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Licence
Réseaux et Télécommunications
Module
Communications Numériques
Dr;H.D.ellab
2018/2019
Chapitre1
Rappels sur les modulations
numérique
2
Définition de support de transmission
3
Caractéristiques des supports de transmission
Bande passante (Hz): Filtre
Caractérise tout support de transmission, c’est la bande de fréquences dans laquelle les
signaux sont correctement reçus
BP= Fmax – Fmin
la plage de fréquences dans laquelle un signal est atténué de moins de 3 dB
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c’est la plage de fréquence dans laquelle les signaux appliqués à l’entrée du
support subissent un affaiblissement inférieur à 3 dB
L’affaiblissement A (en dB) d’un signal est donné par la formule suivante :
A = 10 ∗ log10Pe/Ps Pour que A < 3dB, il faut donc que Ps > Pe/2.
Le spectre du signal à transmettre (éventuellement modulé) doit être compris dans la
bande passante du support physique.
Exemples:
• l'atmosphère élimine les U.V.
• l'oreille humaine est sensible dans la bande 20 Hz-20 KHz
• Réseau téléphonique commuté (RTC)
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Le graphique ci-dessous représente la bande passante d'un amplificateur audio
(on peut considérer que c'est un canal de transmission).
On constate bien ici que parler de bande passante sans préciser l'atténuation tolérée
n'a pas de sens.
A 0 dB, la bande passante va de 100 à 3 000 Hz,
A -3 dB elle s'étale de 20 Hz à 20 kHz.
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Bande passante et rapidité de modulation maximale
La rapidité maximal de modulation (i.e. de changement d’états) d’un signal
par unité de temps est lié à la bande passante du support de transmission par
le critère de Nyquist :
Rmax ≤ 2.BP
Débits Maximaux Théoriques Théorème de Nyquist pour un canal parfait (=> sans bruit) ”
debit binaire maximal = 2F log2 V bit/s ” Idée de la preuve Un signal émis en dessous d’une
bande passante F peut être reconstitué avec un échantillonnage équivalent à 2F par seconde.
Ex : canal 3000Hz avec signal binaire (=> deux niveaux de valence) => débit ne peut pas
dépasser 6000 bits/s Conséquence Pour augmenter le débit, il suffit( ?) d’augmenter la
valence
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Capacité (Débit ):(bits/s)
• La capacité (ou débit maximal) d'une voie est la quantité maximale
d'information qu'elle peut transporter par seconde.
• Le débit binaire maximum ou capacité C d'une ligne de transmission
peut être défini suivant les caractéristiques de la ligne par la relation :
C = B log2 (1 + S/N)
S/N étant le rapport signal/bruit en puissance du signal, généralement
exprimé sous la forme : 10 log10 S/N en décibel (dB)
Exemple
Pour le réseau téléphonique commuté (RTC), la bande passante à 3 dB est de 3,1 kHz (300
Hz à 3400 Hz) et le rapport signal/bruit de 32 dB on obtient :
10 log10S/B = 32 donc log10S/B = 3,2 soit S/B = 1585
C = 3100 log2 (1 + 1585)
C = 3100 x 10,63 = 33000 bit/s.
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Temps de propagation et temps de transmission
• Le temps de propagation Tp est le temps nécessaire à un signal pour parcourir un
support d'un point à un autre, ce temps dépend donc de la nature du support, de la
distance et également de la fréquence du signal.
Exemple:
Pour des liaisons locales à grand débit sur câble coaxial Tp = 4µs/km
Pour le réseau téléphonique utilisant des paires métalliques Tp = 10-40µs/km
Pour une transmission radioélectrique par satellite Tp = 300000 km/s
•Le temps de transmission Tt est le délai qui s'écoule entre le début et la fin de la
transmission d'un message sur une ligne, ce temps est donc égal au rapport entre
la longueur du message et le débit de la ligne.
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Pour évaluer l'importance relative du temps de propagation Tp, il est nécessaire de
comparer celui-ci au temps de transmission Tt du message sur la ligne.
