Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
3
зависимости от учебной ситуации и степени сложности изучаемого
раздела. Кроме того, возможность оперативно изменять содержание
интернет-сайта, добавляя и редактируя разделы курса, помогает
актуализировать представленную информацию и адаптировать ее к
работе с конкретными учебными группами.
Содержательную сторону курса, на наш взгляд, необходимо
соотносить с французскими учебными пособиями, методическими
разработками языкового центра Торгово-промышленной палаты
Парижа и заданиями экзаменов на получение международных
дипломов по деловому французскому языку (Certificat de Français
professionnel, Diplôme de Français des affaires 1, Diplôme de Français des
affaires 2).
Согласно требованиям дипломов DFA 1 и DFA 2, студенты
должны обладать необходимым набором знаний в следующих сферах:
1) основы работы предприятия и количественные характеристики его
деятельности, 2) маркетинговая деятельность предприятия, 3)
производственный цикл предприятия, 4) процессы купли-продажи и
сопровождающая их документация, 5) основы финансовой
деятельности предприятия, 6) кадровый состав предприятия и условия
труда. При этом основными видами деятельности, которыми должен
овладеть студент, являются написание деловых писем, перевод
договоров купли-продажи и трудовых договоров, составление устного
и письменного резюме текстов и ряд других. В качестве типовых
заданий, предполагающих данные компетенции, в одном из разделов
данного пособия приводятся материалы экзамена на диплом DFA1.
Курс делового французского языка представляет собой работу со
специальными знаниями, приобретаемыми на основе общеязыковой
подготовки студентов, и может в значительной степени соотноситься с
самостоятельной работой учащихся при наличии необходимых
вводных лекций и контроля со стороны преподавателя. Значимость
курса для возможной профессиональной деятельности и
интерактивная система работы, на наш взгляд, вполне могут
обеспечить необходимую мотивацию студентов.
Авторы выражают благодарность Отделу по сотрудничеству и
культуре Посольства Франции в России, а также г-ну Жану Лакруа за
предоставленные материалы и методическую помощь.
4
Partie I. NOTIONS DE L’ECONOMIE
Unité I. Économie
Domaine de l’économie
1. Un domaine difficile à cerner
Chaque mois, Monsieur Toutlemonde perçoit un salaire avec lequel il
paye son loyer, les diverses factures qu'il reçoit (eau, électricité,
téléphone...).
Mais au chapitre des dépenses, il y a aussi la nourriture, les vêtements
et l'essence de sa voiture, qui de temps en temps tombe en panne et qu'il
faut bien faire réparer au garage du coin.
Et puis Monsieur Toutlemonde est un bon-vivant amateur de restau-
rants et de bons vins auxquels il consacre une part non négligeable de son
budget.
Heureusement son confortable salaire lui permet de faire des écono-
mies, qu'il place en partie à la Caisse d'épargne.
Mais Monsieur Toutlemonde est aussi un boursicoteur invétéré et il
passe de longues heures sur Internet où il achète et vend des actions en
ligne.
Et puis sa générosité naturelle l'amène souvent à donner une petite
pièce aux SDF qu'il rencontre. Sans oublier les étrennes à ses neveux et
nièces au moment de Noël.
On peut comprendre que dans toutes les activités de Monsieur Toutle-
monde, beaucoup ont un rapport avec l'économie, la difficulté étant de dif-
férencier ce qui est économique de ce qui ne l'est pas.
5
L'économie traite de ce que nous gagnons et de ce que nous pou-
vons acheter. Elle est au cœur de la vie sociale.
4. Le problème économique.
Le problème économique se pose en termes simples : d'une part les
besoins sont illimités, d'autre part les biens et services sont limités, d'où la
nécessité d'effectuer des choix.
5. Des mots clés :
besoins - biens - rareté - ressources.
production - distribution - consommation.
Activités
Qu’est-ce que l’économie ?
Cochez la réponse correcte.
6
ce problème persistera aussi longtemps que les ressources ne seront pas
disponibles en quantités illimitées.
le problème n'existe que dans les économies très peu industrialisées.
le problème disparaîtra obligatoirement avec le développement des
technologies.
la production.
la consommation.
l'exportation.
l'importation.
7
Besoins
1. Définition
Un besoin est un sentiment de privation, de manque, parallèle à la no-
tion de désir, que l'individu cherche à faire disparaître par la consommation
d'un bien. C'est une demande exprimée ou latente, d'ordre individuel ou col-
lectif. Les besoins sont au cœur même de l'activité économique puisque leur
existence est la raison d'être de la production.
2. Caractéristiques
Le besoin présente plusieurs caractéristiques :
son intensité dépend étroitement de l'utilité du bien auquel il est
attaché : plus l'hiver approche et plus le manteau est ressenti
comme utile. L'hiver passé, le besoin devient inexistant.
3. Classification
Les besoins peuvent être classés en deux grandes catégories :
les besoins élémentaires ou physiologiques (besoins primaires)
indispensables à la survie : se loger, respirer, manger, se protéger
du froid et de la chaleur, se défendre contre les agressions …
Quelques besoins primaires sont satisfaits par la nature, notamment
celui de respirer, mais la majorité d’entre eux ne le sont pas et né-
cessitent la production de biens par l’homme.
8
besoins collectifs, exprimés par un ensemble d'individus, pour la
satisfaction desquels la collectivité (l'État, les organismes sociaux)
met gratuitement à disposition des services collectifs (éducation,
police).
Activités
Activité 1.
Associez les notions et les définitions.
1 2 3 4 5
Activité 2.
Indiquez à quelle catégorie appartiennent les besoins.
9
Primaire Primaire Primaire
Secondaire Secondaire Secondaire
Tertiaire Tertiaire Tertiaire
Individuel Individuel Individuel
Collectif Collectif Collectif
Biens économiques
Les biens sont les moyens qui permettent de satisfaire les besoins. En
amont, on peut relever l'existence de deux types de biens :
être rare (le besoin excède les quantités disponibles ; c'est le cas de
l'eau potable par exemple).
10
2. Les catégories de biens économiques
Il existe deux grandes catégories de biens économiques :
Les biens matériels qui sont des produits physiques.
Ils peuvent être :
- durables : ils servent plusieurs fois (un lave-vaisselle, des
meubles, un appareil-photo...) et ont une durée de vie assez
longue.
- semi-durables : ils servent plusieurs fois et ont une durée de
vie moyenne (une paire de chaussures, un pantalon, un
crayon...).
- non durables : ils sont détruits à la première utilisation (une
allumette, un yaourt).
Les services qui sont des produits ne se concrétisant pas par un
bien matériel. Certaines activités comme celle d’un médecin, d’un
coiffeur, d’un formateur n'ont rien de matériel: ce sont des presta-
tions que l'on nomme services. Elles sont immatérielles et ré-
pondent à d'autres besoins que les biens.
11
Les biens intermédiaires qui sont les produits bruts utilisés par
l'entreprise et dont la transformation et la combinaison avec
d’autres produits donneront naissance à un bien de production ou à
un bien de consommation.
Autant les besoins sont illimités, autant les biens sont limités, donc
rares. Pour résoudre ce conflit entre l’existence illimitée des besoins et la ra-
reté des biens, l’individu doit faire des choix, des calculs économiques pour
utiliser au mieux les ressources dont il dispose pour satisfaire ses besoins.
Activités
Activité 1.
Indiquez si les biens ci-dessous sont des biens de production ou de consom-
mation.
12
Vin
Airbus A340
Chaîne d’assemblage
d’ordinateurs
Vélo
Usine
Paire de lunettes
Activité 2.
Remplissez le tableau.
Chaque jour, Daniel utilise les transports en commun, pour se rendre au ly-
cée professionnel où il est demi-pensionnaire. Le samedi, avant de rentrer
chez lui, il passe dans une brasserie pour s’acheter un sandwich. Le di-
manche, il se rend à l’entraînement de judo à vélo. Il dispose d’un compte
bancaire qui lui permet d’acheter des vêtements, des fournitures scolaires et
payer ses sorties entre amis. Il paie aussi son abonnement de téléphone por-
table.
Activité 3.
Complétez le tableau.
13
Cochez la bonne réponse.
