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UAMT 442: ANALYSE

PHYSICO-CHIMIQUE DES

CONSTITUANTS DE

L’ENVIRONNEMENT
Aimé Christian NANA
1
SOMMAIRE
INTRODUCTION

CHAPITRE I: NOTIONS DE BASE

CHAPITRE II: ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE DES POLLUANTS

ATMOSPHERIQUES

CHAPITRE III : ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE DES POLLUANTS DE

L’EAU

CHAPITRE IV: ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE DES AUTRES TYPES DE

POLLUANTS ENVIRONNEMENTAUX 2
INTRODUCTION
La prise de conscience d'une accélération des destructions
de l’écosystème;
La nécessité, ou l'intérêt, de protéger certaines richesses
naturelles animales ou végétales s'est accéléré depuis un
demi siècle environ;
 La mise en place progressive d’une éthique de la
conservation de la diversité biologique qui se traduit de plus
en plus par des lois portant sur la protection de
l’environnement
3
A la base de tout cela, on trouve la préoccupation de protéger
ce qui fait le caractère actuellement unique de notre planète;
tous ces éléments relèvent du concept de la biodiversité et de
son analyse .

4
CHAPITRE I: NOTIONS DE BASE
L'environnement est « l'ensemble des éléments (biotiques ou
abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont
certains contribuent directement à subvenir à ses besoins», ou
encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques,
chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles
d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines.
L'environnement comprend les quatre composantes suivantes
1. les facteurs abiotiques du milieu : climat, sol (biotope) 5
2. les facteurs biotiques : végétation, faune (biocénose)
3. la population (les êtres humains)
4. la culture (i.e. tout ce qui émane de l'esprit de l'homme.
Aspect environnemental (AE) : élément des activités, produits ou
services d’un organisme susceptible d’interactions avec
l’environnement.
Note : un aspect environnemental significatif (AES) est un aspect
environnemental qui a ou peut avoir un impact environnemental
6
Impact environnemental (IE) : Toute modification de
l’environnement, négative ou bénéfique, résultant totalement ou
partiellement des activités, produits ou services d’un organisme.
L’expérience montre que la définition d’aspect environnemental
peut porter à interprétation. Le raisonnement retenu ici sera
qu’une activité génère un aspect qui lui même produit un impact
(relation cause à conséquence entre l’aspect et l’impact), comme
par exemple 
7
Activité Aspect Environnemental Impact Environnemental

Epuisement des
Consommation de
Combustion ressources naturelles
charbon
fossiles
Rejets d’oxydes d’azote
Combustion Pollution de l’air
NOx
Production chiffons Impacts liés au stockage,
Maintenance souillés d’huiles et à la collecte et à
graisses l’incinération des déchets
Déversement accidentel
Dépotage fioul Pollution de la rivière
de fioul
8
L'activité est la source de l'aspect qui est la cause de
l'impact (conséquence).
La pollution est la dégradation d'un écosystème par
l'introduction, généralement humaine, de substances ou
de radiations altérant de manière plus ou moins
importante le fonctionnement de cet écosystème. Par
extension, le mot désigne aussi parfois les conséquences
de phénomènes géologiques comme une éruption
volcanique. Selon que l'on s'intéresse au milieu pollué ou
aux types de polluants, nous pouvons lister ainsi les
différentes formes de pollution:
9
Pollution acoustique : C'est une nuisance liée à un phénomène
acoustique (bruit) considéré d'une manière générale, sans qu'une source
particulière soit identifiée ou mise en cause.
Pollution atmosphérique :Elle se manifeste par la présence dans l'air de
particules ou de gaz nocifs ou non, qui entraînent, en fonction de leur
concentration, un inconvénient quelconque (Ex NOX, SO2, CO, les

