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ФРАНЦУЗСКИЙ ЯЗЫК
ПРОФЕССИЯ — МЕНЕДЖЕР
LE FRANÇAIS PROFESSIONNEL
LE MANAGEMENT
УЧЕБНИК
Уровни В2–C1
Издательство
«МГИМО-Университет»
2010
ББК 81.2Фр
Г12
Авторы:
И.Н. Гавришина (часть III), Л.И. Бадалова (часть II)
Н.В. Яковлева (часть I)
Гавришина И.Н.
Г12 Французский язык : профессия — менеджер = Le Français
Professionnel : Le Management : учебник : уровни В2–С1 /
И.Н. Гавришина, Л.И. Бадалова, Н.В. Яковлева ; Моск. гос. ин-т
междунар. отношений (ун-т) МИД России, каф. фр. яз. № 2. —
М. : МГИМО-Университет, 2010. — 407 с.
ISBN 978-5-9228- 0633-6
Целью данного учебника является развитие коммуникативной и пе-
реводческой компетенций, которые позволят будущим бакалаврам и маги-
страм в области менеджмента и международного бизнеса эффективно ис-
пользовать французский язык в их профессиональной деятельности.
Учебник предназначен для студентов 4-го года обучения факультета
МБДА и слушателей магистратуры по направлениям «Международный
менеджмент» и «Международный бизнес» МГИМО(У). Он также может
использоваться в высших учебных заведениях, где преподается француз-
ский язык при подготовке специалистов, ориентированных на работу
в интернациональной бизнес-среде.
ББК 81.2Фр
3
Учебник построен на аутентичных текстах, заимствованных
из французской и русской прессы, монографий, справочных изданий
и различных интернет-ресурсов.
В соответствии со ст. 1274 ГК РФ авторы учебника использовали
в своей работе с обязательным указанием имени автора, произведение
которого используется, и источника заимствования правомерно обнаро-
дованные произведения и отрывки из них в качестве иллюстраций
в объеме, оправданном поставленной целью.
4
МЕТОДИЧЕСКАЯ ЗАПИСКА
Цели и задачи
5
Содержание
Структура урока
6
Например: Quelques années plus tard Majorette a renoué avec de meilleurs
résultats, le chiffre d'affaires ayant atteint 60 millions d'euros, les effectifs —
1200 personnes /com. 3, p. 322/) .
Раздел 3 ( module 3 ) состоит из упражнений, направленных на
отработку на уровне отдельных фраз лексико-грамматических
трудностей перевода, вынесенных в комментарии к тексту второго
раздела.
Раздел 4 ( module 4 ) содержит тексты, которые расширяют и
дополняют тематику урока, с различными заданиями: на реферирование,
краткое изложение, анализ и синтез информации, перевод (письменный
и устный).
Раздел 5 ( module 5 ) предлагает задания, нацеленные на совер-
шенствование навыков монологического высказывания и умений выра-
жать различные коммуникативные намерения (давать комментарий,
выражать согласие или несогласие и т.д.).
Приложение 1 (сommentaires de traduction) (с. 321-334) содержит
18 комментариев, по два к тексту второго раздела каждого урока,
в которых объясняются переводческие трудности лексико-грамматиче-
ского характера и предлагаются рекомендации по переводу.
Приложение 2 (lexique) (с. 335-407) представляет собой учебный
терминологический словарь (около 3800 лексических единиц). Он подан
в алфавитном порядке, включает терминологию, необходимую для
понимания и перевода упражнений и текстов учебника, а также
некоторые лексические единицы общего языка, представляющие
сложность для понимания или перевода.
Авторы
7
Partie I
Module 1
1
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
expressions terminologiques ci-dessous :
La présentation de l’entreprise
8
destinés à la satisfaction des besoins des consommateurs ou d’elle-
même, qui est à l’origine de la croissance, qui emploie les hommes.
L’entreprise est considérée comme une organisation
relativement autonome, dotée de ressources humaines, matérielles et
financières exerçant une activité économique stable et poursuivant
un but lucratif.
Les entreprises diffèrent par leur taille, leur statut juridique et
leur activité. Elles peuvent être classées en fonction de leur chiffre
d’affaires et de leur effectif en petites, moyennes et grandes
entreprises ; en fonction de leur secteur d'activité - en entreprises
agricoles, industrielles, commerciales ou prestataires de services.
Selon la propriété de leur capital, on distingue les entreprises
privées individuelles ou sociétaires et les entreprises publiques ou
semi-publiques. Les entreprises sociétaires sont classées à leur tour
en sociétés anonymes (SA), sociétés à responsabilité limitée
(SARL), sociétés en nom collectif (SNC), sociétés en commandite.
Unité de production et de répartition, l’entreprise combine des
facteurs de production :
- le capital qui est constitué d’un capital technique (ensemble
des machines, des équipements, des immeubles) et d’un
capital financier (ensemble des ressources financières) ;
- l’énergie et les matières qui sont consommées ou
transformées lors de la production. Elles constituent les
consommations intermédiaires de l’entreprise ;
- le travail, facteur humain de l’entreprise, qui est formé de
l’énergie fournie par les salariés (les ouvriers, les employés
et les cadres de l’entreprise) ;
- les informations qui sont composées de tous les
renseignements et connaissances que l’entreprise capte de
son environnement, ainsi que des brevets, licences et
savoir-faire.
