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TESTS IN VIVO ET IN VITRO

ENCADRÉ PAR : PR KADDOUR


PRÉSENTÉ PAR : DR DALI BRAHAM

2018/2019
PLAN
1/ Introduction
2/ Définition
3/ Évolution de la toxicologie expérimentale
4/ Tests in vivo
A. Études de la toxicité aigue
B. Étude de la toxicité subchronique
C. Études de la toxicité chronique
5/ Méthodes alternatives ( Test in vitro )
A. Méthodes alternatives de la toxicité local
B. Méthodes alternatives de la Génotoxicité
6/ Méthodes in silico
7/ Toxicogénomique
8/ Stratégie des test intégrés
9/ Validation des méthodes alternatives
Conclusion
INTRODUCTION

 La prévention des éventuels effets néfastes liés à une exposition à un ou plusieurs


agents chimiques, physiques ou biologiques présents dans notre environnement
constitue un enjeu majeur de santé publique

 Pour évaluer ces effets, l'expérimentation animale occupe encore aujourd'hui une
place centrale.

 Depuis quelques années, sous l'impulsion de la réglementation européenne, les


études toxicologiques ont néanmoins tendance à laisser une plus large place aux
méthodes alternatives
2/ DÉFINITION

Toxicologie • Effets toxiques


expérimental : • Propriétés intrinsèques
Σ des essais
Les résultats de ces essais sont utilisés par les autorités pour évaluer un danger et
un risque  Protéger la santé de la populations

4 étapes :
• Identification du danger
• Caractériser le danger (Établir la relation dose/ effet)
• Évaluation de l’exposition
• Évaluation du risque
• La Toxicologie a du faire face à certain nombre de question :

 La prédictive des modèles animaux versus l’homme ?


 Problèmes éthique (règlementations) ?
 Représentativité, prédicitivité et validation des méthodes in vitro ?

Les tests sur les animaux sont interdites depuis 2013 ( UE ) pour les produits cosmétiques

• Questions émergentes en toxicologie :

Toxicologie de faible doses


Relation dose repense non linaire
Phénomène d’Hormèse
Emergence de nouveau types de substances …….?

Toxicologie qui s’adapte………..


3/ ÉVOLUTION DE LA TOXICOLOGIE EXPÉRIMENTAL

• Remplacer :
in vitro (modèles cellulaires)
in silico (modèles mathématiques) • Réduire :
 Méthode statistiques
 système d’intégration
 Animaux transgéniques • Raffinement :
 « Omics » l’imagerie
Télémétrie
4/ TEST IN VIVO

Définition :
In vivo (en latin : « au sein du vivant »)
C’est est une expression latine qualifiant des recherches ou des examens
pratiqués sur un organisme vivant.
A/ÉTUDES DE LA TOXICITÉ AIGUE

• Etude qualitative et quantitative des


phénomènes toxiques et de leur apparition
dans le temps après administration unique de
la substance ou d'une association de substances

DL50

Test de tolérance oculaire

Tests de tolérance cutanée


1/ DL50

• La DL50 est une estimation statistique d’une dose unique de


produit supposée tuer 50% d’un groupe d’animaux d’essai.
• Elle est exprimée en mg de substance /kg de poids corporel.
• Plus la DL50 est petite, plus le produit est toxique
1/ DL50

• plusieurs lots (10 lots) d'animaux d'expérience (10 animaux par lot, (rats/souris des deux
sexes)
• Administration à différentes doses croissantes suffisantes pour obtenir un pourcentage de
mortalité entre 0 % et 100 %
• Observation de près durant les premières 24 h et ensuite quotidiennement pendant 2 semaines
les éventuels changements de l'apparence et du comportement, ainsi que la létalité (DL 50)