composés organiques volatils (COV) ;· les hydrocarbure aromatiques


polycycliques (HAP) ;· les métaux
10
Pollution biologique : Cette pollution est due à l'introduction
dans un milieu donné d'espèces exogènes (provenant d'un autre
milieu, écosystème ou continent) ou d'organismes
génétiquement modifiés. Elle provoque des modifications de la
faune et de la flore.
Pollution chimique : Elle est provoquée par la présence dans l‘
environnement de substances chimiques qui, normalement,
sont absentes ou s'y trouvent en très faible quantité.
11
Pollution chronique : C'est une pollution permanente qui est la
conséquence d'émissions répétées ou continues de polluants. Elle
peut être aussi liée à la présence de polluants très rémanents (qui
persistent après la disparition de la source).
Exemples : déchets radioactifs.
Pollution de l'eau :Elle se manifeste par une présence dans l'eau
(océans, mers, lacs, fleuves, nappes phréatiques, etc.) d'éléments
toxiques qui engendrent la destruction de la faune et de la flore.
Elle peut rendre l'eau impropre à la consommation ou à la
baignade.
12
Pollution industrielle : La pollution industrielle est la pollution
de l'environnement par l'industrie qui affecte de manière plus
ou moins importante le fonctionnement de l'écosystème :
Exemples : rejets gazeux, produits chimiques, organiques, etc.
Pollution radioactive : La pollution radioactive est une
contamination générée par la radioactivité.
Pollution visuelle : On appelle pollution visuelle les
dégradations visuelles qui portent atteinte aux paysages et au
cadre de vie.
Exemples : (sacs plastiques transportés par le vent, enseignes et
panneaux publicitaires, lignes à haute tension, champs
d'éoliennes.
13
CHAPITRE I: ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE
DES POLLUANTS DE L’EAU
l’intérêt principal du traitement des eaux usées réside dans la
réutilisation des sous produits comme les effluents traités, ou
par contre dans leur rejet sans conséquences néfastes dans la
nature. L’objectif principal du suivi des différents paramètres
d’une eau usée est de vérifier si les exigences de rejet établies
sont respectées. Les différents paramètres mesurés son entre
14
Autre:
- pH;
- Conductivité;
- Turbidité;
 dosage de l’azote;
 dosage des nitrites;
 matières en suspension
 DCO/DBO5.
a. Le pH (potentiel hydrogène)
C’est une des caractéristiques fondamentales de l’eau, il donne
une indication de l’acidité d’une substance. 15
Et est déterminé à partir de la quantité d’ions d’hydrogène
hydronium (H+) ou d’ions hydroxide (OH-) contenus dans la
substance. Quand les quantités de ces deux ions sont égales,
l’eau (ou la substance) est considérée comme neutre, et le pH a
une valeur aux alentours de 7. Le pH d’une substance varie
entre 1 et 14. Au-dessus de 7, la substance est considérée comme
basique et la quantité d’ions OH- est supérieure à celle d’ions
H+. Au-dessous de 7, la substance est acide ; les ions H+ sont en
quantités supérieures. La valeur du pH est à prendre en
considération lors de la majorité des opérations de traitement de
l’eau, surtout lorsque celles-ci font appel à une réaction
16
chimique et parce que certains procédés nécessitent d’être
Réalisés avec un pH spécifique pour être efficace.
Principe:
La méthode est basée sur l’utilisation d’un pH mètre. Le pH
mètre est un voltmètre un peu particulier qui se caractérise par
une très grande impédance d’entrée en raison de la forte
résistance présentée par l’électrode de mesure
17
b. MESURE DE LA CONDUCTIVITÉ
La conductivité électrique d’une eau traduit l’aptitude que
possède celle-ci à laisser passer le courant électrique . Il existe
donc une relation entre la conductivité d’une eau et sa
minéralisation, d’où l’intérêt que présente la mesure de la
conductivité, mesure quasi instantanée, pour connaître la
Minéralisation d’une eau.
La conductivité électrique, C, d’une eau, est la conductance, c,
d’une eau comprise entre deux électrodes métalliques de 1 cm2
de surface, séparée l’une de l’autre par une distance de 1 cm.
La conductivité C est l’inverse de la résistivité R. C= 1/R
18
L’unité de conductivité utilisée en chimie des eaux est le
microSiemens μS/cm. La relation entre la conductivité et la
résistivité s’écrit :

C. Mesure de la turbidité

Une eau turbide est une eau trouble; La turbidité se mesure par
la réflexion d’un rayon lumineux dans l’eau. Elle est mesurée
par un test optique qui détermine la capacité de réflexion de la
lumière (l’unité de mesure est le « NTU » - unités
néphélométriques). 19
La turbidité joue un rôle très important dans les traitements
d’eau. En effet :
 Elle indique une probabilité plus grande de présence
d’éléments pathogènes.
 La turbidité perturbe la désinfection. Le traitement par
ultraviolets est inefficace et le traitement par le chlore perd
son efficacité ;
La matière organique associée à la turbidité favorise la
formation de biofilms dans le réseau et par conséquent, le
développement de bactéries insensibles au chlore notamment.
Principe
20
La turbidimétrie ou opacimétrie est une variante de la
Spectrométrie d’absorption. Les éléments en suspension dans un
liquide absorbent certaines radiations selon une loi voisine de
celle de BEER LAMBERT laquelle est rappelée ci-dessus :
It = Io e-flc
Avec : Io = intensité du faisceau incident
It = intensité transmise après traversée du liquide
l = épaisseur traversée; c = concentration en moles/l
f = coefficient lié à la longueur d’onde utilisée.
d. Dosage de l’azote
L'azote ammoniacal est toxique pour la vie aquatique. Le critère
21
de toxicité n'est pas fixe mais variable selon le pH et la
température. Dans les eaux naturelles, l'azote ammoniacal
Provient principalement du lessivage des terres agricoles ainsi
que des eaux usées d'origine municipale et industrielle.
Un certain nombre de termes doivent être précisés :

Azote total : L’azote total comprend l’ensemble des formes

azotées, aussi bien minérales qu’organiques.