La richesse créée par l’entreprise - ou valeur ajoutée - est
répartie entre :
- les salariés : salaires, participation aux résultats ;
- les administrations : prélèvements obligatoires de l’Etat,
des collectivités locales, des organismes sociaux ;
9
- les apporteurs de capitaux: prêteurs (intérêts), associés
(dividendes) ;
- l’entreprise, pour financer ses futurs investissements
(autofinancement).
Le choix des objectifs de l'entreprise, des moyens à mettre en
œuvre pour les atteindre et des systèmes de contrôle relève de la
fonction de gestion, exercée par le chef d'entreprise.
En termes concrets, ces missions de gestion consistent donc :
- à fixer le cap, c’est à dire à définir les finalités ;
- à définir le trajectoire, c’est à dire à prendre l’ensemble des
mesures concrètes nécessaires pour la réalisation des
finalités. La préparation et le lancement des projets concrets
exigent la répartition des tâches et l’engagement de
ressources financières, matérielles et humaines adéquates.
- à mettre en place le système de contrôle.
La bonne gestion peut être considérée comme l'ajustement des
objectifs de l'entreprise en fonction des contraintes de
l’environnement dans lequel elle vit. Les contraintes peuvent être
sociales (revendications des travailleurs, conflits, rapports de
forces), financières (prise de contrôle extérieur, disponibilité des
ressources), industrielles (capacités de production), commerciales
(concurrence) ou administratives (efficacité interne).
On peut donc considérer le chef d'entreprise comme un
« comparateur » capable de transformer des informations en actions.
Cette transformation c'est la prise de décision. L'organisation de la
gestion de l'entreprise peut ainsi être conçue comme un système
d'nformation-décision-action.
Trois niveaux de décision peuvent être distingués :
- les décisions stratégiques, qui engagent l’entreprise sur une
longue période (ex. : stratégie de diversification, stratégie
de spécialisation) ;
- les décisions tactiques, dont les effets apparaissent à moyen
terme (ex. : sélection d’un fournisseur) ;
- les décisions opérationnelles, ou de court terme, liées à
l’exploitation quotidienne de l’entreprise (ex. : choix d’une
date de réapprovisionnement des stocks).
E.Cohen, Dictionnaire de gestion, LA DECOUVERTE, Paris / 2001
10
► Relisez le texte et répondez aux questions :
2
► Associez les définitions aux termes. Trouvez dans le
dictionnaire les mots dérivés de ces termes :
11
► Faites entrer dans les phrases les termes ci-dessous :
3
► Retenez la différence de sens entre les mots qui suivent :
12
5. Faute de promotion promise, le chef du bureau a donné … ( sa
démission / son licenciement). 6. Le nouveau chef a (démissionné /
licencié) son assistant pour la faute grave. 7. Il arrive fréquemment
qu’un dirigeant nouvellement (promu / muté) préfère « faire du
neuf » et lancer une réorganisation de l’entreprise.
4
► Faites correspondre les équivalents russes aux
expressions françaises :
13
5
► Traduisez les phrases en faisant attention aux différentes
acceptions du mot responsabilité f. :
6
► Traduisez les phrases par écrit :
14
была назначена на ответственный пост коммерческого дирек-
тора. 5. Г-н Соваж, управляющий отделением в Гренобле,
сделав блестящую карьеру, неожиданно подал в отставку,
которая была принята его начальником с большим сожалением.
6. Президент административного совета и его члены являются
высшим руководством акционерного общества. 7. Понятие
менеджмента включает не только совокупность знаний, отно-
сящихся к организации и управлению предприятием, но и при-
менение этих знаний, a также руководящий состав пред-
приятия. 8. Руководитель предприятия, подписывая трудовой
договор, выступает в роли работодателя. 9. Его компетенция и
чувство ответственности позволили ему получить постоянную
работу.
Module 2
1
► Lisez le texte tout entier et résumez en une phrase le sujet
du texte.
2
► Trouvez dans le texte les équivalents français des
expressions terminologiques russes :
15
3
► Traduisez le texte par écrit. Vous pouvez vous aider des
commentaires dans l’annexe 1.
16
Car Patrick Kron prend très vite les décisions qui s'imposent :
régler les problèmes des turbines, en quintuplant le budget de
R&D ; céder les activités non vitales ; réduire drastiquement les
coûts, avec 11500 licenciements (sur 77 000 salariés début 2004).
Partout, la diète est sévère : départ du siège de l'avenue Kléber pour
Levallois, voyages en classe « éco » pour tous... Insistant sur la
rentabilité des projets, Patrick Kron instaure aussi un contrôle de
gestion serré. Casser les baronnies ne lui fait pas peur. « Chez
Imerys, il avait aussi rétabli une forte autorité centrale », témoigne
son collègue. L'action semble efficace.
Mais l'homme joue également de sa force de conviction et de
son pouvoir de séduction. Souhaitant renouveler une bonne partie de
l'état-major, il trouve les mots pour convaincre des professionnels
reconnus de rejoindre une entreprise en crise. Résolument optimiste
(com. 2, p. 321), Patrick Kron maintient une ambiance décontractée
grâce à un style informel et un humour décapant. « Mais il peut se
montrer extrêmement abrasif s'il estime votre travail insuffisant !»
souligne Patrick Dubert, DRH du groupe. Mais lui-même
s'implique, visite les filiales étrangères, les clients, le management
local... « Pendant la crise, il travaillait dix-huit heures par jour, sept
jours par semaine », affirme Patrick Dubert.