Ainsi pour un message de 100 bits transmis à 2400 bit/s sur une paire torsadée d'une
longueur de 100 km avec un temps de propagation de 10 µs/km on obtient :
Tt = 100 / 2400 = 42ms ;
Tp = 10 *100 = 1000 µs = 1 ms.
Pour un message de 10000 bits sur un réseau Ethernet à 10 Mbit/s et sur une distance
de 100m, avec un temps de propagation de 4 µs/km on obtient , on obtient :
Tt = 10000 / 10000000 = 1 ms ;
Tp = 4*0,1 = 0,4 µs = 0,0004 ms.
Dans la plupart des cas, le temps de propagation pourra donc être négligé devant le
temps de transmission.
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Les bruits
La communication peut être perturbée par des signaux parasites perturbateurs
d’origines très différents :
bruit blanc dû à l’agitation thermique dans les composants du système
bruit impulsif dû principalement aux organes électromécaniques de commutation
bruit diaphonique engendré par d'autres voies, ou échos
• Sources de bruit :
– émetteur du signal ;
– media de transmission ;
– perturbation atmosphérique.
• Bruit thermique = agitation thermique des électrons (source de bruit la plus courante)
• Diaphonie = influence mutuelle entre deux signaux utiles mais sur des conducteurs
voisins.
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Architecture d’une chaîne de transmission numérique
Entrée numérique
Bande de
base
Emetteur ASK
FSK
PSK
QAM
TDMA
FDMA
CDMA Transmission en
OFDMA
fréquence porteuse
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Bande de base
Canal
Récepteur
Transmission en Bande de base Principaux traitements des signaux
Introduction
Introduction
Introduction
1 0 1 0 1 0 1 1 0
+5 V
-5V
Le codage établit la correspondance entre un état logique (0
ou 1), ou un groupe d’états logiques, et une valeur physique.
Ce codage est aussi appelé codage de ligne puisqu’il consiste
à adapter la forme du signal à la ligne, ou plus généralement
au milieu de propagation.
Transmission en Bande de base Principaux traitements des signaux
Introduction
1 Tx Rx 1
0 t
Canal de transmission
0 t
Espace
libre, ligne,
guide d'onde,
fibre
f optique...
f
Signal en bande de base
Signal en bande de base
Transmission en Bande de base Principaux traitements des signaux
• Signal initial :
seuil
Une symétrie de la valeur des niveaux logiques hauts et des niveaux logiques
bas par rapport à un niveau de potentiel nul.
Ce codage permet la diminution de la valeur de la composante continue.
Transmission en Bande de base Principaux traitements des signaux
Une symétrie de la valeur des niveaux logiques hauts et des niveaux logiques
bas par rapport à un niveau de potentiel nul.
Ce codage permet la diminution de la valeur de la composante continue.
Transmission en Bande de base Principaux traitements des signaux
Rapidité de modulation
Sensibilité au bruit
Occupation spectrale
Récupération d’horloge en réception (lié au spectre du code :
il est bon que celui-ci présente une raie à la fréquence d’horloge)
La bande passante de la ligne représente l’ensemble des fréquences qu’elle peut transmettre
Dans quel cas peut-on transmettre le signal ?
Que doit-on faire pour transmettre le signal dans le deuxième cas ?
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La Problématique
Comment l’émetteur peut-il envoyer un signal que le récepteur reconnaîtra
comme étant ‘0’ ou ‘1’
Solutions:
Transmission en bande de base
Transmission par modulation
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Transmission en bande de base
•La transmission est dite en bande de base si elle ne subit aucune transposition
de fréquence par modulation
Adaptation du signal au canal
1- Transmission en Bande de Base (B.B.)