Azote KJELDAHL: L’azote KJELDAHL correspond à celui 22
qui se trouve sous la forme de composés azotés organiques et
d’ammonium. Il ne comprend donc pas des composés oxydés de
l’azote tels les nitrates et nitrites, ni certaines autres formes,
oximes, hydrazine, hétérocycles. L’expression « azote
KJELDAHL » trouve son origine dans le nom de celui qui a mis
au point la méthode universelle utilisée pour doser les fractions
azotées concernées.
Azote minéral 23
L’azote minéral est constitué par l’ammoniaque, les nitrites, les
nitrates.
Azote organique
L’azote organique est essentiellement formé par des protéines,
des polypeptides, de l’urée, des acides aminés.
Azote ammoniacal
L’azote ammoniacal représente l’azote sous la forme NH4+
Relation entre les diverses fractions azotées

24
Compte tenu des définitions ci dessus, il existe les relations
suivantes entre les différentes fractions azotées :
N total = N organique + N minéral (1)
N KJELDAHL = N organique + N NH4 + (2)
N minéral = N NH4 + + N N02 - + N N03- (3)
La relation (2) permet ainsi de déterminer l’azote organique à
partir de la mesure de l’azote KJELDAHL et de l’azote
ammoniacal. On a en effet : N organique = N KJELDAHL – N
NH4+ (4
Principe de dosage:
Pour l’azote kjeldahl (confère cours sur l’analyse physico
25
Pour l’azote ammoniacal
Il est rigoureusement identique à celui du dosage de l’azote
KJELDAHL si ce n’est que l’on ne procède pas à la
minéralisation.
e. Mesure des M.E.S (matières en suspension)
Les matières en suspension (MES) constituent l’ensemble des
particules minérales et/ou organiques présentes dans une eau
naturelle ou polluée. Elles peuvent être composées de
particules de sable, de terre et de sédiment arrachées par
l’érosion, de divers débris apportés par les eaux usées ou les
eaux pluviales très riches en MES, d’êtres vivants planctoniques
26
(notamment les algues). Elles correspondent à la concentration
en éléments non dissous d’un échantillon.
Principe
Les MES s’obtiennent soit par filtration des effluents peu
chargés soit par centrifugation des solutions, séchage jusqu’à
obtenir un résidu sec.
Appareillage et verrerie
 Equipement de filtration sous vide ; Filtres en microfibres de
27
verre Wattman GF/C (Æ 47mm) ; Fioles jaugées ou
éprouvettes graduées ;
Réactifs: Ce protocole de détermination n’utilise pas de réactifs.
Mode opératoire
Prendre une membrane GFC et la marquer avec précaution
pour ne pas l’abîmer ;
Peser la membrane et noter sa masse à vide M0 ;
Placer la membrane sur la rampe de filtration ; 28
Bien agiter l’échantillon ;
Prélever un volume de l’échantillon et le transvider sur la
membrane ;
Procéder à la filtration : le volume filtré ne doit pas dépasser
litre et la filtration et ne doit pas durer plus d’une demie heure.
Récupérer la membrane après la filtration, puis la placer dans
une étuve à 105°C pendant 1h30 mn pour enlever l’excès d’eau ;
Peser de nouveau la membrane, après séchage, puis noter sa
masse M1.
Expression des résultats
Le rapport entre la différence des masses et le volume filtré
donne la concentration de matières en suspension dans 29
l’échantillon. On applique la formule suivante:

CMES : concentration des MES en mg/l ;


M0 : masse de la membrane avant filtration ;
M1 : masse de la membrane après filtration ;
V : volume d’échantillon filtré
f. Mesure de la DCO (Demande Chimique en Oxygène)
La dégradation des matières organiques (d’hydrates de carbone,
matières protéiques, d’acides aminés, de lipides et autres
substances de réserves) déversées dans les cours d’eau entraîne
M3312C Gestion de la
Métrologie D.GERELLI - B.SOUAL 30
Une consommation de l’oxygène dissout dans l’eau. Cela se fait
au détriment des organismes vivants et peut entraîner ainsi
l’asphyxie du milieu. La pollution par les matières organiques est
provoquée par les rejets industriels (industries chimiques,
pétrolières, agro-alimentaires, ...) et les rejets des populations
urbaines. L’importance de cette pollution dans un effluent peut
être évaluée par la demande chimique en oxygène (DCO).
La DCO permet d’apprécier la concentration en matières
31
dissoutes ou en suspension dans l’eau,. au travers de la quantité
d’oxygène nécessaire à leur oxydation chimique totale. Ainsi, par
la mesure de la DCO, on pourra évaluer la charge polluante
d’une eau usée en matières organiques avant et après un
traitement physique, chimique ou biologique afin de contrôler le
fonctionnement d’une STEP et l’activité des microorganismes. 2.
Principe
Dans des conditions opératoires bien définies, certaines matières
contenues dans l’eau sont oxydées par le dichromate de
potassium en milieu acide et en présence de catalyseurs. Un
agent masquant permet d’éviter l’interférence éventuelle des
chlorures.
L’excès de dichromate introduit est dosé par un réducteur, le 32
sulfate ferreux, on peut ainsi remonter à la quantité de
dichromate consommé par les matières oxydables. Un indicateur
approprié permet de détecter la fin du dosage. Les réactions
peuvent être schématisées comme suit :

