Вы находитесь на странице: 1из 79

TRAUMATISMES DU

RACHIS
Dr Charles Kinkpé
Orthopédie Traumatologie

UCAD 27 / 01 / 15
PLAN
I. GENERALITES

II. RAPPEL ANATOMIQUE

III. TRAUMATISME DU RACHIS CERVICAL


INFERIEUR
A. Etiologies
B. Tableaux Cliniques
C. Conduite à tenir
D. Bilan Clinique
E. Bilan Radiologique
F. TDD: fracture du rachis cervical inférieur
PLAN
IV. FORMES TOPOGRAPHIQUES

V. PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE


OBJECTIFS
1. Décrire le Testing musculaire (Score de 0 à 5 de la motricité)

2. Décrire la classification de l’ASIA

3. Décrire lésion instable et lésion stable

4. Décrire les différentes entités anatomo cliniques des traumatismes du


rachis cervical inférieur (Compression, Flexion-extension-
distraction, rotation)
5. Classification de Magerl des Fractures thoraco-lombaires

6. Prise en charge thérapeutique : But, Moyens et indications dans le


traitement des fractures du rachis cervical inférieur
I. GENERALITES (1)
≠ fractures simples →→ surtout des problèmes
orthopédiques / aux fractures compliquées de lésions
neurologiques, posant un problème vital.

 Les lésions de la moelle et des racines nerveuses +++.


Immédiat pendant le traumatisme,
Soit secondairement pendant des manipulations
inopportunes ++,
Soit tardivement, après consolidation des fractures.
I. GENERALITES (2)
Rapports anatomiques étroits ↔ éléments osseux et nerveux
(voir rappel anatomique).

Des fragments osseux, détachés du corps vertébral, peuvent


faire saillie dans le canal médullaire et entraîner une
compression de la moelle.

La notion de stabilité domine le diagnostic initial et


conditionne le pronostic et les indications thérapeutiques.

Les lésions du corps vertébral et de l'arc postérieur, ainsi que


les lésions discales et ligamentaires s'associent de façon assez
variable et réalisent des lésions dites "stables" ou
"instables".
I. GENERALITES (3) +++
Lésion instable : En cas de luxation, le déplacement
des corps vertébraux produit un rétrécissement du
canal médullaire. Le ligament inter-épineux rompu
permet ce déplacement, puis luxation des facettes
articulaires ou fracture de ces mêmes apophyses
articulaires. Il s'agit de lésions d'une extrême
instabilité.

Lésion stable : lorsque l'arc postérieur, les facettes


articulaires et le ligament postérieur sont intacts
I. GENERALITES (4)
Nécessité d’une réduction précoce des lésions
ostéo articulaires > 3 ème heure, l'ischémie liée à la
compression de la moelle → des lésions évolutives
de nécrose définitives

Trois problèmes principaux

Management pré hospitalier

Urgence et délicatesse de la prise en charge

Diagnostic et traitement adaptés


I.GENERALITES (5)
Tout traumatisé du rachis doit être manipulé et
transporté avec la plus grande précaution, qu'il ait
d'emblée une paralysie complète ou non.

Lorsqu'il existe une tétraplégie ou une paraplégie


complète, il faut établir un pronostic quant à la
récupération possible
I. GENERALITES (6)
L’ analyse des différentes lésions traumatiques du rachis
cervical a bénéficié des progrès de la tomodensitométrie
(TDM) et de l'imagerie par résonance magnétique (IRM),

Leur compréhension est toujours dominée par la


connaissance de l'anatomie fonctionnelle.
II. R APPEL ANATOMIQUE (1)
24 vertèbres s'articulent ensemble pour former la
colonne vertébrale.
La colonne parfaitement rectiligne dans le plan
frontal.
Dans le plan sagittal existent 3 courbures
physiologiques: une lordose cervicale, une cyphose
dorsale et une lordose lombaire.
Un système articulaire et ligamentaire complexe
stabilise ces éléments séparés par un disque
intervertébral
II. R APPEL ANATOMIQUE (2)

3 courbures
Lordose cervicale

Cyphose dorsale

Lordose lombaire
II. R APPEL ANATOMIQUE (3)
La morphologie des vertèbres est un peu différente à

chaque niveau.
La taille du corps vertébral augmente progressivement,

de la première cervicale, jusqu'à la dernière vertèbre


lombaire.
Les apophyses articulaires sont verticales au niveau

lombaire et obliques au niveau cervical = la plus grande


amplitude de rotation cervicale.
II. RAPPEL ANATOMIQUE (5)
1 - L'atlas s'articule avec l'occipital en haut par deux larges surfaces
articulaires, les masses latérales de l'atlas / la moitié de la flexion-
extension du rachis cervical.