Plus la DL 50 est petite plus la substance est toxique

G1 G2 G3 G4 G10 10 ♀♂

Voie d’exposition
humaine D1 D2 D3 D4……………………..D10

24h
observation 2semaines
1/ DL50

INTÉRÊT DE LA DL50

Classes de toxicité : système général harmonisé


•Dose orale probablement
Déterminer une relation dose-repense catégorie
mortelle des substances selon leur toxicité ;
• Classification
< 5 mg/kg 1 Mortel en cas d’ingestion
• Détermination de l’effet toxique spécifique, en fournissant des
données pour
De 5 à 50 déterminer les doses à2 utiliser pour les
mg/kg études
Mortel à d’ingestion
en cas long
terme ;
De 50 à 300 mg/kg 3 Toxique en cas d’ingestion
• Évaluation du danger en cas de surdosage
• Contrôle
De 300 à 2 de
000 qualité
mg/kg ; 4 Nocif en cas d’ingestion
• Médicaments : calcul de l’index thérapeutique.
De 2 000 à 5 000 mg/kg 5 Peut être nocif en cas
d’ingestion
Le test de la DL50 a été officiellement abrogée en décembre 2002 par l'OCDE, l'Union
Européenne et les États-Unis d'Amérique

L’OCDE a élaboré les lignes directrices n° 420 (OCDE, 2001a), 423 (OCDE, 2001b), et
425 (OCDE, 2008b) qui décrivent des méthodes alternatives bien établies et validées qui
réduisent les souffrances des animaux et/ou utilisent beaucoup moins d'animaux que la
méthode classique de DL50

Le test de la DL 50 est interdit depuis decembre 2002 , Remplacé par


Méthode par classe de toxicité, ocde 423, 2001
Méthode de la dose prédterminée, ocde 420, 2001
Méthode de l’ajustement des doses, ocde 425, 2008
2/ Test de tolérance
oculaire
Test de Draize

 Test d’irritation oculaire


 Test de toxicité aiguë qui utilise le lapin (peu de larmes
 But : en est d'évaluer l'effet irritant ou corrosif de toute substance pouvant venir en contact
avec les yeux
 Principe : Il consiste à appliquer le produit à tester dans l'œil → mesurer le degré
d'irritation
• Les réactions oculaires sont appréciées à l'œil nu ou à l'aide d'une
fente lumineuse pendant 1, 2, 3, 4, et 7 jours après le traitement
• Lésion cornéenne : surface d’opacification
• Atteinte irienne : congestion et gonflement
• Atteinte conjonctivale : rougeur et
larmoiement • IO max < à 15 : faiblement I
• IO max 15-30 : moyennement I
Test interdit depuis la validation des M. • IO max 30-50 : irritant
Alternatives • IO max supérieur à 50 : très irritant
2/ Test de tolérance cutané
A/ Test de Draize cutané

Pas d’œdème peau de


0 l'animal Pas d’érythème le produit(0,5ml
0 ou
est rasée puis 0,5 g) est appliqué de
incisée érythème léger façon répétée 1sur les
très léger œdème 1
érythème bien visible
plaies 2
léger œdème 2
érythème modéré à sévère 3
œdème modéré 3
les plaies sont recouvertes érythème
d’une compresse delégère
sévère -escarre gaze 4
œdème sévère 4
et maintenue pendant 4heures

L’index d’irritation est obtenu selon l’équation:


On observe les réactions cutanées
Score qui peuvent
Erythème se
(24h+72h)/2+ score œdème (24h+72h)/2
produire 24, 48 ou après 72 heures
inflammations ou des œdèmes
2/ Test de tolérance cutané

B/ Test de sensibilisation
cutanée

objectifs : de mettre en évidence l’effet inflammatoire d’origine immunologique


Réponses en 2 étapes : induction et déclenchement  hypersensibilité retardée

• Deux méthodes de références chez le cobaye :  basées sur la réponse au déclenchement


Test de maximalisation de Kligman et Magnusson ( avec ajuvant GMPT)
Test de Beuler (sans ajuvant ),

• Deux méthodes alternatives ( chez les souris ) : basé sur les effets immunologiques provoqués
par l’allergène pendant la phase d’induction
Essais sur les ganglions lymphatiques locaux (LLNA)
Essai de gonflement de l’oreille de la souris ( MEST)
B/ÉTUDES DE TOXICITÉ SUBCHRONIQUE

• La détermination de la toxicité subchronique par voie orale+++, cutanée et inhalée à


doses répétées peut s'effectuer après avoir obtenu des informations préliminaires sur la
toxicité à partir d'essais de toxicité aiguë

• L'étude sur 90 jours fournira des informations sur:


 Les principaux effets toxiques ;
 Indiquera les organes cibles et les possibilités d'accumulation ;
 Une estimation de la Dose Sans Effet Toxique (NOAEL).

