Olivier Manitara Comment Contacter Votre Ange Gardien

Ce livre émane d’un enseignement vivant, il est
lié à une tradition de lumière passée, présente

et future. Il émane d’une école initiatique et
d’un homme enseignant la sagesse des mys-
tères qui témoigne en toute simplicité et amitié
de ce qu’il a lui-même vécu et expérimenté.
Conscient que cette sagesse est fondamentale

pour la survie de l’humanité et de la terre, il est
profondément positif de faire circuler ces idées,
de les répandre car elle sont transmises pour le
plus grand nombre afin que ceux qui doivent
les recevoir puissent les trouver et accomplir
leur destinée.
Je dédie ce livre au peuple des Anges lumineux
et purs qui oeuvrent sans relache pour éveiller
les hommes dans l’ omniprésence du Père.
Comment contacter votre Ange gardien
ISBN : 978-1-68453-161-5
© Copyright Olivier Manitara 2020.

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(textes, dessins, logos, mise en page, concept).
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Sommaire
•Introduction�� 6
•Une histoire de lapin�� 9
•Spiritualiser la conscience�� 14
•L’étude de la Kabbale�� 24
•La sagesse essenienne�� 27
•La connaissance innée�� 49
•Les sept directions de la géométrie sacrée�� 59
•Les trois fondements de l’alliance angélique�� 73
•Le cœur de pierre et la hiérarchie angélique�� 76
•La lumière intérieure de l’Ange�� 89
•L’espace intérieur du cœur�� 97
•L’expérience angélique��106
•La flamme de l’éternité��111
•La révélation de la vocation de l’âme��116
•L’espace sacré du matin��124
•L’Ange à travers soi��129
•L’Ange, gardien de la destinée��131
•L’homme-Ange��140
Introduction
D
epuis mon plus jeune âge j’ai été
en contact avec le monde invisible
et avec ses compagnons de lumière.
C’est à travers les Anges que j’ai perçu
l’appel du royaume de l’esprit. Ainsi,
les Anges ont été appelés « les messagers de Dieu ». La
vie m’a plusieurs fois fait ce cadeau de les percevoir et
de m’indiquer le chemin qui conduit vers eux. Voir et
entendre les Anges, travailler avec eux est devenu mon
rêve, mon idéal, le sens de ma vie. Dans ma vision,
eux seuls étaient les dépositaires de la sagesse des âges
et ainsi pouvaient réellement guider l’humanité. Pour
réaliser ce rêve, je me suis isolé du monde pendant
de nombreuses années afin de mettre en pratique une
ancienne méthode propre aux écoles des mystères an-
tiques et aux enseignements secrets d’Égypte et des Es-
séniens. Ce travail intense sur moi-même m’a permis
de constater l’exactitude du savoir des anciens sages
6 Retour au sommaire
Introduction
et guides de l’humanité. Des centres spirituels se sont

développés en moi qui m’ont permis une communion
consciente avec les royaumes angéliques et aussi avec
celui des hommes-Dieu qui sont les véritables guides
et protecteurs de l’humanité et de la terre. Je transmets
ici en toute simplicité et amitié une partie du fruit de
mon travail car je suis convaincu qu’il est de nature
à éclairer, à consoler, à enrichir tous les êtres éveillés
qui marchent sur un chemin d’épanouissement. Si
mon enseignement s’inscrit dans une continuité avec
la sagesse qui a illuminé le monde dans le passé, il est
out de même résolument tourné vers le futur et s’ins-
crit pleinement dans notre présent, étant totalement
adapté à l’homme moderne et à son environnement.
Sans la présence des Anges je n’aurais jamais pu
créer une école de la Tradition Cosmique et y trans-
mettre un grand nombre d’enseignements et de mé-
thodes concrètes. Leur présence à mes côtés et leurs
sages conseils, leur rappel à l’ordre, leur secours m’ont
permis d’éviter bien des problèmes inutiles dans la vie.
Mon but à travers ces pages est de vous inviter
à réfléchir sur la réalité des mondes invisibles et de
vous montrer comment vous pouvez développer votre
propre rapport avec les Anges ou renforcer le contact
que vous avez déjà avec eux.
Si vous permettez aux Anges d’entrer dans votre
vie, cela peut tout changer, pour vous-même, votre
entourage et, pourquoi pas, pour la terre.
Introduction
Plus que jamais, les hommes ont besoin de la sa-

gesse, de l’amour, de la force des Anges pour réaliser
le travail, la mission qu’ils sont venus accomplir sur la
terre : devenir plus lumineux, sage et juste et faire en
sorte que la terre devienne un paradis de beauté et de
perfection dans les trois mondes : physique, moral et
spirituel.
Chapitre 1
Une histoire de lapin
D
evant ma maison, il y a un champ et
souvent, en regardant le soleil et la
montagne, je posais mon regard sur
lui sans y porter une attention parti-
culière. Or voilà qu’un jour mon œil
est capturé par une forme dans l’herbe. C’est un lapin.
Il apparaît brusquement et la rencontre avec un ani-
mal sauvage dans la nature a toujours quelque chose
de magique. Ce lapin était là, sous mes yeux et pour-
tant auparavant je ne le voyais pas, il se fondait dans le
décors. Maintenant, non seulement je le voyais, mais
je pouvais aussi discerner tous ses compagnons alen-
tours. En fait, il y avait une véritable colonie et mainte-
nant j’y avais accès, j’avais attrapé le coup d’œil. Oui,
il existe une technique pour voir les lapins dans les
champs. Le lendemain et les jours suivants, je ren-
contrais de nouveau mes petits amis. Il suffisait que
je regarde d’une certaine façon et ils apparaissaient
comme par magie. Lorsque j’ai voulu les montrer à un

ami, il a mis du temps avant d’attraper le truc. J’avais
beau lui indiquer l’endroit exact où ils étaient, il ne
voyait rien. Malgré mon insistance et mes efforts répé-
tés, l’échec était complet. Il a fallu qu’il se calme, qu’il
entre en lui-même pour découvrir à son tour le truc.
Alors les lapins sont apparus à ses yeux et nous étions
joyeux et enfin complices.
Je raconte cette histoire parce qu’il existe une pro-
fonde similitude entre les lapins et les Anges. Bien
sûr, les lapins, tout le monde comprend de quoi il
s’agit parce que l’on sait qu’ils existent et qu’ils vivent
dans les champs. Les Anges, c’est plus difficile car
rares sont ceux qui les ont vu et pourtant ils appa-
raissent tout au long de l’histoire de l’humanité et
dans tous les peuples. À toutes les époques, il y a tou-
jours eu une voix pour parler des Anges, des Dieux,
du monde magique et invisible. C’est juste une façon
de voir le monde, de poser son regard. Lorsque j’ai vu
les lapins dans le champ, cela a tout changé. Le champ
est devenu différent, il était habité, il devenait vivant.
Les Anges sont les serviteurs de la vie, ils se tiennent
dans l’âme des choses et des êtres. Ce sont eux qui
donnent du goût, de la beauté à la vie. Pour les voir, il
faut entrer en soi-même, retrouver la grâce, le don de
Dieu qui bien souvent nous a été volé par le monde
extérieur. C’est une autre façon de regarder, d’être au
monde ; une nouvelle vie, une nouvelle conscience.
Avec les Anges, il y a quelque chose d’individuel, qui
touche à l’intuition. Cette intuition est en chacun et

elle doit être développée individuellement. Voir des
lapins dans un champ est avant tout une expérience
individuelle. Elle peut devenir collective, communau-
taire. Cela chAnge la vie, mais c’est avant tout inté-
rieur car si c’est un chasseur qui découvre ce secret,
alors l’histoire se transforme en massacre. C’est pour
cette raison que je parle d’individualité et de vie inté-
rieure. Il est naturel pour le lapin de se dissimuler aux
yeux du chasseur et il en est de même pour les Anges
bien que les raisons soient toutes différentes. La vie
elle-même cache sa beauté, ses couleurs devant les
profanateurs. Pour contempler les Anges, pour entrer
dans leur âme et recevoir leur enseignement, il faut
être doux et humble de cœur et entrer dans la grande
école de la vie divine. Être un élève de cette école, c’est
étudier le livre des Anges, le grand livre de la nature
vivante qui contient les secrets de la grâce de Dieu.
La vie sur terre est une école dans laquelle doivent
être étudiés la sagesse et l’amour. Si un homme n’entre
pas dans cet apprentissage de la vie supérieure, alors les
Anges pour lui ne voudront rien dire. Au plus, l’ins-
tinct de chasseur s’éveillera et il pensera à améliorer
sa vie matérielle grâce au secours des invisibles. La vie
matérielle ne s’améliore jamais d’une façon durable
par l’avidité, mais par une juste culture de l’âme et de
l’esprit.
À la différence des lapins, les Anges sont les véri-
table guides de l’humanité car ils la conduisent dans
la sagesse et l’amour à travers l’école de la nature vi-

vante et de la vie. Chaque homme, chaque institution,
chaque pays a un Ange qui veille sur lui et le conduit,
à travers le libre arbitre, vers l’acquisition du savoir et
de la conscience supérieure. Ainsi, si tu veux décou-
vrir le royaume angélique, entre consciemment dans
l’école de la vie, cultive-toi dans la sagesse, apprends
à vivre dans l’amour, éveille ta conscience dans une
vibration supérieure de beauté et de joie libre, place ta
confiance dans les facultés innées que le divin a dépo-
sées en toi et prends-en soin.
Prends soin de ton intelligence, de ta volonté, de
ton cœur, de ton aspiration, de ta conscience, de ta
vision, de ton âme, de ton invisibilité, de ton che-
min de destinée, de ton corps, de ton harmonie, de
la semence de vérité qui renferme ton authenticité,
ta nature divine. Il y a quelque chose d’immortel
en toi qui est semblable à un feu. Tu peux le laisser
s’éteindre et entrer dans la nuit ou l’attiser et perce-
voir les royaumes du soleil. Alors l’Ange prendra soin
de toi parce que toi-même tu prends soin de ce que
Dieu a mis en toi avant le commencement du monde.
Il se révélera à toi à l’image d’un lapin dans un champ
et tu pourras le contempler lui et ses frères. C’est la
perception de toi-même et du monde qui changera.
Voir un champ, c’est ne rien voir, c’est contempler
son propre tombeau. Percevoir la vie dans le champ,
c’est entrer dans le monde magique, sacré, infini.
Le premier Ange qui se révéla à l’homme fut celui

qui éveille le respect devant les mystères. Il en a été
ainsi dans le passé et cela continue dans le présent.
C’est une tradition. Cet Ange du respect fut la pre-
mière pierre de fondation de toutes les écoles des mys-
tères. C’est à travers ces écoles que les Anges ont pu
guider l’humanité vers les mondes supérieurs au cours
des siècles. Dans les périodes de lumière ces écoles ont
rayonné en plein jour, alors que dans les époques de
ténèbres elles se sont cachées comme des lapins dans
un champ.
Le premier lapin à se révéler est toujours celui du
respect. Si le respect du mystère n’est pas présent, au-
cune révélation n’est possible, aucun contact positif
n’est envisageable.
La porte du monde angélique est le respect du
mystère sacré, c’est un lapin dans un champ qui me
le fait savoir.
Chapitre 2
Spiritualiser la conscience
S’
approcher du monde angélique néces-
site une autre façon de regarder le
monde. L’Ange est une créature subtile,
spirituelle, magique, divine. C’est en
devenant subtil soi-même dans ses per-
ceptions et conceptions du monde et de la vie que les
Anges et les esprits de la nature se laisseront voir. Bien
sûr, il y a un travail sur soi à entreprendre car il faut
enfin le reconnaître, la culture actuelle nous a rendus
lourds, grossiers et matérialistes dans nos considéra-
tions et nos coutumes de vie.
L’Ange aspire que nous mettions du spirituel dans
nos vies et dans nos regards. Le spirituel ne se contente
pas des surfaces mais il cherche la profondeur, la vie,
l’âme cachée. Regarder une chose avec l’œil spirituel,
c’est vouloir communier avec son âme et son esprit.
C’est une vision qui libère la conscience et la sensi-
bilité de l’esprit d’avidité tellement répandu à notre
époque. Ainsi, le monde angélique est avant tout un

état de conscience et d’être dans l’homme. Lorsque
cet état se manifeste, les Anges se révèlent et trans-
mettent leur sagesse. Cette sagesse a toujours existé à
travers toutes les époques et toutes les cultures. C’est
l’enseignement que les enfants de la lumière opposent
aux fils des ténèbres. De même qu’il existe un Ange
de lumière, une conscience bénéfique, il y a en équi-
libre un Ange tentateur, rebelle, des ténèbres, de la co-
lère, un Ange destructeur et malade. De par son libre
arbitre chacun est placé entre ces deux Anges. Cela
engendre deux humanités : l’une qui suit la parole de
la conscience supérieure divine et l’autre qui se met
au service des Anges de la destruction et de la mort.
La croyance en la présence aimante d’un Ange gardien
et d’un Ange tentateur aux côtés de chacun est com-
mune à tous les peuples. Dans toutes les traditions,
qu’elles soient populaires, religieuses ou initiatiques,
on retrouve ce point commun de l’intuition d’un
monde magique, invisible. Ce monde peut être posi-
tif ou maléfique suivant notre propre état intérieur et
les influences que nous appelons dans nos vies. Les
anciens vivaient avec la présence de ces influences sub-
tiles et ce que le grand nombre qualifie aujourd’hui de
superstition était une science sacrée et précise, capable
de résoudre efficacement bien des problèmes de la vie.
La Kabbale est une survivance de cette science
antique. Elle nous décrit avec beaucoup de détails
et de méthodes la réalité des mondes invisibles et
angéliques. Elle est le visage intérieure et mystique

du Judaïsme, du christianisme et de l’Islam. C’est un
enseignement sacré, jamais interrompu, qui remonte
à l’origine de la sagesse de l’Égypte pharaonique. En
parlant des anciens, je veux démontrer que la croyance
en un monde invisible est aussi ancienne que l’huma-
nité et que croire en la présence d’un Ange gardien
est l’essence même de l’humanité et s’inscrit dans
son chemin d’évolution. Ceux qui osent ouvrir leur
cœur dans la vraie vie et changer leur façon d’être au
monde participent à leur façon à une belle évolution
de la terre. Il ne s’agit pas de croire pour croire, mais
d’entrer dans la grande réalité de la vie et de vivre cette
réalité. La tradition rapporte que la Kabbale est l’en-
seignement que les Anges de lumière ont transmis aux
hommes restés fidèles à Dieu et à sa conscience supé-
rieure. L’enseignement qui conduit les hommes vers
la destruction, la guerre, la querelle et qui les met sous
la dépendance de la peur et de la mort fut transmis par
les anges malades. C’est à chacun de développer son
discernement et sa capacité de choix conscient. Pour
la Kabbale, tout ce qui est visible est la manifestation
d’une réalité supérieure invisible. La nature devient le
livre des mystères de Dieu. L’incarnation terrestre est
une école divine dans laquelle les âmes viennent pour
apprendre à lire et à écrire, pour faire des expériences
et aussi pour guérir les anges malades.
Pour les disciples des Anges tentateurs, le visible
n’est que le fruit de combinaisons chimiques dues au
hasard. La vie n’a donc aucun sens, il n’y a aucune

sagesse, aucune intelligence cachée à travers les êtres,
les choses, les événements…
Suivant qu’un individu subit l’un de ces enseigne-
ments, il voit le monde d’une façon différente et cela
modèle toute sa vie. C’est pourquoi il est fondamental
de travailler avec les Anges pour mettre de la lumière
et du feu dans sa vie. Notre vie doit être soutenue et
inspirée par un idéal éternel de beauté, de grâce, d’éter-
nité. Alors les Anges de lumière viennent à travers les
belles pensées, les sentiments nobles, les ravissements,
les joies intérieures, les expériences divines et ils nous
montrent comment maîtriser notre vie et résoudre les
problèmes et difficultés rencontrés sur le chemin.
La Kabbale considère que derrière chaque brin

d’herbe se cache et se révèle un ange, un esprit de la na-
ture, un serviteur de la vie et de l’évolution. C’est une
vision poétique et enrichissante. Ils sont nombreux
ceux qui dans des moments difficiles ont été soutenus
par une telle vision. Ils se sentaient animés, réconfor-
tés et protégés par une présence amicale. Le Christ a
dit cette parole magnifique : « Dieu est amour » et il
semble bien que c’est par l’intermédiaire des Anges
que cet amour divin se manifeste même pendant les
moments les plus durs de la vie.
Dieu ne punit pas, Dieu ne juge pas, Dieu ne fait
pas souffrir, il est amour. Ce sont les anges malades
et tentateurs qui plongent l’homme dans le royaume
de la colère, de la fausse destinée, de la souffrance.

L’Ange lui est là pour aider et pour conduire dans
la lumière de l’amour et de la sagesse divine. Il est le
messager du Dieu de l’amour et de son royaume. Se
concentrer sur l’Ange gardien est l’acte le plus positif
qui soit. En effet, dans une période où tout le monde
se concentre sur le négatif, l’Ange apporte une bouf-
fée d’oxygène, un air nouveau, une conscience supé-
rieure. Le négatif ne peut pas se résoudre de lui-même
et l’homme ne peut pas avec sa seule intelligence et sa
volonté en venir à bout. Seul le royaume angélique se
manifestant à travers l’homme peut rétablir l’équilibre
du monde et guérir ce qui est malade dans l’homme et
dans la société.
Il suffit de se concentrer pour faire apparaître le
négatif dans la vie. On peut penser à la querelle, à la
méchanceté, à l’incompréhension, à la guerre… Der-
rière ces faits se tiennent les anges malades et leur in-
fluence. Par contre, derrière les influences bénéfiques
se tiennent les Anges de la lumière et de l’amour. On
peut penser au soleil, à la forêt, à la montagne, à la
mer, à l’atmosphère ou alors à l’amitié, à la sagesse, à
la réussite, à la fraternité, à la beauté… La liste serait
très longue car le monde a été créé par les Anges en-
core appelés Élohim, les Dieux en Dieu.
Communiquer avec les Anges est donc un art de
vivre en harmonie avec le divin, la nature et soi-même.
Les Anges ne sont pas des êtres surnaturels, des extra-
terrestres, mais ils peuplent notre quotidien et c’est
à travers ce quotidien qu’il faut apprendre à les ren-

contrer. Alors le merveilleux, le sacré entre dans notre
vie et le monde s’éclaire d’un nouveau jour. Aucun
homme n’est jamais totalement abandonné et, quoi
qu’il arrive, il y en a toujours un qui prie pour lui
et lui offre son amour. C’est à cause des Anges gar-
diens que Jésus a dit : « Aimez-vous les uns les autres
et aimez vos ennemis. » L’amour divin ne favorise per-
sonne et chaque être est protégé et conseillé par son
ange. Seuls les Anges peuvent résoudre les problèmes
du monde car ils sont les serviteurs de l’amour divin.
Si un homme écoute son ange, il agira dans l’amour
et la sagesse, et toutes les difficultés finiront par être
résolues. Si il ignore son ange, alors les anges malades
s’empareront de sa pensée, de sa volonté et il sèmera
la graine de la douleur dans le champ de la terre et de
la destinée. Cet enseignement veut librement inciter
chacun à rechercher la présence des Anges dans sa vie.
Il n’existe pas une seule vie dans laquelle les Anges
soient absents. Ils sont la vie. Ils se manifestent dans
l’enfance, dans l’adolescence, dans l’âge adulte, dans
la vieillesse. Nous ne les voyons pas à cause de notre
manque d’attention et de notre manque de confiance.
Par exemple, le système immunitaire dans notre orga-
nisme est une manifestation de notre Ange gardien
qui le jour comme la nuit veille sur nous. On peut
penser à son Ange en considérant son propre système
immunitaire. Pendant que nous accomplissons toutes
nos tâches, il y en a un qui veille sur nous et qui nous
protège de multiples agressions. Sans lui nous ne pou-

vons pas vivre. Bien sûr, cet Ange est beaucoup plus
grand que le système immunitaire du corps physique,
son action s’étant dans chaque recoin de la vie visible
et invisible. Il aime particulièrement communiquer
avec l’homme par l’intermédiaire de la conscience.
C’est pourquoi une de ses tâches principales consiste
à éveiller la conscience, à la spiritualiser. Aujourd’hui
on constate de plus en plus de maladies dues à une
déficience du système immunitaire, tout simplement
parce que les humains délaissent la voie des Anges.
Les anges malades eux aussi possèdent le pouvoir
involontaire d’éveiller la conscience, mais c’est par la
souffrance. Personne ne peut nier que la souffrance
possède la capacité d’éveiller, mais pourquoi choisir
ce chemin ? Les Anges de lumière œuvrent par la sa-
gesse, l’amour, l’harmonie, la douceur, la perception
supérieure… et c’est pourquoi il faut s’unir avec eux
en pleine conscience et volontairement. Pour ma part,
j’ai totalement conscience que mon enfance a été gui-
dée par la main d’un Ange aimant. Il veillait sur moi,
orientait mes énergies, me préparait à grandir, me pro-
tégeait du monde des adultes et allait jusqu’à jouer
avec moi. En fait, il était l’ami en tout, il était présent
en tous mes jeux, en tous mes rêves, en mes espoirs et
dans mes peurs. Il a fait en sorte que l’incohérence du
monde des adultes ne pénètre pas en moi. Il a gardé
pure et intacte la flamme sacrée de la vie dans mon
cœur et aujourd’hui je lui rends témoignage à lui et
à tous ses Frères dans le service. Malgré mes erreurs,

mes pactes inconscients avec les anges malades, il ne
m’a jamais jugé, ne m’a jamais abandonné et a tou-
jours gardé pure et intacte la confiance que le Divin a
placée en moi. C’est en cela qu’il est un Ange gardien,
il garde le divin en chaque créature. Ne nous trom-
pons pas, il ne garde pas la personne, le moi éphé-
mère et fabriqué par la contre culture, mais bien la
semence divine qui ne demande qu’à fleurir à travers
la personne.
J’aimerais qu’un grand nombre puisse comprendre
et vivre la réalité qu’à côté d’eux il y a un ami divin
qui jamais ne les abandonne. Je sais que beaucoup
se révoltent contre cette vision du monde, qu’ils vou-
draient l’anéantir, tant ils préfèrent se concentrer sur
la souffrance, les blessures, le mal. Ils pensent que le
mal peut détruire le mal, mais c’est une illusion. Le
mal augmente le mal. On n’éteint pas du feu avec de
l’essence. Alors que l’on te faisait du mal, il y avait à
côté de toi un Ange qui te protégeait et qui t’ouvrait
une autre compréhension du monde et de la vie. Il
t’offrait une autre possibilité, un autre univers, un
autre chemin. Cela ne veut pas dire que l’on doit igno-
rer le mal et la présence des anges malades, bien au
contraire, mais c’est uniquement en dialoguant avec
les Anges de lumière que l’on pourra connaître les
anges malades pour ce qu’ils sont exactement et que
l’on acquerra le savoir de leur guérison.
Alors que je descendais du ciel pour venir m’incar-

ner, alors que dans un tribunal, de grands êtres déci-
daient de ma destinée, un Ange était là à veiller sur
moi. Il m’aida à descendre dans les profondeurs de
la nuit terrestre. Il anima ma solitude dans le ventre
de ma mère. Il m’attendait à la sortie du tunnel qui
me conduisait dans le royaume du froid et du chaud.
Il battait des ailes à mon premier souffle. Son œil de
lumière se posait sur moi lorsque ma mère me prit sur
son cœur et que pour la première fois je goûtais le lait
de la Mère du monde. Son souffle était présent dans
les douces paroles de réconfort et dans les chants de
mes parents. Il me regarda grandir, était présent dans
chacun de mes pas et à chaque fois que je tombais, il
était la main qui amortit la chute et qui soigne la plaie.
Sa présence n’enlève rien au mérite de tous ceux qui
vivent dans l’amour et la sagesse car vivre en harmonie
avec les Anges est le suprême bien pour les hommes.
Il m’a regardé m’éloigner de lui pour suivre le
chemin des anges malades. Il ne m’a pas jugé et s’est
tenu à mes côtés, défendant envers et contre tout ma
nature divine. Enfin, il m’a montré l’homme-Ange,
le maître spirituel, son représentant sur terre et s’est
réjoui de tout son cœur d’Ange que je le reconnaisse
et m’engage sur le chemin initiatique.
Il est des Hommes-Christ sur la terre qui repré-
sentent les Anges et c’est le but suprême de tout
ange-gardien de conduire leur amour jusqu’à eux. Au-
jourd’hui je témoigne de ma propre expérience afin
que celui qui accueillera dans ses poumons mon der-