2 - L'atlas s'articule en bas avec l'axis et en avant avec l'apophyse


odontoïde de l'axis, qui centre les mouvements de rotation, existant
entre ces 2 vertèbres. L'appareil ligamentaire est complexe et fragile.
Cette zone charnière est soumise à de grandes contraintes et souvent le
siège de lésions traumatiques.
II. RAPPEL ANATOMIQUE (6)
 Les autres vertèbres cervicales se ressemblent toutes: Elles

présentent un corps vertébral, s'articulant avec la vertèbre adjacente


par les apophyses unciformes et par le disque. Latéralement, deux
pédicules relient le corps à l'arc postérieur, qui comprend deux
apophyses articulaires, des apophyses transverses, des lames et une
apophyse épineuse.
II. RAPPEL ANATOMIQUE (7)
Rachis dorsal et lombaire
Les corps vertébraux sont empilés les uns sur les autres
par l'intermédiaire des disques et forment une
première colonne en avant.
 En arrière, il y a les 2 apophyses articulaires qui sont
en contact avec les apophyses sus et sous-jacentes et
forment deux colonnes postérieures.
Ces trois colonnes procurent à l'ensemble une stabilité
comparable à celle d'un trépied. La stabilité est
complétée par les ligaments intercorporéaux, inter
articulaires, inter épineux et inter transversaires
II. R APPEL ANATOMIQUE (8)
Observer :
- Le canal médullaire avec les trous de
conjugaison
- L’épaisseur des disques ( presque aussi
épais que les corps vertébraux)
- Le nucléus très volumineux
- La largeur des ligaments
intersomatiques
- Le volume des ligaments entre les lames
et les apophyses épineuses
II. R APPEL ANATOMIQUE (9)
25° Cervicale
Morphologie des Vertèbres

• Tailles différentes
• Formes différentes
• Inclinaison des facettes

60° Dorsale

90° Lombaire
III.TRAUMATISME DU RACHIS
CERVICAL INFERIEUR
A. Étiologie:
Forces
Compression
Flexion
Extension
Distraction
Rotation
Accidents de la route : 60%,

Sport : 12% (plongeon)

Chute d’un lieu élevé (28%)


B. Tableaux Cliniques
 Douleurs : un traumatisé de la colonne cervicale présente
des douleurs au cou : localiser le niveau.
 Il existe un torticolis, avec perte des mouvements et
contracture musculaire. Le blessé peut se présenter en
tenant sa tête avec ses mains.
 Il s'agit souvent d'un traumatisé crânien, avec perte de
connaissance, chez lequel il faut rechercher
systématiquement une lésion cervicale. Un tel blessé doit
être immobilisé par un collier cervical, en attendant le
bilan radiologique.
Un examen neurologique rapide de débrouillage est fait et
sera approfondi, après radiographies "standard"
C. Conduite à tenir (1)
 Sur les lieux de l'accident

 Atteinte isolée du rachis au premier plan (coup du


lapin, chute sur la tête, ...)

