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TOXICITÉ AIGUE

Présenté par Dr Dali Braham.


Encadré par Pr Kaddour
PLAN
I. Généralités 
II. Notions de toxicité
III. Formes de toxicité
IV. Evaluation de la toxicité aigue :
1. Les enquêtes épidémiologiques
2. Les études expérimentales in vivo
2. Les études in vitro
3. La modélisation informatique
4. Les essais sur les volontaires
IV. Conclusion 
V. Références bibliographiques
GÉNÉRALITÉS

 «Toxicon» ou «toxos» poison recouvrant les


flèches, et «logos » science.

 Le mot mithridatisation : roi MITHRIDATE =


accoutumance ou tolérance

 Paracelse : le concept de « la dose fait le


poison»
GÉNÉRALITÉS

 La toxicologie: science multidisciplinaire .

 Elle s’occupe des toxiques,


 de leurs propriétés,
 devenir dans l'organisme,
 mode d'action,
 recherche.
DÉFINITIONS

 Un toxique (poison) :  Une toxicité :englobe


une substance capable de l’ensemble des effets
perturber le néfastes d’un toxique
fonctionnement normal sur un organisme
d’un organisme vivant. vivant.

Elle peut être:


naturelle ,artificielle,
chimique, ou biologique
CLASSIFICATION DES TOXIQUES ET
CARACTÉRISTIQUES DE LEURS EFFETS

I/ Caractéristiques de II/ Nombreuses


leurs effets: classifications:
 Local ou systémique.  Selon la nature chimique
 Réversible ou  Selon le mécanisme
irréversible. d’action toxique
 Fonctionnel ou  En fonction de la nature
organique. du danger
 Immédiat ou retardé.
LES PRINCIPAUX TYPES D’INTOXICATION

Suicidaire Alimentaire

Criminelle Professionnelle

Pollution
Accidentelle atmosphérique
DOMAINES DE LA TOXICOLOGIE

Toxicologie Hygiène Toxicologie


médico- légale alimentaire professionnelle

Hygiène Eco- Toxicologie


sociale toxicologie réglementaire

Bio- Immuno- Bio-geno-


Toxicologie toxicologie Toxicologie
NOTIONS DE TOXICITÉ

La dose seuil toxicité

la dose la toxicité

Sévérité Pourcentage
NOTIONS DE TOXICITÉ

Fréquence
Forme d'intoxication Durée de l'exposition
d'administration

AIGUË Unique /répétée < 24 heures

SUBAIGUË Répétée < 13 mois

SUBCHRONIQUE Répétée De 1 à 3 mois

CHRONIQUE Répétée > 3 mois


EXPOSITION ET EFFET

EFFET

AIGUE CHRONIQUE
AIGUË

Effet à court terme à la suite Effet à long terme à la suite d’une


d’une exposition à court terme exposition à court terme
EXPOSITION
CHRONIQUE

Effet à court terme à la suite Effet à long terme à la suite d’une


d’une exposition à long terme exposition à long terme
TOXICITÉ AIGUE
TOXICITÉ AIGUE
 Désigne les effets nocifs résultants de
l’exposition à une dose unique, massive
d’un produit ou de multiples doses réparties
sur une période ne dépassant pas 24 heures.

 C’est la conséquence d’un blocage immédiat


des fonctions des organes vitaux.

 Évolution rapide (la guérison ou peut


aboutir à la mort).
ÉVALUATION DE LA TOXICITÉ AIGUE

TOXICITÉ
AIGUE
III/ ETUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE

 Prédire le type de toxicité du produit ;


 Définir la relation dose-réponse pour un
toxique;
Les inconvénients:
 La difficulté de déterminer les doses
d’exposition des populations ;
 La diversité des causes.
I/ ETUDE EXPÉRIMENTALE IN VIVO

 Tests pratiqués sur animaux vivants;


 Par voie locale ou systémique.
 Objectifs:

 La nature des effets toxiques.


