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République Algérienne Démocratique

Et Populaire
Université Mohamed Chérif
Messaadia Souk Aras

Master 01
Géotechnique

Comportement tridimensionnel des sable:


Comparaison d’essais véritablement triaxiaux
et d’essais Sur cylindre creux

Exposé réalisée par :


PLAN DE TRAVAILLE
Introduction
Première partie:
Les Sables naturels
Deuxième partie
La presse tridimensionnelle de Grenoble
Cylindre creux de Cleveland
Comparaisons des résultats d'essais
Comparaison d'essais isotropes
Comparaison des résultats
Sable d’HOSTUN
Conclusion
INTRODUCTION:
 Un programme de recherche mené en parallèle entre
l'institut de mécanique de grenoble et l'université de
cleveland a permis d'étudier le comportement de deux sables
fins à l'aide de deux appareils différents: une presse 3D à
face rigide et un appareil de compression-torsion sur
cylindre creux. Nous présentons dans cet article les résultats
obtenus sur chemin isotrope et sur une série de chemins
radiaux (b = cte). La méthode de comparaison mise en œuvre
consiste, à partir des résultats expérimentaux obtenus sur la
presse 3D, à calculer les grandeurs mesurées au cylindre
creux. La comparaison des essais isotropes se révèle délicate
et les mesures ne deviennent semblables qu'après des
corrections importantes dues à la pénétration de membrane;
par contre on observe une bonne cohérence entre les essais
radiaux réalisés sur les deux appareils.
Première partie
Les Sables naturels
SABLES NATURELS :

1-Le sable :
C'est un produit provenant de la désagrégation naturelle de la
pierre siliceuse (quartz) et/ou du silex (silicium), Il se
compose de grains meubles n'ayant aucune cohésion.
La dimension des grains peut varier de 0,15 à 4,76 mm ; si le
grain est plus petit que 0,6 mm parle de "sable fin" ; s'il
atteint presque 1,2 mm "sable moyen" et s'il atteint enfin
presque 4,76 mm, c'est le "gros sable" ; ce dernier ayant des
grains de plus de 2 mm ressemble à du gravier fin, appelé
alors "sable graveleux".
2- Les différents types de sable : ou en distingue :
* Dans certaines rivières, où on le drague, ce sable s'appelle : sable de
rivière ou sable fluvial, il est constitué de grains durs et arrondis ayant tous
les calibres, il est très pur (lavé par l'eau).

*Dans les sablonnières, d'où il faut l'extraire, ce sable s'appelle "sable de


carrière" ; il a été entraîné par les cours d'eau aux temps primitifs, contenant
des particules d'argile, le limon et des restes organiques.
* En mer, où on le drague, ce sable s'appelle "sable de mer", il provient des
roches sous-marines ou de falaises érodées ; il est préférable de rincer ce
sable à l'eau douce car il contient des sels qui ne sont pas néfastes mais
peuvent occasionner des efflorescences.
* Dans les montagnes, le sable s'appelle "sable de feuilles", il a été emporté
par le vent et s'est déposé contre les flancs des montagnes et des collines. Le
grain de ce sable est très fin et de dimension régulière, ce qui donne lieu à
un grand pourcentage de vides par conséquent, il ne pourra être utilisé
qu'avec un mélange d'autres sortes de sable.
3- Qualités exigées :
Le sable soit répondre aux exigences suivantes :
* Il ne peut pas contenir d'impuretés : il doit être exemple d'argile, de
limons, d'humus, d'éléments végétaux et de toutes autres p articules
nocives. Le pourcentage d'impuretés ne peut excéder 3 %.
Des essais de pureté de sable peuvent se faire sur chantier :
a) Etaler du sable en le frottant sur un linge propre, après avoir enlevé le
sable, il ne peut y avoir de souillure.
b) Frotter du sable entre les doigts, il doit crisser dans la main et il ne
peut y avoir des particules d'argile ou de boue collant aux doigts.
c) Essai de lévigation : remplir à moitié un verre gradué avec une même
quantité d'eau et de sable, bien agiter afin que toute l'argile et la boue soit
en suspension. Laisser se reposer pendant tout un temps et l'épaisseur de
la couche de boue donne une idée de la quantité d'impuretés.
* La dimension et la composition des grains doivent être adaptées au
travail : le sable est d'autant meilleur qu'il est composé de grains de
dimension différentes ; les grains moyens bouchent les vides entre les
plus gros et les très fins bouchent entre les moyens, on obtient ainsi une
bonne consistance, et on prescrit les modules de finesse suivants :
- Sable pour béton pour constructions : entre 3,40 et 1,40.
- Sable pour béton maigre pour fondations : entre 3,40 et 0,90.
- Sable pour mortier de maçonnerie : entre 1,70 et 0,90.
- Sable pour mortier de carrelage : entre 1,70 et 0,90.
- Sable pour plafonnage : entre 3,40 et 0,90.
- Sable pour couche de fondation pour dallage : entre 2,50 et 0,90.
4 - Opportunité de mélanger diverses sortes de sable :
Le mélange de plusieurs sables présente x grands avantages suivants :