 Atteinte intégrée dans le cadre de lésions multiples


voire d'un polytraumatisme (blessé GRAVE présentant
plusieurs lésions dont une au moins met en jeu le
pronostic vital à +/- court terme)
C. Conduite à tenir (2)
 Sur les lieux de l’accident
Sauver le blessé

 Détresse cardio-respiratoire
 État de choc / hémorragie extériorisée

Dépister un traumatisme rachidien

 Patient conscient : facile


 Interrogatoire succinct
 Examen neurologique rapide
C. Conduite à tenir (3)
 Transport du blessé : triple impératif
Immobilisation correcte
 Collier cervical
 Matelas coquille
 Civière démontable
 Planche en bois droite

Equipe médicalisée
 Sapeurs pompiers
 SAMU NATIONAL

 Centre spécialisé
 Diagnostic lésionnel précis
 Plateau technique adapté
C. Conduite à tenir (4)
 Au centre spécialisé
Interrogatoire
Traumatisme
Date/ lieu / Heure / Circonstances
Mécanisme ++++

Compression

Flexion

Extension

Rotation

Mixte

Existence de douleurs rachidiennes spontanées


Notion de paresthésies membres supérieurs et / ou inférieurs au décours immédiat du

traumatisme
D. Bilan clinique (1)
Examen neurologique
systématique, consigné par écrit
Base de référence évolutive

Objectif
• Rechercher une atteinte neurologique
• Préciser niveau moteur, sensitif, lésion et son
caractère complet ou incomplet
D. Bilan clinique (2) +++
Motricité : Testing musculaire (force d’1 ou de plusieurs
muscles selon une échelle allant de 0 à 5)

Paralysie totale = 0
Contraction visible ou palpable = 1
Mouvement actif, sans pesanteur = 2
Mouvement actif, contre pesanteur = 3
Mouvement actif, contre résistance modérée = 4
Mouvement actif, contre forte résistance = 5
D. Bilan clinique (3)
 Myotome (racine nerveuse responsable de l’innervation d’un muscle ou d’un
mouvement donné)
Au membre supérieur:
• Flexion du coude / C5,
• Extension du poignet / C6,
• Extension du coude / C7,
• Flexion des phalanges distales / C8
• Abduction du 5e doigt / T1.

Au membre inférieur :
• Flexion de hanche / L2,
• Extension du genou / L3,
• Flexion dorsale de la cheville / L4,
• Extension des orteils / L5
• Flexion plantaire de cheville / S1.
D. Bilan clinique (4)

C5

C6

C8
C7

T1
D. Bilan clinique (5)
 Sensibilité

PIQÛRE et TACT
 0 = absente

 1 = déficitaire (hypo ou hyperesthésie)


 2 = normale
D. Bilan clinique (6)
 Sensibilité
 Dermatomes (surface cutanée
innervée / une racine donnée)
D. Bilan clinique (7)
Examen neurologique

 Réflexes ostéotendineux
C5 / C6 = Réflexe bicipital
C6 = Réflexe brachio-radial
C7 = Réflexe tricipital

L3 / L4 = Réflexe rotulien
S1 = Réflexe achilléen
 Réflexes cutanés
D7 – D12 = Réflexes cutanés abdominaux
Faisceau pyramidal = Réflexe cutané plantaire (Babinsky)
D. Bilan clinique (8)
Examen du périnée obligatoire
 Sensibilité et Motricité du sphincter anal
Béance anale
Réflexe bulbocaverneux / Clitorido anal

NB : Paraplégie complète = aucune fonction sensitive ni


motrice en dessous du niveau lésionnel !!! Pas avant
disparition du choc spinal (48h)
D. Bilan clinique (9)
Examen neurologique

Codifié par l'American Spinal Injury Association

Permet d'établir un score moteur et un score sensitif

( 5 grades d’état neurologique)


D. Bilan clinique (10) +++
Echelle de déficience ASIA (Frankel modifié)
A = complète. Aucune fonction motrice ni
sensitive y compris au niveau sacré.
B = incomplète. Fonction sensitive est seule
présente (S4-S5 inclus)
C = incomplète. Fonction motrice est préservée
avec une cotation musculaire < 3.
D = incomplète. Fonction motrice est préservée
avec une cotation musculaire ≥ 3.
E = normale. Fonctions motrice et sensitive normales.
D. Bilan clinique

 ASIA
E. BILAN RADIOLOGIQUE : principes généraux

Un premier bilan comporte un cliché standard de face

et de profil de toute la colonne cervicale et/ou du rachis

dorsal et lombaire puis un cliché de face "bouche

ouverte". Ces radios dépistent des lésions osseuses.