Gestionnaire efficace, il lui reste à atteindre la réputation de
grand capitaine d'industrie. « J'ai passé plus de la moitié de ma
carrière à développer des entreprises », plaide-t-il. Mais avec
Alstom les défis sont plus complexes.Premier d'entre eux, remotiver
les troupes. Après avoir conquis le top management, Patrick Kron
n'a pas su (ou pas voulu ?) faire le même effort de séduction auprès
de l’ensemble du personnel. Les salariés restent inquiets et ne se
sentent guère écoutés, assurent les syndicats. Malgré les résultats
encourageants, l'ambiance reste donc morose, y compris parmi les
cadres. Sortie de crise difficile ou écoute insuffisante ?
Depuis le début de la crise, de nombreux scénarios de
démantèlement ont été envisagés. Le PDG si unanimement célèbre
pourra-t-il l'éviter ? « Nous avons les moyens de nous développer
seuls !» martèle-t-il.
Enjeux / 2005 , Enjeux / 2007
17
4
► Relisez le texte et répondez aux questions :
5
►Faites un compte rendu du texte (15 phrases maximum).
Module 3
1
► Traduisez les phrases (com. 1, p. 321) :
18
2
► Traduisez les phrases (com. 2, p. 321) :
3
► Traduisez les phrases par écrit en employant les
expressions qui suivent :
19
новления значительной части руководства стало возможным
восстановление жесткой вертикали власти.
Module 4
1
► Lisez le texte et dégagez la différence entre le micro- et
macroenvironnement.
20
- Les facteurs socioculturels : Les besoins des agents économiques
sont souvent déterminés en partie par les modes de vie des
individus, les valeurs esthétiques ou les modes de pensée
(développement de la consommation éthique, par exemple).
- Les facteurs juridiques et institutionnels : C’est l’Etat qui est
source de lois et de règlements. Les lois sur la concentration et la
concurrence, celles sur la fiscalité, comme la législation sociale
influencent fortement les comportements des entreprises.
- Les facteurs technologiques : Dans une situation économique
caractérisée par une forte concurrence, les évolutions
technologiques se traduisent souvent par la remise en cause des
rapports de force entre les entreprises d’un même secteur puisque
leur incorporation rapide dans l’entreprise procure un avantage
compétitif certain durable ou temporaire (invention de nouveaux
produits ou services – téléphone portable, web…).
- Les facteurs économiques : Il s’agit de l’évolution des
principales variables économiques (inflation, croissance
économique, taux d’intérêt, taux de change…) qui a une incidence
sur la politique de l’entreprise (politique d’investissement,
délocalisation).
Le microenvironnement est principalement composé
d’acteurs avec lesquels l’entreprise est directement en contact.
- Les facteurs concurrentiels concernent essentiellement les
partenaires directs de l’entreprise qu’ils se situent en amont ou en
aval du processus productif. En amont, il s’agira du poids que les
fournisseurs et plus généralement l’évolution des marchés des
principales ressources productives peuvent avoir sur le marché de
l’entreprise (exemple : évolution du prix des matières premières).
En aval, il s’agit du marché des clients de l’entreprise, dont la
structure, le nombre d’acteurs, l’évolution des comportements
peuvent avoir des conséquences importantes sur le devenir de la
firme (exemple : poids de certaines associations de
consommateurs).
- Les facteurs sociaux : la motivation et l’implication du personnel
de l’entreprise (importance des syndicats, par exemple) peuvent
infléchir les décisions stratégiques de l’entreprise.
21
Il est évident que les influences du macroenvironnement
transparaissent au niveau microéconomique, elles s’expriment
surtout pour l’entreprise à travers des échanges, des transactions. On
comprend qu’une perte d’une partie de la clientèle peut provoquer
de causes plus générales, changements dans les attentes des clients,
évolutions des besoins. Mais elles peuvent aussi être le fruit d’une
écoute insuffisante des clients, d'une attention relâchée de la
concurrence. Il faut également souligner que, si les entreprises
subissent plus directement l’influence des acteurs du
microenvironnement, à leur tour elles peuvent également exercer
une influence sur eux.
Introduction à la gestion, DUNOD, Paris / 2003
Le modèle PESTEL
22
►Regroupez les acteurs du marché constituant
l’environnement microéconomique selon le type de relation
qu’ils entretiennent avec l’entreprise.
2
► Lisez le texte et faites-en un bref exposé (10 phrases
maximum) en mettant l’accent sur les différentes visions du
rôle du leader.
23
de son environnement. Selon eux, peu importe qui dirige ; seules les
forces sociétales commandent les actions des individus. Ils estiment
que le leader contrôle à peine, voire pas du tout, sa direction et
exerce encore moins d'influence sur ceux qui le suivent.
Les leaders efficaces jouent deux rôles : un rôle de chef (rôle
charismatique) et un autre d'architecte (rôle architectural). Dans le
premier, ils donnent des perspectives pour l'avenir, ils délèguent
leur pouvoir et mobilisent leurs subordonnés. Dans le second, ils
privilégient les questions liées au projet de l'entreprise et aux
systèmes de récompense et de contrôle.