• La méthode accorde davantage d'importance aux effets neurologiques et donne des


indications relatives aux effets sur le système immunitaire et sur la reproduction.
B/ÉTUDES DE TOXICITÉ SUBCHRONIQUE

Principe : La méthode est basée sur l’administration répétée de la substance


étudiée sur une période prolongée (un niveau de dose, quotidiennement, pendant 90
jours).

• Ce test utilise principalement des rongeurs


• Au moins 20 animaux (10 femelles et 10 mâles).
• Trois concentrations, au moins,.
• Les femelles doivent être nullipares et non gravides.
• La dose la plus élevée doit être choisie en vue d'induire un effet toxique, mais
pas la mort ni d'intenses souffrances
C/ÉTUDES DE TOXICITÉ CHRONIQUE
• Objectif : est de caractériser le profil d’une substance dans des espèces mammifères
(essentiellement rongeurs) à la suite d’une exposition prolongée et répétée.
 Portent particulièrement sur les rongeurs
 Administration orale
 Deux sexes , 20 par groupe
 Au moins trois niveaux de dose + groupe témoin Fréquence d’exposition quotidienne,
 Durée d’exposition : au moins 12 mois

• Ces études permettent de :


- Identifier de la toxicité chronique d’une substance ; les organes cibles ;
- Identifier un niveau de (DSENO) ;
-Caractériser la relation dose-effet ;
-Prévoir les effets de toxicité chronique aux niveaux représentatifs de l’exposition humaine ;
-Obtenir des données permettant de vérifier les hypothèses concernant le mode d’action
A/ Reprotoxicité

Reprotoxicité sur une génération Reprotoxicité sur deux génération

Génération parentale T G1 G2 G3
P + Génération
P 1
D1 D2 D3

La substance d’essai est administrée oralement par dose graduée à


Avant • ♂ dosés durant la croissance et au moins pendant un cycle spermatogène
Avant
accouplement
• plusieurs
dosés groupes
• ♀dosées durant
♂ pendantla au de mâles
croissance
moins et et
deux de femelles
aucycles
moins pendant un cycle spermatogène
oestraux
accouplement • ♀dosées pendant au moins deux cycles oestraux
Résultats
Accouplement • Substance d’essai est administrée aux deux sexes
• Mesures ( poids, consommation de
Accouplement • Substance d’essai est administrée aux deux sexes
nourriture
Après • Substance d’essai est administrée aux femelle la gravidité et jusqu’au
accouplement sevrage de la progéniture de la première génération
• Etude de comportement
Progéniture
Après de • administration de la substance pendant leur croissance jusqu’à l'âge adulte ,
• Observations
première
accouplement • quotidiennes
Substance d’essai
l'accouplement et est administréedétaillées,
la production aux deuxième
d'une tous (jusqu'au
femelle génération
génération
les jours de préférence au même moment
sevrage)

• Autopsie générale et de l’histopathologie


A/ Reprotoxicité

• Cycle œstral : longueur et normalité du cycle œstral

• Caractéristique du sperme : quantitative et qualitative

• Accouplement et gravidité : insémination, mise en couple , mise-bas, l’intervalle pré


coïtal ( entre la mise en couple et l’insémination) la durée de la gestation ( entre
l’insémination et la mise-bas)

• Autopsie macroscopique :
Mise en évidence d’éventuelle anomalies structurelles ou altération pathologiques, des
organes reproducteurs
B/ Cancérogénèse

objectif : observer des animaux d’essai au cours de la majeure partie de leur durée de vie, pour
suivre le développement éventuel de lésions néoplasiques durant ou après l’exposition à de
diverses doses d’une substance d’essai par une voie d’administration appropriée

Cette étude concerne principalement des essais sur rats et souris et une administration orale
 Trois niveaux de doses et un témoin,
 deux sexes. 50 animaux /groupe
 La durée de l’étude est normalement de 24 mois pour les rongeurs.