E. BILAN RADIOLOGIQUE
Radiographies normales C1-C2

Face “bouche ouverte” Profil


E. BILAN RADIOLOGIQUE

- la ligne prévertébrale correspond aux parties molles rétropharyngées


- la ligne du mur antérieur, unissant les faces antérieures des corps
vertébraux ;
- la ligne du mur postérieur unissant les faces postérieures des corps
vertébraux, depuis la face postérieure de l'odontoïde
- la ligne interarticulaire postérieure unissant le bord postérieur des
apophyses articulaires
- la ligne spino-lamaire réunissant le bord postérieur des lames et
l'origine des épineuses ;
- la ligne de la pointe des épineuses
F. TYPE DE DESCRIPTION :

TRAUMATISME DU RACHIS CERVICAL INFERIEUR +++

• Les lésions résultent de diverses forces


agissant simultanément mais dont l’une est
dominante :
 la compression

 la flexion-extension-distraction

 la rotation
 Classification selon le traumatisme (proposée par C. ARGENSON).

F.1 LÉSIONS EN COMPRESSION

Ces traumatismes se produisent le plus


souvent lors de la chute d'une charge sur la tête
ou lors d'un plongeon en eau peu profonde,
par exemple.
Les lésions sont variables selon la violence du
traumatisme :
 Fracture tassement antérieur du corps
vertébral avec mur postérieur intact. Lésion stable.

Tassement antérieur
 Fractures comminutives du RCI

Ecrasement du corps vertébral (C6 et C7 surtout). Pas


toujours instables. Des fragments osseux peuvent être
expulsés dans toutes les directions et en particulier, dans le
canal médullaire, provoquant des lésions nerveuses de
dilacération ou de compression (50% des cas).
Le bilan radiologique peut permettre de localiser des
fragments osseux compressifs, dans le canal (intérêt de la
myélographie, du scanner ou de l'IRM).

Fracture comminutive
 Fracture en "tear drop" (RCI)
Cette lésion comprend une fracture du coin antéro-inférieur solidaire du disque
sous-jacent de la vertèbre par compression survenant sur un rachis en flexion.

 Il y a une lésion du disque et du ligament vertébral commun postérieur avec recul du


mur postérieur.

Il y a une dislocation du segment vertébral moyen, avec une atteinte des ligaments
inter-épineux (ou une fracture de l’épineuse) permettant un recul du corps vertébral
en arrière, dans la lumière du canal rachidien. (80% de troubles neurologiques).

Fracture en « tear drop »


F.2 LÉSIONS EN FLEXION-EXTENSION-
DISTRACTION
L’hyperflexion réalise une compression au
niveau de la partie antérieure du rachis et une
distraction au niveau de sa partie postérieure.

• L’hyperextension provoque l’inverse. Il y a


souvent succession des deux mouvements.
Lésions essentiellement disco-ligamentaires.
 Entorses de gravité moyenne « whyplash injury ou
Coup de lapin ».
Extension brutale de la tête lors d’un accident de voiture avec
choc par l’arrière, souvent suivi d'une flexion brutale par
collision antérieure (ou un seul de ces mouvements)
- Le ligament vertébral commun postérieur (LVCP) est intact.
- La compression antérieure peut entraîner des lésions discales.
- Il peut y avoir distension des ligaments inter-épineux.
Il y a souvent des céphalées,
cervicalgies, paresthésies des
mains, troubles visuels ou
auditifs, vertiges
 Entorses graves
 Lésion du Ligament vertébral commun postérieur
(LVCP), soit par flexion distraction, soit par extension
distraction avec 5 signes : Elle est affirmée sur les
constatations d'au moins 3 des signes de gravité énoncés
par Louis :
Antélisthésis corporéal supérieur à 3,5 mm.
Angulation des plateaux vertébraux de plus de 10°
Perte de parallélisme des articulaires postérieures.
Découverte de plus de 50% de l’apophyse articulaire
supérieure de la vertèbre inférieure.
Ecart inter-épineux anormal.
 Luxation-fracture bi-articulaire
 Ces lésions sont produites par le même mécanisme que les entorses graves,
mais la force vulnérante prolonge son action après la rupture du LVCP.
• Le déplacement des vertèbres est supérieur au tiers de la
dimension du corps vertébral
• Lésion du disque inter-vertébral
• Rupture des ligaments postérieurs et inter-épineux.
Le scanner montre souvent des fractures des extrémités des
facettes articulaires.
Complications médullaires dans 50% des
cas. La moelle épinière est écrasée sur le
bord postérieur et supérieur de la vertèbre
inférieure

En flexion
F.3 LÉSIONS EN ROTATION
La rotation est dominante et elle est couplée à une inclinaison de
la tête.