nier souffle se réjouisse de milles feux.
Chapitre 3
L’étude de la Kabbale
B
eaucoup de livres ont été publiés sur les
Anges, certains sont fort intéressants, ils
relatent les récits de personnes ayant été
sauvées par l’intervention des messagers
de lumière. D’autres parlent des 72 gé-
nies de la kabbale et des moyens à utiliser pour entrer
en contact avec eux. En cela, ils recopient le livre de
Lenain : « La science kabbalistique ». La Kabbale est
une science divine et sacrée qui demande une étude
sérieuse et une discipline de vie très stricte pour être
abordée. Il ne s’agit pas de lire les livres de Kabbale
comme on feuillette un magazine et de faire des expé-
riences avec les Anges qu’elle décrit. Dans ce domaine,
une expérience devient une profanation et on en ar-
rive à faire n’importe quoi sous prétexte de commu-
niquer avec les Anges et de recevoir leur bénédiction.
Les 72 Anges de la Kabbale ont été transmis pour de
tout autres buts que de communiquer avec l’Ange
gardien ou que de satisfaire tous les caprices des igno-

rants. Je suis moi-même un expert dans ce domaine, et
pourtant je choisis délibérément de ne pas en parler et
je déconseille tous ceux qui veulent réfléchir d’aban-
donner ce genre de pratique qui les détourneront du
véritable chemin. Pour marcher sur le chemin de la
Kabbale, il faut être guidé par un maître authentique
et posséder une véritable aspiration vers le divin. Ce
que je transmets dans ce livre est sûr, sans danger et
beaucoup plus puissant pour obtenir de véritables ré-
sultats sur le chemin de la communion avec ton ange.
Le nom de ton Ange ne figure dans aucun livre du
monde. C’est un secret qu’il ne communiquera qu’à
toi seul.
Sous prétexte d’étudier la Kabbale et d’œuvrer
avec les Anges, on a vite fait de basculer dans la profa-
nation et même dans la magie grise augmentant ainsi
le poids de son karma.
La science des 723 Anges a été transmise dans des
cercles ésotériques remontant à Moïse et à l’Égypte des
pharaons pour construire dans l’homme et dans l’hu-
manité un corps solaire d’immortalité. C’est un savoir
initiatique qui demande beaucoup de connaissances
pour être abordé de façon juste. Les livres qui parlent
des 72 Anges ressemblent à des manuels de supers-
tition et à des grimoires enfantins. J’encourage tous
ceux qui s’y sentent appelés à étudier la divine Kab-
bale car c’est un enseignement qui a été transmis par
les Anges eux-mêmes. Mais il ne faut pas commencer
par les 72 Anges et il ne faut surtout pas invoquer

l’un de ces Anges sans en avoir reçu l’autorisation par
son Ange gardien ou par un maître incarné dans la
tradition. La Kabbale a besoin d’êtres qui l’étudient
d’une façon sérieuse et qui la nettoient de tout ce qui
encombre l’entrée du temple. Il ne faut s’approcher de
la Kabbale que pour vénérer le Divin en toute chose,
pour fortifier sa pensée, son cœur, sa volonté et deve-
nir capable de vivre en harmonie avec la grande loi
d’amour, la Thora, l’enseignement du Soleil.
THOTH RA
Chapitre 4
La sagesse essenienne
L
a connaissance directe des mondes angé-
liques appartient aux Esséniens. Les livres
d’Énoch, de Zoroastre ou de Krishna ont
révélé l’existence et la vie des Anges. Or
ces grands maîtres spirituels, ces hommes-
Dieux étaient des Esséniens. Les Esséniens sont un
peuple de prêtres dédiés à Dieu dans tous les peuples
et cultures. Leur science, leur art de vivre provient de
leur alliance vivante avec le monde angélique. Leur
origine remonte au commencement des temps. Dans
toutes les cultures, à toutes les époques, on peut faci-
lement retrouver leur trace. Ils sont les gardiens d’une
science sacrée et d’une sagesse divine. Ils représentent
une humanité qui a gardé intact et pur le lien qui unit
l’homme à la source première de l’esprit.
Dans le pentateuque (les cinq livres de Moïse),
ils sont appelés les Nazirs ou Nazarites : ceux qui ont
été dédiés à Dieu par un vœu avant leur naissance ou
après. Jésus lui-même a été appelé « le Nazaréen », non

pas à cause de la ville de Nazareth qui n’existait pas en
ce temps-là, mais de par ses liens avec la fraternité des
filles et des fils de Dieu.
Le mot Nazaréen vient de la racine Nazar, qui dé-
signe tout ce qui est caché, pur, tout ce qui est au-delà,
invisible, subtil. Appliqué à des hommes, ce nom défi-
nit ceux qui étudient le côté caché, l’invisible. Pour
les Esséniens, le mot Ange ne décrit pas une créature
imaginaire abstraire, mais bien les forces invisibles qui
animent la nature vivante. Le monde invisible tout en-
tier peut être qualifié d’angélique. Bien sûr, c’est une
façon de simplifier, mais en réalité nous sommes tout
proche de la vérité. Le but d’un Essénien est de vivre
en harmonie avec le monde invisible, de connaître et
de respecter ses lois. Par certaines méthodes et exer-
cices, il apprend à développer en son organisme des
organes de perception qui lui permettent de contem-
pler et d’entendre ce que l’œil et l’oreille non entraî-
nés ne peuvent appréhender. La réalité du monde
invisible devient pour lui plus réelle et concrète que le
monde matériel. Il perçoit la présence de l’invisible à
travers le souffle du vent, la croissance des végétaux ou
encore dans le mystère de l’apparition d’une pensée,
d’un sentiment, d’une croyance, d’une façon d’être au
monde.
Alors que l’homme ordinaire pense que la guerre
est due à une fatalité, l’Essénien comprend qu’elle est
l’expression d’un ange malade, assoiffé de l’énergie
vitale contenue dans le sang. De même il perçoit à

travers la haute victoire de la paix et de la bonne en-
tente les manifestations d’un Ange céleste resté fidèle
à Dieu, le Roi des lumières.
Si toi-même tu aspires à communiquer avec ton
Ange gardien et à te délivre des influences trompeuses
des anges malades, il te faut devenir un Essénien en
adoptant leur culture et leur façon d’être au monde.
L’Ange ne doit pas être en toi un objet de croyance
aveugle, une superstition. À travers l’idée des Anges,
il te faut t’entraîner à percevoir l’invisible. C’est une
clé absolue. Cette perception n’a rien de fantastique,
elle est tout à fait naturelle. Le monde invisible est
partout, tu vis en lui et tu es toi-même un être invisible
dans la partie essentielle de ton existence. Tes pensées,
tes sentiments, tes désirs, ta conscience, ton moi sont
invisibles. De même, ce que tu lis dans un livre est
essentiellement invisible.
La culture matérialiste inspirée par les anges ma-
lades nous a fait croire que seul le visible est réel et
que l’invisible est synonyme d’irréel, d’inexistant. Ce
n’est qu’une croyance, rien de plus, et pourtant elle
influence la vie, la conscience et le comportement de
milliards de créatures vivantes sur la terre. C’est de
l’hypnose, de la suggestion des masses et cela fonc-
tionne à merveille. La vraie vie, le vrai savoir, la vraie
liberté, l’être essentiel se trouve dans l’invisible. Aller
vers les Anges, c’est se diriger en toute conscience vers
l’invisible d’une façon rationnelle. Dans un premier
temps, c’est le visible qui doit nous servir à mesurer

l’invisible. Il ne s’agit pas de perdre pied et de pas-
ser d’une illusion à une autre. Il faut adopter la voie
de l’équilibre qui consiste à harmoniser le visible et
l’invisible, la terre et le ciel. En donnant de la force au
monde invisible en toi, en l’aimant, tu entreras d’une
façon juste dans le monde angélique.
Je sais que pour beaucoup de gens l’idée d’un
monde invisible tout aussi réel que le monde visible
est insupportable. Ils ne peuvent pas admettre une
seule seconde une telle conception, mais si tous les
peuples de la terre y ont adhéré pendant des milliers
d’années « tous ces hommes étaient de parfaits idiots,
ils ne comprenaient rien à la vie » et voilà, l’affaire est
classée par cette réponse extraite toute faite du cha-
peau d’un illusionniste.
En réalité il n’y a rien à admettre, il suffit juste de
se détendre, de cultiver en soi le calme suffisamment
longtemps pour que le déconditionnement puisse
s’opérer et que la réalité puisse apparaître d’elle-même.
Oui, un calme profond, une absence de jugement, un
esprit avide de la vérité et la réalité du monde invisible
se manifestera d’elle-même.
Les animaux, par exemple, perçoivent des sons,
des odeurs, des couleurs qui nous restent inacces-
sibles. Mozart entendait une musique à travers le bruit
d’un carrosse roulant sur un chemin parsemé de cail-
loux. Ainsi, notre perception du monde est liée à nos
organes des sens et à la façon dont ils ont été éduqués.
Par un entraînement adapté, il est tout à fait possible

de développer les cinq sens afin de leur permettre de
capter les influences subtiles et d’entrer en commu-
nion avec les puissances sacrées qui nous entourent et
nous habitent.
Les anges sombres s’opposent à cette perception
car si elle se généralisait, ils perdraient leur emprise
sur l’humanité à l’image du maître Jésus qui s’est libé-
ré de leur joug.
Qui peut dire aujourd’hui qu’il contrôle ses
pensées, ses sentiments, ses émotions, ses désirs, sa
vie ? - On ne fait pas attention au côté subjectif car
une intelligentsia nous fait croire que les pensées ne
sont rien, qu’elles sont invisibles dans le mauvais sens
du terme. Pourtant ce sont avant tout les pensées qui
déterminent nos choix de vie, nos actes. Une simple
pensée peut faire souffrir, nous emprisonner ou nous
libérer et faire naître la lumière, le bonheur. Celui
qui s’est correctement entraîné pourra voir, avec les
yeux de son âme, les entités spirituelles, les Anges
qui se tiennent derrière les pensées et les états d’âme.
Lorsqu’un homme est malheureux, qu’il se morfond
ou qu’il pense à faire du mal, il est entouré d’entités
sombres qui viennent se nourrir de lui et l’inspirer,
l’encourager. Oui, suivant leur nature, nos pensées
et nos états d’âme attirent des êtres invisibles qui
viennent nous soutenir dans nos actions. Toute la sa-
gesse des Esséniens est contenue dans cette perception
du monde invisible. Leur discipline et façon d’être au
monde ne repose pas sur une croyance, mais sur une

volonté d’écarter les entités sombres et d’attirer les
Anges de lumière. Évidemment, à l’aube du troisième
millénaire, les sommités scientifiques et même reli-
gieuses refusent cette perception du monde. En fait ils
seraient obligés de se remettre en cause, de s’analyser
eux-mêmes face au véritable mobile de leur recherche
et de leur but dans la vie.
Jésus dit : « Soyez vigilants parce que le Diable,
comme un lion qui rugit, est prêt à vous dévorer. » Par
Diable, il faut comprendre la mauvaise pensée, celle
qui n’est pas en harmonie avec la loi d’amour univer-
sel. Cette pensée est un ange, un messager du Diable,
du principe de la destruction.
L’Ange gardien est là pour nous protéger, pour
nous rendre vigilant, pour éveiller notre conscience et
nous initier à cultiver des pensées lumineuses et belles,
en harmonie avec l’éternelle sagesse qui imprègne et
habite le monde. Bien sûr, cet Ange ne peut plus nous
protéger et nous inspirer si nous n’éveillons pas notre
conscience et ne pratiquons pas la vigilance. Si la pen-
sée sombre, inconsciente, mécanique entre en nous,
alors nous ferons n’importe quoi, nous vivrons n’im-
porte comment et les anges sombres entrerons dans
nos vies pour tout saccager.
Vous voyez bien que cette question de l’Ange gar-
dien est capitale car il faut savoir se préserver.
L’Ange veut que tu développes ta sensibilité
au monde invisible en observant tes pensées, tes
sentiments, tes désirs et en les rendant conscients. En-

suite il veut que tu perçoives à travers les états d’âme
de ta vie intérieure la présence d’entités. Enfin il veut
que tu abandonnes les entités sombres et que tu te
mettes au service des Anges de lumière dont il est le
représentant.
Mettre de l’ordre dans sa vie matérielle est bien,
mais il ne faut jamais délaisser le côté invisible car
tous les problèmes viennent de là. Avoir une maison,
un endroit à soi, qui soit bien chauffé, bien éclairé,
propre et agréable est une nécessité, un bien être. Mais
cet endroit doit aussi et surtout exister dans l’invisible.
Tous les jours, il faut allumer la lumière dans la pen-
sée, réchauffer son cœur dans la beauté sacrée des
mondes subtils, organiser sa volonté pour l’accomplis-
sement d’une œuvre hautement bénéfique. Tout ce
qui est véritablement bénéfique dans le monde et en
toi vient des Anges et du monde invisible supérieur.
Là se trouve la source de toute inspiration, de toute
créativité, de toute beauté. Abandonner cette source,
c’est se condamner à mourir de soif. On a tout pour
être heureux et en réalité on est profondément mal-
heureux parce que l’on a délaissé l’essentiel : le monde
invisible et l’Ange gardien qui le représente.
Que représente un homme dénué de pensées, de
sentiments, de désirs et de volonté ? - Un zombie, une
machine, un mort vivant ! Bien sûr le corps est impor-
tant, mais il vient en seconde position, il doit être un
instrument de l’invisible supérieur.
Je sais que beaucoup vont dire que tout le monde

pense et qu’il n’est donc pas nécessaire de s’entraî-
ner pour cela. Je parle ici d’une pensée consciente,
vivante, qui est capable de communier avec les Anges.
Les hommes pensent d’une façon mécanique. Ils
pensent sans penser ; c’est le corps qui pense en eux
et, à travers lui, c’est le monde extérieur qui envahit
et féconde leur substance d’âme. Je décris une pensée
lumineuse, intelligente, dont le corps est devenu l’ins-
trument. C’est l’inverse de ce que fait le monde et la
culture actuelle.
À ce sujet Jésus dit cette parole admirable de pro-
fondeur et de science : « Le Diable vient, mais il n’y a
rien en moi qui lui appartienne. » Ainsi Jésus, fidèle
à la sagesse essénienne, a tout nettoyer et éveiller en
lui. Il ne s’est pas béatement laissé fécondé par la lu-
mière extérieure, mais il a uni sa pensée au monde
supérieur et a transformé son corps en instrument de
la parole de Dieu. Son corps est devenu le verbe parce
que lui-même s’était uni dans son invisibilité à son
Père. Il dira des prêtres et du politicien qu’ « ils sont
du Diable, leur père ». Qu’est-ce qui différencie Jésus
du prêtre et politicien du monde ? - Jésus a tourné son
invisibilité vers le haut et a transformé son corps en
instrument de la conscience supérieure. Les autres ont
abandonné leur invisibilité à leur corps, qui lui-même
a été fécondé par les ténèbres extérieures.
Nous sommes en présence de deux humanités qui
en apparence sont les mêmes. Toutes les deux parlent
de Dieu, du bien, d’Abraham. Seule la perception de

l’invisible peut les départager. L’humanité enténébrée
ne perçoit pas l’origine de la pensée, ni les êtres qui se
tiennent derrière elle. L’humanité de lumière est plei-
nement éveillée dans l’invisibilité. Elle ne condamne
pas l’humanité enténébrée, mais elle essaie de l’éveiller
et de la guérir. Le but fondamental de l’humanité de
lumière est la guérison de l’homme, des anges déchus
et de la terre. Cela passe par un éveil de l’invisibilité
en soi et autour de soi. Les Anges nous disent : « L’in-
visible est plus important que le visible. » En méditant
cette pensée angélique, on peut s’approcher de leur
royaume en toute simplicité et comprendre les secrets
de la conscience supérieure.
En transformant nos pensées, nos sentiments, nos
désirs, nous agissons sur la vie dans sa globalité. Une
seule idée géniale peut illuminer une existence. Une
seule pensée sombre peut ternir l’atmosphère d’une
belle journée ensoleillée.
Aimer l’invisible et apprendre à le percevoir, c’est
aimer les Anges et s’approcher d’eux d’une façon juste.
Cela développe la sensibilité.
La grande réalité d’un être est toujours invisible. Le
visible n’est qu’un signe, qu’une écriture de quelque
chose qu’aucun mot ne peut décrire. La connaissance
est toujours un processus invisible. Dans son proces-
sus, le visible sert uniquement de transmetteur d’une
énergie impalpable. Ainsi, le soleil qui paraît tout
petit dans le ciel est immense par l’esprit et la vie. Il
emplit de son intelligence toutes les créatures du sys-

tème solaire. Nous-mêmes, si nous pouvons le voir et
le comprendre, c’est grâce à une essence invisible qui
se manifeste à travers le corps physique. Le corps, avec
tous ses organes, est un merveilleux instrument au ser-
vice d’une réalité invisible et subtile.
Qui regarde à travers l’organe de l’œil et qui en-
tend à travers l’oreille ? - C’est une question qui peut
faire apparaître l’Ange gardien. L’Ange de lumière
veut te faire voir l’invisible, il aspire à ce que tu t’élèves
jusqu’à l’intelligence pure et consciente. À travers le
soleil visible, il veut que tu contemples l’esprit, l’âme,
l’Ange et que tu sois illuminé par lui. Si tu développes
ce nouveau regard avec tout ce qui t’entoure, tu de-
viendras un Essénien, un homme-Ange, un Ischim.
L’ange malade ne veut pas que tu perçoives le sub-
til, l’essentiel, ni en toi, ni en l’autre. Il aime la mort
et ce qui lui appartient. Si à travers le soleil tu ne vois
qu’une boule de feu, il triomphe et il peut mettre au
monde ses enfants à travers ta propre vie quotidienne.
L’ange sombre n’est pas un ennemi, il est un mal
nécessaire pour le triomphe du libre arbitre, de la
conscience, de la volonté individuelle et du choix. Il
fait partie de la vie. C’est à chacun de choisir ce qui
est le meilleur pour lui et pour l’autre. Il y a une vision
qui conduit à la mort et une autre à la vie. La vie est in-
visible dans son essence, la mort est visible. Être mort
signifie que l’invisible nous a quitté. Même le visible
se décompose car il ne peut pas vivre sans la présence
de l’invisible. C’est pourquoi les Esséniens appellent

les Anges, les serviteurs de la vie.
Les hommes d’aujourd’hui nient la réalité du
monde invisible avec force. Ils affirment : « C’est de
la superstition. » D’un autre côté, la science qu’ils vé-
nèrent tant parle de champs magnétiques et démontre
plus que jamais la réalité des mondes invisibles.
L’Ange de l’incohérence les tient par le bout du nez
et les mène là où il veut. Nous n’avons pas besoin de
la science, ni d’une quelconque « autorité » extérieure
pour constater ce que notre propre conscience et sensi-
bilité peut et doit découvrir et vérifier par elle-même :
« Nous sommes des êtres essentiellement invisibles,
vivant dans un monde visible et invisible. » Qu’est-ce
que l’amour, la joie, la tristesse, la jalousie, l’harmo-
nie… ? - Ce sont des forces, des intelligences, des états
d’âme, des Anges qui nous font souffrir ou qui nous
éclairent et nous rendent fort. Personne n’a jamais vu
la jalousie et pourtant on ne peut nier sa présence et
ses multiples effets. Certains ont même été jusqu’à
tuer à cause d’elle. Pour un Essénien la jalousie est un
être réel, indépendant de l’humanité, c’est un ange
malade qui est tout à fait capable d’entrer dans le moi
et dans le corps d’un homme et d’y établir sa demeure.
Seule l’union consciente avec son Ange gardien peut
protéger de tous ces envahissements. Il y a autour de
chacun de nous une multitude d’entités, d’influences
qui rodent, attendant le moment favorable pour s’em-
parer de la destinée. Qui peut nier que des vies ont
été gâchées à cause d’un moment de folie, alors que

d’autres ont été glorifiées par un acte sublime ? Depuis
des millénaires les Esséniens étudient ce monde invi-
sible. Ils ont mis au point des méthodes précises pour
analyser tous les phénomènes s’y manifestant. C’est
ainsi qu’est née la Kabbale et la science initiatique.
Cette science est axée sur le développement spirituel de
l’homme. Elle aspire à placer l’individu dans une com-
munion parfaite avec son Ange gardien - conscience
supérieure - et avec tous les Anges - vie harmonieuse
avec tous les règnes de la nature vivante. Cette science
s’est transmise en pleine vie en passant d’un être à
un être. C’est le sens du mot « Kabbala » : la tradi-
tion orale, mystique, initiatique. Le but de ce savoir
consiste à inviter l’homme correctement préparer à
tourner son regard vers l’intérieur pour y découvrir
la présence d’un royaume vaste et inconnu. Au-delà
de la terre que nous appréhendons quotidiennement
existe une autre terre ; elle est intérieure et chacun
la porte en soi. Elle est semblable à une semence de
vérité, à un joyau incarnant la conscience pure. Elle se
tient derrière les schémas de pensée, les sentiments,
les désirs somnolants et imposés par le monde exté-
rieur. C’est la terre des Anges, semblable à un cristal
qui peut refléter la bonté, l’amour, l’intelligence les
plus purs. C’est le lieu de rencontre et de communion
entre la conscience et la sensibilité humaine et la vie
angélique. Cela forme une lumière semblable à un
soleil intérieur qui peut illuminer le monde dans une

nouvelle réalité.
Jésus dit : « Je suis la lumière du monde, qui marche
avec moi sera délivré des ténèbres » pour décrire l’éclat
de cette lumière intérieure et la pureté qui naît de
l’union avec les royaumes angéliques. Il y a à l’inté-
rieur de chaque être humain, une lumière cristalline,
une présence, une vie, une intelligence, un feu, une
chaleur, une mémoire… qui lui permet d’avoir accès
directement à tous les secrets, à tous les savoirs de la
nature, du cosmos et d’être relié à toutes les créatures
du monde présent, passé et futur.
À l’origine, les hommes sages et les guides de
l’humanité étaient ceux qui connaissaient ce secret
du joyau de la vie intérieure et de la présence de la
semence de Dieu en chacun. Le but de la vie sur terre
est de faire fleurir le Divin caché en chaque chose.
L’Ange gardien est le jardinier et nous sommes son
jardin. Il prend soin de nous, mais son but est de faire
fleurir le divin. L’homme extérieur n’est pas sa préoc-
cupation première. En toute chose il place le divin à
la première place. Cela ne signifie pas qu’il se désin-
téresse des besoins fondamentaux de l’homme exté-
rieur, bien au contraire, mais il cherche à guider cet
homme vers le divin afin de l’harmoniser. C’est pour-
quoi il a été appelé Ange gardien. Ange signifie : être
invisible, et gardien montre le côté protecteur, guide,
ami. Si l’homme s’écarte de cette présence sacrée au
centre de sa conscience, il tombe instantanément
malade. Ce n’est pas forcément une maladie dans le

corps physique, malade veut dire qu’il devient la proie
et la marionnette des anges sombres. Eux aspirent à
développer l’homme extérieur à outrance car ils se
réjouissent dans tout ce qui finit par mourir et par se
décomposer.
Pour un Essénien, la pensée et la vie intérieure
sont plus réelles et concrètes que le monde matériel.
C’est pourquoi la communion avec l’Ange gardien est
une nécessité absolue. Elle est aussi vitale que le fait de
manger, de respirer, d’avoir chaud, d’aimer, de pen-
ser, de méditer, de prier. C’est une médecine et plus
encore.
Dans un ancien langage, cette communion avec
son Ange gardien était appelée le paradis. Je dis un
ancien langage car ce mot n’exprime plus grand-chose
aujourd’hui ; il n’est qu’une ombre, qu’une idole de
ce qu’il fut autrefois. À l’inverse, la possession par les
anges malades a été appelée : l’enfer. La racine du mot
enfer vient d’enfermement, d’esclavage. Le mot para-
dis signifie : au-delà de la parole, de ce qui est dit, du
visible. Il désigne la suprématie du royaume de l’esprit
et de l’idée sur le monde de la forme. Ce que la science
initiatique a appelé la chute de l’homme et de certains
Anges qui ont été chassé du paradis décrit en réalité
le fait d’être plongé dans la matière, de s’identifier à la
forme extérieure et de perdre de vue l’idée vivante, la
conscience supérieure et la toute puissance de l’esprit.
Dans sa quête éperdue, l’homme tente par tous les
moyens de récupérer son pouvoir sur la matière. Mais