Une part essentielle du rôle charismatique consiste pour les
leaders à définir une vision dynamique de l'avenir de l'entreprise. La
formulation comporte plusieurs niveaux ; il s'agit pour le leader
d'indiquer la direction à prendre, de mobiliser l'ensemble des
salariés de l'entreprise autour de l'objectif, d'instituer l'ordre dans le
chaos, de susciter la confiance en ses compétences de chef. Par la
vision d'un avenir meilleur, les leaders donnent un sens, ils
établissent un lien entre eux et les autres membres de l'organisation,
ils bâtissent l'identité du groupe.
Les chefs charismatiques efficaces ne se contentent pas de
rassembler autour d'eux la majorité de l'entreprise ; leur
rayonnement va bien au-delà. On interrogeait un jour trois maçons
sur ce qu'ils étaient en train de faire. Le premier répondit
simplement : « Je pose des briques. » Le deuxième répliqua : « Je
travaille pour nourrir ma famille. » Quant au troisième,
vraisemblablement sous les ordres d'un patron charismatique, il
annonça : « Je construis une cathédrale ! » Si la vision du leader est
chargée d’inspiration, si elle en appelle à l'imagination, si elle
promet un avenir exaltant, alors elle engendre un sentiment de fierté
parmi les membres de l'entreprise et les pousse à se dépasser pour
réussir. La fierté motive également les leaders eux-mêmes. Jack
Welch, ancien patron de General Electric, estime ainsi qu'une
entreprise qui n'est pas n° 1 ou n° 2 de son secteur n'a aucune raison
d'exister.
Etre un dirigeant ou un manager efficace suppose une énergie
considérable. Les leaders dignes de ce nom s'efforcent de canaliser
l'énergie vers l'extérieur. Comme l'explique Jack Welch : « Battez-
24
vous avec DuPont si vous voulez, ou avec ABB, mais laissez votre
voisin de bureau tranquille. »
L'Expansion / 2008
3
► Lisez les textes ci-dessous et donnez un titre à chaque
texte.
25
successivement les postes de directeur général (1999), président
(2000) et PDG (2001).
Nissan Motor est alors en grandes difficultés financières et
symbolise à elle seule la crise de l’économie nipponne. Pourtant,
Carlos Ghosn s’applique à établir un plan de redressement, réduire
la dette de l’entreprise et la faire renaître en moins de trois ans,
malgré une conjoncture internationale défavorable. Et, en 2003, la
dette de Nissan est réduite à zéro, tandis que son bénéfice net
progresse de 33%.
En avril 2005, il succède à Louis Schweitzer en devenant PDG
de Renault.
Chez Nissan, au lieu d’appliquer des plans préconçus, il prend
la peine d’écouter tout le monde et organise des groupes de travail
réunissant des salariés de différents grades et de différentes cultures,
en l’occurrence des Japonais et des Français.
Il abolit l’emploi à vie et l’avancement en fonction de
l’ancienneté. Ainsi, il essaie de motiver ses troupes non pas par la
récompense, mais en les impliquant et en les incitant à atteindre des
objectifs bien précis.
Devenu une icône du management moderne et du capitalisme
international, Carlos Ghosn affirme : « C’est chez les gens qui
composent l’entreprise, la ville ou le pays que réside la solution. Le
tout est de les mobiliser autour d’objectifs très clairs, indiscutables
(…) en les intégrant dans le processus de la recherche de
solutions. »
www.fr.wikipedia.org
26
de plus de 20% des effectifs, vente des innombrables participations
que le groupe possède dans les entreprises japonaises. Les Japonais
sont littéralement tétanisés par cette stratégie de la hache, aux
antipodes de leur culture.
Et ça marche. Au bout de deux ans, Nissan devient l’un des
constructeurs les plus rentables au monde. S’il fallait chercher une
explication à cette réussite spectaculaire, on en trouverait deux.
Carlos Ghosn s’est tout de suite attaché aux deux grands nerfs de la
guerre : les Hommes et la Finance. Ce qui l’exalte dans le pouvoir,
c’est le maniement des hommes. Toute son action chez Nissan peut
se résumer en trois mots : expliquer, convaincre, entraîner. Ce PDG
est sans doute, d’abord et avant tout, un pédagogue né. Avec les
pieds sur terre : il sait que l’ultime juge de paix, c’est le résultat, et
qu’on est toujours jugé sur sa capacité à dégager du profit. Sa
conversation est émaillée de « création de valeur, rendement, retour
sur capitaux investis, etc. »
Mais c’est aussi un fonceur, qui n’hésite pas à bousculer les
habitudes, se lancer à l’assaut d’autres marchés, voir grand, très
grand même… Il a fait un pari sur la Chine, potentiellement le plus
grand marché du monde, et quand il se développera, Nissan sera aux
premières loges pour en tirer profit.
Drôle de mélange que ce citoyen du monde polyglotte et très
famille, visionnaire et pragmatique, exigeant et bienveillant. De
ceux qui l’entourent, il attend beaucoup, sans être intraitable.
