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Plan :
I- Introduction.
II- Propriétés physicochimiques.
III- Usage et sources d’exposition.
IV- Toxicocinétique.
V- Mécanisme d’action.
VI- Symptomatologie.
VII- Traitement.
VIII- Diagnostic.
IX- Conclusion.
Analogues synthétiques des alcaloïdes naturels (pyréthrines I et II, cinérines I et II,
jasmolines I et II)
Extraits de la fleur jaune de Chrysanthemum cineraræfolium,
Meilleur rapport efficacité/toxicité.
Remplacent de plus en plus les OP et les OC et les CB.
Le développement , l’introduction sur le marché, de molécules nouvelles plus
puissantes.
Utilisation phytosanitaire à grande échelle.
La vérité c'est que parfois cette personne te manques tellement que tu as l'impression de mourir
de l'intérieur tant ça fait mal... «
Applications :
Agricoles
Industrielles
Lutte antivectorielle
Insecticides ménagers
Vétérinaires.
Avantages:
— Efficacité à très faible dose (venant compenser un coût de production
relativement élevé, lié à la complexité des procédés de synthèse) ;
— Peu de résistances développées par les insectes ;
— Faible toxicité chez les mammifères ;
— Absence de rémanence dans l’environnement.
Les pyréthrinoïdes sont des esters de l’acide cyclopropane carboxylique.
On distingue :
— Les dérivés du groupe I : les premiers synthétisés et photolabiles.
Pyréthrine I, Cinérina I, Jasmolina I Esters de l’acide chrysanthèmatique
— Les dérivés du groupe II : photostables,
Pyréthrine II, Cinérina II, Jasmolina II Esters de l’acide pyréthrique
2 types :
Type I Type II
Perméthrine Deltaméthrine
Tétraméthrine Cyperméthrine
Alléthrine Fenvalérate
2- distribution :
se distribue rapidement dans tous les tissus, le
4- élimination :
Les métabolites conjugués
est de 10 à 13 heures.
V. TOXICODYNAMIE
synaptique ;
Les paresthésies observées chez les travailleurs exposés.
— A forte dose : libération de NT (acétylcholine, dopamine, acide
glutamique et surtout noradrénaline bloque la conduction nerveuse.
— Cet effet sur le canal sodique :
Est fonctionnel ;
Est rapidement réversible avec la de la [toxique] ;
Ne rend pas compte de la totalité des effets observés, ++ ceux du groupe
II.
3°Une action sur les canaux calciques:
(/inhibition de la calcineurine) et l’inhibition de diverses ATPases mitochondriales.
Les pyréthrinoïdes type II sont aussi capables de se lier avec un site allostérique du
récepteur pour le GABA dans le SNC :
inhibition de l’entrée des ions chlore dans la cellule
convulsions.
B. AUTRES ACTIONS:
— La plupart ne sont pas irritants pour la peau et les muqueuses,
— mais certains de leurs solvants peuvent l’être
—(à l’exception du tau-fluvalinate et de la téfluthrine).
— Ils ne sont pas sensibilisants.
—la Cyperméthrine induit les enzymes microsomiales hépatiques ;
—la Deltaméthrine une action inhibitrice.
— Plusieurs dérivés (Cyperméthrine, Perméthrine, Tétraméthrine) possèdent une
activité oestrogénique et antiprogestative faible,.
VII. CLINIQUE
A. METHODES TECHNIIQUES
Stockage : emballage d’origine, étiquetage, local frais, ventilé et ne contenant pas de denrées
alimentaires.
Manipulation :
— Fabrication en appareil clos si non prévoir l’aspiration des vapeurs et poussières ;
— Eviter l’inhalation d’aérosol, ne pas traiter contre le vent ou par vent
violent ;
— Eviter le contact cutané (gants, vêtements et lunettes adaptés) ;
— Hygiène corporelle stricte : douche en fin de travail et changement de vêtements, se laver les mains
et le visage avant les repas ;
— Il sera interdit de boire, de manger et de fumer pendant le travail ;
— Prendre les mesures nécessaires pour ne pas contaminer l’environnement : emballages enfouis dans
le sol, loin des habitations et de tout point d’eau ; en cas de déversement, récupérer le produit avec
un absorbant et laver à l’eau et au détergent ; éliminer les déchets dans les conditions autorisées par
la règlementation (traitement dans l’entreprise ou dans un centre spécialisé).
Il n’y a pas de valeur limite d’exposition (VME) pour les
pyréthrinoïdes de synthèse ; celle des extraits de pyrèthres est de 5
mg/m3 (ACGIH, 1996).
B. METHODES MEDICALES:
1. A l’embauche : écarter les personnes atteintes d’affections
neurologiques périphériques, de troubles hépatiques ou de dermatoses
chroniques.
2. Aux examens périodiques : rechercher l’existence de
paresthésies,
de signes d’atteinte neurologique périphérique, de dermatoses, de
signes d’atteinte hépatique ou broncho-pulmonaire.