il a perdu de vue l’origine de ce pouvoir et il est deve-
nu la proie des anges malades qui mêlent la semence
de la mort et la destruction dans toutes ses entreprises.
Le royaume de l’idée est éternel, alors que celui
des formes est passager, se renouvelant sans cesse par
la destruction et la renaissance.
Cette chute est intérieure, elle concerne la sensi-
bilité et la conscience qui se sont détachées de l’iden-
tification au joyau central de la présence divine pour
s’éloigner vers la périphérie et s’identifier aux formes
extérieures.
Les Esséniens font remonter leur origine à ce para-
dis. Ils disent que leur communauté, leur peuple dans
tous les peuples est chargé de garder vivant et pur le
lien de lumière qui unit l’homme à la terre originelle.
Ils affirment que tous les grands maîtres sont des illu-
minés dans l’esprit divin venus sur terre pour guider
et renforcer le peuple d’Essenia. Essenia est le nom
du paradis originel, de la terre de lumière. Ils disent
que lorsque leur temps sera venu, ils instaureront le
royaume de Dieu sur la terre, guérissant tous les Anges
devenus malades.
À leur image, Jésus parlait souvent « du temps qui
n’était pas encore venu ». Toute la sagesse des Essé-
niens consiste à s’unir aux Anges de lumière et à se
protéger des anges sombres ; non pas qu’ils rejettent
le sombre, mais ils ne veulent pas être asservi par lui.
Celui qui accepte d’être dirigé par le sombre montre

seulement qu’il est ignorant, endormi, inconscient.
En vous parlant de la chute de l’homme et des
Anges, c’est l’histoire du peuple Essénien que je vous
raconte et que je tente de faire vivre en vous. Mes pa-
roles, il ne faut pas seulement les écouter, mais aussi
les imaginer et les vivre de l’intérieur. L’histoire de la
chute de l’homme est biographique pour tous ceux
qui ont pris un corps physique. Elle parle de toi et
de notre histoire et aussi des êtres glorieux qui ont su
faire revivre la flamme de vie au cœur de la matière
pour illuminer le monde. Seul le peuple d’Essenia a
répondu à leur appel à toutes les époques. Les autres
ont été aveuglés parce qu’ils n’étaient pas prêts. Cer-
tains ont haussé les épaules ; d’autres, envahis par
l’Ange de la peur, sont entrés dans la fureur destruc-
trice et ont combattu les enfants de la lumière.
En oubliant la chute, l’homme a oublié son ori-
gine. Il ne se rappelle plus qu’avant de naître dans un
corps, il vivait. Pour lui, le corps est l’origine et tout
ce qui est en dehors du corps est sans consistance. Il
ne voit pas que du corps vient le mensonge, le fait de
se cacher derrière une image fausse - idole - qui traves-
tit la vérité. Ce mensonge est une nourriture pour les
anges malades comme l’avidité, l’illusion de soi, l’aveu-
glement… Le corps n’est pas négatif en lui-même, il
est une splendeur, mais, séparé de l’esprit, il devient
un lieu de perdition. En s’approchant des formes, les
hommes se sont mis à les apprécier, à en découvrir les
mystères. Les anges malades, qui étaient prisonniers

des formes, sont entrés en eux et se sont mélangés à
leurs sens pour développer de nouveaux organes de
perception qui devaient leur permettre de découvrir
« les splendeurs du royaume extérieur ». Ce monde
est d’abord apparu comme un reflet, une ombre du
monde intérieur. Puis progressivement, il a gagné du
terrain de telle sorte qu’il s’est imposé d’une façon vio-
lente, développant une nouvelle forme de conscience
capable d’occulter le feu intérieur et la douce parole
de Dieu.
Les hommes dont les sens s’étaient tournés vers
l’extérieur développèrent une technologie pour do-
mestiquer la nature et pour imposer par la force bru-
tale, le mensonge, la peur, la ruse, leur civilisation des-
tructrice, leur façon d’être au monde. C’est ainsi que
sont nées toutes les cultures et religions ésotériques,
comme une caricature de la véritable religion univer-
selle, de la ville dorée, de la Hiérousalem céleste, de la
terre des Anges et du paradis de Dieu.
Elles ont été inspirées par la semence des anges
malades qui ont fécondé les filles des hommes, c’est-à-
dire la sensibilité et la conscience du moi terrestre de
l’humanité. En se tournant vers les formes visibles et
en abandonnant progressivement la lumière et la terre
intérieure, les hommes ne pouvaient faire autrement
que de les rencontrer et que de s’associer avec eux et de
les prendre comme guide. C’est pourquoi en ouvrant
n’importe quel manuel d’histoire d’écolier, on peut
lire les récits des monstres sanguinaires qui ont poussé

l’humanité à s’entre-déchirer. L’histoire telle qu’elle
est racontée n’est qu’un bain de sang. Sur les Essé-
niens et leur science, il n’y a que quelques mots. Les
cathares sont considérés comme une secte hérétique,
Jésus, Bouddha, Zoroastre, Krishna sont des mythes…
La technologie des anges malades est avant tout
fascinatrice, elle caché sa profonde misère derrière des
apparences trompeuses. Elle dit : « Il est bien de lire
les évangiles, d’assister à la messe, de méditer devant
une statue du Bouddha, mais il ne faut pas prendre
tout cela à la lettre, les paroles de Jésus n’ont rien à
voir avec la réalité. »
Vous remarquerez que j’emploie le terme ange
malade, car pour toute maladie il existe un remède.
Ce médicament, c’est la sagesse des Esséniens. C’est
une sagesse vivante émanant d’êtres restés fidèles au
royaume originel vivant en chaque être. Leur tâche est
de préserver la lumière intérieure, le feu sacré, la parole
divine qui s’exprime dans le silence et la douceur d’un
cœur ouvert sur l’absolu. Un Ange descend du ciel
pour protéger tous les Esséniens lors de l’incarnation
terrestre. Il s’appelle Roziel : l’Ange du savoir sacré.
Ce savoir, cette kabbala, est la pureté dans toutes les
religions, les cultures, les civilisations, les entreprises
des hommes. Cet Ange de lumière est intimement lié
aux Esséniens de toutes les époques. Il est le savoir di-
vin en tous les Anges. C’est pourquoi celui qui aspire
à communiquer avec son Ange gardien, sa conscience
divine et à en recevoir les enseignements doit être un

Essénien. L’Essénisme n’est pas une religion, c’est
l’essence de toutes les religions, c’est un état d’être de
l’homme, une façon de vivre. Ce n’est pas une race,
un peuple, c’est l’humanité dans tous les hommes. Ce
n’est pas un Dieu, c’est la présence centrale de la Divi-
nité unique en tous les Dieux.
C’est un état de conscience et d’être de chaque in-
dividu qui retrouve sa véritable dimension intérieure
et qui se libère de l’emprise des anges malades.
•L’emprise de la lumière extérieure et du men-
songe qui consiste à faire croire que seul le visible est
réel.
•L’emprise de la convoitise avide et malade qui
pousse à vouloir posséder ce qui ne sera jamais à soi.
•L’emprise de l’ignorance savante et du faux sa-
voir qui nourrit l’illusion du moi fabriqué et la bonne
conscience hypocrite.
•L’emprise de la jalousie.
•L’emprise du pouvoir ivre, de la fausse supério-
rité et domination.
•L’emprise de l’image fabriquée, de l’attraction
des idoles, de la dénaturalisation et de la pollution du
moi authentique.
•L’emprise de la ruse mis au service de la posses-
sion démoniaque.
Ce sont les sept démons que Jésus chassa de l’âme

de Marie-Madeleine lors de son initiation. Ces sept
démons ou maladies sont en opposition avec les sept
Anges qui gouvernent les sept églises. Marie-Made-
leine représente l’humanité qui s’est prostituée à l’es-
prit d’avidité caché dans la forme en délaissant son
céleste époux. Mon but n’est pas ici de transmettre
par le détail la technologie de la science initiatique,
j’aspire juste à ouvrir l’œil de l’esprit sur une réalité
fondamentale : l’existence de femmes et d’homme qui
à travers le temps sont restés fidèles à la lumière inté-
rieure et qui ont su se préserver de l’influence fascina-
trice des anges malades et de leur pouvoir hypnotique.
J’ai tout à fait conscience que cette réalité d’une
humanité de lumière révoltera certains hommes qui
ne peuvent accepter l’idée d’un monde supérieur à
eux. Ils sont le summum. Qu’ils se rassurent, cet en-
seignement n’est pas pour eux, il est pour les doux et
humbles de cœur que la lumière réjouit et qui n’ont
pas peur d’elle. Bien sûr la lumière fera apparaître les
ténèbres car tel est notre condition et le prix de la li-
berté et de la conscience d’être.
Seul le cœur tourné vers l’intérieur avec force peut
saisir la beauté de la confrérie du bien et la puissance
du soutien mutuel dans l’œuvre. Celui qui n’a pas vu
les ténèbres n’a pas vu la lumière. Celui qui n’a pas vu
les ténèbres ne connaît pas sa tâche, ne comprend pas
le service, la fraternité, ne sait où est sa place. Il erre
de-ci, de là. Celui qui n’a pas vu les ténèbres en face
ne peut pas saisir la richesse, la grâce, la magnificence

de la lumière. Ainsi ténèbres et lumière ont leur rai-
son d’être et c’est à chacun d’en comprendre le sens
profond et d’y mettre de l’ordre.
L’Égypte pharaonique fut le dernier bastion his-

torique de la fraternité des Fils de Dieu. Elle fut gou-
vernée pendant des siècles par un cercle d’Esséniens.
Progressivement les influences des anges malades
gagnèrent du terrain et les Esséniens sentirent que
le pouvoir leur échappait. La corruption, l’avidité, la
ruse se développaient et envahissaient le climat social
malgré leur science. Le signal d’alarme fut tiré lors de
l’assassinat d’Akhénaton. Akhénaton fut un Essénien
mis à mort à cause de son amour des hommes et de
la Terre-Mère. Il dérangeait le pouvoir grandissant des
anges malades à la tête du gouvernement. La cruci-
fixion de Jésus qui eut lieu plus tard fut une reproduc-
tion de la mise à mort d’Akhénaton. Tous les deux
ont voulu révélé au monde la sagesse des Esséniens sur
le royaume angélique.
Être un Essénien aujourd’hui, c’est s’éveiller à la
réalité des mondes invisibles et apprendre à commu-
nier avec les Anges. C’est aussi apprendre à fermer
les portes au diable et autres influences sombres pour
les ouvrir toutes grandes à tout ce qui est bénéfique,
pur, céleste, divin. Un Essénien ne cherche à s’expo-
ser qu’aux influences positives. Il devient alors une
source de guérison et de bénédiction pour lui-même,

pour son entourage, pour la terre.
Chapitre 5
La connaissance innée
L
es premiers guides et instructeurs de l’hu-
manité ont été les Anges. On retrouve la
trace de leur action sur l’humanité dans les
facultés intérieures de chaque être humain
d’appréhender la sagesse et de véhiculer
l’amour. Quelque chose en nous peut nous faire vibrer
en harmonie avec la sagesse du monde et des siècles.
En chacun se manifeste une capacité spéciale,
presque endormie, qui permet d’avoir accès à la
connaissance directe, intuitive, foudroyante. C’est un
vestige de l’ancien savoir et de la haute époque des
Anges.
Aujourd’hui ce sont les anges malades qui trans-
mettent le savoir à l’humanité. L’homme est tombé
en dessous de lui-même. Il fait l’expérience de l’obscu-
rité, de l’esclavage, de l’ignorance-savante, de la peur…
pour se confronter à lui-même et pour faire triompher
son libre-arbitre.
Pourtant, la présence des Anges de lumière n’est

pas tout à fait éteinte en lui. Il suffit de porter son
attention sur certaines facultés en soi pour raviver la
flamme et permettre à la lumière de traverser l’obscu-
rité. Si, dans un état de calme méditatif, tu réfléchis
sur toi-même, sur ta vie, tu ne tarderas pas à constater
qu’au-delà de ton intelligence, de tes pensées, de ta
sensibilité d’âme, de ta volonté, de tes paroles et de
tes actes, existe en toi une nature supérieure, céleste,
une conscience plus haute, une morale vivante, une
lumière divine, quelque chose d’immortel. Beaucoup
d’êtres passent à côté de ce sentiment, de cette décou-
verte, tout simplement parce qu’ils ne prennent pas le
temps de regarder en eux et aussi parce que leur atten-
tion en est détournée par le monde extérieur.
Pourtant ce sentiment, cette conscience est le dé-
pôt que les Anges ont placé en tout homme pour qu’il
retrouve le chemin des royaumes supérieurs. Celui qui
vit cette expérience de voir s’allumer dans son cœur,
dans son âme, la douce clarté de sa nature supérieure
comprendra que l’humanité ne doit avoir aucun autre
professeur que les Ange et les hommes-Dieux, leurs
représentants. C’est une exigence d’authenticité. Aller
vers la lumière en soi et dans le monde, c’est ne pas
hésiter à remettre en doute l’autorité établie, surtout
en ce qui concerne l’éducation et la guidance. Qui
d’autre que la sagesse des âges peut gouverner la vie
des hommes ?
Une autre méthode pour s’approcher de l’Ange

en soi consiste à se recueillir dans un calme méditatif
profond de façon à laisser défiler sa vie devant soi. Il
faut alors faire le point sur certains événements du
passé de façon à faire ressortir la sagesse endormie en
eux. C’est un fait troublant qu’un événement vécu il
y a des années prend toute sa signification, sa profon-
deur, son sens bien plus tard. Un événement apparem-
ment insignifiant sur le coup peut devenir absolument
capital bien des années après et devenir déterminant
dans le déroulement de la destinée. Il s’inscrit dans un
ordre profondément logique.
Plus tu te concentres sur le mystère de la sagesse
qui agit à travers le temps, plus tu acquières la faculté
de regarder les choses d’en haut, de les englober. C’est
une perception angélique. La sagesse est une lumière
qui se révèle lorsque la conscience s’élève dans les
hautes régions pour contempler un vaste panorama.
S’élever au-dessus du moi terre à terre pour se regarder
vivre d’en haut est une puissante méthode pour ren-
contrer son ange. C’est lui qui influe la sagesse dans la
vie afin de maintenir l’ordre du monde.
En t’élevant très haut, tu peux obtenir un point de
vue sublime qui te révèle le sens profond de ta vie, de
tes actes.
Comprends le secret : au moment même où tu vis
l’expérience de comprendre des années après la pro-
fonde signification d’une parole ou d’un geste de tes
parents ou de toi-même, tu es en communion avec
ton ange. La lumière de compréhension, de sagesse

qui flue en toi viens de lui. C’est son rôle d’éclairer
les ténèbres de l’inconscience. Un savoir qui allume
la sagesse en toi et la fait vive en ton âme provient
toujours de ton ange. Il n’est pas seulement un gar-
dien à tes côtés, mais aussi un guide, un professeur
dans la grande école de Dieu. L’Ange se réjouit que
tu acquières la sagesse. C’est son bonheur. Seule la
sagesse émanant de la conscience supérieure donne
du sens à la vie. Le sommet pour un Ange est d’emplir
le monde entier de la parole de Dieu en ton cœur, ta
pensée, ta volonté.
Maintenant, si tu es attentif, tu t’apercevras qu’au
moment où tu acquiers la sagesse des événements pas-
sés concernant ta vie, il se manifeste en toi un senti-
ment de bienveillance, une impression d’être protégé,
guidé dans la vie par une intelligence aimante se tenant
à tes côtés en toutes les circonstances. Tu as l’impres-
sion de n’avoir jamais été seul, jamais perdu même
dans les moments les plus difficiles de ton existence.
Quoi que tu aies fait, cette bienveillance auprès de toi
ne te jugeait pas, ne te retirait pas sa confiance, son
soutien, son amour. On peut parler des Anges d’une
façon théorique, mais pour réellement communier
avec eux il est nécessaire de vivre de telles expériences.
Il s’en dégage un parfum, une subtilité d’âme qui peut
toucher la conscience et transformer la vie.
Il est clair qu’au stade actuel de son évolution,
aucun homme ne peut maîtriser toutes les conditions
extraordinairement complexes qui tissent sa destinée

et le conduisent vers la sagesse. C’est pourquoi seule
une intelligence supérieure est capable de guider les
événements de la vie d’un homme afin qu’il puisse
grandir correctement et devenir apte à contacter la
conscience supérieure. Le but de l’Ange gardien est
de conduire son protégé, son amour vers l’école des
mystères et les hommes-Dieux. Dans une telle école,
l’homme peut enfin commencer son apprentissage
conscient à la sagesse et à la maîtrise de soi dans la
conscience supérieure.
Si on regarde avec une sensibilité particulière un
petit enfant inconscient et vulnérable au milieu d’un
environnement étranger et dangereux, on constatera
bien vite qu’un Ange le protège et veille sur lui. C’est
un Ange qui forme son corps et le conduit à travers
toutes sortes d’expériences qui deviendront plus tard
les fondements de sa vie. À travers tous les faits et
gestes d’un bébé flue une sagesse précieuse, puissante,
cosmique. C’est à partir de cette sagesse angélique que
l’enfant trouve ses marques et aussi la force nécessaire
pour affronter les obstacles et adversités. Au bout d’un
moment apparaît la conscience de soi, le Je, et l’Ange
se fait plus secret. Les anges malades sont particulière-
ment intéressés par ce Je car ils veulent l’accaparer, le
détourner. Il est l’enjeu de l’incarnation, l’arbre de la
connaissance du bien et du mal. Ainsi, si tu remontes
dans ton souvenir, tu ne verras souvent plus rien
avant l’apparition de ton « Je ». Ce sont pourtant les
moments les plus importants de ta vie : la construc-

tion de ton corps, l’apprentissage de la marche, de la
parole, du geste, du souffle, etc. Il est surprenant de
constater qu’une école initiatique authentique met en
jeu les mêmes influences : elle apprend à l’élève à for-
mer son corps spirituel, à marcher, à parler, à respirer,
à se nourrir…
Bien sûr, même après l’apparition du « Je », l’Ange
continue à agir, mais d’une façon cachée, secrète, à
travers les événements de la vie. L’homme ne le per-
çoit pas et ce n’est que plusieurs années après qu’il
peut, par introspection, découvrir la profonde sagesse
spirituelle en action dans tous les événements de sa
vie. La même sagesse qui a présidé à l’élaboration de
ses os, de son corps et qui ensuite s’est manifestée
dans son apprentissage à la vie terrestre, se révèle à
travers l’enchevêtrement des événements de la desti-
née. L’étape suivante consiste à unir consciemment sa
nature inférieure avec cette sagesse immortelle afin de
coopérer pleinement avec elle. Ainsi ce qui n’a pas pu
être fait lors de l’apparition du « Je » à cause de l’action
des anges malades peut être entrepris bien des années
après de par le renforcement de la conscience et de la
vie intérieure. Ce qui vit dans un petit enfant, c’est
une sagesse angélique, mystique, divine. C’est pour
cette raison que l’adage populaire dit que « l’homme le
plus sage peut apprendre d’un enfant ». Cette sagesse
s’occulte à l’apparition du Je, de telle sorte que le moi
est fabriqué par les anges malades. L’Ange travaille
dans le secret des événements pour produire l’éveil

de la conscience profonde. C’est pourquoi les événe-
ments passés prennent tout leur sens dans la vieillesse.
Alors l’homme peut entreprendre ce qu’il aurait du
faire lors de l’apparition de son « Je » dans sa petite
enfance : il peut entrer consciemment dans la sagesse
spirituelle et vivre conformément à elle pour que le
mortel soit sublimé par la flamme immortelle.
Beaucoup d’hommes qui ont été sauvés de la mort
par l’intervention de leur Ange vivent cette expérience
de la sagesse intérieure. De nombreux récits vont
dans ce sens, mais malheureusement cela s’arrête au
phénomène, au merveilleux et n’entre que très rare-
ment dans un véritable travail sur soi dans le but de
construire son corps de lumière. Si l’Ange aime gui-
der les hommes dans la lumière d’une nouvelle vie, il
veut surtout faire resplendir la flamme de l’immorta-
lité dans les ténèbres de la mort. Ainsi la conscience
supérieure peut réellement se manifester à travers
le moi terrestre et resplendir jusque dans la lumière
extérieure.
De toutes ces explications doit jaillir un sentiment

de profonde confiance dans la vie, de confiance en
soi et aussi une volonté farouche de récupérer son
« Je », son « Moi » par une véritable culture de sa vie
intérieure en harmonie avec la sagesse innée vivant au
plus profond de soi.
Ce qui a été déposé par les Anges au plus profond

de l’homme est une force qui pousse au dépassement
de soi, au dépassement de toute frontière et limitation
dans l’amour et la joie.
Les Anges ont élaboré le cerveau et le système ner-
veux sur le modèle de la sagesse, le cœur et le système
sanguin sur le monde de l’amour et enfin le squelette
et le système musculaire sur le modèle de la vérité. Au
milieu de ce corps parfait est apparu le « Je en forma-
tion ». Les anges malades l’ont réduit pour qu’il de-
vienne pleinement conscient de lui-même. Ils ont fa-
briqué un moi artificiel dont la pensée, les sentiments,
la volonté se sont détachés de leur modèle originel.
L’être humain est devenu un agent du mal, un servi-
teur de la mort, un disciple des anges malades. C’est
pourquoi il connaît la souffrance, la maladie, la mort.
La perception du royaume de Dieu et de la conscience
supérieure s’est fermée pour lui. Mais l’Ange accom-
pagne l’homme au plus profond des ténèbres, il se
porte caution pour lui et prépare silencieusement son
réveil. Car la souffrance porte cette qualité d’éveiller
et de renforcer la vie intérieure. Alors l’homme com-
prend l’importance de sa vie intérieure et la nécessi-
té d’unir sa pensée, ses sentiments et sa volonté à la
conscience supérieure et à sa loi sacrée de l’amour.
La sagesse, l’amour, la vérité n’ont pas à être in-
ventées, fabriquées. Elles existent par elles-mêmes de
toute éternité. Ce sont elles qui ont présidé à l’élabo-
ration du corps et de son voyage à travers l’espace et le
temps. Elles prennent soin du corps et aussi de l’âme

qui l’habite. Elles sont une émanation d’un homme
inné qui demande à naître dans le monde, un homme
lumineux, divin, angélique. Cet homme supérieur qui
doit apparaître tel un Christ joue un rôle fondamental
dans la conscience de l’humanité. Il est omniprésent.
Se placer devant cette idée d’un homme divin
vivant en soi, c’est se tenir debout devant son ange.
On peut se remémorer la parole de Jean le Baptiste
qui dit en parlant du Christ, l’homme-Dieu : « Il faut
que je diminue pour que Lui grandisse. » Cette parole
peut alors s’emplir d’une sagesse qui ne vient pas du
monde extérieur. Elle donne à l’homme qui la reçoit
la réelle signification de l’évolution humaine : une
force divine qui a élaboré ton corps et ton moi né du
corps doit entrer dans le corps et dans le moi afin de
faire triompher la conscience supérieure. On peut
alors penser à la parole pleine de sens et de mystère
de l’évangile selon Saint-Jean : « Celui qui était avant
le moi, le voilà passé devant le moi, parce qu’avant le
moi, il est. »
Les forces qui ont présidé à l’élaboration du corps
et du moi né du corps sont divines. Lorsque le moi
conscient est devenu suffisamment fort d’expériences
pour reconnaître son Ange et se placer devant lui, alors
il reconnaît son origine et son aboutissement, son che-
min de plénitude. Le moi supérieur doit prendre la
place du moi terrestre. C’est une expérience initiatique
qui doit de plus en plus se généraliser dans l’avenir
si l’humanité veut évoluer harmonieusement. C’est

