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PUBLIC
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A- DEFINITIONS DE BASE
1- But de l’éclairage public
L’éclairage public doit permettre aux usagers de la voie
publique de circuler de nuit avec une sécurité et un confort
aussi élevé que possible.
L’éclairage public doit assurer une bonne visibilité qui
dépendra :
du contraste entre l’objet à visualiser et le fond (notion
de luminance),
de l’éblouissement dont l’inconfort doit être réduit au strict
minimum, la perception des obstacles se faisant le plus souvent
par effet silhouette.
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L’effet de l’éclairage public sur la sécurité des personnes sur la voie
publique a fait l’objet de nombreuses recherches pour tenter une
estimation chiffrée.
Ces recherches concernent :
l’effet de l’éclairage sur la diminution du nombre d’accidents de
circulation : des réductions de 30 % à 40 %, du nombre d’accidents sont
obtenues lorsque l’on passe d’une vieille installation à faible niveau (0,3
cd/m2 par exemple) à une installation conforme aux normes actuelles.
L’effet de l’éclairage sur la diminution des agressions et effractions :
Une étude effectuée en France, dans la Communauté Urbaine de Lyon
montre par exemple que sur 100 agressions de nuit, 42 ont lieu là où
l’éclairement est inférieur 5 lux et 3 seulement là où il dépasse 20 lux.
Des réductions de 50 % des effractions, vols et actes de vandalisme ont
été fréquemment constatées aux Etats-Unis et en Angleterre par exemple
après modernisation de l’éclairage public.
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2- Caractéristiques de la lumière
Une radiation de couleur donnée est caractérisée par sa
fréquence. La Longueur d’onde dans le vide λ d’une radiation
monochromatique est la distance qu’elle parcourt dans le
vide pendant la durée T d’une période :
λ = c T = c/f
avec : { f = fréquence = 1/T
{ c = vitesse de la lumière dans le vide = 300 000 km/s
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3.2- Intensité lumineuse
C’est une grandeur destinée à caractériser l’émission de lumière dans une
direction donnée.
C’est le rapport du flux (dф) émis par une source dans un cône infiniment
petit entourant la direction, à la valeur de l’angle solide du cône (dΩ).
Symbole : I unité : la candela (cd) I = dф / dΩ
A titre indicatif, le tableau ci-dessous donne quelques valeurs d’intensité
lumineuse pour quelques sources :
lampe de bicyclette avec réflecteur centre du faisceau ……………… 250 cd
lampe à incandescence à réflecteur interne intensif 150 W 24 V…………….
......….24000 cd
lampe à vapeur de mercure à réflecteur incorporé 1000 W..…… 12 000 cd
feu de phare marin ……………………………………………………. 2 000 000 cd
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3.3- Eclairement
La densité du flux lumineux (dф) tombant sur une
surface (dS) est désignée sous le nom d’éclairement.
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3.4- Luminance
La notion de luminance fait intervenir directement l’apparence
d’une surface. Une surface grise ou blanche, placée dans les
mêmes conditions d’éclairement, n’apparaîtra pas à l’oeil de la
même manière.
La luminance d’une surface, d’un corps ou d’un objet, dépend à la
fois de son éclairement et de son pouvoir réflecteur.
L = dI / dS cos α
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3.5- Facteur d’uniformité d’éclairement
Rapport de l’éclairement minimal d’une surface à son éclairement
moyen :
J = E min/E moy
3.6- Facteur d’uniformité de luminance
Rapport de la luminance minimale à la luminance moyenne de la surface
éclairée pour des conditions d’observations données :
M = L min/L moy
3.7- Rapport R
Pour l’établissement d’un projet d’éclairage simplifié, une relation est
introduite entre l’éclairement moyen et la luminance moyenne d’une
chaussée ; le rapport R donne une indication globale des propriétés
réfléchissantes du revêtement.
R = E moy / L moy
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B-LE MATERIEL ET SES PRINCIPALES
CARACTERISTIQUES
1- Valeurs générales qualifiant le matériel
Un candélabre se compose en général de plusieurs
éléments qui sont :
le luminaire
la lampe
les accessoires éventuels de la lampe
le raccordement électrique
le fût et la crosse
la fondation
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1.1- Tension normale d’un appareil
Valeur de la tension d’alimentation qui figure dans la désignation d’un appareil
et pour laquelle il a été conçu.
