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ARTHROSES

Pr.Ag Imene Boukhris


OBJECTIFS
 Définir l’arthrose et la gonarthrose
 Reconnaitre les principaux facteurs de risque

 Décrire les caractéristiques de la douleur d’origine


arthrosique du genou
 Citer les principaux éléments de l’examen physique

 Décrire les aspects radiologiques de l’arthrose

 Citer les principaux piliers de la prise en charge


PLAN
 Généralités
 Gonarthrose
 Epidémiologie
 Clinique
 Imagerie
 Etiologies

 Coxarthrose
 Autres localisations
GÉNÉRALITÉS
ARTHROSE

 La plus répandue des affections articulaires

 Cause d’invalidité la plus fréquente chez les


personnes âgées dans les pays industrialisés

 Prévalence difficile à estimer


DEFINITION

L’arthrose est la résultante de phénomènes mécaniques et biologiques qui


déstabilisent l’équilibre entre la synthèse et la dégradation du cartilage et
de l’os sous chondral.

Anabolisme

Catabolisme
Ce déséquilibre peut être initié
par de multiples facteurs

Génétiques
De développement
Métaboliques
Traumatiques
L’ARTHROSE: Véritable maladie Articulaire

Remaniements de l’os sous-chondral


 Production d’ostéophytes
 Dégradation du cartilage jusqu’à l’usure complète
 Des épisodes limités d’inflammation

Maladie de l’articulation
Arthrose : maladie articulaire

Lésion cartilagineuse

Synoviale Os Capsule et ligaments Tendons

L’arthrose = atteinte de l’articulation en tant qu’entité


fonctionnelle

Les différents symptômes (douleur, raideur…) expriment


l’atteinte de ces différents structures
ETIOPATHOGÉNIE

Age Métabolique Obésité Surmenage

hérédité Inflammation Dysplasie Traumatisme

Pression normale Hyperpression

Cartilage Cartilage
anormal normal

Dégènerescence du
cartilage

Arthrose structurale Arthrose mécanique

L’arthrose est
multifactorielle
PHYSIOPATHOLOGIE

Les débris ostéo-cartilagineux


captés par la synoviale

Inflammation dans la cavité synoviale


activation des macrophages

cytokines protéases
pro-inflammatoires lysosomiales

dégradation du cartilage
EPIDEMIOLOGIE
EPIDEMIOLOGIE
AUTRES LOCALISATIONS…

ARTHROSE
COXARTHRO
DIGITALE
SE

ARTHROS
OMARTHROS E
E CERVICA
LE
PATHOLOGIE DISCALE

Sujet jeune Sujet âgé


GONARTHROSE

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GENOU
GENOU
GÉNÉRALITÉS

20
GÉNÉRALITÉS
 Affection fréquente touchant
 l'articulation fémoropatellaire
 l'articulation fémorotibiale

 Elle correspond à la dégénérescence, au début focale, du


cartilage qui tapisse la rotule, la trochlée, les condyles
fémoraux ou les plateaux tibiaux

 L'examen radiologique constitue une clé du diagnostic


positif de la gonarthrose

 Il permet de rechercher d'éventuels facteurs favorisants

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EPIDÉMIOLOGIE

22
ÉPIDÉMIOLOGIE GÉNÉRALE

Gonarthrose
Sa prévalence augmente avec l’âge.

Lesfemmes sont un peu plus exposées que les


 hommes.

Elle peut être :


 Fémoro-tibiale interne (3/4 des cas) (rôle de genu
varum).
 Fémoro-tibiale externe .
 Fémoro-patéllaire
 Bicompartimentale, plus rarement globale.

Elle est bilatérale dans 2/3 des cas.


PRÉVALENCE DE LA GONARTHROSE PAR
TRANCHES D ’ÂGE DANS LE NORD
TUNISIEN

55,2%
P<0.0001
44,1%
% Malades

17,1%

2,9%

40-49 50-59 60-69 70-79 Tranches d’âge


Y a-t-il une différence selon le sexe ?

La gonarthrose chez la femme


 plus fréquente: risque x 3
 plus sévère
 évolue plus rapidement
CLINIQUE
CLINIQUE
 Le genou est une articulation complexe et
anatomiquement instable formée de trois compartiments:
 Le compartiment fémorotibial interne
 Le fémorotibial externe
 Le compartiment femoropatellaire.

 Chacun de ces compartiments peut être atteint de façon


isolée ou en association.
 En cas de gonarthrose, il existe une atteinte:
 fémoropatellaire dans 80% des cas
 fémorotibiale interne dans 60 % des cas
 fémorotibiale externe dans 15% des cas.
CLINIQUE

 L’atteinte peut être bicompartimentale dans 15 à 20 % des


cas.