C’est un bien libre : le pain l’eau le pétrole
C’est un bien une pomme une allumette une voiture
durable :
C’est un bien un livre un cours de français un litre de
immatériel : lait
C’est un bien une machine-outil une chaise un timbre-
de production : poste
C’est un bien une plaque de tôle un stylo une paire de
intermédiaire : skis
C’est un bien le Club Méditerranée une route nationale
collectif : un parapluie
Ce sont des biens magnétoscope/vidéocassette pain/beurre
complémentaires : chemise/cravate
C’est un bien l’air la cocaïne une chambre d’hôtel
économique :
C’est un bien un brevet une consultation médicale une
matériel : montre
Activité 5.
Associez les notions et les définitions.
1.Biens économiques A. Biens produits par le secteur public
2.Biens libres B. Biens que l’on peut répartir en très petites
quantités
3.Biens matériels C. Biens destinés à la satisfaction directe d’un be-
soin
4.Biens immatériels D. Biens utilisés pour produire d’autres biens
5.Biens durables E. Biens rares qui répondent à un besoin
6.Biens non durables F. Biens concurrents
7.Biens finals G. Biens concrets, réels stockables
8.Biens H. Biens existant en quantité illimitée
intermédiaires
9.Biens I. Biens auxquels s’applique le principe d’exclu-
de production sion par les prix
10.Biens de consom- J. Biens dont la consommation par un individu
mation n’entraîne pas la diminution de consommation
pour les autres
11.Biens complé- K. Biens détruits au premier usage
14
mentaires
12.Biens substi- L. Biens dont l’usage partiel est impossible
tuables
13.Biens divisibles M. Biens non stockables dont la production et la
consommation sont simultanées
14.Biens indivisibles N. Biens utilisables tels quels
15.Biens privés O. Biens qui s’usent au fur et à mesure de leur
consommation
16.Biens collectifs P. Biens destinés à être transformés
17.Biens publics Q. Biens qui ne peuvent être utilisés les uns sans
les autres
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Activité 6 .
7h30 : Marc monte dans sa voiture et part au travail. Elise et Hervé quittent
la maison un quart d'heure plus tard, pour aller au lycée.
9h30 : Aurélie fait ses courses dans une grande surface pour le repas de
midi. (Crudités, poulet au riz, fromage et flan).
15
12h20 : Les enfants rentrent déjeuner, jusqu’à 13h45, alors que Marc prend
son repas à la cafétaria de son entreprise.
18h : Elise chausse ses rollers et va sur le terrain communal, juste derrière
chez elle, où elle retrouve Hervé basketeur, qui s'entraîne, depuis 20 mi-
nutes avec son ballon devant le panier de basket.
16
ceux qui redistribuent les revenus : fonction de répartition.
On regroupe ces agent économiques en tenant compte de leur activité
principale pour les classer en cinq principaux secteurs, appelés secteurs ins-
titutionnels :
Les entreprises
Les ménages
Les administrations
Les institutions de crédit
Le reste du monde
1. Les entreprises
Entreprises publiques ou privées, elles utilisent des hommes, du maté-
riel, des matières premières afin de produire des biens ou des services en
vue de satisfaire des besoins.
Les activités des producteurs sont classées en 3 secteurs (décrits par
Colin Clark): le secteur primaire (agriculture, pêche, extraction de mine-
rais), le secteur secondaire (les industries en général: industries de trans-
formation, industrie chimique, etc.) et le secteur tertiaire (commerce, arti-
sanat, services, transport).
Certains économistes évoquent aussi l’existence d’un secteur quater-
naire. Ce nouveau secteur, appelé aussi nouvelle économie, regroupe l'en-
semble des activités de service liées à la gestion et la diffusion de l'informa -
tion: les autoroutes de l'information, les banques de données, l'Internet, le
multimédia...
D’autres appliquent la dénomination de secteur quaternaire au sec-
teur d’activités non concurrentiel, actuellement en plein développement.
Après le secteur primaire: les produits du sol, le secteur secondaire: la pro-
duction industrielle, et le secteur tertiaire: les services publics ou privés,
vient s’ajouter aujourd’hui le secteur quaternaire qui concerne les produc-
tions sociales et écologiques. Ou si l’on préfère « l’économie solidaire »,
destinée à compenser la dure déshumanisation de l’économie de marché et
qui se distingue par son but non lucratif.
2. Les ménages
On regroupe sous le terme « ménages » l'ensemble des individus par-
tageant le même domicile et dont l'activité est essentiellement la consomma-
tion : célibataires, familles, collectivités (casernes, hospices...).
Les ménages jouent un double rôle dans l'économie :
17
ils fournissent le travail et, en échange, perçoivent un salaire.
ils consomment des biens et services et, en contrepartie, donnent ce
que l'on nomme "la dépense des ménages" et qui est en fait le
prix des biens et services.
Les consommateurs sont classés en un nombre de catégories socio-
professionnelles présentant chacune une certaine homogénéité sociale :
les agriculteurs exploitants.
les artisans, commerçants et chefs d'entreprises.
les cadres et professions intellectuelles supérieures.
les professions intermédiaires.
les employés.
les ouvriers.
les retraités.
autres personnes sans activité professionnelle.
3. Les administrations
Ce sont les institutions et organisations qui rendent des services sans
rechercher de profit ou qui agissent sur la répartition des richesses.
On distingue :
Les administrations publiques, regroupant l'État, les Collectivités
locales, la Sécurité Sociale, qui produisent des services non mar-
chands destinés à la collectivité ou redistribuent des revenus, et
dont le financement est assuré par la collectivité.
18
5. Le Reste du monde
Le reste du monde, appelé encore "l'Extérieur", est une expression
économique qui désigne l'ensemble des acteurs étrangers qui effectuent des
échanges avec les acteurs économiques nationaux.
Il s'agit d'un acteur fictif qui permet de mettre en évidence l'existence
d'échanges de biens et de services avec l'étranger.
Opérations économiques
Les trois grands moments de la vie économique sont :
La production, c’est-à-dire la réalisation des biens et des services.
Circuit économique
Les agents économiques sont tous en relation les uns avec les autres.
Par exemple, les ménages ont des relations avec d'autres agents écono-
miques comme les entreprises, les banques, les administrations, eux-mêmes
en relations réciproques.
19
Ces échanges sont matérialisés par des flux. Les flux représentent les
mouvements de biens et services et les mouvements de monnaie entre les
différents agents économiques.
Le circuit économique est une représentation imagée et simplifiée de
l'activité économique qui permet de décrire, au moyen des flux, les relations
essentielles entre les différents agents.
Chaque flux est caractérisé par sa nature et le sens du mouvement, re-
présenté, par convention, au moyen d'une flèche orientée.
Dans une économie simplifiée composée d’agents qui produisent (les
entreprises) et d’agents qui consomment (les ménages), on peut schématiser
la circulation entre eux de la façon suivante :
Les ménages fournissent aux entreprises des services et des biens pro-
ductifs et ces dernières leur livrent des biens et services : ce sont les flux
réels ou matériels :
ménages ------- travail -----------> entreprises
La contrepartie de ces flux réels est constituée par les flux monétaires
ou financiers qui représentent les échanges d'argent, revenus et dépenses
des ménages.
ménages <------- salaire ------------ entreprises
Les flux sont, en général, réciproques et à un flux réel, le travail par
exemple, correspond, en contrepartie, un flux monétaire, le salaire.
Cependant, certains flux sont unilatéraux et n'ont donc pas de contrepartie.
Il peut s'agir, par exemple, d'un flux réel qui n'a pas de contrepartie moné-
taire, comme le service gratuit d'une administration publique ou le travail
d'un bénévole pour une association. A l'inverse, un flux monétaire peut ne
pas donner lieu, en retour, à un flux réel ou un flux monétaire : ce sera le
cas, par exemple, pour un don effectué par un ménage à la Croix Rouge qui
est une administration privée.
Activités
Activité 1.
Chassez les 3 intrus :
1. Ménages
2. Caisse primaire d’assurance maladie
3. Administrations
4. La Poste
5. Revenus
6. Institutions financières
20
7. Entreprises
8. Peugeot-Citroën
9. Usine
10. Extérieur
11. Banque de France
12. Epargne
Activité 2.
Indiquez à quelle catégorie appartiennent les agents économiques (en
gras).
20 h : Les enfants ont dîné et les parents écoutent les informations à la télé-
vision. Ce soir, il y a soit une émission de variétés au profit des « Restau-
rants du cœur », soit un reportage sur les syndicats en France.