 La relation quantitative entre les
niveaux d’exposition et les effets
mesurés.
AVANTAGES DES ESSAIS IN VIVO

 Miment les systèmes humains ;


 Permettent de savoir si la toxicité
systémique dépend de la voie d’exposition,
 Jugent les niveaux d’exposition toxique pour
chacune des voies toxiques ;
 Jugent si les effets sont réversibles ou pas.
A/ DÉTERMINATION DE LA DOSE
MINIMALE MORTELLE (DMM)
 A/ Détermination de la DMM :
C’est la dose minimale de substance capable
de tuer un animal par administration
Intraveineuse lente.

 Intérêt :
définir les doses nécessaire pour la
détermination de la DL50.
B/ DÉTERMINATION DE LA
DOSE LÉTALE 50 (DL50)
 La DL50 est une estimation statistique d’une
dose unique de produit supposée tuer 50%
d’un groupe d’animaux d’essai.
 Elle est exprimée en mg de substance /kg de
poids corporel.
 Plus la DL50 est petite, plus le produit est
toxique
DISPOSITIFS EXPÉRIMENTAUX POUR LA
DÉTERMINATION DE LA DL50

 substance ;
 Sélection de l’espèce animale ;
 Voie d’administration ;
 Dose ;
 Nombre d’animaux ;
 Facteurs environnementaux ;
 Examens
PROTOCOLE EXPÉRIMENTAL

 On remarque certaines variabilités des


protocoles dans la réglementation de chaque
pays :

EEC USA JAPAN

Espèces 2 2( 1 non 2( 1 non


rongeur) rongeur)

Voie d’administration 2 2 1

Jour d’observations 7-14 14 14


MÉTHODES DE DÉTERMINATION
DE LA DL50
 Par méthodes graphiques :
 Méthode de Trévan ;
 Méthode de Bliss.

 Par méthodes de calculs


 Méthode de Leitchfield et wilcoxon ;
 Méthode de Miller et Tainter ;
 Méthode de Kraber et Berhens ;
 Mérhode de Lorcke.
MÉTHODE DE TRÉVAN
Principe: administration de
doses croissantes de la Courbe
substance à tester sur tous les sigmoïde
( Trévan )
animaux du lot.
% de mortalité = f (dose)

Inconvénients :
* Nombre élevé (30 animaux
minimum/dose) ;
* Une grande partie de la
courbe ne peut pas être
exploitée: Notamment DL05
et DL95.
MÉTHODE DE BLISS

Principe : linéarisation de la courbe de Trévan.

Þ Les pourcentages de mortalité remplacés par les probits


Þ la dose est remplacée par le logarithme décimal de la
dose .
Bliss : probits = f(Log Dose)

Avantage:
Þ Suffisamment précise
Inconvénient :
=> Le tracé de la droite de régression
entraine des erreurs parfois notables.
LA MÉTHODE LEITCHFEILD ET
WILCOXON
Principe :
•Traçage du graphique : probits en fonction du Log de la
concentration. Une méthode semi-graphique.
•Détermination de la : DL16, DL50, DL84
•Calcul de la pente du graphique (S) : permet de définir
l’intervalle de confiance. Ensuite on détermine le facteur de
correction (f DL50).
MÉTHODE DE MILLER ET DE
TAINTER

Principe: Méthode graphique


Sur papier logarithme probit :
% mortalités (probit) = f (LogDose).
Þ Correction des valeurs 100% et 00%
Þ Méthode : pratique, simple, rapide.
MÉTHODE DE KRABER ET BERHENS :

Principe :
c’est une méthode basée sur l’approximation par
calcul rapproché de la DL50.
DL50= (DL100-AB) N
A: la différence entre 2 doses successives
B:la moyen des morts entre deux doses
successives ;
N : le nombre moyen d’animaux par lot
=> Cette méthode manque de précision
MÉTHODE DE LORCKE

Lorcke (1983) :
La moyenne entre la dose minimale qui tue les
souris et la dose maximale qui ne tue pas les
souris représente la DL50.