Le Figaro / 2005
27
4
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
expressions terminologiques qui suivent :
28
La taille d’une entreprise est un élément crucial. Dès lors
qu’une entreprise réussit à s’imposer sur un marché, son premier
réflexe consiste à accroître ses capacités de production ; du coup,
ses dirigeants ont tendance à considérer la croissance comme une
fin en soi. Mais la croissance n’est pas forcément synonyme de
succès pour une entreprise. Trop souvent, elle a pour principal effet
de transformer une petite entreprise ultra-rentable en une grande
entreprise médiocre. Pourquoi ? A cause de l’impact négatif qu’a
toujours la croissance d’une organisation sur son actif principal,
c’est-à-dire son personnel. Nos employés ne sont jamais aussi
efficaces que lorsqu’ils se sentent valorisés en tant qu’êtres humains
et lorsqu’ils ont facilement accès à leur président et aux principaux
directeurs. L’individu se sent investi d’une autorité bien supérieure
s’il dirige une petite entreprise que s’il est l’assistant de l’assistant
de l’assistant de quelqu’un au sein d’une vaste organisation.
L’entreprise doit aussi être un lieu agréable, elle doit avoir des
normes de haut niveau en matière d’éthique, de responsabilité. En
revanche, les normes vestimentaires ou protocolaires, qui
engendrent systématiquement l’ennui sont inutiles. Tous les patrons
devraient s’efforcer de rendre le travail aussi plaisant que possible.
Principe suivant, créer une entreprise vaut nettement mieux que
d’en racheter une. Au sein du groupe Virgin, toutes les sociétés sont
des créations « maison ». Nous leur fournissons les ressources
nécessaires et nous les laissons se débrouiller ensuite. Les entreprises
sont dirigées par des équipes restreintes, qui partent de zéro. Ces
conditions attirent les éléments les plus brillants et génèrent un niveau
maximal de créativité.
Trois conditions sont particulièrement importantes si l’on veut
obtenir et maintenir la qualité de son offre : le chef d’entreprise doit
sortir de son bureau pour écouter ses clients et dialoguer avec eux ;
il doit aussi en sortir pour motiver son équipe et maintenir son
personnel informé.
Il est aussi impératif d’être créatif. La capture d’idées est un
sport excitant que je pratique assidûment. J’ai toujours sur moi un
petit cahier et j’essaie d’y retranscrire des idées jaillies au hasard
des conversations et des contacts quotidiens.
29
En Grande-Bretagne, la vénération du passé joue un rôle
prépondérant. Nous raffolons de la tradition, de l’histoire. Pourtant,
le fait qu’une même organisation fournisse tel produit à tel marché
depuis des lustres n’est pas une preuve d’excellence. Ce serait
même plutôt une preuve d’endormissement. On devrait y voir un
défi à relever, une opportunité à saisir pour proposer quelque chose
de neuf. C’est pourquoi, chez Virgin, nous expérimentons sans fin -
nouveaux produits, nouvelles méthodes, nouvelles structures,
nouvelles stratégies de marketing.
Et surtout, quoi qu’il arrive, amusez-vous, et n’ayez pas peur
de commettre des erreurs.
Challenges / 2008
5
► Lisez le texte et traduisez-le oralement.
30
pas d'argent, j'avais cherché un capital-risqueur sur Internet. Je les ai
contactés par ordre alphabétique et suis monté à Paris, se souvient-
il. L'un d'entre eux, JPB Gestion, a cru en moi plus qu'en mon projet
fou. » Résultat, tous les grands fabricants, d'Alcatel à Panasonic en
passant par Philips, s'arrachent sa technologie.
A une époque où les opérateurs s'intéressent peu aux contenus,
Digiplug opère les premières plates-formes de téléchargement, gère
les droits d'auteur et signe le premier accord avec la Sacem. En
2005, il vend la société pour 30 millions d'euros au japonais Faith,
qui détient aujourd'hui 40 % du marché mondial des technologies
de téléchargement de sonnerie.
Marié et père d'un petit garçon, Stéphane Bohbot continue de
l'avant avec une nouvelle idée : concevoir des téléphones person-
nalisés. Il lance ainsi un téléphone pour la marque de jeans Levi's,
rock et chic, en métal, extra-plat, avec le nom de l'utilisateur gravé.
« Les clients veulent des produits qui leur correspondent. Le design
est le premier critère d'achat. Le mobile devient un produit qui
identifie son propriétaire, c’est un signe de statut social comme une
montre, des lunettes, un parfum », explique Stéphane Bohbot. Et ça
marche ! Créée en 2005, cotée en 2006, sa nouvelle société, Mode-
Labs, qui emploie 292 personnes, a enregistré l'an dernier un résul-
tat net de 7,4 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 213,5
millions d'euros. Avec 15 produits en lancement, ModeLabs tient à
garder son rang de leader mondial des téléphones de marque. Un
marché qui pourrait représenter 19 % des ventes mondiales en
2012 !
Le Figaro / 2009
6
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
31
château vide. Antoine a été la victime d’un déplacement des centres
de pouvoir dans l’organisation, des métiers aux projets.
Il fut un temps où, pour faire carrière, il suffisait de prêter
allégeance à un patron de division tout-puissant. Mais l’avènement
des structures matricielles a bouleversé les hiérarchies, chassé les
barons et renforcé le siège - faut-il dire le trône ? - de présidents
tout-puissants.