 L’atteinte femorotibiale est le plus souvent bilatérale.


 Au début, la douleur peut ne toucher qu’un seul genou, puis


elle va secondairement se bilatéraliser.
CLINIQUE

1.La douleur mécanique 
(parfois compliquée d’une note  inflammatoire modérée en cas de sur-
utilisation ou de traumatisme ; par poussées
2. La déformation
Par une désaxation d’un membre , par des ostéophytes,
par un épanchement
3. La dysfonction
Avec impotence fonctionnelle ;instabilité…
4. Craquements, blocages
5.Liquide articulaire : Clair, limpide ,transparent
CLINIQUE
:Autres signes

Mouvement de latéralité
Craquements
Amyotrophie
Kyste poplité
CLINIQUE
 En cas d’arthrose fémorotibiale, le début des
symptômes est le plus souvent progressif, se manifestant
par des douleurs intermittentes, d’allure mécanique,
survenant à la marche, généralement après un certain
périmètre de marche.
 Le patient peut signaler des épisodes de dérobement
pouvant correspondre à une laxité ligamentaire,
favorisée par la gonarthrose, ou à un épanchement.
 Les douleurs sont aggravées par la marche, en terrain
accidenté, par le passage d’une position assise à une
position debout ou par la descente des escaliers.
CLINIQUE
 En cas d’arthrose fémoropatellaire, la douleur est
antérieure, parfois antéro-externe ou antéro-interne.
 Elle survient à la marche, en terrain accidenté ou à la
montée et à la descente des escaliers. La station assise
prolongée est douloureuse incitant le sujet à étendre ses
jambes. Elle s’accompagne d’épisodes de
pseudoblocage, de dérobement et parfois
d’épanchements.
CLINIQUE
 La douleur peut passer par des périodes d’exacerbations,
survenant en cours de poussées inflammatoires de
gonarthrose.
 Les poussées congestives d’arthrose correspondent sur le
plan anatomique au développement de lésions
inflammatoires de la membrane synoviale
 Ce qui se traduit cliniquement par l’augmentation des
douleurs qui deviennent presque permanentes, mal
calmées par le repos, avec à l’examen une légère
augmentation de la chaleur locale et l’apparition d’un
épanchement intra-articulaire.
CLINIQUE
 Le liquide articulaire ponctionné reste de nature
mécanique à l’analyse cytologique.

 La survenue plus ou moins fréquente de ces poussées


congestives pourrait expliquer que la vitesse de
dégradation du cartilage est très variable d’un individu à
l’autre.
 La détection précoce de ces poussées congestives,
pourrait permettre une prise en charge thérapeutique
rapide de ces patients.
EXAMEN PHYSIQUE
 En cas d’arthrose fémorotibiale, à l’examen, dés
l’inspection on apprécie les éventuelles déformations en
varum ou en valgum.
 Le genou peut être augmenté de volume en rapport avec
un pannicule adipeux péri rotulien, un épanchement ou la
déformation des extrémités osseuses dans la gonarthrose
évoluée.
 La flexion est généralement respectée, restant longtemps
supérieure à 90°. Par contre, il est possible dans les
arthroses évoluées de constater un flessum du genou. Le
patient est surtout gêné dans les mouvements
d’agenouillement.
EXAMEN PHYSIQUE
 En cas d’arthrose fémoropatlellaire, cliniquement on
réveille des douleurs à la palpation des facettes
rotuliennes après avoir donné à la rotule un mouvement
de subluxation interne ou externe.

 De même, la percussion de la rotule est douloureuse. On


retrouve le classique signe du rabot, par la mobilisation
de la rotule sur la trochlée. Les poussées peuvent
s’accompagner d’épanchement articulaire de type
mécanique.
EXAMEN PHYSIQUE

Signe du rabot Palper rotulien


IMAGERIE

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RADIOGRAPHIES STANDARD
Il n’existe pas de parallélisme radio-clinique.

Pincement de l’interligne articulaire.

Condensation sous-chondrale du plateau tibial.

Géodes sous chondrales (rares).

Ostéophytes (condyles fémoraux plateaux tibiaux,


épines tibiales).
DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE
 L'examen radiographique des genoux doit être bilatéral
et comparatif pour deux raisons :
 L'épaisseur normale du cartilage varie d'un sujet à l'autre
 L'arthrose peut être longtemps asymptomatique

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STADES RADIOLOGIQUES
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46
ostéophytose
ANOMALIES DES PARTIES MOLLES

 Hydarthrose mécanique

 Kyste poplité

47
48
Kyste poplité
FACTEURS DE RISQUE ET ETIOLOGIES
FACTEURS ÉTIOLOGIQUES DE LA
GONARTHROSE

 Gonarthrose apparemment primitive (obésité,


sollicitation++)

 Gonarthroses secondaires
 Désaxation du membre inférieur
 Déséquilibres fémoropatellaires
 Fractures articulaires
 Ostéonécrose aseptique
 Ostéochondrite disséquante
 Lésions méniscales et ligamentaires
 Chondropathies rhumatismales et infectieuses
 Chondromatose synoviale primitive
 Neuroarthropathies…

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Quel rôle pour l’obésité ?