33
Protocole dosage DCO
g. Dosage de la DBO5 1.
But
La demande biochimique en oxygène (DBO) est une expression
pour indiquer la quantité d’oxygène qui est utilisée pour la
destruction de matières organiques décomposables par des
processus biochimiques (elle exprime aussi la quantité
d’oxygène nécessaire à la dégradation de la matière organique 34
biodégradable d’une eau par le développement des
microorganismes , dans des conditions données ie 05 jours).
La détermination de la DBO sert à évaluer la concentration des
polluants organiques dans les entrées et sorties de station
d’épuration biologique, c’est-à-dire à mesurer le rendement. La
mesure de la DBO5 est faite selon la méthode manométrique
basée sur le principe du respiromètre de WARBURG au cours
duquel la respiration de la biomasse est Directement mesurée 35
par un appareil. Un volume d’échantillon est placé dans des
flacons à bouchon rodé.
Principe de la méthode manométrique
Une quantité d’eau est versée dans une bouteille d’incubation de
300 ml, reliée à un manomètre à mercure ou fermée avec un
bouchon muni d’un capteur de pression (oxytop). Le volume
Choisi est fonction de la gamme de mesures souhaitée.
L’appareil de mesure, de type IS 602, est placé dans un 36
par un facteur correctif qui dépend de la quantité d’échantillon
prélevée et de la gamme de mesure souhaitée. L’oxydation des
matières organiques provoque la formation de CO2 qui sera
Piégé par une solution de KOH. Ainsi il se développe une
Dépression dans la bouteille. L’adjonction de 1 allyle 2 thio-urée
: C4H8N2S permet d’inhiber la nitrification car l’oxydation des
Dérivés ammoniacaux et des nitrites en nitrates absorbe
également de l’oxygène. Cette amine joue un rôle d’inhibiteur.
A introduire pour la mesure des eaux de sortie.

37
réfrigérateur maintenu à 20°C. On suit ensuite, en fonction du
temps, soit tous les jours pendant 5 jours pour la DBO5, la
consommation d’oxygène, qui se traduit par une diminution de
la pression d’air. On procède enfin à la correction de la mesure
Paramètres influençant la mesure
Quantité à analyser
La demande biochimique en oxygène pour une analyse dépend
de la charge en substances organiques. La mesure de la DBO5
peut être évaluée à environ 80 % de la DCO.
38
39
Relation entre la DBO, et DCO
Le rapport DCO/DBO5 a une importance pour la définition de
la chaîne d’épuration d’un effluent. En effet, une valeur faible
du rapport DCO/DBO5 implique la présence d’une grande
proportion de matières biodégradables et permet d’envisager un
traitement biologique. Inversement, une valeur importante de ce
rapport indique qu’une grande partie de la matière organique
n’est pas biodégradable et, dans ce cas, il est préférable
40
d’envisager un traitement physico-chimique.
Pour un effluent de décantation secondaire, le rapport
DCO/DBO5 est voisin de 1.5

41
CHAPITRE III: ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE DES
POLLUANTS ATMOSPHERIQUES

La pollution atmosphérique se manifeste par la présence dans


l'air de particules ou de gaz nocifs ou non, qui entraînent, en
fonction de leur concentration, un inconvénient quelconque.
Elle peut être définie comme "l'introduction par l'homme,
directement ou indirectement, dans l'atmosphère et les espaces
clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de
42
nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux
ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les
changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à
provoquer des nuisances olfactives excessives".
Phénomènes de pollution atmosphérique
Acidification; Eutrophisation : excès d’azote (NOx et NH3);
Effet de serre; Appauvrissement de l'ozone; Pollution
photochimique NOx et COV + UV = O3 dans les couches
d'air proche du sol = « MAUVAIS OZONE »
43
44
Principaux polluants de l’air extérieur
 ACIDIFICATION, EUTROPHISATION ET POLLUTION
PHOTOCHIMIQUE
– Dioxyde de soufre SO2
– Oxydes d'azote NOx
– Ammoniac NH3
– Monoxyde de carbone CO
– Composés Organiques Volatils Non Méthaniques COVNM
– Indicateur acide équivalent (Aeq)
 EFFET DE SERRE (GES)
– Dioxyde de carbone CO2
45
– Protoxyde d'azote N2O
– Hydrofluorocarbures HFC
– Perfluorocarbures PFC
– Hexafluorure de soufre SF6
– Potentiel Réchauffement Global à 100 ans (PRG
 POLLUANTS ORGANIQUESPERSISTANTS (POP)
– Dioxines et furannes (PCDD-F),Hexachlorobenzène (HCB)
– Polychlorobiphényls (PCB)
– Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)
 Métaux Lourds (ML)
Arsenic (As), Cadmium (Cd), Chrome (Cr) , Cuivre (Cu),
Mercure (Hg) , Nickel (Ni), Plomb (Pb) , Sélénium (Se),Zinc (Zn)
46
 POUSSIERES EN SUSPENSION
– Poussières totales en suspension (TSP)
– Particules fines de diamètres aérodynamiques équivalent inférieur
à
10 μm (PM10); 2,5 μm (PM 2.5); 1,0 μm (PM 1.0)
NB: En rouge de qualité del’air
Sources des principaux polluants