♂♀
50 animaux
Nombre de survivants dans les
groupes de dose la plus faible
T G1 G2 G3
tombe en dessous de 25%
 Clôture de l’essai D1 D2 D3
C/ Mutagénèse
L'essai de
micronoyaux in vivo

employé pour la détection des dommages induits


par la substance d'essai aux chromosomes ou à
l'appareil mitotique des érythroblastes
substances

la moelle et/ou les cellules analysées pour détecter la


du sang périphérique lames et colorées présence de micronoyaux

Une augmentation de la fréquence des


érythrocytes polychromatiques
micronucléés
dommages chromosomiques induits
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES TESTS IN
VIVO

• ils fournissent les résultats les plus sensibles et les plus directement applicables à
l’homme
•Un Lesbon nombre d’effets ne peut être évalué que sur le modèle animal (exemples : le
inconvénients
• comportement,
Les différences la fertilité, et
anatomique la physiologique
tératogenèse, entre
les effets
l’hommeà et
long terme,les effets
l’animal
toxicomanogènes…).
problème de transposition.
•• Permettre
Problèmed’identifier
éthique les symptômes
concept des 3Rde l’intoxication et de comparer les substances entre
elles quant à leur potentiel toxique.
( remplacement, raffinement , réduction).

Etablir la relation dose – effet (DE50,)
• Fournir des données nécessaires à l’étude toxicocinétique (ADME) et toxicodynamique,
Pouvoir effectuer des analyses multiples (cliniques, biochimiques, hématologiques,
histopathologies…etc.).
• Les conditions d’expérience sont plus faciles (souvent à l’échelle macroscopiques).
5/ TEST IN VITRO

L’expression in vitro, qui signifie littéralement «dans du verre», renvoie aux


expériences réalisées sur du matériel vivant ou des composants de matériel vivant
cultivés en boîtes de Pétri ou dans des tubes à essai dans des conditions bien définies

A/ Alternatives au toxicité B/ Alternatives pour la


local Génotoxicité

1. Alternatives 2. Alternatives
au test de 3. Test de
au test de
DRAIZE photosensibilisat
DRAIZE
cutané ion
oculaire
A/ MÉTHODES ALTERNATIVES DE LA TOXICITÉ
LOCALE
A/ Alternatives de la toxicité locale 1/ Oculaire

Méthode d'essai d'opacité et de perméabilité de la cornée bovine(OPCB) 

Ce test utilise des cornées isolées cornée placée dans la de


chambre d’un et
Les effets toxiques pour la
provenant des yeux de bovinscornée sont estimés à partir des mesures son opacité
de sa porte-cornée ajout la substance à tester
perméabilité
abattus à des fins commerciales

Opacité Perméabilité
La quantité de fluorescéine
La quantité de
sodique traversant toute
lumière traversant la
l’épaisseur de la cornée
cornée (opacimétre)
(spectrophotométre)
A/Alternatives de la toxicité locale 1/Oculaire

Méthode d’essai sur la membrane chorio-allantoïde des œufs de


poule (Hen’s Egg Test - Chorioallantoic Membrane (HET-CAM)
Test  

• La membrane chorio-allantoïde de l’œuf de poule embryonné est


exposée à la substance d’essai afin d’évaluer les effets toxiques
aigus sur les protéines et les petits vaisseaux sanguins

• la membrane chorio-allantoïde des œufs de


poule embryonnés

• exposer MCA au produit :


300 ul, pendant 30 secondes

• Observation : hyperémie,
hémorragie coagulation…
pendant 5 min
A/Alternatives de la toxicité locale 2/Cutané

Essai de résistance électrique transcutané (RET)


 

Produit à tester

Les produits corrosifs sont identifiés par leur capacité à provoquer la


perte de l’intégrité du stratum corneum normal et de la fonction de barrière

 Diminution de la RET en dessous d’une valeur seuil


A/Alternatives de la toxicité locale 2/Cutané

Essai sur épiderme humain reconstitué  

produits chimiques testés sont


identifiés par leur capacité à Plusieurs couches de peau
réduire la viabilité cellulaire humaine cultivées en
au-dessous d’un seuil défini laboratoire
ces échantillons sont
commercialisés sous les
noms de Skin Squared ou
Episkin