• Sur la radio de face : déviation d’une épineuse du coté de la


lésion.

• Sur le cliché de profil : antélisthésis et aspect de 3/4 des


vertèbres sus-jacentes.

• Sur le scanner, rechercher l’une des 3 lésions articulaires


suivantes

Fracture. séparation du Luxation uni-articulaire


Fracture uni-articulaire massif articulaire
IV. FORMES TOPOGRAPHIQUES
IV. 1 Fracture du rachis cervical supérieur
 Fractures de l’atlas
- Traumatisme en compression
verticale
- Fracture “stable”

La fracture de JEFFERSON / fracture


séparation des masses latérales de l'atlas.
La fracture à 4 fragments constitue la forme la
plus caractéristique.

C’est surtout la radio de face "bouche


ouverte" qui montre l'écartement des
masses latérales de l'atlas.
 Dislocation atlas-axis
Les dislocations traumatiques atlas / axis sont rares et le plus
souvent elles sont fatales.
Elles sont dues à un traumatisme en hyper flexion brutale
avec rupture des ligaments solidarisant les masses latérales de
l'atlas avec les apophyses de l'axis et surtout le ligament
transverse +++

Articulation atlas-axis normale Luxation atlas axis par rupture des ligaments
 Fractures de l’apophyse odontoïde
Diagnostic : Douleurs sous occipitales + dysphagie +/-
Le cliché de Profil : niveau du trait, son obliquité et le déplacement

Selon Anderson et Roy - Camille

 Fractures apicales

 Fractures horizontales de la
base (60%)

 Fractures de la base OBAV


(obliques en bas et en avant)

 Fractures de la base OBAR


(obliques en bas et en arrière)
IV.2 FRACTURES DES VERTÈBRES DORSALES ET LOMBAIRES
Circonstances

Leur fréquence est très grande et leur mécanisme est


le plus souvent un traumatisme en flexion : (chute
d'une charge sur le dos en flexion - accident de la
circulation - chute d'un lieu élevé), avec parfois une
rotation associée.
Ces fractures sont favorisées par l’ostéoporose
(vieillard), ou parfois d'une métastase vertébrale.
CLASSIFICATION
Stabilité / plusieurs classifications ( Vaccaro, Dai,
Denis, Magerl …)

Selon F. Denis :The Three Column Spine and Its significance in the
Classification of Acute Thoracolumbar Spine injuries : Spine 1983

 Colonne antérieure ( 2/3 antérieurs du corps)

 Colonne moyenne (1/3 postérieur du corps)

 Colonne postérieure (pédicules, articulaires, lames)


Classification en 4 groupes suivant le mécanisme et colonnes
atteintes
CLASSIFICATION
 Stabilité : Classification de Magerl +++ basée sur mécanisme lésionnel
Lésions par COMPRESSION
(type A de Magerl)
Lésion antérieure isolée
• Tassement cunéiforme (A1): pas de
Distraction ni de rotation, ni translation Rx

• Fracture-séparation du corps vertébral sagittale, frontale ou en

diabolo (A2)

• Fracture-éclatement (burst fracture des auteurs anglo-saxons)

qui comporte une rupture du mur postérieur (A3).