•Avantage: sacrifie peu d’animaux ( 13 au max)


•Inconvénients: l’exactitude, la reproductibilité,
la fiabilité sont remisent en question
INTÉRÊTS DE LA DL50

 Classification des substances selon leur


toxicité ;
 Détermination de l’effet toxique spécifique,
en fournissant des données pour déterminer
les doses à utiliser pour les études à long
terme ;
 Évaluation du danger en cas de surdosage
 Contrôle de qualité ;
 Médicaments : calcul de l’index
thérapeutique.
LIMITES DE LA DL50

 Pas d’information sur le mécanisme et la


nature des lésions ;
 Appréciation grossière et préliminaire ;
 Influencée par plusieurs facteurs tels
l’espèce animale, le sexe, l’âge, le moment
de la journée;
 Problème de transposition ;
 Problème d’éthique.
C/ MÉTHODES ALTERNATIVES AUX
MÉTHODES CONVENTIONNELLES
 En 2001, l’OCDE a approuvé 3 nouvelle
méthodes, destinées à remplacer la DL50 et
à réduire la souffrance animale.
 Ces 3 méthodes :
 1) méthode de la dose prédéterminée ;
 2) méthode de classe de toxicité aigue ;
 3) méthode d’ajustement des doses.
MÉTHODE DE LA DOSE
PRÉDÉTERMINÉE
 La mort n’est pas l’effet observé.
 Méthode séquentielle
 La dose initiale est choisie sur la base d’une
étude d’orientation
 Avantages : reproductible, moins d’animaux
et de souffrance, permet la classification des
substances en fonction de leur toxicité.
 Inconvénients : pas de valeur précise de la
DL50
MÉTHODE PAR CLASSE DE
TOXICITÉ AIGUE
 Méthode séquentielle.
 Lots de 3 animaux par substance.
 Administration d’une dose d’orientation:

 si mortalité < 2 animaux : la dose X 10 à


l’étape suivante;
 Si mortalité > 2 animaux : la dose est
réduite.

 Avantages : reproductibilité, utilise peu


d’animaux , classification par ordre de
toxicité
MÉTHODE D’AJUSTEMENT DE
DOSES
 Basée sur l’utilisation d’un minimum
d’animaux.
 Applique une progression de doses uniques sur
les animaux un par un, à des intervalles d’au
moins 48 heures.
 Il existe plusieurs variantes du mode
opératoire.
 Avantages :

 Estime la DL50 avec un intervalle de confiance.


 Autorise la classification des substances dans le
SGH de classification de produits chimiques
entrainant une toxicité aigue.
D/ TEST DE DRAIZE

 Test d’évaluation de la toxicité aigue par voie


locale.
 Détermine les produits irritants suite à une
application sur la peau ou la muqueuse
conjonctivale de l’animal.
 Test d’irritation cutanée et oculaire de Draize.
 Tables d’évaluation permettent de déterminer les
scores, chaque score correspond a une intensité
de la réaction.
 Inconvénients :
 Caractéristiques physiologiques différentes.
 Évaluation subjective des résultats.
E/ TOXICITÉ PAR INHALATION

 Concerne les gaz, vapeur d’aérosol ou une


forme mixte
 Animal est placé dans une chambre ou
uniquement sa tête.
 Les animaux sont exposés à une
concentration limite, pour une durée de
4 heures
INCONVÉNIENTS DES ESSAIS IN VIVO

 Les différences anatomique et physiologique


entre l’homme et l’animal  problème de
transposition.

 Problème éthique  concept des 3R


( remplacement, raffinement , réduction).