21
Entreprises Ménages Administra- Institutions Reste du Administra-
non finan- tions pu- financières monde tions privées
cières bliques
Activité 3.
Indiquez la nature des flux entre les agents : réel, monétaire ou financier.
Dans une économie imaginaire, les entreprises ont vendu, en un an, 3640
MB (milliards de Ban - monnaie nationale) aux ménages, 1130 MB aux ad-
ministrations, exporté 400 MB et importé la même somme. Elles ont versé
3240 MB de revenus aux ménages et 1560 des prélèvements obligatoires
aux administrations. Les ménages ont, pour leur part, versé 1800 de prélève-
ments obligatoires, épargné 100 MB, reçu 800 de salaires des administra-
tions et 1500 de transferts. Les crédits nets (après retrait des rembourse-
22
ments) ont représenté 30 MB pour les entreprises et 70 pour les administra-
tions.
ménages
1800 administrations
3640 800+1500 ++=
3240 100
70
30
sociétés non fi- 1560 sociétés finan-
nancières cières
1130
400
- reste du monde
400
reste du
monde
23
public, la santé publique, la sécurité, la défense …). Par convention, tous les
biens sont marchands.
2. La production marchande
- Elle s’exerce sur un marché.
- Elle répond à un besoin individuel ou collectif.
- Elle s’échange à un prix qui vise au moins à couvrir les coûts de produc-
tion. Ce prix s’appelle, selon les cas : redevance, péage, droit, cotisation
…
- Elle est réalisée par les entreprises privées et en partie par les entreprises
publiques ou semi-publiques (La Poste, SNCF, EDF-GDF…).
- Certains services sont marchands (par exemple, la publicité).
- Elle est évaluée au prix du marché.
- Dans l’économie française, la production marchande représente 80% de la
production globale.
- Les entreprises (y compris les entreprises individuelles) réalisent plus de
90% de la production marchande totale.
Activités
Activité 1.
Indiquez si les productions sont marchandes ou non marchandes.
24
Production mar- Production non mar-
chande chande
Eclairage urbain
Services bancaires
Publicité
Infrastructures routières
Soins aux malades
Cours de français
Entretien de la voirie
Logement
Sécurité
Machine à laver
Contrôle aux frontières
Recherche scientifique
Séance de cinéma
Vêtements
Transport
Activité 2.
En vous appuyant sur vos connaissances concernant le circuit économique
et la production, comment pouvez-vous expliquer la phrase suivante : "La
science économique est l'art de tourner en rond".
Activité 3.
Peut-on assimiler croissance de la production et progrès ?
Activité 4.
Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.
Vrai Faux
1. La publicité est un service non marchand
25
duction
7. Les biens et les services que l’on achète/peut acheter sur
un marché sont appelés marchands
8. Les services non marchands sont évalués à leur coût de
production
9. Les administrations produisent essentiellement des ser-
vices marchands
10. Une administration dont la plus grande partie de l’acti-
vité est consacrée à la production non marchande est
classée dans les entreprises
11. Les institutions financières produisent des services non
marchands
12. Les biens et les services qui ne font pas l’objet de tran-
sactions sont évalués au prix qu’ils auraient eu sur le
marché
Travail
L’opération de production met en œuvre deux facteurs principaux : la
travail et le capital.
Elle combine ces facteurs en fonction du coût et de l’efficacité atten-
due de chacun d’eux.
Le facteur travail est fourni par les ménages qui vendent leur travail en
échange d’un salaire. L’offre de travail détermine donc la production que
peut réaliser une économie.
La production est liée à la quantité de travail disponible ainsi qu’à sa
qualité.
1. Aspects quantitatifs
La population se divise en deux groupes : la population active
(активное) et les inactifs (неактивное)
La population active constitue l'offre de travail : elle est définie
comme «l’ensemble des individus exerçant ou déclarant chercher à
exercer une activité rémunérée » ( INSEE ).
Cette population, se compose de deux groupes :
- la population active occupée (занятое) regroupant les
personnes qui ont un emploi salarié ou non.
26
- la population active inoccupée (незанятое, но ищут
работу!) regroupant les personnes qui n’ont pas d’emploi,
les chômeurs, mais qui sont immédiatement disponibles
pour travailler et qui recherchent activement un emploi.
Sont inclus dans la population active : les militaires, les membres du
clergé.
Les inactifs, avec notamment les enfants, les retraités, les étu-
diants, les personnes en âge de travailler mais n’étant pas à la re-
cherche d’un emploi.
27
2. Aspects qualitatifs
Chaque travail demande des compétences particulières. Le travail
n’est donc pas une donnée homogène puisqu’il suppose l’acquisition de sa-
voir faire spécifiques. Ces savoir faire dépendent souvent de la qualification
des travailleurs.
L’analyse du facteur travail peut être effectuée au travers de la réparti-
tion par âge, par sexe, par qualification et par catégorie socioprofession-
nelle (CSP) de la population active.
L’INSEE (Institut National des Statistiques et Etudes Economiques) a
établi en 1982 une nomenclature des Professions et Catégories Sociopro-
fessionnelles (PCS) qui comporte trois niveaux de classification :
32 catégories socioprofessionnelles.
489 postes.
L’étude, sur les 50 dernières années, de l’évolution de la part de
chaque catégorie socioprofessionnelle dans la population active totale
montre un certain nombre de tendances :
une baisse de la proportion d’ouvriers (CSP la plus importante jus-
qu’au début des années 90), qui peut s’expliquer par l’automatisa-
tion croissante et la crise du secteur secondaire.
28
terminée [CDD], temps partiel, emplois saisonniers…), les entreprises cher-
chant à optimiser leur besoin en facteur travail.
Activités
Activité 1.
A partir du tableau ci-dessous pouvez-vous donner une définition de la po-
pulation active ?
Actifs Inactifs
Franck, conducteur de métro (occu- Bernadette, mère au foyer de 2 en-
pée) fants
Brigitte, réceptionniste à temps par- Yvan, retraité de la compagnie Air
tiel (occupée) France
Emile, licencié économique et à la Laurent, élève de troisième
recherche d’un emploi de manuten- Joëlle, bénévole au club de football
tionnaire (inoccupée) de Versailles
Julien, récemment diplômé de HEC, Gustave, agriculteur retraité, conti-
à la recherche de son premier emploi nue d’élever quelques poulets et de
(inoccupée) cultiver des légumes pour la
Corinne, commerçante (occupée) consommation du ménage
Aude, stagiaire rémunérée (occu-
pée)
Activité 2.
Indiquez pour chacune des personnes à quelle catégorie elle appartient.
29
tal d’éducation
M. X tire ses revenus du trafic de drogue +
M. Paul Gautier est curé de la paroisse +
Saint-Ambroise
Mme. Catherine Nedeuve est femme au +
foyer
Melle Céline Pion, ouvrière spécialisée +
chez Peugeot, est actuellement au chômage
technique
Melle Esther Lepetit exerce une activité bé- +
névole aux Restaurants du Cœur
Suite à un accident, M. Alain Bachat est en +
congé maladie depuis 6 mois
Melle Hélène Trublin prendra son nouveau +
poste de directrice du marketing à la BNP,
dans 3 mois
M. Ernest Delamare de Segonzac vit de la +
gestion de son portefeuille boursier
M. Jean-Marie Mezier a pris une année sab- +
batique
Mme. Elisabeth Menard aide son mari qui a +
une boutique d’articles pour la pêche
Mme. Claire Desbordes suit une formation +
informatique d’une durée de 6 mois
M. Michel Leblanc recherche activement +
un emploi
Melle Emilie Verlot est en congés payés +
M. Bernard Bihan, étudiant en gestion, fait +
un stage non rémunéré de deux mois dans
une entreprise
Activité 3.
Parmi ces différents facteurs, cochez ceux qui peuvent faire évoluer la po-
pulation active.
1. L’âge de la retraite
2. La politique agricole du pays
3. La démographie
4. Le nombre de faillites d’entreprises
30
5. Les flux migratoires
6. Le taux d’activité féminine
7. Le nombre de logements construits annuellement
8. La durée de la scolarité
9. Le résultat de la coupe du monde de football
10. L’augmentation du coût de la vie
11. La politique de défense nationale
Activité 4.