cette expérience mystique qui lui permettra de résis-
ter à l’envahissement et à la tentation d’une évolution
technologique dénuée de toute perception spirituelle.
Le véritable guide, la véritable intelligence ne sera
jamais mécanique et extérieure. La sagesse qui vit au
plus profond de nous et qui est plus grande que nous
est d’origine divine, sacrée, spirituelle, angélique. Elle
seule peut emplir notre solitude et ouvrir les portes de
l’immensité.
Ce qui dans notre vie est sage vient de notre ange.
Être en harmonie avec son ange, c’est laisser cette sa-
gesse divine nous traverser et agir dans notre vie pour
le triomphe de la joie, de l’amour, de la justice, de la
profondeur. Il faut une attitude confiante et humble
tout comme Saint Jean le Baptiste : « Je dois diminuer
et Lui doit grandir. » Le moi ne disparaît pas, c’est le
mauvais en lui qui se dissout. Lui, bien au contraire,
se révèle dans sa nature véritable.
Bien sûr, il est très difficile de prononcer une telle
parole en pleine vie. Tout juste aujourd’hui, peut-on
pressentir la présence de cette conscience supérieure
aimante en soi et la nécessité de la laisser agir dans la
vie. C’est déjà beaucoup.
La méthode de l’introspection révélée ici est une
des plus puissantes pour produire cet état de conscience
et cette sensibilité particulière qui permettent de com-
munier avec l’Ange gardien.
Chapitre 6
Les sept directions

de la géométrie sacrée
L
es femmes et les hommes attirés par l’étude
des Anges cherchent généralement à don-
ner un sens profond et un but positif à
la vie. Non pas un sens superficiel et un
petit objectif terre à terre qu’il est facile
d’atteindre, mais quelque chose qui touche à l’âme
et qui s’enracine dans une dimension supérieure. Il
ne s’agit pas de croire en quelque chose, mais plutôt
d’expérimenter une réalité divine immédiate. L’Ange
est le supérieur en toi et en tout. C’est sa présence ma-
gique qui permet à la conscience humaine d’émerger
des brumes du monde animal et de s’épanouir plei-
nement. Lorsqu’un Ange établit un contact avec un
homme, il éveille naturellement en lui une aspiration
sacrée qui ne peut en aucun cas être satisfaite par la vie
extérieure. Cet appel intérieur peut prendre plusieurs
formes : une désillusion, une nostalgie, un souvenir
Les sept directions de la géométrie sacrée
d’une autre vie, d’un paradis, une volonté de s’éveil-

ler, de se connaître, de s’épanouir.
L’Ange éveille la conscience éternelle, c’est sa fonc-
tion. Il veut que l’homme place la dimension éternelle
comme mesure de ses actes. Cette conscience peut
être éveillée à différents niveaux, avec plus ou moins
d’intensité. Il faut être prêt pour recevoir, accepter et
assimiler une telle vibration en soi. C’est un chemin
de transformation qui demande une remise en ques-
tion sur soi-même, ses priorités dans la vie, ses valeurs,
ses conditionnements…
Dans le passé, la connaissance de la réalité des
mondes angéliques était transmise uniquement à des
hommes correctement préparés, ceux que l’histoire
appelle les initiés, les prophète, les sages, les maîtres.
On peut penser à Mahomet recevant le coran de la
main de l’Ange Gabriel, celui-là même qui annonça à
Marie la naissance de Jésus.
Le lieu d’étude du monde angélique était appelé
« les centres des mystères », les écoles initiatiques.
Tous ces enseignements étaient soigneusement gar-
dés secrets afin de ne pas troubler la conscience de
ceux qui n’avaient pas encore entendu l’appel. Tout
cela est encore d’actualité. Il y a des hommes qui sont
pleinement satisfaits de la vie superficielle. Ils ne se
posent aucune question et de toute façon ils ont dé-
veloppé l’art de les évacuer. D’autres ne parviennent
pas à endormir le feu des questions qui brûle en eux ;
quoi qu’ils entreprennent, le monde extérieur ne
comble pas leur insatisfaction. Seul l’Ange peut leur

ouvrir les portes de la plénitude. L’Ange enseigne un
chemin d’éveil intérieur et de connaissance de soi. Se
connaître soi-même, c’est connaître le minéral, le vé-
gétal, l’animal, l’humain, l’angélique et le Divin. Tout
cela vit à l’extérieur de soi, mais aussi en soi.
Il existe un homme minéral : une brute ; un
homme végétal : un inconscient qui se laisse vivre, un
« légume » ; un homme animal : un être prisonnier de
ses rêves, de ses illusions ; un homme humain : un être
gouverné par la haute raison qui emplit le monde ; un
homme-Ange : un prophète, un initié ; un homme-
Dieu : un maître spirituel.
L’Ange gardien s’accomplit pleinement dans
l’homme-Dieu ; il se réjouit dans l’homme-Ange car il
rencontre un ami ; il inspire l’homme raisonnable, il
protège l’homme-animal, éveille l’homme-végétal, mais
ne peut en aucune façon toucher l’homme-minéral.
Ce dernier est invisible pour lui car il est complè-
tement prisonnier dans la sphère des anges malades.
Cet homme est méchant même lorsqu’il paraît gentil
car il sert de véhicule pour l’incarnation des anges ma-
lades. Seul un autre homme peut aider un tel homme.
Pour communier avec ton ange, tu peux réaliser
cette méditation-visualisation.
Assieds-toi sur le sol, le dos droit.

Visualise au-dessus de toi le minéral qui te porte.
Reste quelques minutes concentré sur lui.
Visualise au-dessus de toi le Divin qui t’élève et

t’inspire. Reste concentré sur lui pendant quelques
minutes.
Visualise devant toi ton Ange gardien et à travers
lui relie-toi au monde invisible sacré, pur et bénéfique.
Cet Ange t’invite à aller de l’avant dans la lumière,
l’amour, la vérité. Reste concentré sur lui pendant
quelques minutes.
Visualise derrière toi l’être humain que tu es. Cette
image est une synthèse de toi-même avec tes défauts et
tes qualités. Cette image te relie à toute l’humanité.
Reste concentré sur elle pendant quelques minutes.
Visualise à ta droite le monde animal, le cercle des
animaux. Tu pourras peut-être voir apparaître ton ani-
mal totem, celui qui correspond à ce moment même à
ton état d’âme, à tes sentiments. Peut-être verras-tu un
loup ou un agneau. Lorsque les deux sont ensemble
dans l’harmonie, c’est le signe d’une grande maîtrise
de soi.
Reste concentré sur le monde animal pendant
quelques minutes.
Visualise à ta gauche le monde végétal. Tu peux
voir simplement de l’herbe, des fleurs, un arbre. Ce
monde correspond à ta propre vitalité, à ta volonté, à
tes désirs. Reste concentré sur le monde végétal pen-
dant plusieurs minutes.
Prends conscience que tu as empli les six directions
de pensée, de sentiment, de force qui structurent l’es-
pace autour de toi et lui donnent un nouveau sens.
Ces six espaces émanent d’un septième qui se tient au

centre de toi-même. C’est ton espace intérieur sacré,
c’est le point d’équilibre.
Avec beaucoup de douceur et de subtilité,
concentre-toi sur ton espace intérieur et sur la pré-
sence mystique qui l’habite et dis Je en toi. Ce Je n’est
pas conditionné par le minéral, le végétal, l’animal,
l’humain, l’angélique, le Divin. Il est le Je, l’essence
éternelle en tout. Entre en communion profonde avec
ce « Je » et laisse-le devenir libre au centre de toi-même
et des six influences.
•Ton corps est le minéral.
•L’énergie de ta vie est le végétal.
•Ton âme de ressenti est l’animal.
•Ta pensée est l’humain.
•Ta destinée est l’ange.
•Ton âme et ton esprit immortel sont le Divin.
Ta destinée est double tout comme les Anges.
Elle peut être liée à l’Ange de lumière ou à l’ange ma-
lade. Cela dépend du degré d’éveil de ta conscience.
Lorsque le corps est séparé de la vie intérieure, il de-
vient l’incarnation de l’ange malade. L’homme iden-
tifie alors son « Je » à son corps et c’est ainsi qu’il finit
par vieillir et mourir.
Si l’homme, sous la guidance de son Ange gardien,
éveille sa vie intérieure, l’unifie avec les sentiments
et la pensée consciente, alors ses actes le conduiront
dans une destinée de lumière qui lui permettront de

communier avec son âme et son esprit divin.
Cet enseignement est contenu dans le sceau de
Salomon, l’étoile à Six branches qui signifie l’union
harmonieuse du Père céleste et de la Mère terrestre,
de l’esprit et du corps, de l’Ange de lumière et de
l’ange malade qui s’en trouve guéri. C’est uniquement
l’homme qui peut réaliser cette union en lui-même et
cetteguérison parce qu’il se tient au centre de l’étoile.
Divin/Esprit et âme immortelle
Ange/Destinée de lumière Animal/Les semtiments
L’essence
de l’homme
intérieur/
Le Je
Végétal/la vie, la volonté, les désirs Humain/La pensée
Minéral/Sphère des anges malades
Cette étoile incarne les mystères des sept jours de

la création du monde, qui sont les sept marches du
temple de l’initiation, les sept voiles d’Isis, les sept
étapes pour réaliser un véritable être humain. Tant
qu’un individu n’est pas passé par ces sept étapes, il
n’est pas un véritable être humain. Il en a la forme,
mais l’esprit est absent ou malade. Un tel homme
finira par se détruire lui-même, par détruire les autres,

son environnement et la terre.
L’homme pris dans le filet de l’illusion du miné-
ral, du végétal, ou de l’animal pense qu’il se connaît,
qu’il vit dans la réalité, pourtant il ignore totalement
le côté humain, angélique et divin de la vie. Ainsi, la
véritable nature du « Je » en lui et dans le monde lui
demeure inconnue. Se connaître nécessite une autre
façon de penser, de sentir, de vivre et de percevoir.
Seul un contact avec les Anges peut induire ce nou-
veau au cœur de la conscience. Le réel n’est jamais une
routine, une banalité. Le réel ne se contente pas des
surfaces. Il est une source jaillissante de vie. Il est une
voie d’éveil permanent et d’approfondissement. Ainsi
ce n’est pas parce que l’on connaît une fleur dans sa
forme que l’on sait réellement ce qu’est une fleur. Il
faut avant tout connaître ces six directions mystiques
pour pénétrer la septième et obtenir la connaissance
réelle, celle qui émane des Anges. Les Anges poussent
les hommes vers la connaissance. Les anges malades
aspirent à ce que nous plongions dans le faux savoir,
dans le mensonge et l’illusion. Les Anges de lumière
nous guident vers la connaissance de la vérité, de l’au-
thenticité, de la profondeur, de l’essentiel, du Divin.
Connaître son corps physique, la vie qui anime
ce corps, ses sentiments, son moi psychologique, ce
n’est pas se connaître soi-même. La connaissance de
soi vient du monde angélique et conduit vers le Divin.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la

connaissance de soi n’est pas naturelle. C’est pour-
quoi, depuis la plus haute antiquité, on parle d’une
transmission initiatique de maître à disciple. La
connaissance de soi est une science sacrée, fonda-
mentale. C’est la reine des sciences car vivre sans se
connaître, c’est perdre sa vie.
Cette science est contenue dans le sceau de Salo-
mon, dans les six directions et l’espace intérieur. Ce-
lui qui médite avec honnêteté devant ce sceau pourra
vivre l’expérience de s’apercevoir qu’il ne se connaît
pas. Bien sûr, en bas, dans le domaine inférieur du
minéral, du végétal, de l’animal, on se connaît un peu,
mais le côté humain, angélique et divin est bien sou-
vent absent. Se connaître est une expérience divine,
sacrée. Cela équivaut à toucher l’essence de son être
et de tous les êtres.
Pour l’instant nous nous connaissons dans le do-
maine des anges malades et nous avons délaissé celui
des Anges de lumière. Dans la méditation des sept di-
rections, l’Ange se trouve devant toi ; cela signifie qu’il
est le chemin sur lequel tu dois t’engager. Il te faut
aller de l’avant dans la lumière. L’Ange se cache dans
le renouveau positif, bienveillant. Il te conduit vers
la résurrection permanente. Il veut que tu ressuscites
dans ta pensée, dans ton cœur, dans ta volonté, dans
tes actes et cela chaque jour.
Si tu te concentres sur le sceau de Salomon, tu
discerneras deux triangles entrelacés. Ils représentent
l’influence des deux Anges en toi. Toi tu es au milieu,

entre l’Ange de lumière et l’ange malade, entre l’esprit
et le corps, entre le ciel et la terre, entre la vie et la
mort. Lorsque les deux triangles sont entrelacés, c’est
le signe de l’harmonie victorieuse. Lorsqu’ils sont désu-
nis, c’est le triomphe de la maladie. La nature mortelle
envahit la conscience, l’hypnotise et l’oblige à aban-
donner la nature divine. L’homme vit alors plongé
dans le faux savoir, au service de la nature extérieure.
Travailler les sept directions permet d’unir les
deux triangles en soi et autour de soi. Saint Jean décrit
les sept directions dans le prologue de son évangile.
Il dit « Au commencement est le Verbe ». Le com-
mencement représente le principe originel. Le Verbe,
c’est l’essence du « Je » qui habite l’espace intérieur
intime. Jésus dira : « Lorsque tu veux prier, entre dans
ta chambre secrète et communie avec le Père qui se
tient là dans l’intime. »
Saint Jean dit que ce Verbe-Je est un avec Dieu.
Il trace ainsi la première direction, la verticalité vers
les hauteurs. Il dit ensuite que tout est créé par cette
direction et que sans elle le mensonge du rien appa-
raît. Ce mensonge est la deuxième direction, vers
le bas, dans le domaine du minéral et de la décom-
position. C’est là le domaine des anges malades : la
matière informe et vide, le lieu de la pourriture et
du recyclage permanent des énergies. Ce lieu est la
matrice de l’univers, le fondement de toute création.
Sans la matière, l’esprit ne pourrait pas se manifester,
la conscience ne pourrait pas apparaître, la création

serait impossible. Mais si la matière se sépare de l’es-
prit, du centre, du Je, alors elle devient un mensonge,
une illusion, un néant, une force de destruction, une
mort. Cette possibilité du mensonge est nécessaire car
sans elle aucune liberté n’est possible, donc aucune
conscience, aucune valeur, aucune individualité. Or
les Anges de lumière aspirent à nous conduire vers
l’individualisation divine. Dans sa sublime prière Jé-
sus dira : « Ne sous soumets pas à la tentation, mais
délivre-nous du mal. » Il parlait du domaine des anges
malades car ce royaume du mensonge du rien est bien
réel et les hommes peuvent très bien être plongés en
lui et totalement possédés par son influence hypno-
tique. L’homme place alors le corps avant l’esprit et
les anges malades tissent en lui un moi psychologique
entièrement artificiel et donc mortel. Ce moi, séparé
du verbe des origines, le Je divin, est le fruit du men-
songe du rien, de l’illusion. Le corps n’est pas une illu-
sion, il est réel, il est la révélation de l’esprit de Dieu,
son temple, sa maison, son foyer, sa communauté. La
vie dans le corps, les sentiments, les pensées sont réels.
Ils sont l’émanation de royaumes invisibles formés par
les Anges. Ce qui est faux et illusoire, c’est le moi psy-
chologique qui habite ce corps et en prend possession.
Ce moi fabriqué est un agent des anges malades et
l’homme ne s’en aperçoit pas car il pense que c’est lui
qui pense, sent et veut. Voilà la victoire du mensonge
du rien. L’ange malade s’empare d’abord du corps,
ensuite il entre dans le corps végétal-éthérique, ani-

mal-astral et enfin dans le moi. Parvenu dans le moi, il
pousse la conscience à s’identifier au corps physique,
végétal et animal. Ainsi, l’homme pense que ce sont
ses propres désirs qu’il souhaite réaliser. Il ne s’aper-
çoit pas que c’est l’ange malade qui pense, ressent et
désire à travers le moi fabriqué par lui. Ainsi le moi
usurpe le corps qui est une œuvre divine possédant
un objectif divin. Jésus parviendra au sommet de l’ini-
tiation lorsqu’il dira : « Non pas ma volonté, mais que
Ta volonté soit faite. » Dans cette parole magique, il
abdique la volonté du moi illusoire au profit du Je
divin. Les Anges de lumière triomphent en lui.
Les anges malades, à travers le moi illusoire, in-
clinent la conscience à penser et à se ressentir comme
un être séparé et indépendant, séparé des autres, de
la nature, du monde invisible et du Divin. C’est cette
croyance, ce mensonge de la séparativité qui engendre
toutes les calamités dans le monde.
La première direction éveille la conscience et
l’énergie dans la réalité du moi supérieur, du Verbe et
de l’intelligence divine. Lorsque la conscience est for-
tifiée dans cette direction sacrée, elle peut commencer
à travailler avec la deuxième direction. Il s’agit de des-
cendre jusque dans le minéral et de prendre conscience
de la terre. Le moi est le fruit de la terre. À l’intérieur
de la terre réside la Mère du monde et de tous les vi-
vants. Elle seule peut protéger la conscience et l’âme
de toutes les forces malades et énergies sombres. Cette
deuxième direction nécessite une grande pureté, celle

qui émane des profondeurs de la terre et de la ma-
tière. Saint-Jean dit : « En lui était la vie. » Il décrit
le côté éthérique-végétal car c’est le royaume végétal
qui apporte la vie au minéral et lui permet de sortir
de la stagnation pour entrer dans l’évolution par la
transformation. Cette vie est la présence du Verbe qui
vient dans le monde pour l’ennoblir et le guérir. Cette
vie est la troisième direction, vers le nord, à gauche,
en considérant que l’homme soit tourné vers le soleil
levant qui est la région des Anges.
Saint-Jean dit : « Et la vie est la lumière des
hommes. » Il décrit l’animal qui apporte à l’homme
le ressenti, la sensation, l’imagination, le sentiment.
C’est la quatrième direction, vers le sud, à droite de
l’homme.
Saint-Jean dit : « Et la lumière luit dans les ténèbres
et les ténèbres ne la saisissent pas. » Ce qui luit, c’est
la pensée qui émane du cœur, du ressenti. Cela en-
gendre l’intelligence humaine qui est la fille de l’intel-
ligence cosmique et de son verbe divin. Cette lueur
de la pensée est la cinquième direction, vers l’ouest,
derrière soi. Elle représente l’humanité. Saint-Jean ex-
plique que la lueur de la pensée a été capturée par les
ténèbres du corps et de l’inconscience. C’est pour cela
qu’il dit que la lumière luit dans les ténèbres et que
les ténèbres ne la saisissent pas. Les ténèbres, c’est le
corps et l’homme enténébré ne perçoit plus la lumière
intérieure qui brille en lui et l’unit au royaume de
l’âme éternelle. Il a mis sa pensée au service des anges

malades et de réalisations terre à terre destructrices.
Ensuite Saint-Jean décrit une humanité de lumière
qui a éveillé sa pensée dans la conscience supérieure.
C’est la sixième direction, vers l’est, devant soi, vers le
royaume angélique. Cette humanité a pour tache de
rendre témoignage de la présence du Verbe de Dieu,
du Je divin au centre de l’espace intérieur.
Cette technique des sept directions et de l’étoile de
Salomon est une des plus puissantes pour s’approcher
des Anges et de soi-même. Je n’ai fait ici que l’aborder
afin que ceux qui le souhaitent puissent la connaître
et l’approfondir par la suite. C’est un enseignement
complet et riche. Il permet de structurer les corps sub-
tils, de les guérir, de les harmoniser et de les renforcer.
Il produit une géométrie vivante en soi et autour de
soi.
Il faut bien comprendre qu’on ne peut atteindre la
perception et la communication avec le monde angé-
lique sans une approche de la vie tout à fait différente
que celle de la vie ordinaire. Le royaume angélique est
en nous et autour de nous, mais nous ne le voyons
pas car il vibre sur un autre degré vibratoire. Il s’agit
d’une conscience et d’une vie supérieure. En structu-
rant sa propre vie, ses pensées, ses sentiments, on peut
entrer en harmonie avec cette vibration plus élevée,
plus fine et recevoir des inspirations, des intuitions,
des perceptions. L’humanité et la terre ont besoin
de femmes et d’hommes qui aspirent à œuvrer et à
vivre en harmonie avec la nature et la conscience supé-

rieure. C’est une nouvelle vie, une autre façon d’être
au monde. Ce n’est pas une mode, une excentricité,
mais bien une nécessité fondamentale pour la vie de
notre époque. Face à toute la transformation qui se
produit dans le monde et dans la vie quotidienne, il
est plus qu’évident qu’une nouvelle façon de penser
est nécessaire. Les Anges sont les gardiens du royaume
de la vie et eux seuls peuvent insuffler la vie à une
pensée. Il faut une pensée vivante, une pensée qui
conduise vers le réel, vers l’expérience intérieure.
Dans direction, il y a le mot direct. Un chemin
direct est un vrai chemin. Il mène au but, il est pur car
il est vécu.
Que l’enseignement des sept directions t’apporte
tout le meilleur de la vie.
Chapitre 7
Les trois fondements

de l’alliance angélique
L’
approche de l’Ange gardien et du
royaume angélique nécessite en premier
lieu la volonté de se connaître soi-même.
C’est en se connaissant soi-même dans
les sept directions que l’on pourra ren-
contrer les Anges. Cette connaissance de soi nécessite
une étude et elle doit être objective et fondée sur le
réel, sur ce qui est.
Le premier fondement de cette étude est contenu
dans l’antique loi de l’humilité : il faut reconnaître en
pleine conscience et sans aucune ruse que l’on ne se
connaît pas, que notre état actuel est l’inconscience
de soi. Le moi fabriqué veut toujours ruser pour mas-
quer son ignorance, c’est pourquoi l’ignorance doit
être reconnue, acceptée et posée sur le sol de la réalité,
de l’expérience intérieure. Cette ignorance est le fon-
dement de la pratique et de l’étude.
Les trois fondements de l’alliance angélique
Le deuxième fondement est contenu dans l’an-

tique loi de la solidarité ou de la charité : il faut recon-
naître que pour avancer on a besoin d’aide. L’Ange
gardien est une aide, pourtant il ne faut pas croire
qu’accepter l’aide d’autrui, qu’accepter l’amour soit
facile. Il y a là un état de faiblesse et de vulnérabilité
que le moi fabriqué refuse de reconnaître. Pourtant,
avant de pouvoir donner l’amour, il faut le recevoir.
Celui qui ne sait pas recevoir ne pourra jamais donner.
Avant d’entrer sur le chemin de la découverte de soi, il
faut recevoir la technique. La transmission de maître
à élève a toujours été le gage absolu de la réussite et
la façon la plus sûre de préserver le chemin de l’en-
vahissement de l’orgueil malade et du faux égoïsme.
Aujourd’hui cette transmission d’être humain à être
humain dans le respect, l’entraide, l’amour et l’amitié
est plus que jamais nécessaire car tout est fait pour
séparer l’homme de l’homme et de la vie. Seule une
technique transmise en pleine vie pourra âtre prati-
quée d’une façon efficace.
Le troisième fondement est contenu dans l’an-
tique loi de l’espérance : il faut étudier et pratiquer la
technique transmise. Il ne s’agit pas de se cantonner
à un savoir théorique, mais il faut mettre la main à la
pâte et vérifier par soi-même la véracité de l’enseigne-
ment et du chemin. Se contenter de la théorie, c’est
se replonger dans le savoir mort des anges malades.
Un petit peu de savoir vivant est toujours préférable à
des tonnes de savoir mort. Le savoir mort conduit à la
Les trois fondements de l’alliance angélique
maladie. De la pratique naît la perception libre, inté-