 Coût élevé.
B/ LES ESSAIS EXPÉRIMENTAUX IN
VITRO ET LEURS AVANTAGES
 Alternatives aux tests de toxicité sur les
animaux.
 Réalisés sur des cellules/ tissus d’origine
animale ou humaine.
 Plus normalisés, précis, rapides et moins chers.
 Évitent les différences d’espèces.
 Pas de problèmes d’extrapolation.
 Permettent d’étudier le mécanisme d’action
toxique.
 Évitent de faire souffrir les animaux et les
tuer.
LES ESSAIS DE
CYTOTOXICITÉ

A/Essai de coloration par le


rouge neutre

B/ Lignes cellulaires
cornéennes
A/ESSAI DE COLORATION PAR LE ROUGE NEUTRE

 Principe : seules les cellules normales


( vivantes uniquement) retiennent
facilement cette teinture vitale (RN);
 Si la membrane/lysosomes endommagés par
une substance chimique irritante, la teinture
s’échappera
 Mesure par spectrophotomètre
 La quantité absorbée est proportionnelle au
nombre de cellules vivantes
LIGNES CELLULAIRES CORNÉENNES

 SIRC : cellules cornéennes du lapin ;

 Évaluation de la quantité nécessaire pour


tuer 50% des cellules ;

 Étude de l’irritabilité oculaire ;


 Inconvénient:

 Durée de vie limitée.


LES ESSAIS SUR
L’IRRITABILITÉ ET
L’INFLAMMATION

A/ Test sur l’irritabilité


oculaire ( Eyetex)
B / Test de diffusion de
l’agarose
C/ Épiderme humain
reconstitué
D/ Le microphysiomètre
A/TEST SUR L’IRRITABILITÉ
OCULAIRE ( EYETEX)

 Ce test destiné à mesurer l’irritation


oculaire,
 Gel protéinique clair qui devient vitreux
lorsqu’il est en contact avec une substance
irritante.
 Avec le test Eyetex, le degré d’opacité
(dégâts) peut être mesuré par une machine,
un spectrophotomètre, qui est bien plus
fiable.
B/ TEST DE DIFFUSION DE
L’AGAROSE

 Substance se diffuse a travers l’agarose dans


la culture de cellules.

 On évalue ensuite la propriété d’irritante de


la substance.
 On mesurant la zone des cellules mortes sous
le papier filtre.
C/ ÉPIDERME HUMAIN RECONSTITUÉ
 Couches de peau humaine cultivées en
laboratoire  Skin squard ou Episkin

 Evaluation: examen des cellules au


microscope
 Extraction d’enzymes  dégâts au niveau
membranaire.
 Libération d’interleukine  inflammation.

 Avantages : plus précise ( ≠ dans les études


animales, on estime la rougeur et l’enflure)
D/ LE MICROPHYSIOMÈTRE

 Un produit irritant induira des changements


dans le fonctionnement des cellules.
 Le microphysiomètre est un instrument qui
détecte des changements dans le
métabolisme cellulaire.
 une alternative au test de Draize.
 elle permet la m.e.e des mécanismes de
toxicité et fournit des informations
concernant la réversibilité de l’atteinte des
cellules.
IV/ MODÉLISATION INFORMATIQUE

 QSAR (Quantitative Structure Activity


Relationship ou Relation Quantitative
Structure/Activité.

 Basée sur la relation structure activité des


substances.

 (TOPKAT, COMPACT, HazardExpert ).


ESSAIS CHEZ DES VOLONTAIRES

 Utilisation de volontaire humains pour tester


les nouvelles formulations.

 C’est le test le plus fiable.


CONCLUSION
 La toxicologie a une histoire variée et
intéressante. C’est peut être une science
qui a grandit et prospéré par des emprunts
auprès des autres disciplines. Une science
qui a souffert de l’absence d’un seul but…..
Il en a résulté un domaine passionnant,
innovant et diversifié qui sert la science et la
communauté.
CONCLUSION
 Bien que l’étude de la toxicité aigue des
différentes substances par expérimentation
sur l’animal soit la méthode la plus employée
dans les investigations toxicologiques, elle
est critiquée sur le plan éthique vue la
souffrance des animaux.
 De nouvelles méthodes telles que la culture
cellulaire et la modélisation informatique
semblent pouvoir devenir de grandes
pratiques ces dernières années vue leur
simplicité et leur précision.

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