Complétez le schéma avec les éléments donnés : chômeurs - population to-
tale - actifs occupés - population active - militaires du contingent - popula-
tion inactive.
chômeurs
population actifs
active occupés
population
totale militaires du
contingent
population
inactive
Activité 5.
Quels facteurs peuvent expliquer la réduction de la durée du travail ?
la durée de travail= beaucoup de travailleurs= argents que doit les etre paye
Activité 6.
Comment, selon vous a évolué la part de chaque catégorie socioprofession-
nelle dans la population active ?
Chômage
31
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et la
population active :
Nombre de chômeurs
Taux de chômage = x 100
Population active
32
plusieurs secteurs, voire l’ensemble de l’économie (par exemple
lors de la crise de 1973-1974).
les jeunes et les travailleurs âgés plus touchés que les tranches
moyennes.
33
en aménageant le temps de travail pour permettre une plus grande
flexibilité (aide au développement du travail à temps partiel, modu-
lation en fonction des besoins).
Activités
Activité 1.
Associez les notions et les définitions.
1 2 3 4 5 6 7
34
Activité 2.
Selon vous, comment l'Etat peut-il intervenir pour lutter contre le chô-
mage?
Capital
Le travail ne suffit pas pour assurer la production de biens et de ser-
vices. Le capital est l’autre facteur indispensable à l’activité productive. Il
est constitué par l’ensemble des biens intervenant dans la production
d’autres biens, mais représente aussi la totalité des richesses à la disposition
de l’entreprise.
Il recouvre donc des réalités diverses; on parle ainsi de :
capital humain, qui fait référence aux ressources humaines de
l’entreprise.
1. Le capital technique
Il se décompose lui-même en capital fixe et capital circulant.
Le capital fixe.
Le capital circulant.
Il est constitué des biens non durables (stocks divers, matières pre-
mières, énergie, les produits semi-finis) qui ne peuvent être utilisés que pour
un cycle de production. Au cours du processus de production, ils sont soit
35
détruits immédiatement (énergie) soit incorporés au produit final (la planche
qui sert à faire un meuble).
Il faut noter une tendance à la dématérialisation du capital : par
exemple, un ordinateur ne sert à rien sans un logiciel qui peut être défini
comme du capital immatériel.
2. L’investissement
Pour constituer ou renouveler son capital fixe, l’entreprise va avoir re-
cours à l’investissement qui est une opération de formation de capital.
Il y a deux sortes d’investissements :
L’investissement matériel qui augmente le capital technique de
l’entreprise (achats de machines, bâtiments…).
3. L’objet de l’investissement.
Il y a trois raisons d’investir :
Activités
Activité 1.
Classez les différents éléments selon leur nature.
36
Système d'exploitation Linux
Camion
Argent apporté par les associés
Fournitures de bureau
Entrepôt
Brevet
Ligne de production automatique
Energie
Emprunt bancaire
Fonds de commerce
Matières premières
Emballages
Obligations
Voiture de fonction du PDG
Activité 2.
Lisez le texte et repérez les différents investissements effectués par l'entre-
prise, puis classez-les selon leur objet.
Investissement Objet
37
Productivité
Dans une économie de marché, les entreprises cherchent constamment
à améliorer leur mode de production, de manière à abaisser leurs coûts et à
vendre à un prix inférieur à celui de la concurrence. Il s’agit pour elle de
produire la même quantité de biens ou de services à l’aide d’une quantité
toujours plus faible de facteur de production. L’efficacité d’un mode de
production se mesure à partir de la notion de productivité des facteurs.
Deux types de mesures peuvent intervenir pour rendre compte de l’ef-
ficacité du mode de production mis en œuvre par une entreprise : la pro-
ductivité partielle des facteurs de production et la productivité globale des
facteurs de production.
38
Les facteurs qui influent sur la productivité sont à la fois nombreux et
variés : nombre de machines utilisées, organisation du travail, compétence
professionnelle des ouvriers, efficience des équipements…
Par ailleurs, la productivité d’un facteur de production s’explique par
sa combinaison, au sein du processus productif, avec d’autres facteurs de
production.
Le niveau global de la productivité d’une entreprise s’explique par la
combinaison des facteurs de production au sein du mode de production.
L’INSEE détermine ainsi une productivité globale des facteurs de
production, qui s’établit en faisant le rapport entre la production réalisée
par une unité économique et l’ensemble des facteurs de production (capi-
tal et travail ) utilisés lors du processus de production.
Activités
Activité 1.
Observez le tableau et cochez la bonne réponse.
39
1) En 2000, la productivité s'élevait à :
5) Les gains de productivité ont été plus importants dans la période 1985-
1990 que dans la période 1995-2000.
Vrai
Faux
Activité 2.
Quels commentaires vous inspire le tableau ci-dessous ?
En France, avec une heure de son salaire le manœuvre pouvait payer :
en 1906 en 1960
Valeur ajoutée
L'entreprise vend des produits qu'elle a fabriqués grâce à un certain
nombre de biens et de services qu'elle a acquis (matières premières, énergie,
produits semi-finis, prestations de services...). La valeur de ces produits fi-
40
nis est supérieure à celle des moyens mis en oeuvre pour les fabriquer. Ce
gain de valeur est appelé valeur ajoutée. Cette valeur permet de mesurer la
contribution exacte d’une unité de production à la création de richesses.
Activités
Activité 1.
Lisez le texte et répondez aux questions.
Une entreprise de vente par correspondance (VPC) a vendu pour 360 000
euros de pulls dans l'année en achetant la production d'un fabricant, qui lui a
41
coûté 150 000 euros. Le fabricant, quant à lui, a consommé pour 30 000 eu-
ros de fil de laine acheté à une filature, qui, pour le produire, s'est fournie en
laine brute chez un éleveur de moutons, auquel elle a payé 7 500 euros sa
production.
1) Quelle est la richesse créée (valeur ajoutée) par l'entreprise de vente par
correspondance ?
2) Quelle est la richesse créée (valeur ajoutée) par le fabricant de pulls ?
3) Quelle est la richesse créée (valeur ajoutée) par la filature ?
4) Quelle est la richesse créée par l'éleveur de moutons (entreprise agri-
cole)?
5) Quelle est la valeur ajoutée totale de ces 4 entreprises ?
6) Quel est le chiffre d'affaires cumulé des 4 entreprises ?
Activité 2.
Relevez dans la fabrication de la Tarte Tatin ce qui appartient au capital
fixe et ce qui relève des consommations intermédiaires.
Préparation :
Bien mélanger ; sucre, oeuf, sel. Ajouter le beurre mou
et mélanger. Ajouter la farine petit à petit en mélan-
geant. Quand la farine est entièrement absorbée, for-
mer une boule et la mettre dans un torchon au réfrigé-
rateur. Laisser reposer une nuit.
Quand la pâte devient brune (après 20 min environ), la couvrir d'un papier
aluminium, baisser le four à 150 degrés et laisser cuire encore 10 minutes.
42
Poser ensuite le moule sur un torchon très mouillé (pendant 10 minutes)
pour arrêter la cuisson du caramel.
la répartition secondaire est celle qui est opérée par l'Etat appelée la
redistribution, conduisant à la formation des revenus de transferts.
Les revenus primaires sont ceux qui sont perçus en contrepartie d’une
contribution directe à la production.
On compte deux types de revenus primaires : les revenus d’activité
ou revenus du travail (salaires, excédent brut d’exploitation de l’entrepre-
neur) et les revenus de la propriété ou revenus du capital (revenus des
placements financiers, les loyers...).
43
Le salaire est théoriquement fixé sur le marché du travail en fonction
de l'offre et de la demande de travail.
Dans la réalité, les salaires dépendent en grande partie du rapport de
force entre les partenaires sociaux, de la capacité à négocier, de l'évolution
de la croissance.
De plus, l'Etat a fixé un salaire minimum, le SMIC (salaire minimum
interprofessionnel de croissance) en dessous duquel un salarié ne peut être
rémunéré.
Le salaire, qui rémunère le facteur travail, peut prendre divers noms : traite-
ment pour les fonctionnaires, appointements pour les employés, gages
pour les gens de maison, etc.
Les autres revenus du travail :
Les non-salariés qui travaillent pour leur propre compte ne disposent
pas d'un revenu aussi régulier que les salariés.