47
Mesure des polluants atmosphériques
Les mesures peuvent être réalisées directement sur site (in situ)
ou par des prélèvements suivi d’analyses au laboratoire (Dans ce
cas, il est primordial que l'échantillon soit représentatif )
Mesures in situ
Le terme "mesures in situ" est utilisé pour indiquer que
l'échantillon n'est pas extrait du conduit mais que l'analyte est
directement mesuré dans le flux de gaz. Ces mesures peuvent
être réalisées en installant directement le capteur (opacimétrie)
dans le flux.

48
L'avantage majeur de la technique in situ est que les
instruments sont relativement simples.
Parmi les désavantages, on peut citer :
le problème de l'étalonnage : il est difficile (et parfois
impossible) d'utiliser des étalons de référence directement sans
manipulation parfois longues et fastidieuses.
La mesure en un point (ou diamètre pour les systèmes
optiques) qui ne tient pas pleinement compte de la non
homogénéité des fumées.
La présence de gouttelettes ou vésicules qui peuvent
perturber l’absorption ou la diffusion de la lumière.
49
Mesures Extractives
Les mesures extractives sont réalisées au moyen d'un système de
prélèvement. Une sonde est utilisée pour extraire un échantillon
Représentatif du flux principal. On peut dans ce cas parler de
prélèvement. En général, les mesures extractives sont utilisées
pour déterminer la composition chimique des fumées et la
concentration en poussières.
Il existe deux types de mesures extractives suivant qu'elles soient
50
continues ou non. Lorsque l'on réalise des prélèvements en
continu, une portion des fumées est prélevée de la cheminée et
est injectée dans un analyseur qui indique directement la
concentration de l'analyte. Lorsque l'on réalise des prélèvements
en discontinu, une portion des fumées est prélevée et l'analyte
est fixé par un système de captation (filtre, solution
d'absorption, solide d'adsorption,…) dans lequel il s'accumule.
L'échantillon est ensuite analysé au laboratoire. Dans ce cas, le 51
volume de gaz prélevé doit être mesuré précisément afin de
ramener la masse d'analyte capté déterminée par le laboratoire à
une concentration volumique.
Les avantages des mesures extractives sont :
la simplicité de l'étalonnage au moyen de matériel de

référence par rapport aux mesures in situ

la possibilité de réaliser les prélèvements en plusieurs points

afin de s'affranchir de l'inhomogénéité des fumées dans le 52


conduit
les limites de quantification plus basses car fonction de la

durée et du volume de prélèvement.


Parmi les désavantages, on peut citer :
la complexité du matériel à mettre en œuvre

les problèmes inhérents au système de prélèvement :

étanchéité, inertie chimique, adsorption


53
Représentativité
Ecoulement laminaire
Il est faux de croire que le flux de fumée est homogène partout dans le
conduit et que l'on peut réaliser les mesures en un point pris au hasard
dans la cheminée. Les faibles températures, l'absence de brassage des

fumées par un ventilateur à faible consommation électrique (qui ne fait


que faire "avancer" les fumées), la réunion de plusieurs brûleurs dans

une seule chaudière, la présence de système de traitement des


fumées sont des éléments contribuant à l’inhomogénéité des fumées. 54
L'influence de l’inhomogénéité des fumées peut être fortement réduite
en