Signal transmis réel de type passe bas
(‘spectre’ autour de 0 Hz)
B = bande Passante, ou Largeur de bande (mono-latérale)
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Utilisation de codeur numérique
Transmission en bande de base
Le signal binaire n’est généralement pas transmis directement sur la
ligne et différents codages numériques sont utilisés pour différentes
raisons :
La récupération de l’horloge est facilitée par des séquences qui présentent
des changements d’états fréquents et évitent ainsi les longues suites de 1
ou de 0
Le spectre d’un signal binaire est concentré sur les basses fréquences qui
sont les plus affaiblies sur la ligne
Les perturbations subies par un signal sont proportionnelles à la largeur de
sa bande de fréquence
Un signal numérique composé de 0 et de 1 présente une composante
continue (valeur moyenne du signal) non nulle. Cette composante est inutile
et provoque un échauffement (Effet Joule).
Il est important que la composante continue du signal transmis soit nulle
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La transmission en bande de base consiste à transmettre directement
des signaux numériques sur un support (bande passante limitée,
distorsions, etc.) de longueur en principe limitée. Cette opération est
réalisée par un codeur
• Le codeur transforme une suite de bits {di} en une suite de symboles {ak}
pris dans un alphabet de q symboles
•Les {ak} ont en principe tous la même durée
•La transmission en bande de base est simple et peu coûteuse; elle est
largement répandue dans les réseaux locaux
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Codeur numérique
40
Quelles sont les objectifs du codage binaire ?
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Codage en ligne (BB)
Les codes en ligne les plus utilisés
Le code NRZ
Codage NRZI
Codage Manchester
Codage Manchester différentiel
Codage Miller
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la signal de sortie d’un modulateur en bande de base
On peut écrire tout signal généré par le modulateur en bande de base de
la manière suivante :
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Exemple simple 1:
Pour cette information binaire à transmettre :
0 1 1
Si on lui associe les ak :
-v +v +v
(a0 a1 a2 )
Et le symbole physique :
44
Exemple simple 2
45
On peut également générer des ak qui codent un groupe de bits, comme dans cet
exemple :
Pour cette information binaire à transmettre
0 1 1 0 0 1 0 0 11
46
Voyez que dans tous les cas on peut écrire le signal émis sous la forme :
47
on peut remarquer que le signal généré par le modulateur en bande de base :
On peut, à partir de là, donner un modèle général de construction d’un signal
en bande de base, ou schéma du modulateur : Le mapping et la réponse
impulsionnelle du filtre de mise en forme choisis déterminent la forme
temporelle et le spectre du signal généré.
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On note h(t) la R.I. de ce filtre, aussi appel´e “formant” du code. On a alors,
x(t) = h(t) ∗ a(t) = h(t) ∗ Σk αk δ(t − kTb)
et donc,
x(t) = Σk αk h(t − kTb)
x(t)
a(t) codage (Filtre)
h(t)
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Modulateur bande de base
50
Modulateur bande de base versus modulateur sur fréquence
transposé
51
52
53
54
récupérer la cadence d’horloge
55
Méthode générale d’estimation d’un signal
56
Méthode générale d’estimation d’un signal
Message source
Message reçu
Cadence d’horloge
57
Message source
Message reçu
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Avantages :
♦ Le codage bivalent procure une bonne imunité aux bruits surtout si
l’amplitude entre les deux états est importante.
♦ La réalisation de ce type de codage est très facile à mettre en œuvre.
Inconvénients :
♦ C’est le cas le plus défavorable car le signal transmis est composé d’une
grande partie de signaux BF (plus de 90%); l’affaiblissement est donc très
important.
♦ Les longues suites de 0 ou de 1 provoque facilement des pertes d’horloge
de synchronisation.
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Densité spectrale de puissance des codes en lignes
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La valeur moyenne est nulle, mais la composante continue et le problème lié aux
longues
suites de bits de même valeur existent toujours.
Remarquer que dans ce code, l’inversion de la connexion des fils au niveau du
récepteur
inverse la valeur des bits
Codage NRZ
0 1
1 0 1
Volt 0
s 1
V0 Code
NR
Unipolaire
0 Z
*
Exemple : codage
V24
Volts
Code
V0
NR
(bi)polaire
0 Z
*
-V0
Codage NRZ
Caractéristiques :
• Comp. continue : Nulle si les états hauts et bas sont
équidistribués.
