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Les Réseaux Informatiques

Chapitre VI
Le modèle de référence
OSI

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Le transport des données d’une extrémité à une autre d’un réseau
nécessite un support physique ou hertzien de communication. Pour
que les données arrivent correctement au destinataire, avec la qualité
de service, ou QoS (Quality of Service), exigée, il faut en outre une
architecture logicielle chargée du contrôle des paquets dans le
réseau.
Les trois grandes architectures suivantes se disputent actuellement le
marché mondial des réseaux :
l’architecture OSI (Open Systems Interconnection), ou
interconnexion de systèmes ouverts, provenant de la normalisation
de l’ISO (International Standardization Organization) ;

l’architecture TCP/IP utilisée dans le réseau Internet ;

 l’architecture introduite par l’UIT (Union internationale des


télécommunications) pour l’environnement ATM (Asynchronous
Transfer Mode).
Le présent chapitre détaille l’architectures introduite par l’ISO il y a
plus de vingt ans (15 novembre 1984 ) et qui constitue toujours le
modèle de référence pour décrire les éléments nécessaires à la
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réalisation d’une architecture réseau.
Structuration du modèle en couches:

Le modèle de référence comporte deux sous-ensembles de couches


aux fonctionnalités spécifiques :
les couches hautes qui sont essentiellement chargées d’assurer
l’inter-fonctionnement des processus applicatifs distants, ce sont les
couches orientées traitement des données.
les couches basses qui fournissent aux couches hautes un service de
transport fiable de données, déchargeant les couches hautes de la
gestion de tous les mécanismes de transfert d’information.
La couche supérieure des couches basses assure l’interface entre
ces 2 groupes. Elles adapte les besoins de transport de données
exigées par les applications distantes (avec une certaine qualité de
service) aux moyens fournis par les dispositifs de transport 3de
données.
Le modèle de référence OSI:

Le modèle de référence d'Interconnexion de Systèmes Ouverts (ISO en


français et OSI en anglais) a été mis au point par l'ISO, en étroite
collaboration avec le CCITT, remplacé depuis par l'UIT-T

Ce modèle est abstrait, c'est à dire qu'il n'est pas fondé sur le
fonctionnement interne des systèmes, ni sur leur technologie, mais il décrit
des concepts pour leur interconnexion.

Il n'impose rien de façon autoritaire, mais des organismes et des


constructeurs, de plus en plus nombreux, l'adoptent, au moins comme base
conceptuelle de leurs développements.

Le modèle OSI est constitué par l'empilement de 7 couches , ce nombre


constituant un bon compromis entre deux impératifs :

•augmenter le nombre de couches, pour réduire la complexité des


fonctions de chacune des couches selon le principe d'indépendance des
couches.

•diminuer le nombre de couches pour réduire le nombre d'interfaces entre


les couches, et en conséquence, améliorer les performances de la
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communication physique dans les systèmes.
Le modèle de référence

Les concepts architecturaux utilisés pour décrire le modèle de référence à sept couches
proposé par l’ISO sont décrits dans la norme ISO 7498-1.
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Couche Description
Transparence du réseau et
7 - Application
distribution du traitement
Compression, conversion
6 - Présentation
et encodage des données
5 - Session Gestion des connexions logiques
Segmentation des données et
4 - Transport
séquencement des transmissions
Aiguillage des paquets
3 - Réseau
et contrôle du trafic
Formation des paquets physiques
2 - Données
et vérification des transmissions
Câblage, carte réseau, équipements
1 - Physique
physiques

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Description des sept couches du modèle OSI

 Les couches basses garantissent aux couches hautes que le


transfert d’information se réalise correctement.
 Il est donc nécessaire que la dernière couche basse destination
s’assure, avant de délivrer les données aux couches applicatives, que
celles-ci sont correctes ( contrôle de bout en bout).
 les autres couches inférieures n’effectuent qu’un transfert de
proche en proche entre systèmes.

La couche Physique : Elle assure la transmission des signaux


binaires (suite de bits) entre les équipements reliés par un support.