Elle s’exprime en volts.
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1.4- Puissance apparente nominale d’un appareil
Puissance apparente indiquée par le constructeur, mesurée à l’entrée de
l’appareil en fonctionnement normal sous la tension nominale.
Elle s’exprime en volts ampère.
1.7- Utilance
Rapport entre le flux reçu par la chaussée et le flux sortant des luminaires.
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2- Les lampes et appareillages auxiliaires
Les types de lampe les plus courants sont :
Les lampes à incandescence
Les lampes à décharge
Les lampes à fluorescence
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2.1- Les lampes à incandescence
Un filament de carbone ou de métal soumis à une différence de potentiel
s’échauffe et devient lumineux. Seule une température élevée conduit à
une efficacité lumineuse notable.
Pratiquement le seul matériel utilisé est le tungstène dont la
température de fusion est de 3650ºK, ce qui permet des températures de
fonctionnement de 2 800 à 3000ºK.
Efficacité
Plus le gaz est lourd, plus il est efficace.
Durée de vie
La durée de vie moyenne a été fixée à 1 000 heures et résulte d’un
compromis avec l’efficacité qui baisse lorsque la température de
fonctionnement augmente.
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2.2- Lampes à décharge
Principe
Dans une ampoule remplie d’un gaz rare, on applique une tension
croissante aux bornes de deux électrodes. Pour une valeur, dite tension
d’amorçage le gaz s’illumine et l’ampoule devient source de lumière. La
lumière fournie est caractéristique du gaz et influencée par sa pression.
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2.3- Les lampes fluorescentes
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3- Le luminaire
3.1-Définition des buts
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3.2- Eléments déterminants du choix d’un
luminaire
Sur le plan technique
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4- Le candélabre
La fixation des luminaires peut être assurée par divers
moyens. Il peut être adapté à une console fixée sur un
immeuble (attention, vérifier la possibilité d’un point de
vue juridique), ou accroché à des câbles (type
caténaire).
La manière privilégiée consiste cependant à utiliser
des candélabres.
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4.1- Eléments d’un candélabre
Un candélabre qui peut supporter un ou plusieurs luminaires se
compose en général de plusieurs parties :
le fût
Partie principale ou unique d’un candélabre, dans laquelle est disposé un
portillon d’accès à un bloc à bornes, muni de fusibles et assurant le lien
entre le réseau de distribution et l’alimentation propre du luminaire,
la plaque d’appui
Cette plaque assure la liaison entre le massif de fondation et le fût. Le
Lien entre le fût et la plaque doit faire l’objet d’une attention
particulière.
la crosse
Elle assure le déport du luminaire au-dessus de la chaussée.
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4.2- Divers types de candélabres
candélabres en acier
Ils constituent la majeure partie des candélabres utilisés en France
aujourd’hui. Ils ont l’avantage d’avoir une bonne résistance aux chocs et à
la corrosion s’ils sont traités correctement
candélabres en alliage d’aluminium
Ils ont une excellente tenue à la corrosion même en atmosphère polluée et
ne nécessitent aucun entretien. La gamme est identique à celle des
candélabres.
Autres candélabres
On trouve des candélabres en béton dont l’avantage est l’absence
d’entretien mais qui ont l’inconvénient d’être lourds et pas toujours très
esthétiques.
D’autres matériaux sont utilisés dans des cas particuliers : fonte, bois
lamellé collé, fibres synthétiques.
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C- LE PROJET EN ECLAIRAGE PUBLIC
Ce sont les exigences des automobilistes qui imposent
généralement les conditions les plus sévères à l’éclairagiste.
Il s’agit d’éviter les zones d’ombre et d’assurer surtout une bonne
perception des contrastes, dans l’ensemble du champ visuel du
conducteur.
Cette perception est influencée par le niveau moyen de
luminance, l’uniformité de la chaussée, l’éblouissement dû aux
luminaires.