La viabilité cellulaire est mesurée


par la conversion enzymatique du
colorant vital MTT en un sel de Extraction du bleu de formazan et mesure
formazan bleu de sa DO à 570nm
A/Alternatives de la toxicité locale 2/Cutané

Corrositex 
Cette étude est recommandée pour déterminer le potentiel
corrosif des mélanges en particulier sur les produits à pH
extrêmes (<2.5 et >11)
Système d’essai comporte deux éléments
La classification d’une substance
Une membrane biologique Une solution indicatrice de pH
est établie en mesurant le temps
macromoléculaire synthétique placée en dessous de la membrane et
écoulé entre l’application du
la substance à tester en dessus
produit sur la membrane
d’étanchéité et l’observation de la
coloration de la solution
indicatrice de pH
A/Alternatives de la toxicité locale 2/Cutané

U-SENS™

• Ce test in vitro permet d’évaluer la capacité d’une substance à induire l’activation


des DC.
• La viabilité cellulaire ainsi que l’expression de la molécule de co-stimulation
CD86 sont analysées en cytométrie en flux

• Une molécule est prédite sensibilisante si :


 elle induit une augmentation du CD86 supérieure à 150% des cellules non traitées et
 cette induction est dose-dépendante par rapport aux doses non toxiques (viabilité >
70%) dans au moins deux expériences indépendantes.

• validé par l’OCDE en octobre 2017 sous la ligne directrice 442E (OECD, 2017b).
Alternatives de la toxicité locale 3/Photosensibilité

C’est une méthode pour évaluer la Des cellules sont maintenues


photo-cytotoxicité en culture
par la réduction
pendant 24
relative de la viabilité des cellules exposées au hproduit
jusqu’àchimique
la formation
en de
monocouches
présence ou en absence de la lumière
Deux plaques de 96
puits sont préincubés
avec 8 concentrations
différentes de la
substance d'essai
pendant 1 h
+ LE
Exposée à la dose d'irradiation Maintenue dans l'obscurité ROUGE
non-cytotoxique la plus élevée NEUTRE

La cytotoxicité, dans cet essai, est exprimée comme la diminution,


dépendante de la concentration, de l’absorption et de la fixation du colorant
vital rouge neutre (NR) 24 heures après traitement avec le produit chimique et
l'irradiation
B/ TESTS ALTERNATIFS POUR LA
GÉNOTOXICITÉ
B. Alternatifs pour la 1/ Test d'Ames
génotoxicité

Principe : quantification des mutations réverses chez des souches bactériennes


hypersensibles de Salmonella typhimurium rendues auxotrophes pour l’histidine

Avantages Inconvénients

• Simplicité d’exécution • Salmonella est un organisme


• Test rapide procaryote→ n’est pas un modèle
• Sensible, réponse quantitative parfait pour l’homme
• Présences de l’His dans des
échantillons →faux +
B. Alternatifs pour la génotoxicité 2/ SOS chromo test

Évalue la capacité d’un agent chimique d’induire le système de réparation dit


« SOS ». Le SOSAvantages Inconvénients
est un système de contournement qui permet à la réplication de se
poursuivre en dépit du blocage occasionné par la présence d’une lésion.
• Les résultats sont obtenus en 4-5h • Les capacités de ce test à identifier
Laprincipe:
le technique est facile à mettre en des carcinogènes sont <de celles
œuvre
 Conditionner la synthèse de la B -Galactosidasedu test d’Ames du système SOS.
à l’induction
• La
 Onquantification des mesures
utilise une souche E. coli Ket12 • La génétique
la (fusion sensibilitéentre
est de
le 58%
gène Lac Z (B
reproductibilité
galactosidase) sont Sfi
et le gène excellentes
A qui est sous contrôle du répresseur Lex A du système
• Une seule souche est utilisé
SOS).
 En cas de lésion génétique nécessitant l’intervention du système SOS, la B
galactosidase est exprimée et des colonies d’E. coli K 12 apparaissent.
B. Alternatifs pour la génotoxicité 3/ Test de comète