Dans cette catégorie de revenus, on distingue principalement:
- les bénéfices : ils sont tirés des activités artisanales, agricoles, in-
dustrielles ou commerciales. Les activités de ces entrepreneurs en-
traînent des coûts et génèrent des recettes. Le profit (lorsque les re-
cettes sont supérieures aux coûts) devient leur revenu.
- les honoraires : ce sont les revenus des professions libérales :
médecins, avocats, notaires, architectes...
44
3. Les inégalités
Cette répartition primaire des revenus met en évidence une disparité,
des inégalités.
La disparité la plus connue est l’inégalité des salaires.
Ces inégalités sont dues à :
- la différence de qualification
- la différence d’âge, de sexe, de nationalité
- la taille et la branche de l’entreprise
- la région
On doit y ajouter les disparités en matière de compléments de salaires
(intéressement, participation, primes, avantages en nature…).
A ces inégalités de salaire s’ajoutent :
- les inégalité du patrimoine (héritage)
- les inégalités de niveau de vie : à revenus égaux, on doit prendre
en compte le nombre de personnes à charge par ménage.
Activités
Activité 1.
Comment nomme-t-on ces revenus ?
des appointements - des courtages - des droits - des gages - des honoraires
- des vacations - un cachet - un salaire - un traitement - une commission -
une solde
1) Pour son travail, un domestique reçoit .........................
2) L'Etat verse aux fonctionnaires .........................
3) Pour avoir joué le rôle de Don Juan, le comédien a
obtenu .........................
4) Un médecin, un avocat, un consultant facturent .........................
45
5) Une entreprise paye à ses salariés ......................... ou .........................
6) Chaque mois les militaires touchent .........................
7) Une compagnie d'assurance rémunère ses courtiers par .........................
8) Pour son activité d'intermédiation, un commissionnaire
encaisse .........................
9) A la fin de l'année, une maison d'édition règle à un
auteur .........................
10) Les professeurs non-permanents qui enseignent quelques heures dans un
lycée ou un collège perçoivent .........................
Activité 2.
Classez les revenus de la famille Alaise et cochez le montant correct.
Total des revenus primaires : 141 303,5 € 141 478,5 € 146 475 €
Total des revenus d'activité : 122 170 € 171 300 € 116 300 €
46
Total des revenus de la propriété : 25 000 € 25 003,5 € 125 000 €
47
Les 3 branches de la Sécurité sociale prennent en charge les presta-
tions suivantes :
la caisse d’assurance maladie : la maladie, la maternité, les acci-
dents du travail, l'invalidité.
48
La redistribution n’obéit pas seulement un principe de solidarité mais
joue également un rôle économique en évitant la sous-consommation et la
surproduction. En effet, la redistribution accroît la consommation des mé-
nages les plus modestes, et notamment celle des chômeurs, ce qui soutient
et stabilise la demande, donc la production.
3. Le revenu disponible
Les ménages perçoivent souvent plusieurs types de revenus: des reve-
nus du travail (le salaire du salarié), des revenus de transfert (les allocations
familiales, s'il y a deux ou plusieurs enfants dans la famille) et des revenus
du capital (les intérêts d'un livret d'épargne, par exemple).
Pour un ménage, le revenu disponible correspond à l'ensemble de ses
revenus desquels il faut déduire les impôts et les cotisations sociales :
Revenu disponible = revenu primaire + revenus de transfert - (im-
pôts + cotisations sociales)
Ce revenu est effectivement à la disposition des ménages pour
consommer et épargner.
Activités
Activité 1.
Dans cette liste se sont glissés 4 intrus, pouvez-vous les retrouver ?
1. Minimum vieillesse
2. Allocation parentale d'éducation
3. Commission
4. Indemnités journalières
5. Pension d'invalidité
6. Allocation logement
7. RMI
8. Traitement
9. Bourse d'enseignement
10. Remboursement de frais médicaux
11. Pension de vieillesse
12. Prime de résultat
13. Complément familial
14. Honoraires
Activité 2.
Attribuez à chacune de ces personnes un revenu en fonction de sa situation.
1. M. A. Giraud a été licencié il y a 8 mois, après avoir travaillé 25
ans dans la même entreprise et il recherche un emploi.
49
2. Conducteur de métro, M. F. Pinaut, âgé de 60 ans, vient de cesser
son activité professionnelle.
3. Mme B. Fragonard, veuve, âgée de 72 ans n'a pratiquement rien
pour vivre.
4. Mme et M. Legrand qui vendent des fruits et légumes sur le mar-
ché ont quatre enfants.
5. Mme. A. Poulain, employée à la société Lamy est en arrêt maladie
et ne perçoit plus de salaire.
6. M. P. Faichoud, qui souffre de maux de tête, dépense beaucoup
d'argent en visites chez le médecin et achats de médicaments.
7. Mme G. Sava vient de perdre son mari, retraité de la fonction pu-
blique.
A. Remboursement de frais médicaux.
B. Pension de réversion.
C. Indemnités journalières.
D. Allocations familiales.
E. Pension de retraite.
F. Allocation de retour à l'emploi (ARE).
G. Aide sociale.
Activité 3.
Dites si ces revenus sont des revenus primaires ou secondaires.
50
Allocation de retour à l’emploi (ARE) versée
à un demandeur d’emploi
Dividende versé par une entreprise à un ac-
tionnaire
Indemnité journalière versée par la Sécurité
sociale à un salarié en congé-maladie
Cachet encaissé par une cantatrice pour avoir
chanté le rôle de « Carmen ».
Aide personnalisée au logement (APL) accor-
dée à une famille.
Prime de résultat reçue par un vendeur
Pension versée à un retraité
Intérêts perçus pour une somme d’argent pla-
cée sur un livret d’épargne
Activité 4.
Cochez la réponse correcte.
Madame Anne Hidalgo travaille dans une banque. Son principal revenu est
son salaire. Elle gagne, 2 000 € par mois sur 13 mois. Son employeur lui re-
tient, à la source, 5 460 € pour les différentes cotisations sociales (assurance
vieillesse, assurance maladie, chômage) et 2080 euros de CSG et CRDS.
Elle paie annuellement 2 500 € d'impôt sur le revenu, 400 € de taxe d'habi-
tation et 500 € de taxes foncières. Mère de famille, elle reçoit 1 500 € d'allo-
cations familiales et, cette année, elle a touché une prime de rentrée pour les
enfants de 500 €.
Prélèvements sociaux
51
Les revenus primaires des ménages supportent des prélèvements so-
ciaux obligatoires qui permettent la redistribution, l’objectif étant de faire
supporter le coût des risques sociaux au plus grand nombre pour pouvoir re-
distribuer aux individus en difficulté.
On appelle prélèvements sociaux des cotisations prélevées par des or-
ganismes sociaux :
les cotisations de Sécurité Sociale qui couvrent l’assurance mala-
die, la maternité, l'invalidité, la vieillesse, le décès, le veuvage, les
Allocations Familiales, le logement, les accidents du travail.
les cotisations ASSEDIC (Association pour l'Emploi dans l'Indus-
trie et le Commerce ) qui permettent le versement des allocations
chômage.
les cotisations de retraite complémentaire qui aident à financer
une partie de la retraite.
la Contribution Sociale Généralisée (CSG) appliquée à tous les
revenus (revenus du travail et revenus du capital).
la Contribution pour le remboursement de la dette sociale
(CRDS).
Ces cotisations :
sont prélevées sur les salaires et payées en partie par les salariés
(1/3 des cotisations sociales) et en partie par les employeurs (2/3
des cotisations sociales) ; on parle alors de charges patronales.
sont calculées sur la rémunération brute des salariés et retenues à la
source du salaire brut ; la somme que reçoit le salarié est appelée
salaire net.
sont versées par les employeurs aux organismes de sécurité sociale.
Activités
Activité 1.
Observez le bulletin de salaire et dites si les affirmations sont vraies ou
fausses (justifiez votre réponse).
Vrai Faux
1. Le salarié paye plus de cotisations sociales que l'em-
ployeur.
2. Mme A. Chavil travaille à temps partiel.
3. Mme A. Chavil travaille dans une entreprise de tra-
vail temporaire.
52
4. Ce bulletin de paie est celui du mois de mai.
5. Pour sa retraite, Mme A. Chavil, paye deux cotisa-
tions.
6. L'employeur paye une partie de la CSG.
7. Mme A. Chavil travaille dans cette entreprise depuis
peu de temps.
8. Il reste à Mme A. Chavil 18 jours de vacances à
prendre.