rieure du chemin. Il est fondamental pour un élève
de confirmer par son propre vécu l’enseignement de
son maître. Ainsi la vie circule, se libère, se renforce
et libère. La vérité n’a pas besoin de dogme mort et
imposé par la force. La vérité a besoin d’être vérifiée,
d’être expérimentée, d’être goûtée et regoûtée. Alors
le chemin de l’espoir apparaît. L’espoir n’est pas la
foi aveugle, il est une perception du possible fondée
sur les bases du réel. Lorsque le chemin du véritable
espoir apparaîtra sous tes pieds, cela signifiera que
tu marches en compagnie de ton ange, de ton meil-
leur ami. Ce chemin doit être fondé sur les deux lois
précédentes.
Chapitre 8
Le cœur de pierre
et la hiérarchie angélique
O
n dit d’un homme méchant « qu’il
a un cœur de pierre ». Pourtant les
pierres sont loin d’être méchantes,
elles nous portent et donnent à nos
os la solidité. Tout le monde sait
instinctivement que l’homme, de par sa nature, est
au-dessus des règnes minéral, végétal et animal. Un
homme qui a un cœur de pierre n’est plus vraiment
un homme, il s’est approché des règnes inférieurs,
des entités démoniaques et les Anges ne peuvent plus
l’inspirer.
Les anciens qui nous ont légué de telles expres-
sions emplies de sagesse connaissaient les secrets de
la nature. Ils savaient qu’en dessous du règne miné-
ral existent des mondes de sous-matière peuplés par
les forces de destruction et qu’au-dessus de l’homme
existe le monde des Anges, des Archanges, des Dieux.
Ainsi l’homme se tient à la frontière de deux mondes.
Le cœur de pierre et la hiérarchie angélique
Il appartient à une hiérarchie, à un ordre. Sous ses

pieds est le monde de la mort, de la décomposition
et au-dessus de lui resplendit le royaume de Dieu, le
règne de la vie. Par ses pieds il est en contact avec le
royaume inférieur et par sa tête il touche le ciel de
l’esprit. Le cœur est l’entre-deux monde ; le siège
du sentiment qui équilibre la pensée et la volonté.
Un cœur de pierre signifie que l’homme a abdiqué
sa nature supérieure, angélique pour se livrer entiè-
rement à des préoccupations terre à terre. C’est une
maladie qui est beaucoup plus répandue qu’on ne le
croit. Les Anges ne peuvent pas traverser les pierres, ni
les animer. Leur pouvoir s’arrête au règne végétal. Le
minéral est le domaine exclusif de l’homme, ainsi un
cœur de pierre demeure hermétiquement fermé à l’in-
fluence angélique et à la nature supérieure humaine.
Les anciens savaient que si un homme est généreux,
cela vient de Dieu, des Anges qui animent son cœur
et son âme. Les Anges sont des messagers de Dieu,
des serviteurs de la vie. Ils visitent l’homme à travers
des hautes pensées, des sentiments nobles, des élans
divins. Leur rêve est de faire naître en lui l’aspiration
vers le beau, le vrai, le noble, le grand, le sublime. Une
telle aspiration sacrée émane du monde végétal qui
en s’élevant vers le ciel ennoblit le monde minéral et
ouvre un chemin pour les règnes de la sous-matière.
Que serait la terre sans le monde végétal ? - Un dé-
sert dont la vie en évolution disparaîtrait. Le monde
végétal est un envoyé des Anges, il fait partie de leur
monde, de leur corps. C’est par son intermédiaire

qu’ils peuvent toucher et pénétrer le monde minéral.
Pour les Anges, les pierres n’existent pas, ils ne les per-
çoivent pas. L’homme, lui, a tout à fait conscience des
pierres, il se pose sur elles et acquiert leur stabilité,
il construit ses maisons avec et fabrique des bijoux
avec des pierres précieuses pour figurer des vertus. Par
contre l’homme n’a pas conscience de la sous-matière
et du règne des démons. Il le pressent et utilise son
âme à travers l’électricité, l’énergie atomique et cer-
taines forces de décomposition comme la colère, l’avi-
dité, l’hypocrisie… mais fondamentalement il n’en est
pas conscient.
Les Anges eux aussi pressentent le monde miné-
ral et utilisent son énergie. Une plante qui sort du
sol répond à l’appel des Anges. C’est pour eux qu’elle
s’élève vers le ciel de l’esprit. C’est la victoire de la
vie sur la mort, de la verticalité sur l’horizontalité. Les
Anges aiment le côté vertical, tout ce qui est droit,
pur et noble. Le monde végétal est d’une grande pu-
reté. Lorsque la plante parvient à maturation, elle se
fane, tombe sur le sol et pourrit. Ainsi, ce qui appar-
tenait à la sous-matière y retourne. C’est une béné-
diction d’amour offerte par les Anges au règne de la
destruction et de la décomposition. Les démons s’en
réjouissent à l’image du paysan qui est heureux que
la pluie tombe dans son champ. L’aspiration qui vi-
vait dans la plante a été récupérée par les Anges et
conduite dans les mondes supérieurs de la vie. L’âme
de la plante ne meurt pas, mais elle poursuit son cycle.

Les Anges s’efforcent de la faire entrer dans l’animal,
puis dans l’homme. Lorsqu’un homme éprouve une
noble aspiration vers la conscience supérieure, c’est
toute la terre qui se réjouit, c’est toute la terre qui vit
en lui.
Ce que je veux dire, c’est que ton Ange est là, dans
ton aspiration vers la lumière. Plus ton intention est
pure, plus l’Ange peut se révéler à toi et agir en toi.
Si tu veux réellement rencontrer ton Ange gardien,
concentre-toi sur le feu de l’aspiration. Regarde à quoi
tu aspires dans la vie. Prends conscience de l’inten-
tion qui motive tes actes, tes paroles, ton attitude, ton
comportement. L’Ange se tient là, dans le silence, prêt
à te rencontrer si tu fais un pas vers lui. Il n’y a dans
une telle rencontre aucune illusion, aucune croyance
aveugle, c’est la réalité profonde qui triomphe et s’ex-
prime. Comment un homme peut-il se connaître lui-
même s’il ne voit pas clairement qu’elle est l’intention
qui motive ses actes et qu’elle est l’âme qui vit dans
cette intention ? Qu’elle est l’intention d’un homme
au cœur de pierre ?
Maintenant regarde : le monde minéral est hori-
zontal, le monde végétal est vertical, le monde animal
est horizontal, le monde humain est vertical. Jésus
a été crucifié sur la croix et les Rose+Croix ont mis
la rose au centre de cette croix du monde. Tout cela
nous montre que le monde forme un tout, une har-
monie, une fraternité et que chaque créature est liée à
ce tout. Les Anges nous demandent de prendre notre

place d’une façon individuelle dans cette harmonie
et d’œuvrer pour elle en pleine conscience en culti-
vant le feu de la noble aspiration et en purifiant nos
intentions. Derrière chacun de nos actes existe une
intention qui nous relie avec l’ordre céleste ou avec le
désordre. Il faut en être conscient pour vivre en accord
avec son ange.
De par sa nature, l’homme a conscience du

monde minéral, végétal, animal et humain. Un initié,
un homme sur le chemin de devenir un véritable être
humain possède en plus la conscience du monde des
démons et des Anges. Par démons, j’entends les forces
de décomposition qui sont sous les pieds et par Anges
le monde spirituel sacré, l’invisible divin. Les démons
ne sont pas pris ici dans un sens négatif car la décom-
position fait partie de la vie et de l’ordre divin. Ce qui
est négatif apparaît lorsque la décomposition entre
dans le domaine humain, dans les pensées, les sen-
timents, les désirs. On dit de quelqu’un de négatif :
« Tu as pourri l’ambiance. » Qu’est-ce que l’ambiance
si ce n’est notre sphère de vie, notre spiritualité, notre
aura, notre atmosphère, notre environnement. C’est
justement dans cette ambiance que vivent l’Ange et
l’archange. L’Ange vit dans l’ambiance individuelle
et l’archAnge dans la collective. Pour communiquer
avec son Ange il faut être seul de préférence, alors
que pour entrer en contact avec un archAnge il faut
être plusieurs. Pourrir l’ambiance, c’est faire entrer

des démons dans l’atmosphère. On peut ainsi pour-
rir la vie, l’humanité, la terre. Une telle pollution est
profondément négative car elle détruit l’ordre céleste
et toutes les conditions pour une évolution saine et
harmonieuse. Que penser d’une plante qui pourrit
avec d’atteindre la maturité ? - L’ordre des choses est
rompu et la maladie s’installe. On peut alors parler de
démons négatifs et d’une lutte entre eux et les Anges,
de la même façon qu’un médicament va lutter contre
un virus introduit dans un organisme. Cette lutte est
bien réelle à notre époque et l’enjeu en est le cœur
de l’humanité. Seul un initié, de par son union avec
le monde angélique, peut discerner une telle lutte et
s’efforcer de rétablir l’ordre en lui.
Les démons, de par leur nature aspirent à s’appro-
cher de l’humain. C’est pour eux un idéal sublime,
mais ils ne savent pas comment faire. Si l’homme
est faible, c’est-à-dire s’il n’est pas en harmonie avec
le monde angélique, alors ils le détruisent, faisant
triompher leur propre nature. En fait, les règnes infé-
rieurs ne peuvent évoluer que par la spiritualisation
de l’homme. Si l’homme coupe le lien avec la lumière
des Anges, c’est tout l’inférieur qui est privé de lu-
mière. Aujourd’hui chacun peut constater cette vérité
dans les faits : la nature, les animaux, les végétaux, les
minéraux souffrent de l’homme comme jamais. Les
démons eux deviennent fous et sont libérés de toute
part. ne dit-on pas dans certaines situations extrêmes :

« On voit resurgir d’anciens démons. »
L’homme est un intermédiaire entre la conscience
supérieure et la conscience inférieure. Il est un mail-
lon d’une chaîne d’amour. L’évolution passe par lui et
il faut qu’il en prenne conscience et soit digne de sa
responsabilité.
L’Ange n’a pas conscience du monde minéral, pour

lui le monde végétal est la terre qui le porte. Il perçoit
les animaux, les hommes et le monde angélique.
Au-dessus des Anges existent les Archanges qui eux
ne perçoivent pas le végétal, leur conscience se pose sur
le monde animal car ils œuvrent uniquement dans les
âmes groupe. Ils ont la charge de l’évolution des égré-
gores, des peuples, des communautés… Par exemple, il
y a un archAnge qui s’occupe des éléphants, un autre
pour le christianisme, le bouddhisme, pour toutes
les traditions, pour tous les peuples. L’archAnge ne
prend pas en compte l’individu, mais il s’intéressera à
ce que met en œuvre une association d’individus. Une
association de malfaiteurs engendre quelque chose de
sombre, alors qu’une alliance de lumière incorpore
l’homme à la hiérarchie divine.
Certains hommes ont été inspirés par des Ar-
changes car ils étaient des guides pour le peuple. On
peut penser à Jésus, Bouddha, Krishna pour les enfants
de la lumière et à César, Charlemagne, Napoléon…
pour l’humanité enténébrée. Plus près de nous, deux
Archanges se sont affrontés sous la forme d’Adolf Hit-

ler en Allemagne et de Peter Deunov en Bulgarie.
Alors que l’Ange cherche à développer une
conscience individuelle dans l’homme et qu’il s’inté-
resse à nos intentions, à notre volonté et à nos actes,
l’archAnge cherche à développer l’amour de l’autre et
la conscience collective.
Au dessus des Archanges se tiennent les Dieux ou
les Principautés. Ils ne perçoivent pas l’animal, leur
conscience repose sur l’homme car ils œuvrent uni-
quement sur l’éveil de la conscience et sur l’élabora-
tion d’un corps de conscience. Ils s’appellent les prin-
cipaux car ils sont à l’origine de la création du temps.
Ils vivent à travers l’air du temps, l’esprit du temps,
le rythme des saisons, les cultures et civilisations. Ils
engendrent une façon d’être au monde, une mode,
une pensée dominante dans laquelle les moi se recon-
naissent et se façonnent.
Au dessus des Dieux se tiennent les Vertus. Ils
vivent au-delà du temps et de l’espace tels que nous les
connaissons. Ils sont les gardiens de toutes les formes.
C’est pourquoi les formes renaissent toujours de leurs
cendres et traversent toutes les époques. Ils s’inté-
ressent à ce qui est immortel dans l’homme et à ce qui
peut devenir parfait, divin en lui. Ils préservent notam-
ment une certaine mémoire qui dépasse la seule vie ter-
restre. Ainsi l’âme en évolution peut garder sa forme
même par delà la mort. Il faut remarquer qu’une vertu
est quelque chose de précieux et d’éternel en l’âme
humaine. La véritable force d’un homme est dans sa

vertu. La vertu d’une chose en décrit l’essentiel.
Les vertus se posent sur la terre des Anges. L’hu-
manité telle que nous la connaissons est pour eux to-
talement invisible.
Au-dessus se tient le règne angélique des puissances
pour qui les Anges sont invisibles. Ils se tiennent
dans l’éternel présent et dans l’activité incessante. Ils
sont la force créatrice en toute chose, ce sont eux qui
mettent tout en mouvement depuis l’atome jusqu’à la
plus lointaine galaxie. En eux nous bougeons et pou-
vons agir dans la liberté créatrice. Ils offrent la liberté
à l’homme de par sa qualité d’éveil, son choix et son
acte. Dès qu’un acte est engendré, ils s’en emparent
et font naître toute la chaîne des causes et des effets,
conduisant tout vers la perfection ultime. La musique,
la danse, la poésie et tout ce qui touche à l’art sont un
reflet de leur présence.
Au dessus règnent les Seigneurs, les Dominations
qui se posent sur la terre des Archanges. D’eux émane
une intelligence cosmique qui imprègne toute la créa-
tion et maintient le tout dans la cohésion et l’harmo-
nie. Ils se tiennent dans l’omniscience. Il est très dif-
ficile pour l’homme de pénétrer dans cette sphère et
dans les sphères des hiérarchies supérieures. Ce qu’il a
besoin de savoir à ce niveau, il le reçoit par les hiérar-
chies inférieures des Anges, des Archanges…
Au dessus se tiennent les trônes qui sont les sei-
gneurs de la destinée. Le Christ parle de cet ordre
lorsqu’il dit : « Le royaume de Dieu est semblable à

une fixité dans le mouvement. » Ils sont la stabilité et
donnent la constance, la persévérance à l’homme.
Au dessus se tiennent les chérubins qui sont les
porteurs de la parole divine et encore au dessus les sé-
raphins qui participent aux noces de feu et de lumière.
Ce qu’il faut retenir, c’est que notre Ange gardien

est le représentant de toute cette hiérarchie vivante.
En nous unissant à lui, nous devenons nous aussi un
serviteur de la vie, un membre de la hiérarchie divine
et nous répandons toutes ses bénédictions vers les
règnes inférieurs qui nous sont liés.
Un Ange de par sa nature ne peut pas travailler
avec les pierres. C’est à l’homme de faire ce travail en
lui et autour de lui.
Lorsqu’il pense, l’homme est un homme.
Lorsqu’il sent, il est en harmonie avec l’animal. Il
ne faut pas prendre cela dans le côté négatif. L’animal
a quelque chose de noble en lui. Le rejeter équivaut à
rejeter le monde et à se rejeter soi-même.
Lorsqu’il veut, l’homme est en harmonie avec les
plantes.
Lorsqu’il agit, il entre dans le monde minéral.
L’acte juste devient une pierre précieuse qui laisse pas-
ser la lumière de l’Ange et de la hiérarchie angélique
qui est le corps de Dieu, le corps du Christ en action.
Pour être véritablement un être humain authen-
tique, il faut penser avec les Principautés - la pensée
consciente - sentir avec les Archanges - l’amour com-

munautaire - et vouloir avec l’Ange - la vie divine.
Alors l’acte est véritablement bénéfique et la vie prend
un tout autre sens.
Un homme au cœur de pierre est totalement her-
métique à la présence des Anges. Il se tourne naturel-
lement coupé de la hiérarchie vivante et devient mal-
gré lui et inconsciemment un serviteur de la mort, du
mal, de la souffrance.
Je me rends compte que ces idées peuvent paraître
étranges pour beaucoup car on n’a pas l’habitude
d’entendre parler des Anges avec une telle précision
et surtout que cela engendre une telle implication
dans la vie quotidienne de chacun. Dans le fond on
veut reléguer les Anges dans un monde chimérique.
Pourtant, si ils existent, ils font partie de la vie réelle
et sont donc impliqués dans le monde et dans notre
propre vie.
La tradition initiatique des peuples nous dit que
les Anges sont des messagers de lumière qui viennent
dans le monde pour éclairer les ténèbres. C’est une
façon de dire que les Anges sont des pensées vivantes
qui apportent à l’homme le savoir capable de repous-
ser l’ignorance. Qu’est-ce qu’une pensée, qu’un sen-
timent, qu’un désir ? - C’est un ange, un être qui a
voyagé à travers toute une hiérarchie pour entrer
dans l’homme et influencer son acte, sa vie. Il est
trop évident qu’une simple pensée peut nous ouvrir
les portes du paradis ou de l’enfer. Nous souffrons de
nos pensées, de nos sentiments et de nos désirs. Est-

ce les nôtres ? Une pensée nous touche, nous visite
et nous sommes heureux ou malheureux. Que penser
de ces hommes devenus célèbres et riches grâce à la
bénédiction d’une pensée soudaine. Ils disent qu’ils
ont été inspirés. Voilà révélé le secret des Anges : ils
vivent dans les pensées, dans les sentiments, dans les
états d’âme qui nous visitent et nous animent. À tra-
vers nos états d’âme, nous portons le monde entier en
nous-mêmes et nous sommes en relation avec lui car
nous faisons partie du monde. Si notre cœur est en
pierre, alors nous sommes coupés de la conscience su-
périeure et celle qui est inférieure peut venir en nous.
Nous sommes alors malheureux et pauvres. Mainte-
nant, si nous nous ouvrons aux pensées lumineuses,
sacrées éternelles ; si nous pensons consciemment à la
paix, à l’harmonie, à la sagesse et que nous donnons
de la force à ces pensées, nous attirons les Anges dans
notre tête, dans notre cœur, dans notre vie. Cela peut
prendre du temps car nous ne sommes pas habitué à
un tel travail, mais avec la persévérance les résultats
suivrons et l’Ange viendra plein de lumière et de joie.
Lorsqu’une belle pensée vient te visiter, c’est
ton Ange qui est passé et t’a offert un présent. Mais
voilà beaucoup ignorent de telles pensées car elles
ne peuvent pas apporter d’argent ou résoudre des
préoccupations terre à terre. C’est ainsi que le cœur
s’assèche.
Si tu acceptes ces pensées lumineuses, si tu en

prends soin, si tu les fais vivre dans ton cœur, alors
elles allumeront en toi le feu sacré de la noble aspira-
tion et de l’intention pure. Les Anges te visiteront et
tu deviendras une bénédiction pour toutes les créa-
tures des règnes inférieurs qui sont liés à toi. Engen-
drer le bonheur, telle est la plus belle réalisation qu’un
homme puisse réussir lors de son passage sur terre.
Chapitre 9
La lumière intérieure
de l’Ange
L’
homme en tant qu’individu, se sentant
un « Je » capable de penser consciem-
ment, d’aimer, de sentir, de vouloir,
d’agir, de créer, de capter des pensées,
des influences, des connaissances et de
les réaliser, est un être créé par les hiérarchies supé-
rieures. Ce qu’il porte en lui comme qualités est un
don de ces hiérarchies. Elles attendent de lui une of-
frande et une œuvre. Il doit offrir sa reconnaissance au
supérieur et redonner ce qu’il a reçu à l’inférieur afin
que l’amour et la sagesse circulent. C’est uniquement
en circulant que l’amour et la sagesse s’accomplissent
et grandissent. Si ce courant supérieur ne circule plus,
alors on est déconnecté de la vie céleste, on ne reçoit
plus de lumière intérieure et ce sont tous les éléments,
les substances et influences nocives des royaumes sou-
terrains qui entrent dans l’âme pour produire toutes
sortes de fermentations, de décompositions. Qu’est-ce
La lumière intérieure de l’Ange
que le bonheur ? - Une relation vivante avec le cou-

rant de vie supérieure qui descend de l’esprit invisible
vers la terre pour la féconder. On est alors empli et
traversé par toutes les splendeurs du ciel, on est en
communion avec son ange. Qu’est-ce que le mal-
heur ? - C’est une déconnection avec ce courant de vie
et un envahissement sombre du courant qui monte de
la décomposition.
Qu’est-ce que la peur, l’ignorance, la tristesse, le
mécontentement, l’avidité… ? - Ce sont des bactéries,
des êtres invisibles qui nous empoisonnent, nous dé-
composent et saccagent tout en nous. Leur présence
dans l’âme nous maintient dans un état négatif, dans
une vibration particulière qui nous rend accessible aux
entités des royaumes souterrains qui viennent alors se
régaler de nous. On se sent malheureux, désespéré, ti-
raillé… Seul l’Ange gardien peut nous protéger de cet
envahissement sombre en maintenant vivant le lien
avec la vie et la conscience supérieure. C’est son rôle
fondamental. La nuit, lorsque nous dormons, il nous
nettoie et nous guérit, mais si nous ne l’aidons pas,
alors il peut être submergé et la situation lui échappe.
Seul un lien conscient et vivant avec la nature supé-
rieure peut protéger efficacement contre toutes les en-
tités nocives de la nature inférieure. Ce sont alors les
Anges qui viennent se nourrir et faire leur demeure
en nous. Nous sommes alors inspiré, nous vivons
dans les élans sublimes, les extases sacrées, la joie
libre, les états d’âme divins. Chacun a déjà vécu cette
expérience qu’une « lumière lui vient ». Il est inspiré.

Peut-être cherchait-il la solution à un problème impor-
tant qui le préoccupait ? Soudain la solution lui vient.
Elle arrive et entre en lui comme une lumière sou-
daine, une pensée lumineuse qui l’éclaire. La compré-
hension n’est rien d’autre qu’une lumière qui vient et
éclaire l’intelligence au même titre que la lumière du
soleil fait apparaître les objets à l’extérieur. Percevoir
à l’intérieur, c’est allumer la lumière en soi. Cette lu-
mière chasse les ténèbres comme la connaissance fait
fuir l’ignorance et repousse la peur. Ainsi les esprits
sombres de la décomposition ne peuvent supporter la
présence de la lumière. Lorsque la lumière vient, c’est
une évidence, elle apporte la solution. Par elle, nous
pouvons communier avec l’esprit de vérité. Jésus a
dit : « Je vous enverrai le paraclet, l’esprit de vérité qui
vous enseignera toute la vérité. Et la vérité vous rendra
libre. » Nous pouvons nous relier à cet esprit de vérité
qui est une lumière qui vient et qui allume l’intérieur
dans le vrai savoir. Cette lumière échauffe notre cœur,
renforce notre volonté et nous conduit à l’acte juste,
à la vie belle. Ainsi elle pénètre l’homme en entier et
le délivre des esprits sombres du mensonge et de l’avi-
dité morbide.
Il s’agit d’une expérience intérieure qui ne peut
être vécue qu’individuellement. C’est la communion
avec l’Ange gardien. Le mot solution décrit cette expé-
rience. Il est bâti sur la racine « solu » qui, dans un
ancien langage originel, signifie :
•Sol : le soleil,
•U : l’intériorité.
La solution apparaît lorsque le soleil n’éclaire plus
simplement la surface des choses, mais qu’il illumine
aussi l’intérieur. Alors la vérité apparaît et délivre du
faux savoir qui engendre la souffrance. Cette souf-
france n’est pas gratuite, elle est nourriture pour les
esprits inférieurs de la décomposition.
La communion avec l’Ange apporte la lumière
intérieure qui éclaire réellement le monde. Cette
communion est réellement individuelle car l’Ange ne
s’occupe que de l’individu. Tu as un Ange pour toi
seul qui te suit de vie en vie. Il est ta mémoire supé-
rieure qui englobe toutes tes personnalités et toutes
tes expériences à travers la roue du temps. Il est aussi
le jardinier de ta terre intérieure et il aspire à produire
la lumière en toi, à te relier au soleil du moi supérieur.
La pensée est la porte par laquelle il veut entrer, sur-
tout si cette pensée est touchée par la hiérarchie des
Principautés et qu’elle est devenue consciente. Si tu
penses à la lumière consciemment et si tu formes une
pensée en te concentrant, tu attires puissamment dans
ta sphère de vie ton ange. Au début ta pensée sera
morte car il ne faut pas se voiler la face, nous sommes
plongés dans le royaume de la décomposition. Mais, à
force de te concentrer et de persévérer dans le temps,
l’Ange s’approchera de ta pensée et l’animera car il
transmet la vie à tout ce qu’il approche. De morte et
d’opaque, ta pensée deviendra vivante, transparente,

lumineuse. Une pensée lumineuse engendre la com-
préhension, l’intelligence, elle éclaire. L’apparition de
cette lumière-compréhension en toi changera toute ta
vision de toi-même, des autres et du monde. Si tu es
subtil, si tu as confiance en tes propres capacités que
les hiérarchies supérieures ont déposées en toi, alors
tu verras ton Ange s’approcher de toi à travers la lu-
mière dans la pensée. Tu comprendras de l’intérieur
la parole du Christ : « Je suis la lumière du monde. »
C’est une parole qui émane d’une expérience profon-
dément humaine. L’homme dans son essence est un
avec les Anges et il est aussi un intermédiaire lumi-
neux pour les esprits inférieurs. Si sa lumière est éter-
nité, alors le soleil ne brille plus pour eux.
Ce que l’Ange fait pour l’homme, l’homme doit le
faire pour tous les êtres qui lui sont inférieurs, sinon
l’équilibre est malheureusement rompu et c’est tout
l’édifice qui s’effondre. La lumière que l’homme re-
çoit du ciel par l’intermédiaire de son ange, il doit lui
aussi la transmettre pour éclairer le monde. Ainsi lui
aussi devient un messager de lumière, un artisan du
royaume du Père. Les Anges sont les pensées, voilà la
grande vérité. Les pensées émanent d’entités vivantes
et elles sont des messagers de lumière ou d’obscuri-
té. Certaines pensées émanent des Anges de lumière
comme la fraternité, la paix, l’amour, la sagesse… mais
aussi la haine, la décomposition, la peur. À l’origine
toutes les pensées sont pures car elles ont leur place et
leur utilité dans l’ordre du monde et dans sa beauté.