choisissant convenablement le plan de mesure. Celui-ci doit être

caractérisé par un écoulement laminaire, sans giration, ni turbulence. Il


doit être situé dans une zone de conduit droit ayant une forme et une
section constante. Ce plan de mesure doit être situé le plus loin possible
tant en aval qu'en amont de tout élément (coude, ventilateur, silencieux,
registre,…) qui pourrait perturber l'écoulement. On choisit de préférence
une conduite verticale à une conduite horizontale (problèmes de 55
élevées).
Prélèvement
Pour réaliser le prélèvement sur le conduit, il faut réaliser en chacun des
points un prélèvement en isocinétisme (ie la vitesse à l'entrée de la sonde
de prélèvement doit être la même que celle dans le conduit en ce point..
La durée du prélèvement en chacun des points doit être la même.
Les techniques d'analyse des fumées
Les analyseurs permettant la détermination de la concentration en
poussières dans les fumées s'appuient sur différentes techniques
basées sur les propriétés physico-chimiques des poussières et suivant
56
des méthodes in situ ou extractives. Les analyseurs de gaz en
continu se différencient par leur principe de fonctionnement (in-situ
ou extractif, à froid ou à chaud) et les propriétés physiques de
l'analyte (absorption IR, absorption UV, susceptibilité magnétique,
ionisation,…).
En pratique
Le coût de la réalisation des prélèvements et des analyses reste
cependant un facteur de détermination du nombre et de la durée
57
des essais. On peut différencier les prélèvements peu coûteux
(halogénés, gaz majeurs,…) des prélèvements coûteux (poussières,
métaux lourds, dioxines, PCB,…) qui demandent plus de matériel et
de personnel. Pour les premiers, il est préférable de réaliser
plusieurs essais (3 par exemple) de courtes durées (1 heure par
exemple) ou d'enregistrer le paramètre en continu..
Pour les seconds un seul essai peut être réalisé mais il doit être
suffisamment long (2 à 6 heures).
58
Expression des résultats
Selon les méthodes d'analyse, les résultats bruts obtenus sont
exprimés de différentes manières dans des unités et des
conditions différentes . Afin d'être uniformisés entre eux
suivant le type d'installation industrielle , les résultats sont
ramenés à des valeurs de références. Conditions de pression et
de température. A l'émission, on exprime les concentrations par
rapport à une température de 273 K (soit 0 °C) et à pression 59
atmosphérique (101.3 kPa soit 1013 mbar), les gaz étant supposés suivre
la loi des gaz parfaits. On rencontre dans des documents les
concentrations exprimées en "Nm³" soit Normal mètre cube ou encore
m³ ramené à 273 K et 101.3 kPa.
La formule ci-après permet d'effectuer les corrections en concentration :

60
Conversion ppm-mg/Nm3
Les analyseurs de gaz, de par leur principe de fonctionnement,
fournissent des concentrations volumiques en % ou en ppm
(part par million : 10-6) ou plus rarement en ppb (part par
billion : 10-9). La conversion entre les valeurs en ppm et en
mg/Nm³ est réalisée au moyen de la formule suivante :

Avec :
Cm : concentration massique en mg/Nm³
Cv : concentration en volume (ppm)
61
M : masse molaire de l'analyte
V : volume molaire dans les conditions normales (22.4 l)
Le tableau suivant reprend le coefficient de conversion
ppm↔mg/Nm³ de quelques composés.