La couche Liaison (de données ) : Elle assure la transmission des


données structurées et fiabilisées en blocs (trames) entre des
stations directement reliées par une liaison de données.

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La couche Réseau : Elle concerne l'acheminement des données
(paquets) à travers tout le réseau en passant éventuellement par des
stations intermédiaires ou par des sous-réseaux.
Cette couche est chargée de traiter les informations de commutation
ou de routage associées au paquet.

La couche Transport : C’est elle qui est chargée de préparer les
données à être transportées. Elle gère entre autres le contrôle de flux
(en indiquant à la machine distante qu’elle doit ralentir ses
émissions), la correction d’erreurs, la détection des pertes et des
duplications, la récupération des informations correctes, pour offrir si
nécessaire, un service fiable à la couche supérieure .la division des
données des applications en segments de taille adaptée aux couches
inférieures.
Le niveau transport s’occupe d’établir une liaison pour le compte de la
couche session, de gérer le transfert de données, puis libérer la
connexion.
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A partir de niveau 5, on entre dans le domaine des couches
orientés application .

Ces couches n’assurent, globalement, que l’organisation des


échanges et fournissent les mécanismes nécessaires à assurer
l’interfonctionnement de une ou plusieurs applications
distantes

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La couche Session : Le rôle de la couche session est de fournir
aux entités de présentation, les moyens nécessaires pour
organiser et synchroniser leur dialogue. Pour arriver à ce but, la
couche session doit fournir les services nécessaires à
l'établissement d'une connexion, son maintien et sa libération

La couche Présentation (des données) : Elle fournit les


transformations syntaxiques des données pour leur transfert
(compression, cryptage ...), et pour les rendre compréhensibles
aux applications réparties (codes ASCII, EBCDIC...)

La couche Application : Contrairement à son nom, elle ne


contient pas les applications(interface entre le réseau et les
logiciels), mais des processus pour faciliter la communication
entre les applications réparties (transfert de fichiers, transfert
de messages, terminaux virtuels , gestion du réseau ... ).

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Organisation du dialogue entre les couches

• Service N. Désigne le service qui doit être rendu par la couche N de


l’architecture à la couche supérieure (N + 1). Ce service correspond à un
ensemble d’actions devant être effectuées par cette couche, incluant
événements et primitives, pour rendre ce service au niveau supérieur.
• Protocole N. Désigne l’ensemble des règles nécessaires à la réalisation du
service N. Ces règles définissent les mécanismes permettant de transporter
les informations d’un même service N d’une couche N à une autre couche N.
En particulier, le protocole N propose les règles de contrôle de l’envoi des
données.
• Points d’accès au service N, ou N-SAP (Service Access Point). quand une
entité (n) fournit un service à une entité (n+1), les paramètres descriptifs du
service sont échangés à travers une connexion par des points d'accès au
service (n), appelés (n)-SAP, situés à la frontière entre la couche (n) et la
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couche (n+1), et repérés par des adresses.
La mise en oeuvre des services

Quatre primitives de service sont définies pour permettre à un utilisateur de


service de s’adresser à une entité ou à une entité de répondre à un
utilisateur de service
• Les primitives de demande, par lesquelles un utilisateur de service appelle
une procédure.
• Les primitives d’indication, par lesquelles l’entité destinataire est avertie
qu’une procédure a été mise en route par l’entité émettrice sur son point
d’accès au service ou que le fournisseur de service indique qu’il appelle une
procédure.
• Les primitives de réponse, par lesquelles l’utilisateur distant du service N
accepte ou refuse le service demandé.
• Les primitives de confirmation, qui indiquent l’acceptation ou le refus du
service demandé qui a été fait au point d’accès au service N. 12
Les unités de données