Les anges malades déforment les pensées, les déna-
turent. Ainsi elles perdent leur sens, leur lumière inté-
rieure et c’est la confusion qui apparaît. La fraternité
ne veut plus rien dire et la haine fait peur. La bêtise
règne et instaure le règne de la bête humaine. C’est
le triomphe de la décomposition. Alors les Archanges
eux-mêmes tombent malades et s’effondrent rendant
les peuples et les communautés malades à leur tour.
L’archAnge de la fraternité est malade, tout comme
celui de l’amitié. De-ci, de-là, quelques lumières sub-
sistent en lui, mais c’est de plus en plus pauvre. Seul
l’homme uni à son Ange individuellement peut faire
naître une lumière qui guérit les pensées et redonne
du sens et de l’intelligence à la vie. C’est la grande
mission des johannites et Esséniens contemporains.
Partout dans le monde, ils devraient s’unir autour du
Plus-Haut, unir leur lumière individuelle pour redon-
ner vie à toutes les cultures initiatiques des peuples, à
toutes les pensées, les états d’âme sacrés, les intentions
droites et les formes du monde. Alors la lumière de
l’intelligence divine emplirait de nouveau le monde.
C’est l’Ange gardien de la terre et de l’humanité qui
parle ici et qui lance un appel solennel à toutes les
âmes éveillées autour de la terre.
Qui peut nier la présence d’un être à nos côtés
qui nous parle, nous conseille, nous montre ce qui
est juste et injuste, nous donne des compréhensions
et nous protège du malheur en nous envoyant des
pensées, des pressentiments ? Chacun a vécu plus ou

moins consciemment l’intervention subtile de cet ami
ailé qui soudainement a accompli le geste juste à tra-
vers le corps pour nous sauver la vie ou nous éviter
un péril imminent. Les cas sont beaucoup plus fré-
quents qu’on ne le pense et, en y réfléchissant bien,
chacun pourra trouver plusieurs exemples qui lui sont
propres.
L’Ange est un messager de l’amour et de la lumière
des mondes invisibles supérieurs. D’autres hommes,
beaucoup plus rares, ont réussi à capter la lumière
des Anges et à demeurer en elle en permanence ou à
volonté. La kabbale les appelle les Ischim. Ce sont les
hommes illuminés, enflammés, les initiés, les guides
de l’humanité. Ils forment à eux seuls une hiérarchie
semblable aux Anges, Archanges, Principautés… C’est
l’humanité de lumière. Par une dure étude, par un
travail sur soi, par l’initiation ou par la grâce, ils ont
réussi à s’unir à la lumière angélique de sorte que le
langage des Anges leur soit connu et se transforme en
une réelle connaissance intérieure. Ils sont incorporés
à la hiérarchie et deviennent des porteurs de lumière,
des messagers de l’intelligence cosmique. L’histoire de
l’humanité est parsemée de l’apparition de ces messa-
gers. On peut penser à Bouddha, Jésus, Mani et à tous
les autres. La tradition rapporte que le Bouddha en-
seignait les hommes, mais aussi les Dieux. Lorsqu’un
homme s’unit avec son ange, la lumière intérieure
qui apparaît en lui rayonne pour son entourage, mais
aussi pour les pensées, les paroles et toutes les âmes qui
emplissent le monde et le constituent. Si un homme
s’entraîne à penser consciemment à la paix jusqu’à ce
que son Ange anime en lui cette pensée et l’illumine,
la pensée va d’abord se clarifier, elle va s’illuminer de
l’intérieur. Ensuite elle va devenir sentante en s’impré-
gnant des forces du cœur. Puis elle va s’animer et deve-
nir vivante dans la communion avec l’ange. L’homme
fait alors l’expérience vivante de la paix. Il a d’abord
pensé la paix et a acquis sur elle une compréhension
claire. Ensuite il l’a ressentie comme un état d’âme,
puis il en a fait l’expérience dans sa vie intérieure.
Il était la paix. L’Ange conduit vers la connaissance
qui illumine la vie. Cela peut profondément boule-
verser toutes les idées reçues à l’image d’un feu qui
enflamme les branches mortes de l’ancienne vie. Ce
feu va se répandre dans son entourage et dans sa façon
de percevoir le monde. D’autres hommes vont venir
auprès de lui pour allumer leur propre foyer et se ré-
chauffer. Ainsi la lumière va circuler et d’individuelle
va devenir communautaire, ayant une action sur les
Archanges, les Principautés et les Vertus.
C’est là l’objectif majeur des Anges : renfor-
cer l’homme dans la lumière et propager la chaleur
d’amour dans la communauté de la terre afin de gué-
rir toutes les créatures du monde.
Chapitre 10
L’espace intérieur
du cœur
N
ous avons vu que l’objectif de
l’Ange gardien est de produire la
chaleur d’amour dans le cœur au
moyen de la pensée devenue vivante
et capable de laisser entrer dans la
conscience la lumière de la compréhension supérieure.
Le principal obstacle à la manifestation de l’Ange est
« le cœur de pierre ». Détendre son cœur et rendre
la pensée vivante et consciente est la clé absolue de
la connexion avec la conscience angélique. L’amour
est une ouverture qui permet à l’énergie de circuler.
L’amour supérieur, angélique apparaît lorsque la pen-
sée s’est fusionnée avec la lumière du Saint-Esprit. Il
s’épanouit alors comme une fleur du cœur s’élançant
vers le soleil. La fleur répond à la caresse des rayons
du soleil et le cœur humain s’ouvre dans la promesse
d’amour des pensées lumineuses.
L’espace intérieur du cœur
Si tu prends conscience que les pensées sont

vivantes, qu’elles sont réelles, qu’elles sont les mes-
sagères des Anges, d’un royaume supérieur infini,
éternel, alors toute obscurité, toute limitation, tout ju-
gement s’enfuira de toi. Ta pensée se clarifiera et elle
te montrera ce qui est toujours jeune et qui rajeunit la
vie. Alors ton cœur s’ouvrira et tu connaîtras l’amour
sans forme. Lorsque ton cœur s’ouvre, tu découvres
son espace intérieur. Lorsque cet espace est ouvert en
toi, tu peux recevoir l’amour, la quintessence de toute
chose. Cela flue de toi de toute part, ton Ange peut
enfin s’harmoniser avec tous les Anges. Tout devient
divin.
Les Anges sont les gardiens de la communication,
de la relation, des échanges. Ils ne vivent pas dans les
corps physiques, mais dans toutes les enveloppes sub-
tiles qui entourent les corps et qui leur permettent de
communiquer, de s’échanger. Ils sont les gardiens de
ce qui circule entre les êtres. Si tu embrasses un être,
le baiser est pour l’être et pour toi-même, mais l’inten-
tion est pour l’ange. L’Ange vit dans les intentions.
Cela est valable pour tout. Si tu éveilles ton cœur dans
la pureté du moment présent sans cesse renouvelé, si tu
trouves ta conscience pure dans l’espace intérieur du
cœur, alors tu pourras voir apparaître l’Ange et entrer
en communication avec lui. Il te parlera directement.
Si ton cœur est fermé, si tu es totalement incons-
cient des échanges subtils, si tes pensées sont sombres
et mécaniques, alors l’Ange ne peut pas communiquer
ni avec toi, ni avec les autres Anges, ni avec le ciel. Il se

trouve lui aussi emprisonné et il tente de te nettoyer
afin que tu t’éveilles. La nuit, alors que le corps est
en sommeil, il entre par un centre spirituel situé der-
rière la nuque et s’efforce de nettoyer tout le sombre
accumulé le long de la colonne vertébrale et dans les
glandes endocrines.
Si la vie est trop inconsciente, l’Ange finit par être
submergé et il attend la mort du corps physique pour
se libérer. Si l’homme travaille consciemment sur lui,
son travail devient plus facile. Il peut alors élargir la
conscience et libérer l’homme de l’emprise de la pen-
sée morte. C’est alors qu’une réelle communication
peut s’établir.
Si l’homme vit une expérience mystique dans la
communication, dans l’échAnge magique, c’est l’Ange
qui lui aussi se libère. Il peut de nouveau communi-
quer avec les Anges et le céleste. L’Ange accepte cet
emprisonnement dans les corps subtils de l’homme
comme un sacrifice pour l’amour de Dieu. Sans ce
sacrifice d’amour, les hommes n’auraient aucune
possibilité de s’éveiller dans la conscience supérieure
et de vaincre l’emprisonnement à la mort. La clé de
cet emprisonnement est mental. Le corps mental est
beaucoup plus grand que le corps physique et c’est lui
qui maintient le cœur et la conscience prisonnière des
pensées mortes. L’Ange vivant dans ce corps se trouve
lui aussi prisonnier. Son pouvoir d’aider et de guider
l’homme s’en trouve considérablement limité.
L’homme s’identifiant à ses pensées sombre se

trouve totalement sous leur emprise hypnotique. Il
bâtit toute sa vie et même son moi sous leur influence.
La prison est très bien construite, elle est le sarcophage
dans lequel Set enferma son frère Osiris. La conscience
supérieure peut néanmoins se réveiller par l’ouverture
du cœur. Alors le Divin apparaît en tout comme une
lumière et un amour supérieur. C’est l’échAnge par-
fait, la communication suprême, la victoire absolue de
l’Ange gardien.
Pourquoi la prière et la méditation sont de fan-
tastiques moyens pour entrer en contact avec les
Anges ? - Tout simplement parce que ce sont des tech-
niques qui nous obligent à porter notre attention sur
la communication, les échanges subtils. Si tu éveilles
ta conscience dans ce qui vit dans tes relations, tu dé-
couvriras les Anges. Si tu as une relation avec une per-
sonne, l’Ange ne vit pas dans la personne, mais entre
toi et elle. Il est la relation, ce qui permet aux êtres de
se rencontrer, de dialoguer, de communiquer. C’est
la nature de tes relations qui permet à ton Ange de
communiquer avec les autres Anges. Ton Ange veut
te conduire dans une relation parfaite et vivante avec
le Divin. Il cherche à établir une relation s consciente
avec chaque chose et avec le tout.
Tu peux très bien établir une relation avec toi-
même et entrer en communication avec le Divin en
toi. Alors tu entreras en contact avec ton ange. Pour

cela il te faut entrer dans l’espace intérieur de ton

cœur. C’est un espace de conscience pure et de silence.
Tu te tiens dans le silence et tu entres intérieure-
ment en communication avec ton ange.
Tu lui dis : « Saint Ange gardien, toi qui est chargé
par l’Éternel de veiller sur moi, de me guider et de me
protéger, je reconnais que jusqu’ici je n’ai pas telle-
ment fait attention à toi et que je ne t’ai pas demandé
ton avis pour diriger ma vie. Mais maintenant je vou-
drais me tourner vers toi et entrer dans une commu-
nication aimante avec ta sublime intelligence. Si tu as
quelque chose à me dire sur moi, sur ma vie, alors de
tout mon cœur je t’écoute. »
Reste dans l’immobilité, le silence et l’écoute
intérieure.
Alors ton Ange te parlera de milles façons diffé-
rentes, ou peut-être n’entendras-tu rien du tout. Il faut
persévérer et être attentionné car le message peut ve-
nir dans la journée, par l’entremise d’un événement,
d’une rencontre, d’une intuition soudaine.
Pour entrer en contact avec nous, l’Ange attend
que nous nous débarrassions de tous nos préjugés, de
toute idée et concept préconçu. Souvent on pose une
question, mais on connaît déjà la réponse car notre
pensée va beaucoup plus vite que nous même. Si nous
allons voir un ami, elle nous a déjà précédé en che-
min. Elle est en train de discuter avec lui bien avant
que nous l’ayons rencontré physiquement. Si nous dé-
cidons de nous adosser à un arbre pour nous reposer,

la pensée l’a déjà fait et elle a tout identifié. Elle vit en

permanence entre nous et les autres. Elle empêche la
communication d’être pure, d’être angélique. On ren-
contre l’autre dans l’idée que l’on se fit de lui. Ainsi
l’échAnge ne peut pas être angélique, authentique, vi-
vant. Souvent ce que quelque chose qui se place entre
nous et les autres et qui prévient toutes les situations
est motivé par une peur inconsciente. Or la peur est
souvent un agent du royaume des ténèbres. Je ne dis
pas qu’elle est négative, mais je constate simplement
sa présence et son influence. Elle empêche la pureté
de circuler entre les êtres.
La technique de l’ouverture de l’espace intérieure
du cœur est destinée à prendre conscience de cet obs-
tacle dans la communication et à la rendre fluide.
L’Ange cherche à ce que le Divin rencontre le Divin.
Alors l’énergie circule, l’état de grâce apparaît, la pen-
sée devient lumière et l’amour triomphe. Le Divin n’a
pas à être créé, il est déjà là. Il est en toi et en l’autre.
Il est l’essence en toute chose, l’espace intérieur du
cœur.
L’Ange te montre que c’est par toi qu’il faut com-
mencer et c’est pourquoi il éveille la connaissance
profonde de soi et de tous les échanges en soi. Com-
muniquer avec son ange, c’est rencontrer sa nature
supérieure et c’est aussi contempler sa nature infé-
rieure dans un état de non jugement. La connaissance
apparaît et avec elle les moyens d’agir, de grandir, de

se développer. C’est alors que le Divin apparaît, juste

lorsqu’on s’est mis en chemin à partir de l’impulsion
libre de la conscience intérieure éveillée. Se mettre en
chemin, c’est accepter d’aller vers l’inconnu, l’incon-
nu en soi et en l’autre. L’inconnu appartient au do-
maine de l’impensable, de l’inimaginable. C’est ainsi
qu’est le sacré, le divin, le sublime, l’espace intérieur
du cœur. Il est omniprésent à l’image de la vie ou de la
lumière du soleil. Si tu as les yeux ouverts, tu vois et si
tu fermes les yeux, elle disparaît. Pourtant elle est tou-
jours elle, omniprésente. Il ne faut pas raisonner sur la
réalité de la lumière, mais simplement ouvrir les yeux.
L’inconnu est là, en toi et en l’autre, même s’il est
nié par la peur. L’Ange te pousse vers l’inconnu sacré
car c’est lui qui vivifie et t’éveille. Dans l’antiquité, on
appelait Dieu le mystère des mystères, l’inconnu. Les
sages et les initiés ont enseigné la science des mystères
pour guider les hommes dans la grande présence des
Anges et dans le respect de toute forme de vie.
Beaucoup ont nié l’existence de Dieu et des Anges,
mais qui peut nier l’inconnu ? On ne peut nier que ce
que l’on connaît. Ce qui nie en l’homme, ce n’est pas
la connaissance, mais la barrière inconsciente dans
la relation. Celui qui n’a pas établi une relation juste
avec son Ange gardien ne peut pas s’approcher du
Divin correctement. Il sera toujours dans une affirma-
tion ou une négation arbitraire. L’ange, en éveillant
l’individualité, permet une relation juste avec l’autre.
Rien ne sert de nier ou d’affirmer l’existence de la

lumière, il faut simplement savoir si on a les yeux ou-

verts ou fermés. Ainsi, en commençant par soi-même,
on est sur le bon chemin. Il faut plonger dans l’océan
de son propre cœur et là, dans le silence, écouter la
voie de l’ami intérieur, la voie de celui qui aime et qui
connaît.
Lorsqu’on écoute cette voie aimante, ce Logos,
cette parole originelle au cœur de soi-même, on pé-
nètre au cœur du soi en tout, on retrouve le langage
universel au-delà de toutes les barrières de confusion.
Ainsi le dialogue peut être renoué avec tous les règnes
de la nature vivante. C’est le langage de l’amour et de
la sagesse.
Ressens-tu la frontière de confusion qui sépare les
règnes de la nature et qui te coupe de toi-même ? Peut-
on communiquer avec une pierre, un arbre, un ani-
mal ? N’oublie pas que l’Ange vit entre les choses et les
êtres, il est la relation, ce qui unifie. Le langage univer-
sel peut réunifier toutes les créatures dans l’harmonie
du créateur. Ce langage doit être inspiré par les Anges,
par les pensées vivantes. Plus on s’approche du monde
angélique, plus le langage se simplifie et s’intériorise.
On parle par les yeux, par l’âme. Plus on s’éloigne des
Anges de lumière, plus le langage devient complexe,
froid, mathématique, précis, mort, compliqué.
Le cœur a ce pouvoir de tout simplifier. Entre dans
l’espace intérieur de ton cœur et là, dans le silence
et l’amour, écoute avec attention la voie de ton ange.
Elle te révélera tout ce que tu dois faire pour vivre

dans l’harmonie. Elle placera dans ta bouche les pa-

roles du cœur qui réjouiront tous les êtres. Lorsqu’un
homme a trouvé son Ange et s’est harmoniser avec lui,
il devient un porteur de la parole, un Ange pour les
autres hommes et pour toutes les créatures du monde.
Quoi de plus beau que de protéger tous les êtres et
de les conduire dans leur propre lumière au sein de la
lumière des lumières !

Chapitre 11
L’expérience angélique
L
a tradition nous rapportent que les Anges
n’ont pas de sexe. En fait, ils possèdent les
deux sexes unis en permanence. Ils vivent
dans une relation amoureuse et dans une
créativité permanente. Ils sont au-delà de
tout esprit de dualité, d’opposition, de manque. Ils
vivent dans la plénitude et dans l’équilibre absolu du
féminin et du masculin. Ils poussent tous les êtres à
rechercher cette plénitude par la communication avec
l’autre.
Dès qu’un homme vit une expérience spirituelle,
c’est qu’un Ange est présent. Cela peut être un senti-
ment incroyable de paix, de bien-être, de joie, d’inspi-
ration… Tomber amoureux est une expérience spiri-
tuelle angélique, être ravi, en extase devant la beauté
d’un paysage sublime en est une autre. L’Ange entre
à travers la relation car il est la relation parfaite et il
fait naître l’intensité de l’expérience. Ensuite, lorsqu’il

s’en va, l’expérience retombe et tout redevient « nor-

mal ». Lorsque l’Ange est là, la séparativité disparaît,
il n’y a plus un homme et une femme, un être et un
paysage, il y a une union, une fusion.
Les Anges sont des initiateurs, ils nous font vivre
des états d’âme et de vie supérieure, puis ils nous
quittent pour nous inciter à les retrouver nous même
par la suite, à nous élever vers eux.
Ces moments angéliques de communion interne
avec un être aimé, avec la nature nous révèlent une
étincelle divine, un feu éternel au cœur de notre es-
sence et de l’essence de la nature. L’Ange révèle ainsi
le divin et le sombre, l’éternel et le temporel, l’immor-
tel et le passager qui cohabitent dans notre réalité.
Il nous invite à prendre conscience de cette flamme
intérieure, de ce précieux afin de la faire resplendir au
cœur même des ténèbres.
On tombe amoureux d’un être en une seconde
parce que l’on vit avec lui un moment magique et
après on passe toute sa vie à essayer de reproduire
cet instant. Que s’est-il réellement passé pendant ce
moment ? - Un Ange passait. Les Anges sont les dé-
tenteurs de notre bonheur, de notre plénitude. Com-
munier avec les Anges consiste à faire attention à ces
moments angéliques. Lorsqu’un Ange se manifeste, il
se révèle et si l’on est conscient à ce moment précis,
on peut véritablement comprendre le processus de la
connexion avec le monde angélique et reproduire plus
ou moins à volonté l’état d’âme qu’il est venu nous

faire goûter. Sans cette attention, cette subtilité, cet

éveil, les moments les plus précieux de notre vie se
perdent dans les ténèbres de l’inconscience.
Les moments les plus précieux sont toujours spiri-
tuels. Les Anges aspirent à ce que nous parvenions à
saisir le spirituel et à le faire descendre dans notre vie
quotidienne, dans nos relations les plus prosaïques,
dans notre vie de famille, sur nos lieux de travail.
Voici une expérience de paix profonde, c’est un
merveilleux cadeau, mais la question demeure : « Com-
ment vivre avec le paix au quotidien ? » Les Anges ne
vivent pas seulement dans l’expérience de paix pro-
fonde, ils vivent aussi avec nous dans le quotidien.
Nous ne les voyons pas car nous n’allons pas jusqu’au
bout des choses. Les Anges vivent dans les extrémités,
là où la rencontre peut se produire. Lorsqu’il y a une
véritable rencontre, l’Ange apparaît. On peut penser
à l’arc en ciel qui naît de la rencontre de l’eau et de la
lumière. Cet arc en ciel se produit dans beaucoup de
manifestations de la nature vivante. C’est la signature
des Anges. Il y a un arc en ciel dans la sexualité entre
un homme et une femme, dans la nutrition, dans la
respiration, dans la vision, l’audition, le toucher, l’odo-
rat… Si on allait jusqu’au bout de tous ces processus,
on verrait quelque chose d’angélique apparaître dans
la relation. Lorsque les extrémités se touchent, l’Ange
apparaît. Vivre une expérience spirituelle est une grâce
du ciel. Réaliser le fruit de cette grâce dans la vie quo-
tidienne afin de faire circuler la lumière à travers la

matière est l’entière responsabilité des hommes. Pour

devenir humaine, la paix céleste doit être confrontée
au stress, à la confusion, aux multiples oppositions de
la vie extérieure et aux caprices de notre nature infé-
rieure. La spiritualité doit devenir pratique, c’est une
exigence angélique qui doit devenir un engagement
humain profond.
Cet engagement doit transcender les dogmes et en-
seignements de toutes les églises, de toutes les religions,
de toutes les croyances, de tous les systèmes de pensée,
non pas pour les anéantir, mais pour les accomplir
dans la réalisation ultime de ce qui unifie l’homme
à lui-même, à la nature et au divin au-delà de toute
limite, frontière et tromperie. Il faut se concentrer sur
ce qui unifie et non pas sur ce qui divise l’humanité.
Ce qui divise, c’est le sexe et ce qui unifie est au-delà,
c’est la relation d’amour spirituel, c’est l’ange. L’Ange
est au-delà du côté féminin-masculin, il est l’être hu-
main, le Je, l’âme. Il y a en chacun de nous quelque
chose qui n’a pas de sexe, qui n’est pas polarisé et qui
peut vivre dans tous les êtres, qui est semblable. Cela
ne veut pas dire qu’il faut rejeter les différences car
elles font la richesse et la beauté du monde. C’est ce
qui est semblable qui renforce nos différences et leur
donne tous les sens.
Tous les hommes qui ont vécu l’expérience de
Dieu et qui ont apporté Dieu à l’humanité et à la terre
appartenaient tous à l’humanité de Lumière. Ces
hommes ont enseigné un chemin pour atteindre un

but, un sommet. Ils parlaient d’une expérience, d’une

réalisation intérieure. Si on regarde uniquement le
chemin, on peut facilement perdre de vue le but. Le
but, le sommet est unique, il est semblable et les che-
mins sont multiples. Aucun chemin n’est supérieur à
un autre à partir du moment où il mène au but. Ainsi
rien n’est à rejeter car aucun être humain, aucune
tradition ne peut accaparer la totalité du Divin. Dieu
a placé un Ange auprès de chaque créature afin de
manifester l’amour et faire triompher l’amitié. Se res-
pecter soi-même, honorer son Ange et le Divin, c’est
aussi respecter l’autre, l’Ange en l’autre et le Divin en
lui quelque soit son chemin. Si un être souffre ou se
perd sur le chemin, prendre soin de lui dans la liberté
et l’honneur, c’est être en harmonie avec l’Ange en soi
et en lui, et en accord avec le Divin.
Tous les êtres sont sur un chemin, qu’ils le
veuillent ou pas. Chacun marche. Le contact vivant,
simple, conscient, naturel, aimant avec l’Ange gardien
peut véritablement être un grand recours afin d’éviter
les faux pas. Lorsqu’un homme trouve la lumière qui
éclaire le chemin, il communique naturellement cette
lumière à un grand nombre.

