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COMPENSATION DE

L’ENERGIE REACTIVE
Réalisé par: Encadré par :
CHAMAR ISMAIL Pr MOUTCHOU
EL QUAWTI JIHANE
L’énergie réactive :
définitions et rappels essentiels
• Composantes active et réactive du courant
Composantes active et réactive
de la puissance
Types de compensation
Compensation globale :
La batterie est raccordée en tête d'installation BT et assure une compensation pour l'ensemble de l'installation. La
batterie reste en service en permanence pendant le fonctionnement normal de l'installation.
Types de compensation
Intérêt
Le foisonnement naturel de l'installation entraîne un dimensionnement faible de la batterie et
un nombre élevé d'heures de fonctionnement. Elles sont donc amorties encore plus
rapidement. De plus, ce type de compensation :
supprime les facturations complémentaires pour consommation excessive d'énergie réactive
diminue la puissance apparente (ou appelée) en l'ajustant au besoin réel en kW de
l'installation
soulage le poste de transformation (puissance disponible en kW).
Remarques
Le courant réactif est présent dans l'installation du niveau 1 jusqu'aux récepteurs.
Les pertes par effet Joule (kWh) dans les câbles situés en aval et leur dimensionnement ne
sont de ce fait pas diminuées.
Types de compensation
Compensation partielle
La batterie de condensateurs est connectée sur l'arrivée du tableau de distribution intermédiaire pour lequel la
compensation doit être réalisée. Une économie significative sur l'installation est réalisée grâce à cette disposition,
notablement au niveau du dimensionnement des câbles d'arrivée du ou des tableaux intermédiaires pour lesquels la
compensation est réalisée.
Types de compensation
Avantages
La compensation partielle de l'installation :
réduit les pénalités tarifaires dues à une consommation excessives d'énergie
réactive,
réduit la puissance apparente d'utilisation (en kVA), calculée habituellement à
partir des charges installées,
soulage le transformateur d'alimentation, ce qui permet d'alimenter des charges
supplémentaires si nécessaire,
permet de réduire la section des câbles d'arrivée du tableau de distribution
intermédiaire, ou d'ajouter des charges supplémentaires,
réduit les pertes en ligne dans ces mêmes câbles.
Types de compensation
Compensation individuelle
Principe
La batterie est connectée directement aux bornes de la charge inductive (généralement un
moteur).La compensation individuelle est à considérer quand la puissance du moteur est
significative par rapport à la puissance souscrite de l'installation. Le dimensionnement en kvar
de la batterie de condensateurs est de l'ordre de 25 % de la puissance nominale (kW) du
moteur. Une compensation complémentaire en tête de l'installation (transformateur) peut être
aussi économiquement intéressante.
Avantages
 La compensation individuelle réduit :
les pénalités tarifaires dues à une consommation excessives d'énergie réactive,
la puissance apparente consommée (en kVA),
la section des câbles et les pertes en ligne.
Condensateurs fixes
Ces condensateurs sont d'une puissance unitaire constante et leur mise en
œuvre peut être manuelle :
commande par disjoncteur ou interrupteur,
semi-automatique : commande par contacteur,
directe : asservie aux bornes d'un récepteur.
Ils s'utilisent :
aux bornes des récepteurs de type inductif (moteurs et transformateurs),
sur un jeu de barres où se trouvent de nombreux petits moteurs dont la
compensation individuelle serait trop couteuse,
dans le cas où la fluctuation de charge est faible.
condensateurs à régulation automatique
Ce type d'équipement permet l'adaptation automatique de la puissance
réactive fournie par les batteries de condensateurs en fonction d'un cos ϕ
désiré et imposé en permanence. Il s'utilise dans les cas où la puissance
réactive consommée ou la puissance active varient dans des proportions
importantes, c'est-à-dire essentiellement :