• Le nom du test vient de la forme des images (comètes) analysées sous le


microscope
, Il comporte une électrophorèse en microgel qui permet d’évaluer les dommages à
l’ADN cellule par cellule.
Principe :
• Méthode micro-éléctrophoretique enInconvénients
Avantages micro gel : évaluer
les dommages de l'ADN;
•- deux buts:
Cellules quantification
mélangés - Ne peut
avec de l’agarose, testersur
étalées qu’une
lame,
des cassure
lysées avecetdes
évaluation
détergents; substance, sur un seul type
•des systèmes
L’ADN de
est dénaturé dans un cellulaire → procédure
tampon alcalin et subit une
réparation. lourde dans
EP, Les fragments d’ADN, présents en cas de test de
le noyau,
- sensible,
migrent enetdirection
non invasive. batteries
de l’anode (+); cellulaires.
• Coloration avec un fluorochrome ( ex: bromure
d’ethidium)
• Lecture en M à fluorescence : cellules lésées  forme de
comète.
B. Alternatifs pour la génotoxicité 4/Les puces a ADN

• Les puces à ADN, ou micro-matrices d’ADN sont un des moyens employé


afin de diagnostiquer des perturbations de l'expression génétique
(mutations), rapidement, efficacement et surtout de manière innovante.

• Cette technique permet d'analyser en


seulement quelques heures le génome
contenu dans une cellule grâce
 à des oligonucléotides courts/longs ;
 À des dépôts d’ADNc.
B. Alternatifs pour la génotoxicité 5/Test des aberrations
chromosomiques

Identifier les agents qui causent cultures de lignées cellulaires établies


des aberrations chromosomiques
structurales dans les cellules
mammifères cultivées. substance d'essai
 Elles peuvent être de deux types :
À intervalles
chromosomiques ou chromatidiques
prédéterminés après
exposition des
déceler cultures
les de aberrations
cellules à
chromosomiques. la substance d'essai
substance qui bloque la métaphase

les cellules sont traitées avec une substance qui bloque la


métaphase, récoltées et teintées  Examen microscopique
B. Alternatifs pour la 6/ Test des micronoyaux
génotoxicité

Clastogène Aneugène
détecte l’activité de substances
d’essai clastogènes et aneugènes
dans les cellules qui ont subi
une division cellulaire au cours
ou après l’exposition à une
substance d’essai

Les micronoyaux peuvent provenir de fragments de chromosomes


entités nucléaires
acentriques (c’est-à-dire indépendantes
sans centromère), ou dedu
chromosomes
entiers qui nenoyau,
peuventprésentes dans les
migrer vers le cytoplasme
pôles pendant l’étape
d’anaphase de la division cellulaire
6/ IN SILICO
• Méthode basé sur la bio-informatique : modélisation mathématique de donnée toxicologiques obtenue
in vivo et in vitro.
Les QSAR : basés sur la relation structure /activité :
• Une relation d'activité de structure quantitative est un modèle mathématique qui associe par exemple
une propriété physico-chimique de la structure chimique à un effet biologique
• Forme mathématique la plus générale  Activité = f ( propriétés physicochimique et / ou structurales
)
• Reduction 70% le recours au test animal
• un outil permettant de relier les informations collectées in vitro ou in vivo et de
prédire le devenir du produit chimique dans l'organisme.

Les PBPK : Se sont des modèles toxicocinétique : décrivents la dynamic de la Sub chimique in situ :
ADME
• OBEJCTIFS :
 Comprendre les déterminants du comportement cinétique ;
 Compréhensions de certains mécanismes ;
 Permet de faire une interpolation/extrapolation ( dose/time) ;
 Aide a prédire les inter-actions en cas d’une co-exposition.
7/ TOXICOGÉNOMIQUE
• Tire son origine de deux disciplines : la toxicologie et la génomique
• Utilise plusieurs technologie dont les omic ( profilage de l’expression génique,
protéomique, métabolomique, transcriptomique) pour étudier les effets des agents chimique,
environnementaux, et pharmaceutique sur la santé humaine.