•Bande passante : B = 1/Tb
•DSP : Centrée autour de la fréquence nulle (91 % de la puissance
est comprise dans l’intervalle [-1/Tb ; 1/Tb]. Ce code est donc mal
adapté aux milieux qui ne passent pas les basses fréquences et le
continu.
Ce code est utilisé bus USB, Ethernet 100 base FX (Fibre optique multimode)
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Code NRZI Non-Return to Zero Inverted :
Ce code est celui utilisé dans les réseaux ethernet 10Base5 (câble coaxial Thick
Ethernet ), 10Base2 (câble coaxial 50 Ohms ThinNet ) , 10BaseT (paire
torsadée), 10BaseFL (2fibre optique) 69
Avantages :
♦ A chaque bit transmis, le signal change d’état et permet donc une
synchronisation aisée des horloges.
♦ La composante continue de ce signal est nulle.
♦ Le spectre de transmission est étalé, avec un étalement vers les hautes
fréquences.
Inconvénients :
♦ Le câblage doit être rigoureux, car l’inversion des fils conduit à la
réception du message complémenté.
Pour combattre ce problème, on utilise le code Manchester différentiel:
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Spectre de puissance du code Manchester
La densité spectrale de puissance : centrée en f=1/T.
Bien adapté à un milieu qui ne passe pas les basses fréquences au prix
d'une bande passante doublée par rapport au codage NRZ
Bande passante B ≈ 2/T
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Codage Manchester
Caractéristiques :
•Comp. continue : Nulle.
•Bande passante : B = 2/Tb
•DSP : Centrée autour de f = 1/Tb. Ce code est donc bien adapté à un
milieu qui ne passe pas les basses fréquences ni le continu, au prix
d’une bande passante doublée par rapport au codage NRZ.
ClK
Volt
s 1
1 0 1 1 0 1 0
Codage Miller
Caractéristiques :
•Décodage : Une transition au milieu d’un intervalle Tb
signifie que l’on a un état haut. Sinon, un zéro.
•Comp. continue : pas nulle.
•Bande passante : B = 2/Tb
•DSP : Plus étroite mais ne s’annule pas en f = 0 ni en f =
1/Tb.
•Récup. Horloge : Aucun problème.
Pbm : sensible aux inversions de polarité.
Code HDBn
Les moments ternaires [+A, +A, +A], [–A, –A, –A] et [0, 0, 0]
ont été soigneusement évités.
On additionne le signal NRZ avec ce même signal NRZ retardé d’une période Tb :
y(t )= x(t) +x(t-Tb )
Si x Ε {–A, +A} alors y Ε {–2A, 0, +2A}. Le principe est illustré par le tableau
suivant:
Codes duobinaires
Caractéristiques :
• Comp. continue : Elle est nulle si les états –2A, 0 et +2A sont équirépartis.
•Bande passante : B = 0,5/Tb
•DSP : La puissance est essentiellement concentrée dans les basses
fréquences. La situation n’est donc pas optimale pour les canaux qui passent
mal les basses fréquences.
Utilisation :
Dans les systèmes de télévision D2-MAC (Duobinary
Digital-Multiplexed Analog Component) et HD-MAC
(Haute définition Multiplex of Analog Components), le
son est transmis numériquement en mode duobinaire
dans un multiplex temporel avec les chrominances
analogiques. Ce multiplex est ensuite modulé en BLR
ou FM pour la transmission câblée ou hertzienne.
Les codes à quatre états : le 2B1Q (2 binaires – 1 quaternaire)
•Récup. Horloge : La récupération d’horloge par une PLL n’est pas garantie
puisque ce code n’évite pas une longue suite sans transition.