Des exemples ? Il n’en manque pas. Dans un grand groupe
international, pas moins de 70 cadres ont ainsi été remerciés les uns
après les autres en l’espace d’un an. La société est passée de sept
échelons hiérarchiques à trois ou quatre. Des jeunes ont été promus.
Ces départs ont permis de redynamiser le groupe. La purge n’a
provoqué aucun mouvement de révolte. Les salariés ne regrettent
pas un système féodal où démocratie et transparence n’étaient pas
forcément les valeurs les mieux partagées. « Il fallait demander
l’accord du chef pour participer à la moindre réunion extérieure du
service », se souvient un collaborateur.
Pourtant, ce ne sont pas les vassaux opprimés qui ont chassé
les barons hors de leurs forteresses. Comme pour les dinosaures, la
révolution qui a mis fin à leur pouvoir n’est pas venue de l’intérieur
mais d’un changement radical de leur environnement. Les barons
français pouvaient difficilement survivre à l’ère de la mondialisation
et de la concurrence accrue. La matrice les a engloutis.
D’abord, elle a peu à peu grignoté l’autonomie qui leur était
vitale. Le reporting imprécis a laissé place à des outils
informatiques pointus, les mêmes pour tous. Auparavant un salarié
suivait une seule bannière. Désormais chacun rapporte à plusieurs
chefs. Les patrons de zone ne sont plus maîtres chez eux : pour
lancer un projet ils doivent négocier avec la fonction achat,
l’informatique, les RH.
Une nouvelle race de cadres émerge qui ne supporte plus le
système hiérarchisé. Au lieu d’être rattachés à un territoire et de
prêter allégeance à un patron unique, ces salariés vont de projet en
projet. Ils passent d’une logique de soumission à une logique
d’intérêts partagés.
Si les organisations matricielles ont émancipé les individus,
ceux-ci ont perdu leurs repères et se retrouvent exposés à tous les
32
vents. « Le résultat est bien connu, le champ de responsabilité est
dilué, plus personne n’a intérêt à prendre des décisions qui
impliquent d’ailleurs tellement de monde », plaide Eric Albert,
professeur de L’Ecole de Management de Lyon.
Enjeux / 2008
7
► Lisez les deux textes et trouvez dans le texte français les
équivalents des expressions qui sont mises en caractère
demi-gras dans le texte russe.
33
mobilité des hommes au sein du groupe. Dans le cadre de ce
management adaptatif, la décentralisation des décisions, la
récompense au mérite et participation aux résultats sont les
caractéristiques qui évoquent celles des petites entreprises de la
nouvelle économie plutôt que des géants des années 30, 40 et 50.
Ainsi le succès de GE est celui des méthodes de gestion
souples et décentralisées des petites entreprises de la révolution de
l’information.
Le Figaro / 2006
34
В начале каждого года, в январе, Уэлч встречается с 500
менеджерами высшего звена. Уэлч вдалбливает топ-менед-
жерам одну мысль: стремитесь все делать с каждым днем все
лучше и лучше, не бойтесь невыполнимых целей; пытайтесь
достичь невозможного.
Эксперт / 2006
9
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
35
Большинство российских компаний, где осуществляется
удаленное управление, работают в секторе высоких техно-
логий.
Bозможность удаленного управления бизнесом зависит
от типа компании, ее размеров, квалификации менеджмента,
от того, насколько четко прописаны стратегия компании, ее
внутренняя структура и грамотно ли делегированы пол-
номочия.
Коммерсант / 2007
1) opacité f.
2) gestion f. à distance
3) téléconférence f.
4) réactivité f.
Module 5
1
► En vous basant sur le tableau ci-dessous décrivez chacun
de 3 modes de gestion. Vous pouvez employer le lexique
suivant :
36
► Faites la liste des forces et des faiblesses de chaque mode
de gestion.
2
► Comparez les textes consacrés à J. Welch et R. Branson.
Repérez les points communs dans leurs méthodes de gestion.
Quels sont les points de divergence ?
3
► Imaginez que vous êtes J.Welch et préparez de son nom
un discours sur ses propres méthodes de gestion.
4
► Partagez-vous l’idée suivante : « Dans une économie où
les actifs matériels et les machines sont devenus moins
importants que les actifs humains et les compétences, le coeur
37
même du métier de chef d’entreprise c’est d’être supérieur
dans la gestion des hommes, dans l’animation et le contrôle
d’équipes de managers. » Justifiez votre opinion.
5
► Lisez les avis des chefs d’entreprise qui suivent et
commentez-les. Quel point de vue vous tient plus au coeur ?
Quel avis partageraient les grands chefs : Carlos Ghosn,
Patrick Kron, Richard Branson ?
6
► Prenez position par rapport à ces citations :
38
2. « Les Etats-Unis vont garder leur prédominance mondiale en
termes de management pour longtemps. »
Roland Berger, l’un des pionniers du conseil stratégique en Europe
7
► Développez une réflexion sur les sujets proposés (environ
3-5 minutes) :
8
► En vous appuyant sut les textes et documents fournis
dans ce dossier et vos connaissances personnelles faites, sous
forme d’une rédaction structurée, le point sur la fonction de
gestion du chef d’entreprise avec des exemples à l’appui.