9. Les cotisations sociales sont retenues seulement sur le
salaire.
10. Mme A. Chavil et son employeur payent les mêmes
cotisations mais les montants sont différents.
11. Toute la CSG est déductible du revenu imposable.
12. Le salaire horaire de Mme A. Chavil est de 9,10 eu-
ros.
13. Le salaire de Mme A. Chavil est payé par chèque.
Bulletin de paie
EMPLOYEUR SALARIE
53
PAIE TITÉ TANT PLOYEUR
ou BASE TAUX
MONTANT
001 Salaire de 148 9,10 1 346,80
base
091 Prime an- 1 10 102,34
cienneté 023,45
TOTAL BRUT 1 449,14
54
854,45
Mode de paiement : Virement ban-
caire le 02/03/2002
Conservez ce bulletin de salaire sans limitation de du-
rée pour faire valoir vos droits.
Prélèvements fiscaux
Pour assurer la redistribution, les revenus primaires des ménages sup-
portent, outre les prélèvements sociaux, des prélèvements fiscaux obliga-
toires. Les impôts, perçus auprès des contribuables au niveau local et au ni-
veau national, sont de deux ordres: les impôts directs et les impôts indirects.
Au niveau national :
55
Il est payé par les sociétés de capitaux (société anonyme, société à
responsabilité limité...) qui sont imposées sur leurs bénéfices nets (provi-
sions, frais généraux et amortissements sont déduits).
Au niveau local :
56
La Taxe Foncière sur les propriétés bâties, établie pour toute
construction d'habitation ou à usage industriel et commercial. Sur
les terrains, elle est établie pour les terrains nus.
les taxes diverses sur les débits de boissons, sur les spectacles...
Activités
Activité 1.
Soulignez la réponse correcte.
Amandine Ballado loue un appartement de 3 pièces, dans le 5 ème arrondisse-
ment de Paris, pour lequel elle paie, chaque année [la taxe foncière / la
taxe d’habitation / la taxe sur la valeur ajoutée], qui est assez élevée.
Heureusement, comme elle est Directrice du marketing dans une grande en-
treprise, elle gagne bien sa vie. Mais ses revenus salariaux sont soumis à [la
taxe professionnelle / à la taxe foncière / à l’impôt sur le revenu] qu’elle
doit acquitter annuellement.
De plus, cette année, elle a hérité de son vieil oncle Hubert de Segonzac de
Mespes, d’un château de 42 pièces, de toiles de maîtres (Monet, Renoir,
Van Gogh), d’un portefeuille d’actions de 2 000 000 d’€ et d’une cave de
350 bouteilles de grands crus, sur lesquels les services fiscaux vont lui ré-
clamer [des droits de douane / des droits sur les alcools / des droits de
succession].
57
Son intention est évidemment de vendre le château, au moins pour éviter de
régler [la TVA / la taxe foncière / la taxe professionnelle] et d’acheter un
appartement, sachant qu’il y a [des droits d’enregistrement / des impôts
sur les sociétés / des droits de succession] à régler.
Son patrimoine étant maintenant très important, il faudra qu’elle épargne
pour s’acquitter de [l’impôt sur les sociétés / de la taxe professionnelle /
de l’impôt de solidarité sur la fortune].
Avec l’argent qui lui restera, elle souhaite créer sa propre entreprise, une
SARL exploitant une boutique vendant des objets importés des quatre coins
du monde (certains seront frappés par des [droits de douane / des droits de
succession / des droits sur les alcools]).
A chaque objet vendu, elle devra appliquer [la taxe sur la valeur ajoutée /
la taxe sur le tabac / la taxe professionnelle] que paiera le client et qu’elle
reversera à l’Etat.
Activité 2.
Dites si les affirmations sont vraies ou fausses.
Faux Vrai
1. La taxe foncière est un impôt perçu par les col-
lectivités locales.
2. La TVA est un impôt payé par le consomma-
teur final.
3. L'impôt sur le revenu ne tient pas compte de la
situation familiale.
4. Le commerçant prélève la TVA et la reverse à
l'Etat.
5. L'impôt sur les sociétés (IS) est calculé sur le
chiffre d'affaires.
6. L'impôt sur le revenu est socialement plus
juste que la TVA.
7. Le Plus le revenu est élevé, plus le pourcen-
tage d'impôt prélevé est élevé.
8. C'est l'impôt sur les sociétés qui rapporte le
58
plus à l'Etat.
9. Il n'y a qu'un seul taux de TVA.
10. Un ménage sur deux ne paye pas l'impôt sur le
revenu.
Pouvoir d’achat
De manière générale, avec le temps, les salaires augmentent. Mais
cette augmentation ne signifie pas qu’il y a accroissement de richesse ou
possibilité d’acheter davantage. Pour le savoir, il faut observer le pouvoir
d’achat, c’est-à-dire la possibilité, plus ou moins grande, que donne un re-
venu (salaire, loyer, allocations familiales…), à son bénéficiaire, de se pro-
curer des biens et des services.
Le pouvoir d’achat du consommateur, à un moment donné, va dé-
pendre de son revenu, du niveau des prix et de la pression fiscale.
1. Le revenu disponible
C’est le revenu dont disposent les ménages après déduction des prélè-
vements obligatoires et perception des revenus de transfert :
Revenu disponible = Revenus primaires - Impôts directs - Cotisa-
tions sociales + Prestations sociales + Autres revenus de transfert
2. Le salaire réel
L’analyse économique distingue le salaire nominal, c’est-à-dire la
quantité de monnaie perçue au titre du salaire et le salaire réel ou la quanti-
té de biens ou services que ce salaire permet d’acheter.
Comme le pouvoir d’achat dépend à la fois des revenus et des prix,
lorsque la hausse des prix est supérieure à la hausse des salaires, le salaire
réel diminue et vice versa. On parle alors d’augmentation ou de diminu-
tion du pouvoir d’achat.
3. Le coût de la vie
C’est le niveau général des prix. Pour évaluer les variations des prix,
on a recours à l’indice des prix qui mesure la variation d’un prix entre deux
époques données.
L’indice général des prix concerne l’ensemble des prix. Lorsque la
tendance générale de l’évolution des prix est à la hausse, on parle d’infla-
tion.
59
Inflation
L'un des principaux soucis des agents économiques, c'est l'augmenta-
tion des prix. On surveille donc leur évolution grâce à des indices de varia-
tion.
1. Définition
L’inflation se traduit par une hausse généralisée, auto-entretenue, du-
rable et plus ou moins importante des prix.
C’est un phénomène macro-économiques mettant en jeu l'interdépen-
dance entre toutes les parties et tous les mécanismes de l'économie.
C'est un phénomène global que l'on mesure par l'indice des prix à la
consommation établi par l’INSEE, qui reflète, mois par mois, l’évolution
d’ensemble des prix à la consommation. Cet indice est calculé sur la base de
295 postes représentant l'ensemble de la consommation des ménages. La
population de référence est composée de "l'ensemble des ménages".
Cet indicateur permet de déceler l'existence de l'inflation. Si une cause
isolée est à l'origine de la hausse de l'indice général des prix on ne parlera
pas d'inflation mais de tensions sur les prix ou de pressions inflation-
nistes.
60
l’inflation par la monnaie :
Une création excessive de monnaie, sous forme de crédits accordés
aux agents, se traduit par des dépenses supplémentaires, qui peuvent être
cause d’inflation si l’offre ne suit pas.
Les rapports de force sur les marchés ne permettent pas toujours une
libre fixation du prix d’équilibre.
C’est le cas si une entreprise est en situation de monopole ou si le pou-
voir des syndicats est trop fort.
l’inflation importée :
Activités
61
Activité 1.
Classez les différentes causes d’inflation énumérées ci-dessous dans les ca-
tégories proposées.
Activité 2.
Complétez le texte avec les mots proposés.
62
réfère à l’ensemble des [..............................]. Il intègre les [.........................]
des prix des [..............................] frais et de l’habillement ainsi que la
[..............................] mensuelle des [..............................].
Activité 3.
Parmi les différentes mesures proposées, cochez celles qui relèvent d’une
politique anti-inflationniste.
Activité 5.
Associez les mots et les définitions.
63
1. Inflation A. Baisse auto-entretenue sur moyenne et longue
période du niveau général des prix.