Utilisation :
ISDN (Réseau numérique à intégration de services)
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CODE BIPOLAIRE OU AMI
Ce code associe à chaque bit égal à "1" successivement un niveau +A et un niveau -A.
A chaque bit égal à "0" est associé un niveau 0.
Le code bipolaire est aussi appelé code Alternated Mark Inversion (AMI)
Les deux principaux défauts de ce codage sont entre autres, l’utilisation du potentiel
nul pour coder un 0, et le codage de ce même 0 : sur niveau et non par des transitions
ou
alternances. La tension constante et nulle, ne permet pas au récepteur d’établir la
différence entre le bit 0 et une perte de signal, et e permet pas la synchronisation des
horloges.
Néanmoins, ce code est usité en téléphonie numérique pour sa rapidité (propriété 90
Code HDB Biplolaire Haute Densité : C’est un code ternaire (à 3 niveaux de tension). Le 0
est codé 0V, les 1 sont codés +V et –V en alternance.
Il persiste juste un problème concernant les longues suites de 0. Pour cela on a introduit
le code HDBn : un nombre n de 0 successifs est codé par une tension nulle, le (n+1)ème 0
est
codé comme un 1 (+V ou –V) avec violation de la règle d’alternance.
Densité spectrale de puissance des codes en lignes
Les densités spectrales de puissance des signaux en bande de base peuvent être
calculées. Sous l’hypothèse que les 0 et les 1 sont équiprobables dans le message source,
elles sont égales aux expressions suivantes
La bande passante est délimitée par le premier zéro de S(f)
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Critères de sélection
La vitesse et la qualité de transmission du signal. Le débit maximum dépend
de la longueur et de la section du câble. Le signal doit être adapté au
support de transmission, résistant au bruit, et permettre une bonne
estimation du signal d’horloge d’échantillonnage au décodage.
Adaptation au support(BP) : Pour être adapté au support, il faut que la largeur
de bande du signal émis soit incluse dans la bande passante du support.
Résistance au bruit : La sensibilité est directement liée à la valence physique
du signal. Plus celle-ci est grande, plus le code est sujet à des erreurs de
décision. En effet, plus le nombre de niveaux de signal est important, plus le
bruit a de chances de transformer, à un instant donné, un niveau de signal
en un autre, provoquant ainsi une erreur d’interprétation.
Ainsi, les codes bipolaires trivalents, sont plus sensibles aux erreurs dues aux bruits
que les codes bipolaires bivalents
Les problèmes d’horloge: les transitions entre les différents niveaux du signal
doivent être « suffisamment présentes ».
Les longues suites de bits à 0 ou à 1 sont souvent des sources de perte de
synchronisation des horloges. Certains type de codage (HDBn) permettent une
détection d’erreurs, mais cela n’est pas suffisant 95
Le choix d’un codage
Le choix d’un type de codage n’est pas à priori évidente. Il apparaît cependant que
plusieurs paramètres doivent être considérés :
- la bande passante du support
- la sensibilité au bruit
- les problèmes d’horloge
La bande passante du support
Suivant la bande passante du support, le choix du codage est important. On notera
surtout que :
- les supports sont souvent récalcitrant aux basses fréquences, ce qui limite
l’utilisation du code NRZ.
- Les supports doivent posséder une large bande pour les codages biphasé
- Les codages bipolaires sont en général préférés car ils permettent un débit beaucoup plus élevé
La sensibilité aux bruits : La sensibilité aux bruits dépend directement du nombre d’états
significatifs du signal transmis. Ainsi, les codes bipolaires trivalents, sont plus sensibles aux
erreurs dues aux bruits que les codes bipolaires bivalents.
C/ Les problèmes d’horloge: Les longues suites de bits à 0 ou à 1 sont souvent des sources de
perte de synchronisation des horloges. Nous avons vu que certains type de codage (HDBn)
permettent une détection d’erreurs, mais cela n’est pas suffisant.
On peut également utiliser un codage des informations utilisant un correcteur d’erreur avec le
codage de transmission. La démarche est alors plus lourde. 96