39
Partie I
Module 1
1
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
expressions terminologiques ci-dessous :
40
monde. Il s’est révélé efficace tant que l’environnement des
entreprises était stable ; il a en revanche subi une crise importante à
partir des années 70 sous l’effet de plusieurs causes : les difficultés
rencontrées dans la vente de produits totalement standardisés ou de
faible qualité, la diminution de la productivité, le rejet du système
par les ouvriers qui réclament plus d’initiative et d’autonomie.
Les entreprises se sont donc tournées vers d’autres modes
d’organisation du travail, plus souples et valorisant davantage les
salariés.
En 1974, le producteur suédois d’automobiles Volvo
abandonne la chaîne de production au profit de petits groupes de
travail responsables de l’ensemble du montage des véhicules, y
compris du contrôle de la qualité. Au Japon, dès les années 1960, au
sein de la firme Toyota, l’ingénieur Ohno lance la production « juste
à temps » (JAT) et autorise les ouvriers à arrêter le processus
productif pour corriger des problèmes de qualité. Ce modèle vise
ainsi à réduire les délais de production, les stocks, les défauts. La
mise en production est déclenchée par la commande des clients et
doit être achevée avant l’expiration du délai de livraison. Les
fournisseurs acceptent de fractionner leurs livraisons. Le personnel
et le matériel doivent être capables de s’adapter à des fluctuations
inopinées de la demande. La limitation des stocks et des délais
confère un caractère inacceptable aux défauts ; le contrôle de la
qualité devient une impérative.
Dans le cadre de la gestion de la production à flux tendus, il
s’agit de dépasser les limites des chaînes de production
traditionnelles par l’installation d’équipements polyvalents et
automatisés qui permettent la production en petites séries et une
meilleure adaptation aux variations de la demande.
Depuis les années 1990, une étape de plus a été franchie dans
les modèles d’organisation du travail : on est passé d’un modèle, où
l’enjeu était de rechercher la meilleure combinaison possible des
facteurs de production dans un environnement stable, à un autre
modèle, où l’essentiel est la capacité d’apprentissage et d’adaptation
à un environnement changeant. D’où une décentralisation des
décisions, le travail en réseau, la réduction des niveaux
hiérarchiques, une organisation par projet plutôt que par fonction.
41
De plus en plus, ce type d’organisation déborde les frontières
de l’entreprise. Il englobe des coopérations qui relient plusieurs
firmes et qui prennent la forme d’alliances, de sous-traitance, de
franchise commerciale... Le travail en réseau fait apparaître entre les
participants à un projet un nouveau mode d’interaction, qui ne
correspond ni aux relations purement marchandes ni à l’autorité
hiérarchique.
Alors que le taylorisme avait été à l’origine d’un mouvement
de déqualification de la main d’œuvre, les évolutions actuelles de
l’organisation du travail tendent à créer des emplois qualifiés : la
réduction des lignes hiérarchiques et le développement de la
polyvalence des salariés concourent à la diversification et à
l’enrichissement des tâches de chacun. La hausse de la qualification
des emplois va de pair avec la hausse du niveau de diplôme de la
population active: aujourd’hui en France seul un quart de la
population active n’a aucun diplôme ou juste de certificat d’études,
contre 35% en 1990.
Introduction à la gestion, DUNOD, Paris / 2003
42
2
► Associez les définitions aux termes. Trouvez dans le
dictionnaire les mots dérivés de ces termes :
43
► Faites entrer dans les phrases les termes suivants :
3
► Retenez la différence de sens entre les termes ci-dessous
qui désignent la confrontation d’un résultat avec les moyens
mis en œuvre pour l’obtenir :
44
mesure le rapport entre le nombre d'unités produites et la quantité de
facteurs de production utilisés (dans ce sens elle s'apparente à la
notion de rendement) et la productivité en valeur (rapport entre la
valeur de la production et le coût des facteurs de production).
Rentabilité f. - capacité d’un capital placé ou investi à procurer des
revenus exprimés en termes financiers. Ce terme ne doit pas se
confondre avec celui de l’efficience parce qu’il n’évalue un
résultat qu’au moyen des résultats financiers rapportés aux capitaux
investis. Au sens monétaire et financier le terme rendement est
souvent utilisé comme équivalent de celui de rentabilité.
4
► Faites correspondre les équivalents russes aux termes
français :
45
production sur [pour] le stock производство на склад
production sous licence производство с минимальными
запасами
production “juste à temps” [à непрерывный
flux tendus, en flux tendus] производственный цикл
5
► Traduisez les séries ci-dessous en retenant que le terme
production f. peut être traduit, suivant les cas, comme
производство, продукция, производительность :
6
► Retenez que l’adjectif russe производственный peut se
traduire par le mot production f. précédé de la proposition
de. Dites en français:
7
► Traduisez les séries ci-dessous avec le terme stock m. et
faites-les entrer dans de courtes phrases :
46
8
► Traduisez les phrases par écrit :
Module 2
1
► Lisez le texte tout entier et résumez en une phrase le sujet
du texte.
2
► Trouvez dans le texte les équivalents français des
expressions terminologiques russes :
47
в кратчайшие сроки; перебои со снабжением; излишние запасы;
высокие финансовые издержки; заказ; поставка; себестоимость;
управление запасами
3
► Traduisez le texte par écrit. Vous pouvez vous aider des
commentaires dans l’annexe 1.