1 2 3 4 5
1. Définition de la consommation
La consommation, au sens économique du terme, c'est l'action d'uti-
liser ou de détruire, immédiatement ou progressivement, des biens et des
services (un yaourt, un ordinateur), dans le but de satisfaire un besoin.
Consommer un aliment par exemple, c'est le détruire pour satisfaire le
besoin de se nourrir.
Consommer de l'information, c'est aussi en quelque sorte la détruire
pour l'intégrer à son propre capital culturel.
La consommation est donc motivée par les besoins qu’un individu
cherche à satisfaire, à l’aide d’un bien ou d’un service prévu à cet effet.
Dans le passé, dans une société qui était essentiellement rurale, une
large partie des produits alimentaires, des vêtements, était réalisée par les
64
ménages pour leur usage personnel. L’autoconsommation était la forme
principale de consommation.
L’industrialisation, l’urbanisation, l’augmentation des salaires réels, la
diversification des besoins a fait entrer la société dans une ère de consom-
mation de masse, multipliant les produits.
65
détruits, transformés ou incorporés, au cours du processus de pro-
duction, pour réaliser le
produit final (l'énergie et la farine utilisées pour fabriquer une ba-
guette de pain).
66
- Autres biens et services
La consommation des ménages en France se modifie au détriment des
consommations traditionnelles (alimentation, habillement...) et au profit des
postes de santé, loisirs et culture (alimentation, équipement et entretien du
logement, transport, logement, habillement, santé, loisirs et culture, biens et
services divers).
Activités
Activité 1.
Lisez le texte sur les dépenses de consommation des Français et répondez
aux questions.
67
(28,6% à 14,1%) derrière le logement (24,2%) et les dépenses financées par
les pouvoirs publics, éducation et santé (22%), relève l'Insee. Les dépenses
d'habillement elles aussi chutent, de 9,7% en 1960 à 4% en 2000, tandis que
les dépenses de communication et culture sont passées de 6,7% à 8,8%. Sur
cette période, les dépenses les plus dynamiques ont été celles en produits
des technologies de l'information, qui expliquent plus de 30% de la hausse
des dépenses des ménages sur la dernière décennie, notamment grâce à des
baisses de prix marquées (-15,7% en moyenne depuis 1990 pour le matériel
informatique). Aujourd'hui, indique l'étude, presque tous les ménages ont un
et souvent plusieurs téléviseurs, deux tiers ont un magnétoscope, 60% une
chaîne hi-fi et 15% un caméscope. Plus d'un ménage sur quatre a un micro-
ordinateur, dont la moitié connecté à internet. Près d'un ménage sur deux
possédait un téléphone portable fin 2000, un sur dix plusieurs, et les ventes
de lecteurs DVD augmentent "vivement", selon l'Insee. Les dépenses consa-
crées à l'équipement du logement ont augmenté en moyenne de 3% l'an en
volume, et leur prix de 4,6% mais, surtout, dans le premier tiers de la pé-
riode. Les dépenses de communications ont augmenté de 9,4% en volume,
celle de loisirs et culture de 4,5%. L'Insee relève l'attachement des Français
aux animaux de compagnie : +7,7% des dépenses en volume par an. En re-
vanche, la consommation des services de santé, en hausse de de 6,2% en
moyenne sur 40 ans, s'est modérée au cours de la dernière décennie (+2,8%
par an depuis 1990). Les ménages consacrent une part croissante de leur
budget au logement (loyer ou achat) note l'Insee. L'institut relève que 80%
des logements sont aujourd'hui pourvus d'installations sanitaires, WC inté-
rieurs et chauffage central, contre moins de la moitié au mileu des années
70. Le nombre moyen d'habitants par logement est passé de 3,1 à 2,4 en
quarante ans. Aujourd'hui 55% des ménages possèdent leur résidence prin-
cipale contre 40% en 1960. Dans le secteur alimentation, par ailleurs, la
viande reste le premier poste budgétaire (un quart), la part des produits lai-
tiers a augmenté, celle des produits à base de farine baissé. Si les dépenses
de tabac ont augmenté (10% du budget alimentaire) en raison des taxes, leur
consommation en volume a baissé de 1,5% en moyenne depuis 1992, après
avoir augmenté de 3,1% au cours des trente années précédentes. De même,
la part de l'alcool est passée de 12% en 1960 à 9,5%. Les achats de vête-
ments ont enfin "fortement ralenti" depuis 1960 : "les ménages ont porté
leur choix vers la qualité", explique l'Insee, d'autant que "l'offre de vête-
ments à prix modéré s'est étendue" avec la délocalisation des productions,
l'extension des hypermarchés et l'évolution de la tenue "vers plus de décon-
traction".
68
1) Notez les 4 domaines essentiels de la consommation.
Tendances
ì è î
Produits/domaines
Activité 2.
Dites s'il y a consommation finale.
Oui Non
Epargne
Les ménages renoncent parfois à certaines consommations immédiates
et épargnent une partie de leur revenu disponible pour acquérir, dans le fu-
tur, une voiture, un logement, etc.
1. Définition de l'épargne
69
L'épargne est constituée de la partie du revenu disponible des ménages
qui n’est pas consacrée à une consommation immédiate, qui n'est pas
consommée. Les économistes la considèrent comme une consommation
différée dans le temps.
Elle se calcule comme suit :
70
L'épargne conservée sous forme de billets et pièces, qui ne font pas
l'objet d'un placement productif, s'appelle thésaurisation ou, dans
la langue courante, le "bas de laine".
l'épargne non financière avec, principalement, l'investissement
immobilier (achat de logement).
L'épargnant va arbitrer entre ces différentes formes d'épargne en
fonction de paramètres tels que la liquidité, la sécurité ou la rentabilité.
Activité
71
2. Les fonctions de la monnaie
On distingue traditionnellement trois fonctions de la monnaie :
c'est un étalon de mesure, c’est-à-dire qu’elle permet de donner,
au moyen du prix, une valeur à tout bien ou service échangeable
sur un marché. On peut ainsi comparer la valeur de biens écono-
miques hétérogènes. Chaque bien et service est évalué par un prix
d'échange qui représente la quantité de monnaie qu'un individu doit
fournir pour son acquisition.
72
l'on ne peut pas toucher. Elle représente 85% de la monnaie actuel-
lement en circulation.
4. La masse monétaire
La masse monétaire représente l'ensemble de la monnaie en circula-
tion dans une économie, à un moment donné. Elle représente le pouvoir
d’achat dont dispose les agents économiques.
Elle est composée de plusieurs éléments :
la monnaie divisionnaire.
la monnaie fiduciaire.
la monnaie scripturale.
les dépôts monétaires facilement transformables (la quasi-mon-
naie) comme les comptes sur livret.
les dépôts à terme, les bons du Trésor...
Les variations de la masse monétaire ont une incidence sur l’écono-
mie:
si la masse monétaire est en forte augmentation, il y a risque de
hausse des prix car les agents peuvent acheter plus.
le virement, qui est l'ordre donné par le titulaire d'un compte à son
banquier de transférer (virer) une somme d'argent de son compte à
un autre compte.
73
les effets de commerce, principalement la lettre de change (le
créancier donne l'ordre à son débiteur de payer une certaine somme
à une date déterminée) et le billet à ordre (le débiteur s'engage à
payer au créancier une somme fixée à une date et en un lieu déter-
miné).
74
Dans un premier temps la monnaie fiduciaire a pris le pas sur la mon-
naie divisionnaire. Puis, le développement de la monnaie scripturale a en-
traîné une diminution du poids de la monnaie divisionnaire et fiduciaire
dans les échanges économiques.
Actuellement la carte bancaire constitue le deuxième moyen de paie-
ment le plus important en nombre, après le chèque, ce qui place la France
parmi les premiers pays utilisateurs de cartes.
Le développement du porte-monnaie électronique et des virements
bancaires devraient encore accentuer ce phénomène de dématérialisation
dans les années à venir
Activité
Relevez dans le texte :
1. Les différentes opérations de règlement effectuées par Gérard Lambert.
2. Les transformations d’une forme de monnaie en une autre.
3. Les formes de monnaie qu’il utilise.
75
Banques
Particulièrement importantes par la fonction qu’elles remplissent, les
institutions financières contribuent directement au financement de l’écono-
mie par les crédits qu’elles accordent.