Risque relatif d’arthrose des genoux


en fonction de l’IMC

IMC
normal : < 26
surpoids : 26-30
obèse : 30-35
obèse sévère: > 35

Perdre 5 kg diminue de 50 % le risque de développer


une arthrose du genou douloureuse dans les 10 ans.

Quand un obèse a une arthrose du genou douloureuse,


perdre 10 % de son poids réduit son handicap de 15 %.
Par quels biais agit l’obésité ?

Contraintes mécaniques
Articulations portantes

Autres facteurs ?
 Systémiques, hormonaux,
 métaboliques…
Quel rôle pour l’hérédité ?

Fréquence importante de l ’arthrose dans


une même famille
 Arthrose digitale de la femme de >50ans
 Arthrose familiale primitive diffuse,
très précoce <30 ans

Risque lié à l’hérédité : 30 et 60%


 Arthrose aux mains : 50%
 Gonarthrose: 35%
Facteurs de risque

CAUSES LOCALES

 Traumatisme ( FR 5 - 6 ; OR = 3 ).
 Lésion méniscale, méniscectomie chirurgicale
 Instabilité articulaire
 Atteinte ligamentaire: ligament croisé…
 Dysplasies
 Anomalies des axes des membres: genu varum, genu
valgum
DÉSAXATIONS DU MEMBRE INFÉRIEUR

 Dans le plan frontal :


 Genu varum (FTI)
 Genu valgum (FTE)

 Dans le plan sagittal :


 Genu flessum (FP)
 Genu recurvatum

 Desaxation femoro-patellaire

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FRACTURES ARTICULAIRES

Elles peuvent être génératrices de gonarthrose si la


consolidation de la fracture laisse persister un défaut de
congruence articulaire : une déformation en « marche
d'escalier » de la surface cartilagineuse constitue un
agent vulnérant pour le cartilage de la surface opposée

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OSTÉOCHONDRITE DISSÉQUANTE DU
CONDYLE FÉMORAL DU SUJET JEUNE

 Fragment osseux juxta-articulaire, séparé du reste


du condyle par une zone de radiotransparence

 Le plus souvent, sur le condyle fémoral interne en


zone non portante, sur le versant antéroexterne du
condyle

 le fragment sous-chondral tend spontanément à se


libérer dans l'articulation à travers une fissuration
progressive du cartilage articulaire
57
58
LÉSIONS MÉNISCALES ET
LIGAMENTAIRES

 La méniscectomie multiplie par deux à trois le


risque d'arthrose fémorotibiale
homocompartimentale, par rapport au genou
controlatéral
 En dehors de tout traumatisme, les ménisques se
trouvent impliqués dans le processus de
l'arthrose fémorotibiale : leurs contours
deviennent irréguliers, leur bord libre est
émoussé, c'est la méniscose dégénérative
 Instabilité engendrée par les lésions
ligamentaires

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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

• Faux genou douloureux


– Coxopathie
– D’origine rachidienne
• Douleurs périarticulaires
– Tendinite
– Bursite
•Pathologie non arthrosique du genou
– pathologie méniscale
– arthrite infectieuse ou rhumatismale
– pathologie tumorale osseuse…
-Arthropathie microcristalline
CONDUITE A TENIR/GENOU
DOULEUREUX
 Clichés comparatifs :
 Face
 Profil

 Recherche causes favorisantes

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RETENTISSEMENT
FONCTIONNEL
RETENTISSEMENT FONCTIONNEL
 L’état fonctionnel des patients atteints d’arthrose du
genou peut être évalué par:

 Une batterie de test quantifiant les restrictions fonctionnelles


comme le test de marche de 6 min, le test de montée des
escaliers, le test de soulèvement et de portage de charges

 Des questionnaires évaluant le handicap dans les activités


quotidiennes. Cette dernière méthode est pertinente et
appréciée pour sa simplicité en pratique clinique. L’IAF de
Lequesne est une échelle composite largement utilisée pour
évaluer le retentissement algofonctionnel de la gonarthrose.
RETENTISSEMENT FONCTIONNEL

 L’handicap fonctionnel lié à la gonarthrose est qualifié


comme suit :