* En mélangeant du sable contenant de l'argile avec du sable n'en


contenant pas, on obtient un sable non gras, donc utilisable.
* Du sable n'ayant pas une bonne composition granulométrique peut être
amélioré en y ajoutant du sable ayant des grains de calibres différents.
5 - Utilisation :
Le sable d'employé lors de la préparation des mortiers, du béton et du
béton armé. Son utilité est de réduire ce retrait et la fragilité du mortier
causé par le liant. Lors de la préparation du béton, il améliore la densité et
en facilité le travail ; de plus le sable est l'élément économique du mortier
et du béton.
Deuxième partie

Comportement
tridimensionnel des sable:
Comparaison d’essais
véritablement triaxiaux
et d’essais Sur cylindre creux
LA PRESSE TRIDIMENSIONNELLE DE
GRENOBLE
Cet appareil conçu et réalisé à l'lMG est particulièrement adapté à l'étude
du comportement en grandes déformations des milieux pulvérulents ,
L'échantillon parallélépipédique est enfermé entre six faces rigides (fig. 1).
Ses dimensions peuvent varier de 5 à 15 cm avec une vitesse maximale de
5 mm/min. Six moteurs électriques, synchronisés 2 à 2, permettent le
contrôle cinématique de l'essai.
L'échantillon, enveloppé dans une membrane en latex, de dimensions 100
x 100 x 100 mm3 et d'épaisseur 0,3 mm, est préparé en dehors de la
machine dans un moule. Le matériau est soit damé soit vibré pour avoir
des échantillons denses, ou déposé avec une hauteur de chute nulle pour
avoir des échantillons lâches. Il est ensuite graissé et transporté vers la
machine avec un vide intérieur pour éviter le remaniement. La graisse sert
à éliminer les contraintes tangentielles parasites qui peuvent se
développer
à l'interface plaques-échantillon.
En cours d'essai, trois capteurs de pression, noyés dans les plaques et
insensibles aux contraintes tangentielles‘ mesurent directement les trois
contraintes .
Trois autres capteurs de type LVDT mesurent les dimensions de
l'échantillon.
A chaque mesure, on connaît donc: les trois valeurs principales de l'état
de contrainte i et les trois valeurs principales de l'état de déformation
i‘. Les difficultés rencontrées sont essentiellement de
deux types:
1. Difficultés de préparation d'échantillons rigoureusement identiques,
et difficultés de mise en place de l'échantillon sur la presse.
2. Apparition de la localisation de la déformation dans des bandes de
cisaillement. Il y a alors perte de l'homogénéité et les mesures globales
que nous enregistrons ne sont plus significatives.
Signalons enfin que les régulations sur chaque direction sont
indépendantes et peuvent être soit cinématiques (contrôle de la vitesse
des moteurs) soit en contrainte par un asservissement de type
analogique.
CYLINDRE CREUX DE CLEVELAND
A. Présentation de l'appareil
La presse de compression-torsion de Cleveland a été un des premiers appareils
de ce type utilisé pour l'étude du comportement des sols.
L'échantillon a la forme d'un cylindre creux de dimensions H = 13 cm,  = 7,1
cm et <i= 5,1 cm. Il est préparé entre deux membranes cylindriques à l'aide
d'un moule. Le mode de densification est identique à celui utilisé à Grenoble
(damage ou vibration). La base de l'appareil est fixe et la tête (fig. 2) permet
d'appliquer un effort axial (extension ou compression), et/ou un couple de
torsion; l'asservissement de ces deux sollicitations est pneumatique. Un
système de drainage permet la mesure des pressions interstitielles (essais
non drainés) ou des variations de volume (essais drainés).
L'ensemble est placé dans une cellule triaxiale classique qui assure une
pression de confinement identique à l'intérieur et à l'extérieur du cylindre.
En cours d'essai, les quantités mesurées sont les suivantes: la déformation
axiale, la rotation de tête, la variation de volume (essai drainé), la pression
de confinement, l'effort axial et le couple de torsion.
COMPARAISONS DES RÉSULTATS D'ESSAIS
Nous nous proposons dans ce paragraphe de comparer les résultats d'essais
obtenus sur la presse 3D de l'IMG et sur le cylindre creux de Cleveland.
Les essais réalisés sur ces deux appareils ne sont pas tous comparables: en
effet, sur les presses tridimensionnelles, les axes principaux de contrainte
(et de déformation) restent fixes et confondus avec les directions
matérielles de la machine; alors qu'au cylindre creux, les directions
principales dans le plan tangent du cylindre définies par:
tg 2 = 2/
peuvent tourner en fonction de l'asservissement du rapport /
On ne peut donc songer à comparer que des essais tels que  = cte (essais
sans rotation des directions principales) et en conséquence de
comparaison d’essai à b = cte.
COMPARAISON D'ESSAIS ISOTROPES