Chapitre 12
La flamme de l’éternité
Q
ue signifie communiquer avec son
Ange gardien ? - C’est entrer en
contact avec le monde invisible
intelligent. Prends conscience : tes
pensées, tes sentiments, tes désirs,
ton Je, ton moi sont de nature invisible. Les pensées,
les sentiments, les désirs qui te visitent et modèlent ta
vie eux aussi sont invisibles par nature. Ils sont beau-
coup plus grands que ton corps physique. Qu’est-ce
que l’intelligence ? - Une lumière invisible qui struc-
ture la vie et toutes les formes de vie. L’Ange est un
invisible sacré, parfait, divin. C’est une force aimante,
positive, supérieure qui prend soin de toi. La nature
du contact est spirituelle. Le mot spirituel vient du
latin spiritus qui signifie « esprit » et souffle. Cela dé-
signe l’invisible intelligent, divin. Le corps est inerte
et le souffle de Dieu vient l’animer à la naissance.
Ainsi l’invisible entre en lui par un souffle et allume

l’étincelle de la vie éternelle qui doit briller dans les

ténèbres du corps.
La spiritualité, c’est ce qui donne la vie. La vie à
nos pensées, à nos sentiments, à notre volonté, à nos
actes.
Ce souffle de vie et d’esprit est commun à tous
les hommes, à tous les êtres. Il est un feu invisible qui
engendre la lumière, la chaleur, la vie. Que l’homme
croit en Bouddha, en Allah, en Christ, en Manitou,
c’est le même esprit et le même souffle qui l’anime,
c’est la même intelligence qui le guide.
Je sais que d’autres ont parlé de cette philosophie
et c’est malheureusement resté de la philosophie
morte. L’Ange lui possède le pouvoir de donner la vie
à des pensées, à des sentiments. C’est une véritable
résurrection. La connaissance produite par l’Ange est
inimaginable par rapport aux petites étincelles du sa-
voir gagné par un effort humain. Seul l’Ange possède
le pouvoir de nous transformer nous même, notre des-
tinée et le monde autour de nous.
Communiquer avec son ange, cela équivaut à rece-
voir le souffle de l’esprit et donc à naître une seconde
fois. C’est une expérience spirituelle qui résurrec-
tionne l’invisible en soi et qui chAnge le comporte-
ment dans la vie quotidienne. Le comportement et la
conscience de la vie intérieure sont liés. Lorsque la vie
intérieure s’illumine dans la vérité, le comportement
se transforme naturellement. Les premières questions

auxquelles répond l’Ange sont : « Qui je suis et pour-

quoi suis-je sur la terre ? »
« D’où je viens et vers quel but me dirigent mes
pas ? »
« Qui je sers dans la vie ? »
En même temps qu’il répond à ces questions fon-
damentales par une connaissance inspirée, il fait goû-
ter à la conscience libérée du corps la dimension éter-
nelle de l’âme. Puis l’homme comprend que sa tâche
consiste à apporter cette éternité et à la faire triom-
pher dans les ténèbres du moi mortel. Elle est une
petite étincelle dans le cœur. L’Ange vit dans les enve-
loppes spirituelles qui entourent le corps physique. La
petite étincelle dans le cœur doit devenir un soleil afin
de rencontrer l’Ange qui vit à l’extérieur. Alors tout
s’enflamme et l’homme est entouré par un cercle de
lumière doré. Il est devenu un véritable soleil pour
la terre et tous les êtres qui vivent en elle. L’homme
est l’intermédiaire entre cette étincelle christique dans
son cœur et l’Ange qui vit à l’extérieur du corps, tout
autour du corps. Cet intermédiaire peut devenir un
obstacle. Lorsque l’Ange et l’étincelle se rencontrent,
la lumière se produit et s’enflamme. C’est le feu de la
beauté, de l’amour, de la sagesse, de la joie, de l’inspi-
ration, de la grâce. Aujourd’hui il est très rare de voir
un homme enflammé dans un tel soleil car l’humanité
s’est vraiment écartée du royaume angélique et de la
spiritualité authentique, simple, naturelle.

Les grandes questions auxquelles répond l’Ange

sont celles qui font de l’homme sur la terre un véri-
table être humain dans l’esprit. Ne pas avoir de ré-
ponse vivante à ces questions, c’est être perdu dans
les ténèbres les plus épaisses, c’est être un consomma-
teur, une vache à lait, un militaire, un être qui obéit
sans conscience propre à un système déshumanisé et
déshumanisant : démoniaque dans le sens malade du
terme.
L’étincelle christique dans le corps est une flamme
éternelle. L’nage dans la périphérie est lui aussi éternel
dans le sens qu’il est le gardien de toutes les mémoires
et de toutes les expériences accumulées au fil des vies.
Ce qui vit entre l’Ange et la flamme d’éternité, c’est
l’homme en devenir. Cela peut être sombre ou lumi-
neux. Si l’homme entre consciemment en contact
avec son ange, cela peut produire une lumière qui
consume tout ce qui est négatif. C’est pour expliquer
ce phénomène que les kabbalistes ont appelé l’étin-
celle christique, le meshia, ou le messie, le libérateur et
que les bouddhistes l’appellent la nature de Bouddha,
celui qui a triomphé des renaissances multiples. Il
est a noté que le mot « messia » dont les chrétiens
ont fait « la messe » vient de l’égyptien pharaonique
« mes » qui signifie « engendré de ». on retrouve cette
racine dans RAMSE : engendré de Ra, le soleil. Les
secrets de la communication avec l’Ange gardien telle
qu’elle est enseignée ici sont connus depuis le fin fond
des âges. On peut même dire qu’ils sont à l’origine

de toute connaissance et de toute culture. Cette étin-

celle christique est une partie de la divinité vivante
en chaque créature. L’Ange est chargé d’en prendre
soin et de la faire grandir à travers le temps et l’espace.
Ainsi existe-t’il une confusion dans l’esprit du grand
nombre. L’Ange est un protecteur de la flamme di-
vine en nous et non pas de l’enveloppe humaine et de
toutes nos mesquineries. Le message est clair : au-delà
des influences temporelles de la terre qui ont façonné
le moi mortel existe en chacun une nature divine, éter-
nelle, immaculée, capable de régler tous les problèmes
de l’existence et de nous conduire vers la plénitude.
Lorsque cette flamme s’éveille, elle réjouit l’Ange
qui révèle alors la véritable dimension de la vie. Cet
Ange devient alors le maître intérieur, le Christ qui
guide tous les actes de la vie vers l’amour et la sagesse.
La communication est établie, le chemin est trouvé.

Chapitre 13
La révélation
de la vocation de l’âme
L
e but de notre vie sur terre est d’entrer en
contact avec notre ange, d’une façon ou
d’une autre. Il est le gardien de notre na-
ture réelle. Lui seul peut donner à notre vie
tout son sens et faire triompher la sagesse,
l’amour, la vérité et toutes les vertus. Il permet la per-
ception de notre nature spirituelle en éveillant notre
grandeur intérieure. Dans sa présence, tous les actes
de la vie prennent un sens magique. Lorsque notre
conscience est de nouveau capturée par le moi mortel,
tout devient insignifiant, triste et le mécontentement
s’installe de nouveau. Communiquer avec son Ange
et demeurer en sa présence est un art sacré. Il faut le
vouloir et avancer pas à pas. Chacun a son chemin, sa
destinée. L’éveil et la maîtrise font partie de ce chemin
et chaque jour il faut avancer un peu plus. Cela sup-
pose la créativité car la spiritualité authentique n’est
pas passive. C’est toi qui marches sur le chemin des

La révélation de la vocation de l’âme
Anges avec ta pensée, ton cœur et tes jambes. Un évé-

nement sera totalement différent suivant la façon dont
on le vit. D’une épreuve on peut tirer une lumière de
sagesse, une force, une expérience, ou on peut s’effon-
drer et se laisser aller. Sur le chemin des Anges, tout
est bon. Si ton Ange te demande de travailler avec la
douceur, il te faut le faire descendre dans toutes les
activités de ta vie et pas seulement lorsque tu es en
prière ou en méditation. Ainsi elle descend jusque
dans tes pieds et imprègne ton chemin de destinée.
Saint-Jean dit : « Jésus est le verbe fait chair », mon-
trant que son maître manifestait le royaume des Anges
par tous les pores de sa peau, par toutes les dimen-
sions de son être, dans toutes ses activités. C’est un
idéal, une perfection.
Aujourd’hui la grande question est : comment
puis-je garder la paix intérieure alors que rien ne me
réussit dans la vie et qu’il y a l’agitation tout autour de
moi ? Personne n’a dit que c’était facile et cette diffi-
culté nous montre la nécessité absolue de renforcer le
lien de lumière qui unit à l’Ange et à la vie spirituelle.
Tous les jours il faut nourrir et renforcer ce lien. Se
transformer soi-même et agir sur les événements est
une des choses les plus difficiles au monde. Seul l’Ange
peut nous aider sur ce chemin. Celui qui est conscient
de la difficulté demandera de l’aide avec force.
Rien ne nous réussit dans la vie parce que nous ne
vivons pas notre propre vie, nous faisons des choses
pour lesquelles nous ne sommes pas fait. Travailler

juste pour gagner de l’argent, ce n’est pas être un servi-

teur de l’amour. Aller vers son ange, c’est se remettre
profondément en question et c’est trouver sa voca-
tion, sa place, sa destinée. L’Ange ne parle pas à ceux
qui sont passifs et qui acceptent le monde tel qu’il est,
qui acceptent de se faire détourner de leur vocation
d’âme. Bien sûr, d’un certain point de vue le monde
est parfait, mais d’un autre côté il y a beaucoup de
choses qui ne vont pas et qui doivent être redressées.
Il ne s’agit pas de redresser les autres, mais soi-même.
En s’accomplissant soi-même, on réalise sa voca-
tion. L’Ange est le gardien de cette vocation et il met
tout en œuvre pour qu’elle se réalise. C’est la clé de
la grande symphonie du monde : que chacun réalise
ce pour quoi il est venu sur terre. Beaucoup n’ont au-
cune idée de leur mission et donc encore moins de
leur être essentiel intérieur, spirituel. Ils se laissent to-
talement influencer, posséder par le monde extérieur.
L’éducation dans les écoles favorise cet endormisse-
ment de la vie intérieure, cette inconscience, cette ro-
botisation, cette dépossession de soi. Il est important
de le dire et d’y réfléchir. L’amour seul devrait être
notre guide dans l’éducation des enfants car il est le
révélateur de la nature intérieure profonde. Le Christ
dit : « Dis-moi où est ton cœur, je te dirai où est ta
maison. » C’est une façon de dire que ce qui nous
rend heureux est fait pour nous et nous montre le
chemin de l’ange, notre vocation. Imposer une voca-
tion de l’extérieur à un homme, c’est lutter contre les

Anges, contre le Divin. C’est détruire l’âme, l’huma-

nité et la terre. Si aujourd’hui la terre est polluée, si
des bombes sont fabriquées, c’est essentiellement à
cause de cette éducation qui lutte contre les Anges.
Il ne peut y avoir d’enseignement de masse alors que
chaque être est unique. La peur doit être bannie de
l’éducation puisque l’Ange veille sur chacun. La per-
ception de l’Ange apporte la confiance dans la vie.
Cela ne veut pas dire que le travail doit être absent.
Non. L’Ange aime que l’homme étudie, travaille et se
développe. Nous vivons dans une époque de grande
opposition où il faut se battre pour être soi-même et
pour garder la pureté de son être, de son cœur, de
son âme. Celui qui a peur d’un tel combat ne pourra
que très difficilement communier consciemment avec
son ange. L’Ange apporte la lumière, mais il est aussi
un révélateur des ténèbre. La lumière donne la solu-
tion et les ténèbres montrent le travail à faire. C’est
ce combat intérieur qui permet d’éteindre le feu des-
tructeur du combat extérieur. Beaucoup n’acceptent
pas ce défi de la vie, ils préfèrent emprunter le chemin
qu’ils jugent plus facile, plus confortable, plus lucra-
tif, plus conforme à l’opinion publique. Mais l’âme ne
se nourrit pas du compte en banque, ni de l’opinion
publique. Jésus lui-même a été tenté dans le désert,
l’opinion publique voulait qu’il abdique son âme, son
amour, sa vocation et qu’il rentre dans le rang des es-
claves, des inconscients, des sans âme. En apparence
le chemin de la norme est plus facile, mais en réalité

il est beaucoup, beaucoup plus compliqué. Il s’étale

dans la longueur et conduit aux pires calamités pour
soi et pour les autres. Un homme veut éviter la guerre
intérieure, il sera submergé par une guerre extérieure
qui le fera dix fois plus souffrir et qui ne lui apportera
rien.
Prendre sa vie en main, réaliser la vocation de son
âme, travailler sur ses propres noirceurs à l’image d’un
potier qui façonne la terre, est le chemin de l’ange.
C’est un chemin individuel et collectif.
Suivre le chemin de son cœur ne signifie pas que
nous devons rejeter ce que nous n’aimons pas. On
peut aimer les carottes et détester le fumier, mais le
fumier est nécessaire pour faire pousser les carottes.
De même il y a des exigences karmiques à respecter et
l’Ange aime que nous payons nos dettes afin de nous
en libérer. L’amour n’est pas capricieux, mais il est
intelligence et clarté. L’amour est au-dessus de tous les
sentiments et émotions. Il met de l’ordre dans la vie et
œuvre pour rétablir l’harmonie et l’équilibrer en tout.
L’équilibre intérieur est une qualité de l’amour angé-
lique. Lorsqu’un être est équilibré, il équilibre tout
autour de lui. Le karma négatif est un déséquilibre qui
engendre la fausse destinée.
De par ce karma négatif, certains ne peuvent pas
vivre la vocation de leur âme à travers leur travail, leur
vie de famille, leur relation amicale… Ce n’est pas
grave, il faut s’efforcer de la vivre à l’intérieur et aussi
de s’investir dans les loisirs afin de semer des graines

pour le futur. Ce futur peut être une autre incarna-

tion. Le chemin qui permet à l’âme de s’accomplir
pleinement et de rayonner à travers le corps et la vie
physique doit être patiemment élaboré de l’intérieur,
dans la pleine conscience du jour. Même un travail
imposé peut être transcendé si on cultive certains dons
que l’Ange a placés en soi. Cultiver ce qui est beau en
soi en toute circonstance est une technique qui peut
remettre sur les rails de la véritable destinée divine.
Cultiver les dons de son âme peut aussi être un
formidable moyen de découvrir sa vocation. Notre
vocation est cachée au plus profond de nous même,
elle est le corps de notre ange. Qu’est-ce qu’un guide
spirituel ? C’est un homme qui est en harmonie avec
son Ange et qui peut parler avec tous les Anges. Ainsi
il peut dire ce qui est bon pour accomplir le plan divin
de l’âme. L’Ange est un guide spirituel intérieur. Il est
l’essence de notre intelligence, de notre sensibilité, de
notre volonté.
Pour communiquer avec ton Ange,

pratique ces exercices
•1 - Médite sur ton cœur, sur ton amour, sur ce

qui te rend joyeux dans la vie. Demande à ton Ange
de t’éclairer sur ta vocation, sur ta mission. N’oublie
pas qu’elle est liée à l’amour, à la joie. Tu ne peux
t’accomplir que dans ce qui te rend joyeux.

•2 - Médite sur la façon dont tu passes la plu-

part de ton temps. Est-ce que cela cultive ton inté-
riorité, nourrit ta joie, renforce ton âme ? Est-ce que
cela t’affaiblit, t’appauvrit, te plonge dans l’obscurité
intérieure ?
Demande à ton Ange de t’éclairer sur ton talent,
sur ce qui en toi est fondamental et doit être déve-
loppé, sur ce que tu peux partager avec les autres,
qui peut améliorer ta vie, celle de ta famille, de ta
communauté.
•3 - Médite sur tes relations avec l’humanité de

lumière incarnée dans l’époque présente. Que fais-tu
pour elle, pour la renforcer et l’aider dans son œuvre
de paix et d’élaboration du royaume de Dieu sur la
terre ?
•4 - Dans une époque de complexité croissante,

de vitesse et de stress, il est utile de simplifier au maxi-
mum ta manière de vivre, tes plaisirs, tes préoccupa-
tions. Ne pas se compliquer la vie est une façon de
s’approcher de l’Ange. L’Ange aime ce qui est authen-
tique, vrai, pur, simple.
Prendre le temps, vivre avec un rythme qui res-
pecte la nature supérieure est une juste façon de
vivre. La nature possède ses propres rythmes qu’il
faut apprendre à respecter. Respecter la nature, c’est
se respecter soi-même. Il y a un temps pour tout et la
méditation, le service spirituel doit être inclus dans ce
temps. Simplifier la vie permet de gagner du temps et

d’être plus précis dans ses objectifs, dans ses priorités

et réalisations.

Chapitre 14
L’espace sacré du matin
S
i tu peux t’éveiller dans la conscience, tu
découvriras les secrets de la subtilité. La
communication avec l’Ange appartient au
subtil.
Prends conscience de ton corps.
Prends conscience de la vie dans le corps, puis de
ta capacité de vouloir, de ressentir, de penser. Enfin
prends conscience de toi-même et regarde au-dedans.
Tu percevras une lumière, une intelligence, une voix
qui toujours est disponible pour te parler, t’éveiller,
te guider. Cette voix que nous écoutons rarement à
cause du bruit du monde veut nous maintenir dans
la grande harmonie. C’est la voix de l’ange, la parole
divine. Si nous ne l’écoutons pas, cela crée en nous un
trouble qui peut se transformer en tristesse, en culpa-
bilité, en peur, en angoisse, en maladie.
Elle est une sagesse qui parle au plus profond et
qui nous équilibre. Elle nous rappelle nos devoirs

dans la vie, mais elle nous entretient aussi de l’âme

immortelle.
Pour se faire entendre, elle a besoin de silence,
d’immobilité, de calme et d’éveil de la conscience.
Se mettre à l’écoute de son ange, c’est se brancher
sur la sagesse qui emplit le monde, sur la grande harmo-
nie, sur le calme universel, sur le silence omniprésent.
Tous les matins, après le lever, il est fondamental
de créer un espace sacré en soi et autour de soi. Le
véritable silence ne peut naître que de l’expérience du
sacré. À l’intérieur d’un tel espace, la voix de l’Ange
peut se faire entendre et sa présence peut se manifester.
Il est positif de consacrer sa journée au Divin dès le
matin. Cela engendre une attitude bénéfique, des états
d’âme propices à la réussite. Rester quelques minutes
dans le silence renforce le système immunitaire, l’aura
et protège des pensées et influences sombres. Parler
avec son Ange dans un espace sacré est un formidable
moyen de se décharger de ses peurs, de ses doutes et
de recevoir aide, encouragement, protection. Jésus a
parlé de la prière dans la chambre secrète du cœur. Il
a dit : « Le Père est là dans le secret et il te voit. Tout ce
que tu lui demanderas dans ton Je, il te le donneras. »
C’est le secret du contact avec l’Ange gardien. Dans
une telle conversation-prière, il faut nommer exacte-
ment ce dont nous avons besoin et visualiser en même
temps l’âme de nos paroles.

Voici un modèle de prière du matin :
« Dieu-Je-Suis,
J’entre dans l’espace sacré de mon cœur
pour m’élever vers mon Saint Ange gardien
de toute mon âme.
Je veux vivre toute cette journée
en sa compagnie afin qu’il veille
sur mon âme, mes pensées, mes sentiments,
ma volonté, mon corps et mes actes
afin que tout ce qui est en moi
demeure dans la victoire de lumière
et dans l’harmonie.
Amin. »
Après et pendant une telle prière, il faut rester dans

le silence et l’écoute attentive pour capter les messages
de l’ange. Il ne faut pas minimiser la puissance de la
prière car c’est un des moyens les plus rapides pour
s’élever vers la conscience supérieure. On peut prier
pour aider un ami, une cause, pour avoir un éclair-
cissement, pour demander à progresser, à se dévelop-
per dans la volonté divine. La clé consiste à écouter
le silence pendant la prière et aussi à voir l’âme des
paroles prononcées par l’imagination.
Il est très positif d’imaginer la lumière blanche
t’entourer lorsque tu t’efforces de communier avec

ton ange. Tu peux même prendre l’habitude de vi-

sualiser ton Ange semblable à une forme lumineuse
blanche transparente qui se place derrière toi et à côté
de toi pour te protéger de tout ce qui est sombre dans
la vie. L’Ange pourra se servir d’une telle visualisation
pour s’approcher de toi et pour augmenter son pou-
voir d’action.
Tu peux augmenter le pouvoir d’action de ton
Ange si tu prends l’habitude de visualiser l’Ange gar-
dien des personnes que tu rencontres, des maisons
dans lesquelles tu entres… Pour les Esséniens chaque
maison, chaque village, chaque forêt… a un ange.
S’harmoniser avec l’ange, c’est développer le pouvoir
de la bénédiction de lumière. Une telle bénédiction
renforce la puissance divine en toute chose.
C’est le but de chaque Ange d’être un messager
de Dieu et de répandre sa parole. Travailler avec les
Anges, c’est renforcer la présence du bien partout où
elle veut se répandre. Bénir la journée qui commence,
c’est aussi saluer l’Ange du jour naissant et s’harmoni-
ser avec lui.
La vie a donné la toute puissance aux Anges, mais
à cause de notre libre arbitre, nous devons leur de-
mander d’agir et les autoriser à se manifester sinon ils
ne peuvent rien faire. Il est nécessaire d’être précis et
clair dans nos demandes.
Il n’y a rien de plus beau, de plus enrichissant que
de travailler avec les Anges tous les matins pendant

quelques minutes. Cela peut véritablement changer

toute ta vie et t’ouvrir des horizons jusqu’ici inaperçus.

Chapitre 15
L’Ange à travers soi
I
l existe une technique spirituelle très puissante
qui consiste à se connecter avec la conscience
supérieure, avec l’Ange gardien et à le laisser
faire le travail en soi et autour de soi. Cette
technique nécessite d’avoir acquis un niveau
d’éveil suffisant pour discerner sans erreur le moi
supérieur et le moi inférieur. Le moi inférieur doit
se mettre au service du Je divin et le laisser agir. La
difficulté consiste dans le fait que le moi fabriqué veut
toujours tout contrôler et qu’il ne laisse pas sa place si
facilement. Il faut posséder une grande expérience de
la méditation pour parvenir à le détendre et à le laisser
s’ouvrir pour laisser transparaître la réalité supérieure.
Jésus enseignait cette technique et l’utilisait lui-
même : « Je ne fais rien de moi-même, mais c’est le
Père qui agit à travers moi. » Le Père représente l’arbre
de vie tout entier, la hiérarchie angélique. Jésus est in-
corporé à cette hiérarchie de par son union consciente

L’Ange à travers soi
avec l’Ange de son âme. Le Je éternel se manifeste à

travers son moi terrestre. Le corps devient un instru-
ment de l’esprit. On peut alors dire que le verbe, le
logos se fait chair et habite parmi nous.