1. La Banque de France
Créée par Bonaparte, le 18 janvier 1800, elle a pour mission de
« veiller sur la monnaie et le crédit ».
Pour ce faire, elle remplit un certain nombre de fonctions :
elle est la seule habilitée à émettre les billets (monnaie fiduciaire)
reçus comme monnaie légale, elle doit s’assurer de la bonne quali-
té de ces billets et doit être en mesure, à tout moment et sur tout le
territoire, de faire face à des demandes de billets.
elle est la banque des banques et rend des services aux autres
banques (fichier central des chèques impayés...).
Chaque banque, en France, dispose d'un compte à la banque de
France sur lequel est bloqué une somme d'argent que l'on appelle
les réserves obligatoires.
Elle assure le refinancement des banques en monnaie banque cen-
trale, ce qui veut dire que si une banque a besoin de monnaie cen-
trale, elle peut s'en procurer en vendant des devises ou des titres de
créances.
76
2. Le Trésor Public
C'est le comptable de l’Etat dont il perçoit les recettes (impôts et
taxes) et règle les dépenses.
Il assure la gestion de la dette publique, c'est-à-dire les emprunts
contractés par l'Etat.
Il assure la fabrication de la monnaie divisionnaire (pièces).
3. Les banques
Elles jouent plusieurs rôles par rapport à la monnaie :
Les banques font circuler la monnaie en servant d'intermédiaire
entre les agents économiques. Elles reçoivent des dépôts contre
versements d'intérêts (épargne) et s'en servent pour prêter moyen-
nant intérêts (emprunts).
77
e) par la suite, l'agent économique (l'emprunteur) rembourse ce cré-
dit, détruisant ainsi la monnaie créée par l'octroi du prêt ;
Activité
Le lundi 15 juillet, 3 chèques ont été remis à des clients de la Société Géné-
rale par des clients du CCF, et 2 chèques ont été remis à des clients du CCF
par des clients de la Société Générale. Les montants sont indiqués ci-des-
sous :
78
chèque 100 €
Société
Lambert Carles Générale
CCF
chèque 200 €
chèque 1000 €
chèque 180 €
Sortais Menard
Règlements à effectuer
Crédit
Les ménages, pour acquérir des biens de consommation (voiture, élec-
troménager…), et les entreprises, pour acquérir des biens d’équipement
(machines…), ont de plus en plus recours au crédit si bien que l’on parle de
notre économie comme d’une économie de crédit.
1. Définition
Pour les économistes, le crédit est une opération qui consiste pour un
prêteur ou créancier à mettre à disposition d’un emprunteur ou débiteur,
une certaine somme d’argent moyennant un engagement de remboursement
à une date déterminée à l’avance.
79
2. Classification des crédits
Différents critères peuvent être pris en compte pour classer les crédits,
les principaux étant la durée (critère le plus utilisé), le bénéficiaire et la des-
tination :
la durée : elle va dépendre du type d’opération pour laquelle le
crédit est utilisé.
On relève :
- le crédit à très court terme (au jour le jour) qui est utilisé
par les banques pour ajuster quotidiennement leur trésorerie.
3. Le coût du crédit
Le créancier qui met à disposition un moyen de paiement va générale-
ment exiger une rémunération : l’intérêt.
Son montant, exprimé par le taux d’intérêt, dépend de plusieurs élé-
ments :
la loi de l’offre et de la demande sur le marché des capitaux.
la durée du crédit.
80
le risque pour le prêteur et donc, la qualité du débiteur (risque d’in-
solvabilité).
le montant du prêt.
la destination.
la politique monétaire (fixation du volume de crédit que peuvent
accorder les banques…).
Il faut noter qu’une rémunération n’est pas toujours demandée pour
l’octroi d’un crédit et que pour inciter à la consommation, il existe des cré-
dits gratuits.
Politique économique
Le fonctionnement du marché ne permettant pas toujours d'aboutir à
une situation d'équilibre satisfaisante, l'intervention de l'Etat devient alors
nécessaire pour réguler l'économie et ce dernier élabore une politique éco-
nomique.
1. Définition
On définit la politique économique comme l'ensemble des moyens mis
en œuvre par l'Etat pour atteindre les objectifs qu'il s'est fixé dans le but
d'améliorer la situation économique générale du pays.
Plusieurs raisons peuvent justifier l'intervention de l'État dans la
sphère économique, parmi lesquelles la nécessité de maintenir la cohésion
sociale, l'équilibre des marchés ou le libre exercice de la concurrence.
81
l'équilibre des comptes extérieurs, indiqué par le solde de la ba-
lance des paiements.
Activité
82
......................... : Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend les
deux et vous fournit en lait.
83
n'y a plus de lait. Les français sont dans la rue: "DU LAIT ON VEUT DU
LAIT" La France construit un *laitoduc* sous la manche pour s'approvi-
sionner auprès des Anglais. L'Europe déclare le lait anglais impropre à la
consommation. Le laitoduc ne servira jamais. On lève un nouvel impôt pour
l'entretien du laitoduc.
84
services non marchands, défense, police, justice…, sont produits à
98% par les administrations publiques).
3. Le Revenu National
Le revenu national est égal à la somme des revenus pri-
maires perçus en une année par tous ceux qui ont participé à la
production (salaires et revenus de la propriété).
Echanges avec l’extérieur
Un pays ne dispose pas forcément de tous les biens nécessaires pour
satisfaire ses habitants. Le Commerce Extérieur (ventes et achats à l'étran-
ger) est donc une obligation pour l'ensemble des pays.
Il est important de connaître ce que l'on achète et vend à l'étranger, car
si l’on importe (achats) plus que l’on exporte (ventes), le pays aura une
dette qu’il devra payer en prélevant dans ses réserves.
Pour comptabiliser ces échanges, quelle qu’en soit la nature (marchan-
dises, services, investissements, prêts…), on utilise un certain nombre d’in-
dicateurs, les balances.
1. La balance commerciale
85
Tout d’abord, on comptabilise les transactions visibles, c’est-à-dire les
échanges de biens importés et exportés, et on compare le montant les im-
portations et les exportations de marchandises : cela donne la balance com-
merciale.
86
Activité
Pendant une année, la branche textile de la France a enregistré les
ventes de vêtements. A partir des résultats de l’étude, calculez la contribu-
tion de la branche au PIB.
Entreprise de filature
Ventes : 200 000 €
Entreprise de tissage
Ventes : 600 000 €
Entreprise de vêtements
(fabrication)
Ventes : 1 000 000 €
Entreprise de vêtements
(distribution)
Ventes : 1 600 000 €
Consommateur
Fluctuations économiques
L’activité économique d’un pays n’est pas stable : parfois, la machine
économique tourne à plein régime, à d’autres moments, au contraire, elle
marche au ralenti.
87
Sur le long terme, on peut observer qu’aux phases de croissance suc-
cèdent des phases de dépression.
Tous ces événements s'inscrivent dans un système d'alternance plus ou
moins régulière entre des périodes de croissance rapide et des périodes de
ralentissement conjoncturel.
En d'autres termes, crise, stagnation ou croissance ne sont souvent
qu'une phase déterminée d'un phénomène plus vaste, le cycle économique.
88
Elle se définit par un développement quantitatif de la production, de
l’emploi, des revenus, de la consommation, de l’investissement…
Activités
Activité 1.
Associez les notions et les définitions.
89
l’étranger
G. Biens vendus à l’étranger par les
agents économiques
H. Monnaie étrangère dont dispose un
pays
1 2 3 4 5 6 7 8
Activité 2.
Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses .
Vrai Faux
1. Dans la balance commerciale, on comptabilise les
échanges de biens et de services.
2. Les transferts des revenus du travail des travailleurs im-
migrés, vers leur pays d’origine, apparaissent dans la ba-
lance des invisibles.
3. Aucun pays ne possède tous les biens nécessaires pour
satisfaire l’ensemble de sa population.
4. La mission en Russie d’un formateur de la Chambre de
commerce et d’industrie de Paris fera varier la balance des
paiements de la France.
5. La balance commerciale peut présenter un solde négatif
ou positif.
6. L’achat, en France, d’une bouteille de Vodka importée
de Russie ne modifiera pas la balance des transactions cou-
rantes.
7.La balance commerciale reflète la compétitivité d’un
pays.
8.L’investissement, à l’étranger, d’une entreprise française,
sera pris en compte dans la balance des transactions cou-
rantes.
90