Afin d’assurer une perception sûre et rapide des objets par rapport
au fond, il faut intégrer des conditions d’environnement d’une
part, photométriques d’autre part.
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1. Environnement
Il faut distinguer :
les conditions en milieu urbain : on a en général des abords clairs
constitués par les façades d’immeubles. Les effets de l’éblouissement
compte tenu d’une luminance générale relativement élevée sont en
général plus faibles qu’en zone non urbaine ;
Les conditions en pleine campagne : seules interviennent la chaussée et
La disposition des luminaires. La limitation de l’éblouissement y est
primordiale ;
Les conditions sur autoroute ou voie rapide: la perception rapide des
obstacles, des limites de chaussée y est primordiale d’où l’exigence d’une
luminance élevée et l’absence d’éblouissement ;
Les conditions météorologiques et le volume de la circulation : la
fréquence de Périodes de pluie ou de forte circulation peut amener à sur
dimensionner des installations pour que les conditions ne deviennent pas
trop mauvaises par mauvais temps.
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2. Photométrie
Visibilité – contraste
La perception des objets est directement liée à l’écart de luminance entre
ceux-ci et le fond sur lequel ils se détachent. Un écart relatif minimal
(contraste de seuil) est nécessaire. Ce seuil est d’autant plus élevé que la
luminance du fond est faible.
Facteur d’uniformité générale = (L min/L moyen) ≥ 0,4
Confort visuel
L’installation doit être réalisée de manière à ne pas provoquer de fatigue
a l’oeil. Il en résulte des contraintes pour éviter :
l’alternance de zones claires et sombres d’où la prise en compte
d’un facteur d’uniformité longitudinal :
Facteur d’uniformité longitudinale = [(L min / L max)] min ≥ 0,7
la limitation de l’éblouissement a des valeurs admissibles. connaissant
l’ISL, l’éblouissement peut être estimé grâce à l’indice de confort G,
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3- Types d’implantations
On distingue plusieurs types d’implantations où
interviennent la largeur de voie et la hauteur de feu :
implantation unilatérale : n’est recommandée que dans
le cas où la largeur de chaussée est voisine ou inférieure à la
hauteur de feu ;
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implantation bilatérale en quinconce : dans le cas où la largeur de
chaussée reste inférieure à une fois et demi la hauteur de feu. Il faut
veiller a éviter l’effet désagréable de serpentement. Ce type
d’implantation devra donc être évitée dans les courbes ;
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implantation axiale : pour des cas particuliers ;
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4. Définition d’un projet par la méthode du
Rapport R
Cette méthode, permet au prescripteur d’avoir rapidement
des ordres de grandeurs pour un projet de manière à
orienter ses choix.
Choix de la hauteur de feu
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Choix de l’espacement entre les foyers
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Calcul de l’éclairement
Pour une source donnée du flux nominal F, l’éclairement
Moyen obtenu sera :
F .V .u
E
l.e
Où :
V est un facteur de dépréciation de l’ensemble source
luminaire
u est le facteur d’utilisation du luminaire
l est la largeur de la chaussée
e est l’écartement entre deux luminaires consécutifs
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5- Calcul de la luminance
Par définition R = E moyen / L moyen
R dépend des caractéristiques de la chaussée ainsi que
du type de luminaire utilisé :
semi défilé d’usage courant
défilé choisi de préférence pour les routes et
autoroutes
La valeur de luminance obtenue soit :
L moyen = (F . V . u) / R . L . e
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Valeur de R
Enrobés clairs 07
Bétons 10
Enrobés moyens 14
Enrobés sombres 18
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6- Contrôle photométrique des installations
L’uniformité de luminance est la seule notion à
prendre en considération. Toutefois on est
généralement obligé de maintenir comme base de
contrôle la notion d’éclairement. Seul l’éclairement
peut être contractuel et utilisable lors des réceptions,
aucune des parties concernées ne pouvant être
responsable de la qualité du revêtement de la
chaussée. Le prescripteur doit préciser dans quelles
conditions l’installation sera réceptionnée.
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MERCI POUR VOTRE
ATTENTION
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