Génomique & Transcriptomique : s’intéresse au


profilage de l’ARN (puce à ADN et de RT-qPCR)

Protéomique : permet l’obtention de l’information


l’environnement intracellulaire en identifiant les
protéines impliqués

Métabolomique : analyse les métabolites, les substrats


et autres petite molécules qui ont un lien avec le niveau
d’expression des gènes, par des techniques
analytiques telles que la RMN ou la C&SM
Utilisation dans l'évaluation des risques :

. Certains des avantages et des applications :

•fournir un aperçu des changements moléculaires pouvant être associés aux effets néfastes,

•Àétablir
long terme, la toxicogénomique
des groupes devrait
chimiques basés permettre
sur des :
profils d'expression génétique semblables ;

• de déterminer
fournir les principaux
des méthodes permettantphénomènes
d'étudier lesmoléculaires
paramètres deprécoces
toxicitéavant
pour la manifestation
lesquels il n'existe
des effets
aucun testnéfastes surclassique;
de toxicité la santé;
 de faciliter la diminution des études sur des animaux, ou d'améliorer les types d'études,
•qui sont nécessaires
élargir la portée despourperturbations
réaliser les tests de toxicitécouverte
biologiques à l'appui des
dansévaluations
un test dedestoxicité
risques. en
fournissant des renseignements sur le génome;
8/ STRATÉGIE DE TESTS INTÉGRÉE (ITS)
Définition :
Une stratégie de tests intégrée est une méthode qui intègre les informations sur l’évaluation
des dangers issues de plus d'une source in vitro, in vivo, in chemico, in silico, physico-
chimiques,... et qui permet ainsi de :

 Facilite la prise de décision.


 Elle doit être construite en tenant compte du principe des trois R.
 Permet d’orienter l’évaluateur sur la nécessité de réaliser des tests supplémentaires et le
cas échéant de le guider sur le choix des essais.

Objectifs :
 Favoriser l’utilisation des données issues de méthodes alternatives in vitro, in silico…..
 Réduire la nécessité de l’expérimentation animale.
9/ VALIDATION DES MÉTHODES
ALTERNATIVES
• L’invention d’une nouvelle méthode expérimentale

• Évaluation par des scientifiques  validation scientifique

• Utilisation dans la recherche dans les laboratoire

• Validation règlementaire (ECVAM, OCDE, ICH)


CONCLUSION
La toxicologie s’oriente actuellement vers la connaissance la plus fine possible des perturbations
induites par les xénobiotiques. Cette approche implique qu’il ne faut pas se contenter d’une étude
classique de toxicité aiguë, subchronique et chronique sur des modèles animaux, encore
largement préconisée par les règlements européens et internationaux même si des restrictions à
leur utilisation s’expriment dans le règlement REACH et s’ils sont interdits par la directive
cosmétique.

Celle-ci évolue avec l’intégration des connaissances de la biologie cellulaire et moléculaire pour
comprendre les mécanismes d’action (MoA) et des approches « omiques » pour avoir une vision
plus globale des effets des xénobiotiques. On peut considérer que, si la toxicologie réglementaire
a encore de beaux jours devant elle et a apporté une masse de données absolument nécessaire en
définissant en particulier les LOAEL, les NOAEL et les VTR, elle se doit cependant d’évoluer et
d’intégrer les nouvelles approches rapidement.
BIBLIOGRAPHIE
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Inspectorate, Home Office, Room 983, 50 Queen Anne’s Gate, London SW1H 9AT, United Kingdom
• Lignes directrices pour la réalisation des évaluations du risque toxicologique d’origine environnementale au Québe
• Les méthodes alternatives en matière d'expérimentation animale Philippe Hubert et Pierre Toulhoat Dans 
Annales des Mines - Responsabilité et environnement 2013/3 (N° 71), pages 19 à 23
• Séminaire comité de direction/collège d’experts de FRANCOPA 20 juin 2017, BIOPARK
• les méthodes alternatives en expérimentation animale, INERIS références
• The Evolution of Bioinformatics in Toxicology: Advancing Toxicogenomics  Cynthia A. Afshari Hisham K.
Hamadeh Pierre R. Bushel Toxicological Sciences, Volume 120, Issue suppl_1, March 2011, Pages S225–S237,https://
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• Ref : DRC-16-156196-06372A le 12 juillet 2016 Note « Méthodes et outils émergeants d’évaluation des dangers »
• Intégration des modèles in vitro dans la stratégie d’évaluation de la sensibilisation cutanée Thèse de doctorat présentée
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