62
Mesure des Oxydes d'azote .
Par oxydes d'azote, il faut entendre aussi bien le monoxyde d'azote
(NO) que le dioxyde d'azote (NO2). La somme des deux est
désignée par NOX : [NOX] = [NO] + [NO2]. La détection des oxydes
d'azote se base sur la réaction de chimiluminescence entre le
monoxyde d'azote (NO) et l'ozone (O3). L'air aspiré à l'intérieur de
l'appareil est divisé en deux courants égaux. Le premier courant est
conduit directement dans la chambre de réaction, où une quantité
63
d'ozone en excès est ajoutée ; le NO présent dans l'air est ainsi
détecté. Le deuxième courant passe d'abord par un convertisseur où
le NO2 présent est réduit en NO, alors que le NO déjà présent reste
inchangé. Après avoir ajouté de l'ozone, le NOX est détecté dans ce
courant. La différence des deux signaux (NOX moins NO) donne la
teneur en NO2. Les analyseurs de NOX disposent d'un générateur
d'O3 interne pour la production de l'ozone nécessaire à la réaction.
Mesure du monoxyde de carbone – Dioxyde de carbone
64
Le monoxyde de carbone et le dioxyde de carbone sont mesurés
avec des appareils fonctionnant sur base de l'absorption Infra-Rouge
et la Corrélation par Filtre gazeux .
Dans les appareils se trouvent une source IR, une chambre de
mesure et un détecteur. Entre la source IR et la chambre de mesure
se trouve un disque en rotation qui est pourvu de deux cellules
transparentes. Une cellule est remplie d'azote et l'autre du gaz à
mesurer (CO ou CO2). Le rayonnement IR qui entre dans la
65
chambre subit quelques réflexions par des miroirs. On atteint ainsi
une longueur suffisante pour avoir une absorption mesurable. A la
sortie de la chambre se trouve un filtre IR à bande étroite, suivi par
le détecteur IR qui est refroidi.
le rayonnement IR, sensible pour l’absorption par le CO/CO2, est
entièrement absorbé par la cellule remplie de CO/CO2 . Dans la
chambre de mesure, il peut y avoir absorption de rayonnement par
des éventuels interférents à d'autres longueurs d'onde. Quand le
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rayonnement passe à travers la cellule remplie de N 2, il n'y a pas
d'absorption des longueurs d'onde auxquelles le CO/CO2 est
sensible. Dans la chambre de mesure il y a donc une absorption due
au CO/CO2 présent, et une absorption due aux interférents
éventuellement présents.
Le détecteur IR reçoit alternativement deux signaux ; un système de
synchronisation en assure la bonne interprétation. La différence de
niveau est la plus grande quand la concentration en CO/CO2 dans
67
la chambre de mesure est nulle et diminue au fur et à mesure que la
concentration augmente.
Mesure du Dioxyde de soufre
Le dioxyde de soufre est mesuré par la technique de Fluorescence
UV. Dans un appareil à fluorescence UV, la lumière d'une lampe
UV est filtrée de façon à ce que pratiquement seules les longueurs
d'onde qui engendrent la fluorescence SO2 pénètrent dans la
chambre de détection. Les molécules de SO2 présentes sont excitées.
68
Lorsque les électrons retombent à leur niveau de base, un
rayonnement UV de faible intensité, et de longueur d'onde
différente, est émis. A la sortie de la chambre de réaction se trouve
un filtre optique, à bande passante étroite, qui permet le passage
sélectif de la lumière de fluorescence SO2. Le rayonnement UV est
détecté par un TPM (Tube Photo Multiplicateur). L'intensité du
rayonnement de fluorescence est proportionnelle à la concentration
en SO2. (La méthode par Fluorescence UV est, depuis la fin des
années '80, la méthode de référence pour la détermination du SO 2
dans l'air ambiant et est largement répandue dans les réseaux de
69
mesure de la pollution de l'air
Détermination de la teneur en substances organiques volatiles
L'air ambiant est aspiré à travers un tube Carbograph_1TD avec un
débit constant d'environ 2 Nml/min., régulé par un débitmètre
massique. Les composés volatils sont absorbés sur le tube. L'analyse
quantitative se fait ultérieurement au laboratoire..
Après une désorption thermique (Markes Unity) à 250 °C des
composés absorbés, suit une phase cryogénique à –10 °C. Les
70
composés sont ensuite chauffés et transférés vers un
chromatographe (Trace GC Ultra), équipé d'une colonne capillaire
de 60 m de long et de 0.32 mm de diamètre interne. Le film d'une
épaisseur de 3.0 μm est composé de diméthylpolysiloxane. La
programmation de température de la colonne va de 35 à 180 °C
avec un gradient de 4°C/min. L'hélium en tant que gaz porteur a un
débit de 1.9 ml/min. Le détecteur est un spectromètre de masse
(Trace 250MS de Fisons) qui permet d’identifier les COV non plus
71
manuellement à partir des temps de rétention, mais au moyen des
ions caractéristiques. La quantification de ces composés est
proportionnelle à l’intensité des ions détectés suivant une courbe
d’étalonnage réalisée au moyen de standards. La détermination est
automatisée au moyen du programme “X calibur ».
Mesure de la teneur en hydrocarbures poly aromatiques (HPA )
L’air est aspiré à un débit de l’ordre de 10 L/min à travers un filtre à
membrane en téflon. Les HPA contenus dans les particules
72
collectées sont extraits au dichlorométhane dans un système ASE
(Accelerated Solvent Extractor de Dionex). Après évaporation,
l’extrait est remis en solution dans du n-hexane. Avant l’extraction,
le standard interne (50 ng de pérylène d12) est ajouté sur le filtre.
L’analyse est faite par GC-MS (chromatographie gazeuse
spectrométrie de masse) en mode Sim (single ion).

73
QUELQUES MOYENS DE LUTTE CONTRE LA POLLUTION
ATMOSPHERIQUE
Techniques de dépollution
Procédés de réduction des émissions industrielles, automobiles…
Quelques exemples:
Optimisation de rendements pour diminuer la dépense
énergétique; Filtration des poussières; Captation du CO2:
Moteurs hybrides (mi electrique); Carburants alternatifs (GPL,
gaz naturel..); Optimisation composition carburants (SO2…);
Biocarburants (colza); Pots catalytiques; Filtres à particules;
Choix de la filière nucléaire;
Information, sensibilisation, éducation
74
CHAPITRE IV:
ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE DES
AUTRES TYPES DE POLLUANTS
ENVIRONNEMENTAUX

