour
stabiliser le binôme inflation–production. La plupart des économistes
admettent qu’à long terme la production est donnée, et que toute
variation de la masse monétaire entraîne uniquement une variation des
prix.
Mais à court terme, comme les prix et les salaires ne s’adaptent pas
immédiatement, les variations de la masse monétaire peuvent agir sur
la production. C’est pourquoi la politique monétaire est un instrument
effectif dans la réalisation des objectifs d’inflation et de croissance.
Par exemple, en récession, les consommateurs regardent à la dépense.
Les entreprises produisent moins, commencent à licencier et
n’investissent plus. Qui plus est, les exportations nationales risquent de
ne plus trouver de débouchés. Il se produit donc une compression de
la demande globale à laquelle les autorités peuvent réagir en menant
une politique à contrecourant. La politique monétaire est ainsi souvent
désignée comme l’instrument countracyclique par excellence.
2. Objectifs
Source : http://www.bceao.int
6.Critiques de la politique monétaire
La
156 critique de la politique monétaire renvoie
quant à elle à deux affirmations. D’une part,
la monnaie est toute puissante. D’autre part,
la politique monétaire est impuissante.
D’après les monétaristes, la monnaie joue un
rôle important dans l’économie, elle est
notamment une source de fluctuations de
l’activité économique. Un dérèglement de
l’émission monétaire entraînerait donc des
crises.
Ensuite la politique monétaire ne peut pas agir sur le
157 taux de chômage sauf pour des périodes très brèves.
Milton Friedman reviendra ici sur ce que l’on appelle
la courbe de Phillips.
PM PME
PMR
Questions
166 1) Lorsque le Mali lance des bons de trésor, cela correspond à quel
type d’instrument de la politique monétaire ?
2)Quelle relation peut-on établir entre la politique monétaire et la
politique budgétaire ?
3) Dans quelle mesure la politique monétaire peut conduire à la
compétitivité extérieure d’un pays ?
4) Par quel canal, la politique monétaire peut permettre de faire face
à une choc de demande négatif et de faire face au problème du
chômage ?
5) Quel est le type de politique monétaire que la BCEAO utilise-t-elle ?
6) La BCEAO fait-elle des opérations d’Open Market ? Comment cela
fonctionne-t-il ?
7) Dans un contexte de libéralisation financière, la politique monétaire
a-t-elle un sens ?
167 DEBATS
168
1. Définition
169
La réalisation de la croissance est ainsi un objectif
essentiel de la politique économique qui se définit
comme l’ensemble des mesures prises par l’Etat
dans le but d’infléchir l’économie dans un sens
jugé préférable du point de vue de la collectivité.
(voir carré magique)
La croissance économique est justifiée par la
nécessité pour une nation d’améliorer de manière
soutenue, le niveau de vie de sa population ou se
libérer de l’ornière de la pauvreté. La conception
d’une politique de développement passe par une
identification des déterminants de la croissance et
une bonne compréhension de leurs interactions
2. Différentes théories de la croissance
Quatre familles de modèles de croissance :
170
207
208
Par exemple, le solde budgétaire de
base rapporté au PIB nominal permet
de mesurer la capacité de l’Etat à
couvrir ses dépenses courantes, y
compris les charges d’intérêt et ses
dépenses en capital sur ressources
internes avec ses recettes
budgétaires.
Critères de convergence 2015
209 [Acte additionnel No01/2015/CCEG/UEMOA]
A Dénoncer Se taire
B
Dénoncer (10, 10) (15, 0)