 1-4 points: gêne minime


 5-7 points: gêne moyenne
 8-10 points: gêne importante
 11-13 points: gêne très importante
 >ou = 14 points : gêne insupportable.
TRAITEMENT
OBJECTIFS DU TRAITEMENT

 Soulager les douleurs


 Maintenir la fonction articulaire
 Stabiliser voire arrêter la destruction cartilagineuse
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
ARSENAL THÉRAPEUTIQUE DE
L’ARTHROSE

Traitement symptomatique Traitement spécifique

Antalgiques Chondro-protecteurs
AINS Viscosupplémentation
Traitements locaux

Traitements physiques

Hygiène de vie Chirurgie


Kinésithérapie
Physiothérapie Conservatrice
Cures thermales Prothèse
Ergothérapie
L’HYGIÈNE DE VIE

Eviction des facteurs de risque:


- Surveillance du poids
- Eviter les traumatismes

Économie articulaire

Activité physique adaptée


L’HYGIÈNE DE VIE

Éviter:
- les stations debout prolongée,
- Accroupie, assise en couturier..

altération cartilage…

Activité physique:
régulière, progressive, adaptée…
renforcement
MUSCULAIRE++
TRAITEMENTS PHYSIQUES

La physiothérapie

Ensemble des traitements utilisant


des agents physiques
- Ultrasons
- Electrothérapie
- Ionisation

Ergothérapie: canne adaptée...

Les cures thermales


LA RÉEDUCATION

Quatre orientations thérapeutiques peuvent être


proposées:
 Antalgie
 Gain des amplitudes
 Gain de force

 Restauration fonctionnelle.
TRAITEMENTS
PHYSIQUES

La rééducation
Trois objectifs principaux

 Entretenir l’amplitude articulaire pour pouvoir accomplir,


sans entrave, les tâches quotidiennes
 Renforcer les muscles
 Lutter contre les déformations

Intérêt double

 Préserver l ’avenir articulaire


 Préparer au mieux pour la chirurgie
TRAITEMENTS SYMPTOMATIQUES

Ponction articulaire
Indications
 Épanchement intra articulaire
 Poussée congestive
 Gêne fonctionnelle

A compléter par une infiltration


 Si poussée congestive + échec de la voie générale
 Max: 3/an à quelques semaines d’intervalle.
 Loin d’un geste chirurgical
TRAITEMENTS SPÉCIFIQUES

Anti-arthrosiques à action lente +/-

 voie générale: Structum® - Piasclédine®


 Bonne tolérance
 Baisse de la consommation d’antalgiques + AINS
 Action retard, effet rémanent après arrêt
 Peuvent être associés aux antalgiques et AINS
 voie locale: viscosupplémentation SUPLASYNE®
( acide hyaluronique).
TRAITEMENTS SPÉCIFIQUES

La Viscosupplémentation
Acide hyaluronique
 Composant du cartilage articulaire
 Assure la visco-élasticité du cartilage

Arthrose

 Acide hyaluronique

 Visco élasticité
 Lubrification
du cartilage
VISCOSUPPLÉMENTATION
VOIE D’ADMINISTRATION

Suplasyne®
Voie intra articulaire

S1 S2 S3 S4 S5

3-5 injections hebdomadaires x 1 mois


En résumé

Tout patient atteint d’arthrose symptomatique du genou


doit avoir:
 Une éducation thérapeutique avec des conseils sur les
exercices susceptibles d’atténuer la douleur et
d’améliorer la capacité fonctionnelle doivent être
proposés.
 Les patients atteints d’arthrose du genou doivent être
encouragés à pratiquer et à continuer de pratiquer
régulièrement des exercices de renforcement musculaire
et de mobilisation articulaire.
 En cas de surcharge pondérale, les patients doivent être
encouragés à perdre du poids.
En résumé

 Les patients algiques doivent bénéficier d’un traitement antalgique. En


cas de non réponse, des AINS peuvent être proposés, en l’absence de
contre-indications.
 Les AINS topiques peuvent être proposés comme traitement alternatif
ou d’appoint aux antalgiques et/ou aux AINS per os.
 En cas de résistance aux traitements per os, les injections intra-
articulaires de corticoïdes sont discutées.
 La glucosamine et/ou la chondroitine sulfate peut procurer un bénéfice
symptomatique chez les patients atteints d’arthrose du genou.
 Des injections intra-articulaires d’acide hyaluronique peuvent soulager
le patient par un effet symptomatique bénéfique et retardé et prolongé
par rapport aux injections intra-articulaires de corticoïdes.
 En cas de limitation de la mobilité, d’incapacité fonctionelle ou
d’handicap, la prescription d’une aide technique à la marche telle
qu’une canne ou un déambulateur s’impose.

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