Les essais de compression isotrope réalisés sur les échantillons


parallélépipédiques de la presse 3D et les cylindres creux doivent
théoriquement, si les conditions de préparation sont identiques, donner
le même résultat. On peut évoquer ici les effets de membrane; en effet,
les déformations volumiques sont faibles et les variations importantes
de la pression de confinement entraîne une surestimation (due à la
membrane) de la diminution de volume quand p augmente.
Selon (15), les corrections de ces effets sont peu fiables. La figure 3 donne
un exemple de correction de pénétration de membrane pour un essai au
cylindre creux.
La réponse du matériau est alors proche de l'isotropie. Pour les essais sur
presse 3D, les conditions aux limites avec faces rigides nécessiteraient
des corrections de type «effet de paroi» qui sont faibles pour un sable
fin. Ces corrections n'ont pas été faites comportement tridimensionnel
des sables.
La figure 4 donne les résultats bruts de deux essais isotropes, l'un
réalisé au cylindre creux, l'autre sur la presse 3D.
On constate que pour une pression donnée, le serrage mesuré est plus
important au cylindre creux. Notons cependant que si l'on utilise les
corrections proposées sur la figure 3 (en supposant v= 3. z) les
résultats deviennent tout à fait comparables .

Ce n'est donc que grâce à des corrections incertaines que nos résultats
deviennent concordants.
Il est donc délicat d'en tirer des conséquences de nature rhéologique. Ce
point est important à signaler car beaucoup de modèles utilisent ce type
d'essai pour le calage de leurs paramètres .
COMPARAISON DES RÉSULTATS
Les deux sables étudiés sont deux sables fins. Leurs caractéristiques
(granulométrie, densité) sont définies en (15).
Les figures 6 et 7 donnent les résultats de cette comparaison pour les deux
sables d'HOSTUN et de Reid Bedford avec σ2 = 0,5 MPa et cinq valeurs
de b: 0; 0,28; 0,5; 0,72; 1. Notons que les essais b = 0et b = 1 sont
axisymétriques et qu'ils sont donc directement comparables (z’ =z).
-La figure 6a représente les chemins de contrainte suivis dans le plan
déviatoire avec les résistances maximales obtenues. On peut constater
qu'elles sont du même ordre sauf pour l'essai b = 0,28 où la différence
importante que l'on observe est probablement due à une localisation
prématurée dans l'essai réalisé à la presse 3D.
La figure 6b représente l'évolution de la contrainte axiale en fonction de la
déformation axiale du cylindre creux et la relation z * - z *
correspondante. Là encore, on obtient une comparaison très acceptable et
même parfois inespérée (les courbes b = 1 et b = 0,66 sont pratiquement
identiques). On remarque également que z * change de signe comme z
entre les deux essais b = 0,5 (z < 0) et b = 0,28 (z > 0).
Il existe donc une valeur de b comprise entre 0,5 et 0,28 pour laquelle la
déformation axiale du cylindre creux reste nulle.
Pour déterminer plus précisément cette valeur de b (ou ) nous
représentons sur la figure 8 l'orientation av des lignes d'extension nulle en
fonction de b pour les essais à la presse tridimensionnelle. Lorsque la
direction axiale du cylindre creux est une direction d'extension nulle on
doit également vérifier l'équation b = sin^2. L'intersection des deux
courbes donne b = 0,34 (ou  = 36°) qui est bien comprise entre 0,28 et 0,5.
 La figure 6c représente les variations de volume en fonction de z
pour le cylindre creux et z * pour les essais à la presse 3D. Les
résultats ici sont tout à fait remarquables: on observe des serrages
initiaux et des pentes de dilatance pratiquement identiques.
Pour les deux appareils. Notons que la comparaison pour le sable de
Reid Bedford (fig. 7c) est moins bonne.
 La figure 6d permet de comparer les distorsions  mesurées au
cylindre creux et ’ calculées. Pour les essais de révolution b =0 et 1 les
distorsions sont nulles. On a donc tracé seulement les 3 essais
correspondants aux valeurs b = 0,28; 0,5; 0,66. On peut remarquer ici
que systématiquement, pour z (ou z’ ) fixé les distorsions mesurées
au cylindre creux sont légèrement supérieures à celles calculées. La
comparaison reste cependant très acceptable.
Sable d’HOSTUN:

Le sable d’HOSTUN est utilisé en France comme un matériau modèle dans


le domaine de la mécanique des sols. Il a fait partie des matériaux tests
employé dans le cadre de l’atelier international sur les équations
constitutives pour sols non cohérents ou du « GRECO géo matériaux »
(Groupement de Recherches Coordonnées - Ministère de la Recherche et de
la Technologie - Ministère de l'Education Nationale, 1986-1992).
Le sable provient des usines SIKA implantées à Hostun dans la Drôme. Il
s’agit d’un sable « artificiel » à grande majorité de silice (quartz) et extrait
d’une carrière, qui subit par la suite différents tamisages pour être stocké
par classe granulométrique. La classe granulométrique du sable utilisé
dans un premier temps dans notre étude porte le nom de « RF ». Le sable
Hostun RF a fait l’objet de nombreuses recherches (Desrues, 1984, Fargeix,
1986, Colliat, 1986, etc..). Entre autres, Flavigny et al. (1990) rassemblent,
dans une note technique, des informations sur les origines géologiques, la
fabrication et les principales caractéristiques physiques de ce sable.
Le sable Hostun RF a fait l’objet de nombreuses recherches (Desrues, 1984,
Fargeix, 1986, Colliat, 1986, etc..). Entre autres, Flavigny et al. (1990)
rassemblent, dans une note technique, des informations sur les origines
géologiques, la fabrication et les principales caractéristiques physiques de ce
sable.
La masse volumique des grains est de 2,65 g/cm3. La morphologie des
grains est de type sous-angulaire à angulaire. La figure en présente une vue
microscopique.
En raison d’un changement de production, ce sable a changé de
granulométrie et est maintenant dénommé « S28 » selon Combes (1998). Ce
dernier étudie les différences granulométriques entre les deux sables et les
différences dans le comportement mécanique à partir d’essais triaxiaux
classiques. De très légères différences sont constatées au niveau de la
granulométrie et au niveau mécanique.
Figure : Vue microscopique des grains du sable d’Hostun RF (Tatsuoka,
2005).
Vue microscopique des grains du sable d’Hostun RF (Tatsuoka,
2005)
CONCLUSION
En conclure, les deux appareils permettent d’approcher de façon
qualitatives et quantitative le comportement rhéologique
tridimensionnel du matériau testé

La campagne que nous avons menée permet également de conclure


que l'anisotropie initiale des échantillons est faible puisque les
mêmes réponses sont obtenues pour 2 orientations différentes de
l'état de contrainte. En particulier les différentes valeurs de la
résistance maximale, sont dues essentiellement aux différentes
valeurs du paramètre b et non de .
Une difficulté subsiste cependant pour apprécier le comportement en
compression isotrope: d'une part des corrections dues aux effets de
membrane semblent
nécessaires mais ces corrections se révèlent être du même ordre de
grandeur que les quantités mesurées. D'autre part, ces essais où les
déformations sont faible sont très sensibles au mode de préparation.
Nous avons déjà rencontré le même problème en comparant les essais
réalisés sur les deux presses tridimensionnelles de Karlsruhe et Grenoble.

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