aux bornes des tableaux généraux BT,


pour les gros départs.
Démarche de choix d’une batterie de condensateurs
1ère étape : Calcul de la puissance réactive nécessaire à partir des données
électriques de l'installation
Faire les bilans de puissance active P et réactive Qc de tous les récepteurs de
l'installation.
Tenir compte des facteurs d'utilisation et de simultanéité.
Calculer les puissances totales P et Qc.
Calculer la tg ϕ globale (tg ϕ = Q/P) et à chaque sous station ou atelier
Comparer le bilan de puissance ainsi corrigé avec le précédent kW, kVA, cos ϕ.
Pour une puissance active donnée P (kW), la valeur de la puissance réactive Qc
(kvar) à installer est : Qc = P(tgϕ - tgϕ') = kP
Démarche de choix d’une batterie de condensateurs
2éme étape : Choix du type de compensation : fixe ou automatique
 Dans le cas de la compensation globale ou par ateliers, le ratio Qc/Sn
permet de choisir entre un équipement de compensation fixe ou
automatique.
Le seuil de 15 % est une valeur indicative conseillée pour éviter les effets
de la surcompensation à vide :
Qc/Sn =< 15 % : compensation fixe.
Qc/Sn > 15 % : compensation automatique.
Qc : puissance (kvar) de la batterie à installer.
Sn : puissance apparente (kVA) du transformateur de l'installation.
Démarche de choix d’une batterie de condensateurs
3ème étape : Détermination du type de batterie et Choix du type d'équipement :
Les équipements de compensation peuvent être de trois types, adaptés au
niveau de pollution harmonique du réseau. Le choix peut se faire :
soit à partir du rapport Gh/Sn :
Avec :
Sn : puissance apparente du transformateur.
Gh : puissance apparente des récepteurs produisant des harmoniques
(moteurs à vitesse variable, convertisseurs statiques, électronique de
puissance...).
Qc : puissance de l'équipement de compensation.
Démarche de choix d’une batterie de condensateurs
Démarche de choix d’une batterie de condensateurs
soit à partir du taux de distorsion en courant harmonique THD mesuré :
Sn : puissance apparente du transformateur.
S : charge en kVA au secondaire du transformateur au moment de la
mesure.
Règles de protection de l’équipement de compensation
Les disjoncteurs :
Leur calibre doit être choisi, pour permettre un réglage de la protection thermique, à
:
1,36 x In pour les équipements standard
1,43 x In pour les équipements type H
1,12 x In pour les équipements type SAH - accord 2,7
1,19 x In pour les équipements type SAH - accord 3,8
1,31 x In pour les équipements type SAH - accord 4,3.
Les seuils de réglage de protections de court-circuit (magnétique) devront
permettre de laisser passer les transitoires d’enclenchement :
10 x In pour les équipements standard, type H ou type SAH.
Règles de protection de l’équipement de compensation
Règles de protection de l’équipement de compensation
Les câbles de puissance :
Section minimale des câbles de raccordement des batteries de
condensateurs de moyennes et grandes puissances (câbles U 1000
RO2V) :
Règles de protection de l’équipement de compensation
Exemple
 Réseau triphasé 400 V
 Icc = 25 kA au niveau du jeu de barres.
 Soit une batterie de condensateurs de 40 kvar à installer au niveau d’une armoire alimentant un atelier. Déterminer la
section minimale du câble d’alimentation et le calibre du disjoncteur de protection.
 Pour réseaux pollués (15 % < Gh/Sn ≤ 25 %)
Règles de protection de l’équipement de compensation
une section minimale de 10 mm2 cuivre ou 16 mm2 aluminium.
plusieurs possibilités pour le disjoncteur de protection. Pour une
intensité de court-circuit de 25 kA, il y a lieu d’installer un NS100N
(Pdc = 25 kA) équipé d’un déclencheur magnétothermique TM80D ou
électronique STR22SE 100 A.
INTERPRÉTER UNE FACTURE D’ÉLECTRICITÉ
Les concepts les plus importants sont : le terme d’énergie, le terme de
facteur de puissance, les termes d’indicateur de maximum, de puissance
appelée et de puissance souscrite

Terme d’énergie
Terme de facteur de puissance
Terme de puissance souscrite
Terme d’indicateur de maximum
Terme de puissance appelée
MÉTHODES DE CALCUL DE L’INDICATEUR DE
MAXIMUM
Fenêtre fixe (par bloc)

Il s’agit du calcul de la puissance active maximale appelée (en kW) au cours d’un intervalle défini
(normalement toutes les 15 minutes). Une fois ces données obtenues, on garde la valeur et on commence un
nouveau calcul sur les 15 minutes suivantes. De cette façon, on enregistre 4 valeurs par heure.

Fenêtre glissante

Il s’agit du calcul de la puissance active maximale appelée (en kW) au cours d’un intervalle défini
(normalement toutes les 15 minutes). Une fois cette donnée obtenue, elle s’actualisera toutes les minutes
avec la valeur des dernières 15 minutes. C’est-à-dire qu’à la fin de chaque minute (cette durée étant
paramétrable), on obtiendra une donnée de la puissance active maximale appelée (kW) ou indicateur de
maximum pour un intervalle de 15 minutes. De cette façon, on enregistre 60 valeurs par heure.
COMMENT EST CALCULÉE LA PÉNALITÉ?
Au moment d’émettre une facture, on prend les données de la plus grande
valeur au cours de la période de facturation (un mois en général) et on la
compare avec la puissance souscrite. Si elle est supérieure à la puissance
souscrite par l’utilisateur, il y aura une pénalité économique dans la facture. Par
conséquent, si au cours du mois, on dépasse la puissance souscrite, dans une
période de 15 minutes, ceci impliquera des pénalités, y compris si on a
seulement dépassé la puissance une seule fois pendant tout le mois (un mois
contient environ 2880 périodes de quinze minutes).

La pénalité consiste à payer plus cher de 50% le dépassement de la puissance


souscrite.

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