± lésions associées
Fractures des lames
Subluxation des articulaires
CLASSIFICATION
Stabilité : Classification de Magerl +++ basée sur
mécanisme lésionnel
Lésions par DISTRACTION POSTERIEURE
(type B de Magerl) : sur rachis antérieur et ou postérieur des signes d
écartement ou d’arrachements / pas de rotation mais tanslation sagittale possible

• Flexion-distraction postérieure a
prédominance ligamentaire (B1)
augmentation de l’écart inter épineux
subluxation des articulaires

• Flexion-distraction postérieure a
prédominance osseuse (B2) /
• NB : B1 ET B2 = seat belt fracture

• Lésions en hyper extension avec


distraction antérieure (B3)
CLASSIFICATION
Stabilité : Classification de Magerl +++ basée sur
mécanisme lésionnel

Lésions par DISTRACTION ANTERIEURE


(type B 3 de Magerl) : sur rachis antérieur et ou postérieur des signes
d écartement ou d’arrachements / pas de rotation mais tanslation sagittale possible

HYPER EXTENSION : BAILLEMENT DISCAL


ANTERIEUR AVEC ECART INTER SOMATIQUE OU
LESION CORPOREALE  AUGMENTATION DU MUR
ANTERIEUR / BAILLEMENT VERTICAL DES TRAITS DE FRACTURE
CLASSIFICATION
Stabilité : Classification de Magerl +++ basée sur
mécanisme lésionnel

Lésions par ROTATION +/- Type A


ou B
(type C de Magerl) = torsion axiale
du rachis
 Décalage des épineuses
Fracture uni articulaire avec
luxation controlatérale
Luxation articulaire unilatérale
Déplacement rotatoire des corps vertébraux
(asymétrie)
NB : Burst fracture + Signes de rotation = Type C et NON A3
idem pour le type B avec rotation
CLASSIFICATION
Classification de Magerl
• Fiable, reproductible

• Corrélée au pronostic neurologique

Lésions graves liées à un traumatisme violent et complexe où


se mélent la rotation, la compresion et la distraction
L'instabilité fractures dorsales et lombaires:

R. Louis : théories de l’instabilité RCO 1977

1. rupture du ligament inter-épineux.

2. fracture de l'apophyse épineuse.

3. fracture d'une facette articulaire ou rupture des


ligaments articulaires.

4. fracture d'un pédicule.

5. fracture comminutive du corps vertébral.


SCANNER ET IMAGERIE PAR RESONNANCE MAGNETIQUE

LE SCANNER
• La tomodensitométrie permet d'obtenir des coupes
transversales à tous les niveaux souhaités. Un segment
rachidien peut être exploré complètement par des coupes
jointives

L'IMAGERIE PAR RÉSONNANCE MAGNÉTIQUE


Il s'agit aussi d'un procédé non invasif qui donne des images
excellentes des tissus mous et de l'os.
Compression neurologique par le disque complètement énucléé dans le
canal ou par des fragments osseux
V. PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE +++

 But / Le traitement des fractures par compression


dépend de la présence de troubles neurologiques.
Réduction de la luxation

Décomprimer la moelle : soit par l'arrière avec


laminectomie et ablation des esquilles osseuses, soit par
abord antérieur avec corporectomie

Stabiliser le rachis : se fait par immobilisation plâtrée ou


par arthrodèse et ostéosynthèse
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
Moyens
médicaux
 Corticothérapie

 Antalgique

Orthopédiques
 Repos et physiothérapie
 Régression des phénomènes douloureux

 Entretien musculature para vertébrale

 Lombostat
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
Moyens
Orthopédiques
Traitement par collier simple
Traction / Etriers

 Minerve plâtrée à l’indienne


PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
Moyens
Orthopédiques
Corset plâtré avec 3 appuis (sternum, lombaire, pubis)
Plâtre ou PE

Cadre de Cotrel
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
 Moyens
Chirurgicaux

 Vissage direct

 Laçage au fil d’acier


 Traitement chirurgical , Réduction de la déformation
 +/- Libération du canal rachidien par LAMINECTOMIE

 Arthrodèse antérieure + ostéosynthèse par plaque

 Visée des pédicules par voie postérieure


PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
 INDICATIONS

Les fractures-tassements antérieures sont traitées par


une minerve.
Les fractures comminutives sont traitées par minerve.
 En cas de compression neurologique : on fait une ablation
du fragment intra-canalaire et une arthrodèse bi-
segmentaire
Les fractures en tear drop sont réduites par mise en
lordose et l'intervention consiste à rétablir l'écart
normal, par excision du disque et encastrement d'un
greffon taillé à la bonne dimension.
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
 INDICATIONS
 Fractures du rachis cervical inférieur +++
La stabilisation se fait par arthrodèse et ostéosynthèse bi-segmentaire
par des plaques vissées (plaques de ROY-CAMILLE en arrière, plaques
de SÉNÉGAS en avant).