Chapitre 16
L’Ange,
gardien de la destinée
L’
Ange est le gardien de la destinée, en-
core appelée karma. Karma est un mot
sanscrit qui signifie « action ». Tous
nos actes s’enregistrent et engendrent
des effets qui finissent par revenir vers
nous comme destinée. Suivant que nos actes étaient
en harmonie avec l’Ange ou pas, nous engendrons
une destinée négative ou positive. Les actes sont les
conséquences de nos pensées, de nos sentiments et
de notre volonté plus ou moins éveillée. L’Ange pos-
sède le pouvoir de nous libérer du karma sombre et de
nous conduire dans la lumière de l’être véritable.
L’Ange fait couler le fleuve de la vie en nous. Il
abreuve nos pensées, nos sentiments, notre volonté
et nos actes. La conséquence de nos actes nous appar-
tient et revient fatalement vers nous. De la vie pure
que nous recevons, nous pouvons faire ou laisser
faire quelque chose de sombre. La vie est toujours

L’Ange, gardien de la destinée
pure, mais l’acte qui l’habite est négatif, inconscient.

L’Ange veille à ce que notre destinée s’accomplisse et
que le karma se réalise dans les meilleures conditions.
Il veut aussi éveiller notre libre arbitre afin que nous
agissions à chaque instant en pleine connaissance de
cause pour embellir la vie et la recevoir avec gratitude
comme un hôte de marque, comme une messagère du
Divin.
Le karma a été représenté par une roue car c’est
la loi de l’éternel retour des choses. Suivant cette loi,
on faisant entrer du positif dans ta vie à travers des
paroles et des actes conscients, tu recevras à ton tour
du bénéfique.
Le karma peut très bien se manifester comme des
traits de caractère, des aptitudes positives ou néga-
tives. Un caractère négatif peut être un sérieux obs-
tacle dans la vie. Pour le transformer, il faudra redou-
bler d’efforts. Ainsi le karma sombre se trouve liquidé.
Lorsqu’un homme fusionne avec son ange, tout le
négatif se transforme en positif car tout prend un sens
profond, tout est utilisé pour l’œuvre de lumière. Par
contre, pour celui qui n’est pas connecté avec son
ange, même le bien peut se transformer en mal.
L’Ange rayonne une aura d’énergie divine capable
de tout transformer. Cela affecte notre santé, nos fi-
nances, nos relations, notre façon d’être au monde.
Si l’Ange est absent, ce champ de force diminue et
l’influence s’appauvrit.

Une pensée fixe, un sentiment sombre peuvent

empêcher l’Ange de s’approcher de la conscience et de
la vie. Cela agit automatiquement sur le karma, sur le
cours de la destinée. Il est évident que nos états d’âme
influent sur le cours des événements en nous rendant
plus ou moins réceptif et disponible pour faire face à
une situation. En réalité, cela empêche l’Ange d’agir.
Faire en sorte que la communication avec l’Ange
soit claire et fluide est une hygiène de vie fondamentale.
Si nous avons commis des mauvaises actions dans
le passé, il est évident que nous ne pouvons plus les
effacer. Notre pouvoir est dans le fait de ne plus ré-
péter les mêmes erreurs. En ne reproduisant pas les
clichés du passé, nous les nettoyons. Il existe de nom-
breuses techniques pour nettoyer le passé et l’une des
plus puissantes est de s’unir dans la conscience supé-
rieure pour vivre d’une façon juste le présent. À tra-
vers le présent il faut s’éveiller dans une conscience
plus haute et apprendre à agir et à vivre à partir de
cette conscience.
L’autre technique consiste à adopter une atti-

tude positive et à utiliser chaque rencontre, chaque
circonstance, quelle soit positive ou négative, comme
une occasion de grandir. Tout ce qui nous arrive n’est
pas le fruit du hasard, mais obéit à une loi précise de
cause à effet. Notre Ange s’efforce d’harmoniser cette
loi afin de nous redresser sur le véritable chemin di-
vin. Chaque événement peut devenir une page dans

le livre des hauts savoirs de Dieu. En déchiffrant cette

page, nous comprenons notre passé, notre présent et
notre futur. Rien ne nous empêche alors d’écrire dans
le livre de la vie en pleine conscience. Si nous étions
attentif à tous les événements qui nous visitent dans
une seule journée, nous serions surpris d’y décou-
vrir des réponses à des questions et préoccupations
intimes. Notre Ange place dans notre destinée des
perles de sagesse qu’il nous faut saisir. Alors tout peut
changer. C’est encore une question d’éveil et d’état
d’âme.
Bien sûr on peut essayer de fuir les difficultés de la
vie, mais elles finissent toujours par nous rattraper car
nous les portons en nous, elles ne sont qu’un miroir de
quelque chose de fondamental pour notre évolution.
Chaque personne que nous rencontrons, chaque
événement porte un message de notre Ange et aussi du
karma. Nous pouvons en être inconscient et dans ce
cas nous vivons passivement ce qui nous arrive. Nous
pouvons être attentionné et recevoir avec gratitude le
message de l’ange. L’Ange nous donne le moyen de
tout surmonter, de guérir et de conduire vers la perfec-
tion. Seul l’acte parfait possède le pouvoir d’atteindre
le centre de la roue de l’éternel recommencement et
de la transcender. L’Ange est au-delà de cette roue et
il en maîtrise le mécanisme. Beaucoup d’hommes qui
n’ont pas éveillé les facultés internes qui permettent
la communication avec les Anges, ont tout de même
eu la sagesse de reconnaître que « la vie est un grand

professeur ». Ils ont perçu dans la vie une intelli-

gence directrice beaucoup plus grande que la petite
intelligence humaine. C’est déjà une approche de la
conscience angélique.
Une troisième technique pour nettoyer le passé

en accord avec l’Ange consiste à reconnaître cette loi
qu’il est très difficile de changer un individu. Si cet
individu est ce qu’il est avec lui-même et avec nous,
cela provient de l’intelligence du passé karmique à
l’œuvre en lui. Sa relation avec moi est aussi motivée
par ce passé et par ce que je suis. En me changeant
moi-même et en transformant mes relations, ce qui vit
et circule entre lui et moi, je peux alors le libérer. Il
faut se rappeler ici que les Anges vivent dans les rela-
tions et les intentions.
Le sourire affection émanant du cœur est une des
meilleures façons de communiquer et d’établir des
relations dans n’importe quelle circonstance. N’avez-
vous jamais vu un sourire angélique ?
Une quatrième technique consiste à repérer les

situations à conflits, à problèmes et qui se répètent de
façon cyclique dans notre vie. Au lieu de faire comme
si elle n’existait pas, il faut s’élever vers son ange, avec
le schéma de cette situation sous le bras et lui deman-
der de vous inspirer la révélation du message contenu
en elle. Une fois que vous aurez intégré le message
et que vous aurez changé certains éléments en vous,

cette situation ne se reproduira plus. C’est fonda-

mental car on a vu de telles situations gâcher tout ce
qui se présentait de beau dans la vie. C’est une intru-
sion du passé karmique dans le présent. Trouver une
réponse harmonieuse à cette situation et l’affronter
est toujours une grande victoire pour l’ange. Parfois
la solution est totalement à l’opposé du problème et
semble n’avoir aucun bien avec. Pourtant il y en a un
et lorsque la relation est harmonisée, le problème se
résout de lui-même.
Une cinquième technique consiste à toujours voir

le positif et à le placer au-dessus du négatif. Le négatif
ne doit pas être ignoré, mais il doit rester dans le non
manifesté. Manifester le négatif, c’est le faire entrer
dans la vie, c’est lui donner de la force. Il faut donner
de la force au positif. Ainsi le positif grandira dans
votre propre âme et dans votre vie. Penser à soi, à son
bien-être n’est pas négatif car notre origine est divine.
Ainsi en pensant à soi, on pense au Divin. En prenant
soin de soi, on prend soin du Divin. Vouloir le posi-
tif pour soi, c’est apprendre à le voir dans les autres
et c’est le favoriser. Lorsque tous les hommes verront
le positif et le manifesteront, le négatif se guérira de
lui-même. Il n’est pas nécessaire de s’occuper du néga-
tif. En renforçant le positif, le négatif s’harmonise de
lui-même.
Tous les hommes sur la terre portent en eux une
part d’ombre, même le plus grand maître spirituel.

C’est la condition de la venue sur terre et c’est aus-

si un des fondements de l’amour. Des êtres comme
Jésus, Bouddha, Mani sont parvenus à élever cette
part d’ombre dans la lumière. Ils ont réussi cet exploit
héroïque par l’amour. Personne n’est jamais par-
venu à sublimer l’ombre par la haine et la critique.
Se concentrer sur l’ombre en toi et en l’autre, c’est la
faire grandir. Il ne faut pas juger un être d’après ses
erreurs, d’après son passé, mais plutôt voir le Divin en
action en lui et encourager son Ange gardien. Il faut
lui donner toutes les conditions pour se redresser et se
manifester. Tel que l’on a jugé, on sera jugé. Pourquoi
assombrir sa propre vie du malheur des autres ?
L’Ange représente le côté positif, divin, sublime
caché en chaque être. Jésus parlait de lui lorsqu’il a
dit : « Aimez vos ennemis. » Ce que l’on aime, c’est
l’Ange car il est la lumière du monde. Même le sombre
en action peut nous être d’un grand secours en nous
montrant ce qu’il ne faut jamais faire, ni jamais cau-
tionner. Ainsi il éveille notre conscience et la nourrit
dans la sagesse et la force de l’engagement.
L’Ange t’aime tel que tu es, quoi que tu ais fait
car il te comprend et te connais plus que personne au
monde. Jamais l’Ange ne t’abandonnera.
Jésus est véritablement un homme-Ange, un
homme-Dieu lorsqu’il ne condamne pas la femme
adultère et qu’il lui dit : « Vas, redresse-toi et ne tombe
plus. »

Celui qui ne s’aime pas lui-même, qui n’a pas dé-

couvert en lui l’ange, entre dans un processus incons-
cient de rabaisser les autres pour prouver au monde en-
tier qu’ils sont aussi nuls que lui-même. C’est le grand
problème du nivellement par le bas que subissent tous
nos enfants dans les écoles et ensuite sur les lieux de
travail. Il est impératif d’apprendre à regarder la partie
spirituelle de soi-même et des autres. C’est libérateur.
Cela ne veut pas dire qu’il faut occulter le moi infé-
rieur, mais il ne faut pas lui donner une importance
et une place qu’il n’a pas. Il doit passer à la seconde
position.
Un bon exercice consiste à chercher en harmonie
avec ton Ange la chose la plus affectueuse que tu peux
dire avec honnêteté à une personne ou à un être que
tu rencontres. Cela peut être une parole de sagesse,
de réconfort, de compliment, de gentillesse. Cela peut
être tout simplement un véritable bonjour empli de la
force du soleil. C’est à toi de voir.
Un autre exercice pour stimuler la confiance en
soi consiste à prononcer le mantra suivant plusieurs
fois au cours de la journée : « Je suis qui Je Suis dans
l’amour et la sagesse de Dieu-Je-Suis. »
Une sixième technique consiste à prendre soin en

soi de l’imagination et à considérer toutes les images
qui apparaissent en soi comme étant des représenta-
tions des Dieux, comme étant magiques. Moïse dit :
« Tu ne vénéreras pas d’idole. » Il fait allusion aux

images magiques des Dieux qu’utilisent les hommes

pour obtenir le pouvoir de commander à la destinée.
Vénérer veut dire ne pas être inconscient, esclave des
forces inférieures qui conduisent la vie. Ces images
des Dieux se trouvent dans notre propre imagination.
Ce sont des clichés qui viennent du passé et qui gou-
vernent nos pensées, nos sentiments, nos actes. Le moi
lui-m^me est un cercle d’images, d’imaginations. Gué-
rir l’imagination en prenant soin des images en soi
comme étant la manifestation des Dieux, des Anges
est une technique qui est restée cachée pendant des
milliers d’années et qui était connue des Esséniens.
Certaines images viennent des anges malades alors que
d’autres sont inspirées par les Anges de la lumière res-
tés fidèles à la divinité et à son ordre céleste. Il est très
utile d’être conscient des images qui nous traversent
et de la conscience de rêve qui est allumée en nous-
même lorsque nous sommes éveillés. L’Ange gardien
et les Anges se manifestent à travers cette conscience.
La méditation, la prière, les promenades dans la na-
ture, les exercices spirituels nous aident à nettoyer
l’imagination et à la recentrer sur la conscience supé-
rieure. Il est fondamental d’apprendre à se concentrer
sur certaines images en nous et à les modifier par la
visualisation consciente. On peut aussi faire naître des
belles images en lisant des textes sacrés et en les imagi-
nant. On peut aussi se voir empli par la lumière et par
le feu qui consume tout ce qui est sombre.
C’est une imagination positive.

Chapitre 17
L’homme-Ange
L
orsque l’on parle des Anges gardiens, il y a
un sujet qui est rarement abordé, c’est ce-
lui des hommes-anges, des hommes-dieux.
Il y a sur terre des hommes qui sont parve-
nus à se fusionner avec le monde angélique
et qui deviennent leur représentant sur la terre. On
appelle de tels hommes des maîtres spirituels ou plus
simplement des amis. L’Inde est le pays qui a gardé
le plus grand respect pour la relation qui peut exister
entre un maître spirituel et un élève. Pour eux la béné-
diction d’un maître est la chose la plus précieuse de
la vie. Le terme de maître est employé pour toutes les
activités. Devenir un maître, un virtuose, c’est maîtri-
ser son art, sa discipline. Tout homme qui sent s’allu-
mer en lui le feu de la noble aspiration cherche un
maître, un idéal pour être conduit sur le chemin de
l’expérience, pour être inspiré. C’est l’Ange gardien
qui pousse son protégé vers un bon professeur. Il n’y a

L’homme-Ange
pas de plus grande victoire pour lui car ainsi l’énergie

entre dans le concret, le travail devient efficace.
Il y a dans le monde une contre-hiérarchie qui haït
la seule idée d’un Homme-Dieu, représentant incar-
né de tous les Anges gardiens de l’humanité. Cette
contre-hiérarchie met tout en œuvre pour détruire le
lieu de vie, d’amitié, de respect mutuel qui peut exis-
ter entre un professeur et son élève. Ainsi elle détruit
le lien magique avec l’Ange car ce qui est à l’inté-
rieur doit être en harmonie avec ce qui est à l’exté-
rieur pour accomplir le miracle de l’unité. L’amour,
l’enthousiasme, le respect d’un Jésus, d’un bouddha,
d’un Krishna peut véritablement réjouir ton ange. Le
travail en harmonie avec un représentant incarné et
vivant de l’humanité de lumière peut te faire aller de
l’avant, te soutenir, t’équilibrer, te redresser, te proté-
ger car tu entres en communion avec ton ange1.
Sur la terre il y a différent types d’humains :

•1 - Ceux qui sont totalement plongés dans la
nuit de l’inconscience. Leur Ange gardien est très
faible et il attend patiemment son heure qui vien-
dra par les souffrances de son protégé. C’est par ces
1 - L’auteur a créé une technique de méditation spirituelle unique qui

consiste à honorer dans le respect mutuel la divinité à travers tous les
hommes-Dieux qui se sont incarnés sur la terre, dans tous les peuples. Ainsi
la présence de la divinité est reconnue à travers l’humanité. Le verbe est
incarné à travers des paroles mantriques, des chants, des danses et des céré-
monies sacrées.

L’homme-Ange
hommes inconscients que se produisent toutes les

atrocités, les choses inhumaines. Par conscience, j’en-
tends une relation avec l’ange. Il est évident qu’il y
a une lueur de conscience dans ces hommes, mas ils
sont inconscients de leur ange, de leur âme, de la di-
mension spirituelle de la vie. Ces hommes n’ont pas
de maître spirituel, de direction sacrée. Leur maître
est souvent la peur et l’avidité qui sont aujourd’hui
deux anges malades. Les anges malades eux aussi ont
leur représentant incarné sous la forme d’un homme.
Souvent cet homme devient dictateur des hommes in-
conscients. Lorsque la conscience angélique disparaît,
l’humanité s’évanouit avec elle.
•2 - Ceux dont la conscience angélique est éveil-
lée d’une façon inconsciente. Ces hommes ont un
contact naturel avec leur âme et ils savent instinctive-
ment qu’il y a des choses que l’on peut faire et d’autres
pas. L’Ange peut les inspirer par un sens de l’esthé-
tique, par une sensibilité du cœur, par une intelli-
gence éveillée. Ces hommes ne reconnaîtront pas que
ce qu’ils appellent la bonté vient d’un monde et d’une
conscience supérieure.
•3 - Ceux qui sont entrés en contact d’une façon
ou d’une autre avec leur ange. Dans cette catégorie
existent plusieurs degrés qui vont de celui qui médite
tout seul dans le silence à celui de ceux qui sont de-
venus élèves d’un professeur spirituel et d’une école

L’homme-Ange
initiatique afin d’unir leur force d’âme pour guérir les

anges et les archanges malades.
Si tu sais que ton professeur extérieur est un reflet
de ton Ange intérieur, alors tu pourras trouver la rela-
tion juste et la profondeur en toi.
Les professeurs les plus qualifiés pour incarner
les Anges sont ceux qui émergent de la tradition essé-
nienne à travers tous les peuples et cultures. Être en
relation avec un tel professeur et œuvrer pour l’huma-
nité de lumière est la marque d’un lien très puissant
avec son Ange gardien. Bien sûr, il faut que cette rela-
tion soit pure.
Moi-même, lorsqu’à l’âge de 19 ans je rencontrai

Peter Deunov lors d’une expérience spirituelle, je
découvris en même temps l’ami de lumière qui veille
patiemment sur mon âme à travers les siècles. Cet ami
était l’Ange en moi. Il était dans Peter Deunov et aus-
si en tous les maîtres et en tous les hommes. Il était
l’amour lui-même, Dieu en tous les Anges. Seule la
rencontre avec un maître authentique peut engendrer
une telle ouverture intérieure. Rencontrer un maître
à l’extérieur et s’engager sur le chemin de l’éveil et
du travail sur soi, c’est entrer dans le concret, c’est
se mettre au service de l’ange. L’Ange est toujours
à notre service car il est plus grand, mais nous aussi
nous pouvons nous mettre au service du grand, du
beau, du noble dans la vie. Alors un réel changement

L’homme-Ange
s’opère dans la destinée et l’on s’approche de la der-

nière catégorie, ceux que l’on peut qualifier de véri-
tables êtres humains, ceux qui incarnent le Verbe de
lumière, ceux qui représentent le monde angélique et
la hiérarchie du Christ sur la terre.
Dans cette catégorie aussi il existe des degrés. Il
est très rare qu’un homme puisse en permanence de-
meurer dans la vibration des Anges, mais il est suf-
fisamment uni avec elle lorsqu’il peut la manifester
à chaque fois que c’est nécessaire. On peut penser à
Jésus qui, par périodes, se retirait dans la solitude du
désert pour prier. Il avait besoin de travailler de nou-
veau sur lui. Il a dit : « Qui me voit, voit le Père car Lui
et moi ne sommes qu’un. »
Seul un homme de la troisième catégorie peut voir
l’Ange à travers un homme-Dieu à travers son profes-
seur spirituel. C’est la vision de la beauté, de la liberté,
de l’amitié, de l’amour, de l’humanité de lumière.
Un seul Dieu a parlé à travers tous les hommes qui
ont parlé de Dieu.
Un seul amour a aimé à travers tous les amants de
Dieu.
Un seul Ange a protégé à travers tous les guides de
lumière.
Un seul souffle, une seule terre, une seule Mère a
animé et porté l’humanité.

Olivier Manitara Comment Contacter Votre Ange Gardien

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Ce livre émane d’un enseignement vivant, il est

lié à une tradition de lumière passée, présente

Conscient que cette sagesse est fondamentale

© Copyright Olivier Manitara 2020.

ANNONCIATION INTERNATIONAL LLC

Mis en page par l’Ordre des Hiérogrammates

•Une histoire de lapin������������������������������������������������������ 9

•La sagesse essenienne���������������������������������������������������� 27

•La connaissance innée�������������������������������������������������� 49

•Les sept directions de la géométrie sacrée������������ 59

•Les trois fondements de l’alliance angélique������ 73

•Le cœur de pierre et la hiérarchie angélique������ 76

•La lumière intérieure de l’Ange�������������������������������� 89

•L’espace intérieur du cœur����������������������������������������� 97

•La flamme de l’éternité�����������������������������������������������111

•La révélation de la vocation de l’âme�������������������116

•L’espace sacré du matin�����������������������������������������������124

•L’Ange à travers soi����������������������������������������������������129

•L’Ange, gardien de la destinée���������������������������������131

et guides de l’humanité. Des centres spirituels se sont

Plus que jamais, les hommes ont besoin de la sa-

Une histoire de lapin

comme par magie. Lorsque j’ai voulu les montrer à un

touche à l’intuition. Cette intuition est en chacun et

la sagesse et l’amour à travers l’école de la nature vi-

Le premier Ange qui se révéla à l’homme fut celui

époque. Ainsi, le monde angélique est avant tout un

angéliques. Elle est le visage intérieure et mystique

hasard. La vie n’a donc aucun sens, il n’y a aucune

La Kabbale considère que derrière chaque brin

de la colère, de la fausse destinée, de la souffrance.

à travers ce quotidien qu’il faut apprendre à les ren-

protège de multiples agressions. Sans lui nous ne pou-

à tous ses Frères dans le service. Malgré mes erreurs,

Alors que je descendais du ciel pour venir m’incar-

que celui qui accueillera dans ses poumons mon der-

gardien ou que de satisfaire tous les caprices des igno-

par les 72 Anges et il ne faut surtout pas invoquer

après. Jésus lui-même a été appelé « le Nazaréen », non

vitale contenue dans le sang. De même il perçoit à

temps, c’est le visible qui doit nous servir à mesurer

Par un entraînement adapté, il est tout à fait possible

monde ne repose pas sur une croyance, mais sur une

sentiments, tes désirs et en les rendant conscients. En-

Je sais que beaucoup vont dire que tout le monde

de Dieu, du bien, d’Abraham. Seule la perception de

emplit de son intelligence toutes les créatures du sys-

de l’invisible. C’est pourquoi les Esséniens appellent

été gâchées à cause d’un moment de folie, alors que

soleil intérieur qui peut illuminer le monde dans une

malade. Ce n’est pas forcément une maladie dans le

moyens de récupérer son pouvoir sur la matière. Mais

Celui qui accepte d’être dirigé par le sombre montre

mystères. Les anges malades, qui étaient prisonniers

lire les récits des monstres sanguinaires qui ont poussé

divine et à en recevoir les enseignements doit être un

Ce sont les sept démons que Jésus chassa de l’âme

ne peut pas saisir la richesse, la grâce, la magnificence

L’Égypte pharaonique fut le dernier bastion his-

source de guérison et de bénédiction pour lui-même,

Pourtant, la présence des Anges de lumière n’est

Une autre méthode pour s’approcher de l’Ange

ton ange. La lumière de compréhension, de sagesse

extraordinairement complexes qui tissent sa destinée

•Une histoire de lapin�� 9

•La sagesse essenienne�� 27

•La connaissance innée�� 49

•Les sept directions de la géométrie sacrée�� 59

•Les trois fondements de l’alliance angélique�� 73

•Le cœur de pierre et la hiérarchie angélique�� 76

•La lumière intérieure de l’Ange�� 89

•L’espace intérieur du cœur�� 97

•La flamme de l’éternité��111

•La révélation de la vocation de l’âme��116

•L’espace sacré du matin��124

•L’Ange à travers soi��129

•L’Ange, gardien de la destinée��131