Les entités homologues de la couche (n) échangent des


informations appelées Unités de Données Protocolaires, notées
nPDU, suivant un protocole P(n).
 Ce transfert horizontal est logique, puis qu’il n’y a pas de lien
physique entre les entités distantes de même niveau.
Pour que la nPDU issue de l’entité E(n) du système A soit
effectivement transférée vers son entité homologue du système B, il
faut la faire descendre verticalement d’entité en entité du système
A, jusqu’au support (seul moyen physique de transmission), puis la
propager jusqu’à l’autre extrémité du support, et enfin la faire
remonter jusqu’à l’entité distante E(n) du système B. 13
Quand l'entité E(n+1) demande un service à l'entité E(n), elle lui transmet
une (n+1)PDU en exécutant une procédure de service. L'entité E(n) la reçoit
comme une Unité de Données de Service notée nSDU (utilisatrice de service
N). Il s’agit bien de la même unité de données qui est perçue par l’entité
E(n+1) comme une unité protocolaire, et par l’entité E(n) comme une unité
de service.
L'entité E(n) génère ensuite des Informations de Contrôle de Protocole,
conformes au protocole P(n), notées nPCI, à l'intention des autres entités du
niveau (n) (ajout des information nécessaire à la couche homologue (n) pour
que celle-ci traite et délivre correctement les données à sa couche (n+1)). L'
ensemble {nPCI: protocol control Information, n SDU} constitue la nPDU.
Ainsi, dans le sens descendant, nous avons une encapsulation des données :
Ce principe récurrent est répété entre le niveau (n) et le niveau (n-1), et ainsi
de suite, jusqu’au niveau 1. 14
Dans le sens ascendant, nous avons, au contraire une décapsulation des
données:
Quand l'entité E(n-1) fournit un service à l'entité E(n), elle lui transmet une
(n-1)SDU par une procédure de service. L'entité E(n) la reçoit comme une
Unité de Données Protocolaire nPDU.

Ensuite, l'entité E(n) analyse cette unité de données, d'où elle extrait les
Informations de Contrôle de Protocole nPCI, conformes au protocole p(n) et
placé à son intention par l’entité homologue de l’autre système. Elle utilise
ces informations, puis les supprime. L'information restante constitue, pour
elle, une unité de données de service nSDU, qu'elle transmet à son tour par
une procédure de service à l'entité de niveau (n+1).

Ce principe récurrent est répété entre le niveau (n) et le niveau (n+1), et
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ainsi de suite, depuis le niveau 1.
Lors de l’invocation d’un service de niveau (N), le niveau (N+1) fournit un
ensemble d’information nécessaire au traitement correct de l’unité de
donnée. Une partie de ces informations est utilisée pour construire le PCI.
L’autre est à l’usage exclusif de l’entité N, elle précise le traitement qui doit
être opéré localement sur les données 16
L’encapsulation des données dans le modèle OSI

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Les techniques d'adaptation de la taille des données

Les unités de données, manipulées par les différents couches ou par le


système intermédiaire ne sont pas forcément de taille compatible avec les
capacités de ces systèmes. Différentes mécanisme peuvent alors être
utilisés

La segmentation et le réassemblage
Le groupage et le dégroupage

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La concaténation et la séparation.
Multiplexage et éclatement d ’une connexion

De même qu ’il faut adapter la tailles des unités de données aux


formats définis par les protocoles, il faut également adapter la
capacité des connexions. 2 opérations sont possibles :

le multiplexage : plusieurs flots de données issus de nSAP différents


utilisent la même connexion au niveau (n-1)

l’éclatement : un flot de données issu du niveau (n) est réparti vers


plusieurs connexions du niveau (n-1) à travers des points d’accès
différents. 19
Architectures «propriétaires»

Bien avant le modèle de référence OSI, IBM (le plus grand constructeur de l'époque) a
adopté un modèle d'architecture en couches SNA(System Network Architecture),
pour connecter le matériel IBM, ...avec le matériel IBM. Les architectures des autres
grands constructeurs sont, en général postérieures au modèle OSI, et de ce fait plus
ouvertes (DSA(Distributed System Architecture) de Bull, DNA(Digital Network
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Architecture) de Digital, XNS(Xerox Network System) de Xerox).

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