Une ostéosynthèse solide permet une mobilisation rapide du blessé et


un nursing dans de meilleures conditions.

Si l'abord a été antérieur le corps vertébral est remplacé par un gros


greffon osseux interposé entre les deux corps vertébraux voisins (on
peut ajouter une ostéosynthèse par plaque antérieure.
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
 INDICATIONS

Entorses de gravité moyenne


Traitement par collier cervical ou minerve. Récupération en 6
semaines (à 4 mois)

Entorses graves / arthrodèse antérieure (avec ou sans plaque )


ou ostéosynthèse postérieure par plaques de Roy Camille

luxations bi articulaires en flexion : réduction doit être


entreprise en urgence, sous anesthésie générale. Le traitement
chirurgical par arthrodèse est réalisé secondairement pour
stabiliser définitivement les deux vertèbres. (arthrodèse
antérieure intersomatique ou arthrodèse postérieure avec
plaque)
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
 INDICATIONS
Traitement de la luxation uni latérale d’une facette
La réduction doit être faite rapidement. Sous anesthésie
générale, on imprime une traction sur la tête, en
s'appuyant sur les maxillaires et derrière l'occiput. La
direction de la traction correspond au sens de
l'inclinaison de la tête, c'est à dire du côté opposé à la
luxation.

On peut percevoir la réduction sous la forme d'un déclic.


 Puis une arthrodèse antérieure avec ostéosynthèse
d'emblée.
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
 INDICATIONS

R ACHIS CERVICAL SUPERIEUR


Dislocation Atlas- Axis

Cerclage métallique + greffe postérieure

-En l'absence
Fractures
de déplacement, on peut se contenter d'un plâtre, soit minerve, soit plâtre
de l’atlas
plus léger, soit simple collier avec lequel la surveillance radiologique doit être étroite.

- En cas de déplacement, simple traction par étrier, puis contention par collier ou minerve
plâtrée.
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
 INDICATIONS

RACHIS CERVICAL SUPERIEUR


• Les fractures de l'odontoïde
Traitement par minerve à l’indienne ou vissage si
risque de déplacement
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
 INDICATIONS

RACHIS DORSAL ET LOMBAIRE


 TRAITEMENT DES FRACTURES-TASSEMENTS SIMPLES

Ces fractures stables peuvent être traitées par la méthode


fonctionnelle qui consiste en un repos simple au lit, pendant
quelques semaines, avec des antalgiques et, au début, un coussin
lordosant + La rééducation vertébrale précoce
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
 INDICATIONS

RACHIS DORSAL ET LOMBAIRE


 TRAITEMENT DES FRACTURES-TASSEMENTS INSTABLES
 En l'absence de lésions neurologiques et si mur postérieur
intact / réduites par la méthode orthopédique de BÔHLER, en
position d'extension

Corset pendant 3- 4 mois


PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
 INDICATIONS

RACHIS DORSAL ET LOMBAIRE


 TRAITEMENT DES FRACTURES-TASSEMENTS INSTABLES
 En présence de troubles neurologiques
Le traitement chirurgical est formel, surtout si les troubles
neurologiques sont partiels, car ils seront susceptibles de guérir par une
intervention chirurgicale précoce. En cas de paraplégie, l'indication est
celle d'une tentative de décompression et de stabilisation,
VIII. CONCLUSION
4 questions dont découle le traitement:
Existe –t-il un trouble neurologique ?
Existe-t-il une instabilité ?
Quelle déformation est à traiter ?
Existe-t-il une sténose ?

• 4 réponses
• L’atteinte neurologique dicte le degré d’urgence et la voie
d’abord
• Le type d’instabilité dicte voie d’abord et +- arthrodèse
• Déformation mesurée à l’aide de l’ART guide la nécessité
de réduction ou non
• Sténose canalaire = libération du névraxe
CHOM

Вам также может понравиться