75
Les métaux lourds :
Les métaux lourds désignent en général les métaux dont le poids
atomique est supérieur à celui du fer. Ces métaux sont parfois
également désignés par le terme de métaux traces ou d’éléments
traces métalliques. On considère en général les métaux lourds
suivants : Arsenic (As), Cadmium (Cd), Chrome (Cr), Cuivre (Cu),
Mercure (Hg), Nickel (Ni), Plomb (Pb), Sélénium (Se), Zinc (Zn).
Chaque métal possède des caractéristiques et un impact propre.
76
Néanmoins, on distingue en particulier :
– Mercure : le mercure est le seul métal liquide à température
ambiante. Il se combine très aisément avec d’autres composés et a
une volatilité importante. Pour le mercure métallique (inorganique),
on le retrouve sous forme gazeuse, liquide ou ionique. Mais le
mercure peut également se combiner avec du gaz carbonique et on
parle alors de mercure organique. Le mercure est très sensible à
l’acidité du milieu. Il est extrêmement toxique et a des effets sur
77
le système nerveux. La volatilité importante du mercure en fait un
polluant important dans les études de pollution transfrontière.
– Plomb : Une source importante des émissions de plomb dans
l’atmosphère a été le transport car le plomb a été pendant
longtemps additionné à l’essence du fait de son pouvoir
antidétonant. De ce fait, il contamine souvent les terrains en
bordures d’axes routiers. Depuis l’interdiction du plomb dans les
carburants (en 2000, pour la France), les rejets de plomb ont
78
considérablement chuté et les concentrations en plomb sont
considérées maintenant comme étant à des niveaux acceptables.
L’ingestion de plomb déclenche le saturnisme.
– Cadmium : il provient surtout de l’incinération des déchets, ainsi
que de procédés industriels (métallurgie ..). Il a des effets sur le
système respiratoire et gastro-intestinaux.
Ces 3 métaux se distinguent des autres métaux souvent considérés
comme des oligo-éléments pouvant être utiles. Les premiers sont
79
tous très toxiques (effets sur le système nerveux) et ont une
durée de vie très grande et une conductivité électrique élevée. Les
métaux ne posent pas seulement un problème pour la pollution de
l’air, mais aussi pour celle de l’eau et des sols.
La plus part de ces analyses est faite par spectrométrie d'absorption
atomique (A.A.S.) au moyen d'un spectrophotomètre Perkin-Elmer
type 4100 équipé d'un four à graphite et d'un système de correction
à effet Zeeman ; la source utilisée est une lampe à cathode creuse.
80
Les particules
Les particules regroupent également une variété importante de
substances. Le terme de particules désigne en général la fraction des
composants (liquides ou solides) en suspension dans le milieu
gazeux. Souvent, les particules sont classées en fonction de leur
granulométrie :
 Particules en suspension (TSP) : masse totale de particules.

 PM10 : masse des particules dont le diamètre aérodynamique


81
moyen est inférieur à 10 μm.
 PM2.5 : masse des particules dont le diamètre aérodynamique

 moyen est inférieur à 2.5 μm.

 PM1.0 : masse des particules dont le diamètre aérodynamique

 moyen est inférieur à 1 μm.

 Ultrafines : particules dont le diamètre aérodynamique moyen est

 inférieur à 0.1 μm.

 Nanoparticules : particules de diamètre aérodynamique moyen


82
inférieur à 0.05 ou 0.03 μm.
La composition chimique des particules est également un paramètre
très important pour les études de pollutions atmosphériques.
Les Chlorofluorocarbones
Les chlorofluorocarbones ou les CFCs (également connus sous le
nom de Fréons) sont non toxiques, ininflammables et non
cancérogènes. Ils contiennent des atomes de fluor, des atomes de
carbone et des atomes de chlore. Les 5 CFCs principaux incluent le
83
CFC-11 (trichlorofluorométhane
 CFCl3), CFC-12 (dichlorodifluorométhane - CF2Cl2), CFC-113
(trichlorotrifluoroéthane
 C2F3Cl3), CFC-114 (dichlorotétrafluoroéthane - C2F4Cl2), et
 CFC-115 (chloropentafluoroéthane
 C2F5Cl).
Les CFCs sont largement répandus comme liquides réfrigérants
dans la réfrigération et les climatiseurs, comme dissolvants dans les
décapants, en particulier pour les cartes électroniques, en tant
qu’agents de soufflage dans la production de mousse (par exemple 84
extincteurs), et comme propulseurs en aérosols. Leur durée de vie
dans l’atmosphère varie de 20 à plusieurs centaines d’annnées.
A l’heure actuelle, les CFC ne constituent plus un problème majeur
de la pollution atmosphérique.
Effet de serre et changement climatique :
L’effet de serre est un phénomène avant tout naturel de piégeage
par l’atmosphère du rayonnement de chaleur émis par la terre sous
l’effet des rayons solaires. Il permet une température sur Terre bien
85
supérieure à celle qui régnerait en son absence (+ 33ˇrC environ).
Le groupe de gaz responsables de ce phénomène est présent dans
l’atmosphère à l’état de traces ; il s’agit, pour l’essentiel, de la vapeur
d’eau, du gaz carbonique (CO2), du méthane (CH4) et du
protoxyde d’azote (N2O). C’est parce que les teneurs
atmosphériques de ces gaz sont naturellement très faibles que
les émissions dues aux activités humaines sont en mesure de les
modifier sensiblement, entraînant, a priori, un renforcement de
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l’effet de serre, et par suite, des modifications possibles du climat.
Bien que la vapeur d’eau constitue le plus important gaz à effet de
serre, les activités humaines n’influent pas de façon sensible sur sa
concentration atmosphérique, qui est naturellement très variable.
L’homme, par ailleurs, a introduit de nouveaux gaz à effet de serre
très puissants dans l’atmosphère : les chlorofluorocarbones (CFC)
également responsables de la destruction de la couche d’ozone.
Enfin, on sait désormais que l’ozone troposphérique, formé à partir
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des émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de Composés Organiques
Volatils (COV) joue également un rôle important. Les principales
substances émises considérées pour leur impact sur l’effet de serre
sont donc : CO2, CH4, N2O, HFC (dont spéciation selon 8
composés), PFC (dont spéciation selon 5 composés), SF6.

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