48
faisant le minimum de stocks », poursuit ce dirigeant. Les ruptures
de stocks ont été sensiblement réduites. Et le surstock implique
également une perte de chiffre d'affaires et des frais financiers
coûteux. Auparavant, trois mois s'écoulaient entre la commande et
la livraison ; ce délai ayant été ramené à moins d'un mois (com. 3, p.
322), les stocks ont été réduits. Mais, surtout, le système de GPAO
permet d'avoir une approche du prix de revient plus fine : ces
éléments sont intégrés à la comptabilité analytique, ce qui permet
d'introduire une notion de pilotage de l'entreprise, en définissant
quelques critères et paramètres nécessaires. Résultat, une visibilité
plus grande sur la capacité de livraison et la gestion du temps du
personnel, ainsi que sur le pilotage des stocks.
Toutefois, il ne s'agit pas d'un outil de pilotage stratégique à
long terme, mais bien du pilotage de l'offre et de la demande afin de
réagir dans des délais courts. « Cela nous a permis d'avoir une
meilleure connaissance des coûts, et c'est une information
intéressante pour le développement de l'entreprise », conclut
Richard Marnez. D'un résultat d'exploitation négatif de 4,5 millions
d'euros il y a deux ans, l'entreprise a renoué avec un résultat positif
de 910 000 euros l’année passée, grâce à cette réorganisation.
Challenges / 2006
4
► Relisez le texte et répondez aux questions :
5
►Faites un compte rendu du texte (15 phrases maximum).
49
Module 3
1
► Traduisez les phrases ( com. 3, p. 322) :
50
производственными потоками, причем слишком большие
запасы не позволяют сократить производственные затраты.
2
► Traduisez les phrases ( com. 4, p. 323) :
51
3
► Traduisez les phrases par écrit en employant les
expressions qui suivent :
Module 4
1
► Lisez le texte et dégagez les tendances dans l’évolution des
modes d’organisation du travail ainsi que leurs
répercussions sur la pénibilité et les conditions du travail.
52
► Сommentez la phrase : « On croyait Taylor mort et
enterré ? Il ne s'est en fait jamais aussi bien porté »
53
passés de 20 à 29%. La proportion de ceux qui travaillent à la
chaîne est passée elle aussi de 8 à 10%. L'industrie reste le bastion
de ce type d'organisation. Mais les services aussi se convertissent à
la division du travail. Chez McDonald's, la confection d'un
sandwich suppose l'intervention de cinq personnes différentes. Pour
tous ces salariés soumis à un travail répétitif, les conditions de
travail se résument souvent à un seul indicateur : la durée de la
pause de repos entre deux cycles. Aux yeux de l'entreprise, hélas,
ces micro-pauses sont souvent considérées comme du temps
purement improductif.
Le rythme s'accroît, et avec lui, l'exigence de concentration. Il
s'agit non seulement de produire à moindre coût, mais de répondre
aux désirs de plus en plus sophistiqués du client. Dans l'automobile
par exemple, les versions d'un modèle se sont multipliées. Renault
propose ainsi 12 déclinaisons de la Twingo, auxquelles viennent
s'ajouter quelque 27 options. Sur la chaîne, cette « richesse » des
combinaisons ne permet plus à l'opérateur d'être en « pilote
automatique ». Sa vigilance est en permanence mobilisée. Ainsi
s'est peu à peu mis en place un « productivisme réactif », pour
reprendre l'expression de l'économiste Philippe Askenazy, qui
combine travail taylorisé, livraisons en juste à temps et pression du
client. Un régime éprouvant pour le salarié qui y est soumis.
Pour y remédier, les entreprises ont développé depuis le début
des années 90 des politiques visant à « enrichir » le travail. Plutôt
que de cantonner leurs salariés à une seule tâche, elles se sont
efforcées d'accroître la polyvalence (la capacité à tenir plusieurs
postes) et la polycompétence. Celle-ci suppose d'effectuer plusieurs
fonctions sur le même poste : assurer le fonctionnement d’une
machine, mais aussi veiller à l’approvisionnement en matière
première, effectuer le contrôle qualité. Associée à la formation, la
démarche peut permettre d’énormes progrès. A l’inverse, elle ne fait
qu’accroître le stress s’il s’agit d’un moyen destiné à réduire les
effectifs.
Enjeux / 2007
54
2
► Lisez le texte et faites-en un bref exposé (10 phrases
maximum) en mettant l’accent sur les raisons qui poussent
les entreprises à avoir recours à la sous-traitance.
55
spécialisé qui assurera de telles opérations dans de meilleures
conditions d’absorption des coûts fixes et d’efficacité technique.
La sous-traitance de capacité consiste à faire appel à un sous-
traitant lorsque l'entreprise est dans l'incapacité de répondre au flux
de commandes dans les délais impartis. L'entreprise peut dès lors
ajuster sa capacité de production en fonction des pics de
commandes.
D’habitude la coopération entre les entreprises repose sur deux
contrats (le contrat de sous-traitance et le contrat principal) qui lient
3 acteurs : le maître de l'ouvrage, l'entrepreneur principal et
l'entreprise sous-traitante.
La sous-traitance industrielle est présente dans les secteurs les
plus variés : chaudronnerie, fonderie, plasturgie ; elle permet à
l’entreprise de baisser ses coûts fixes au profit des coûts variables
plus proches de ses besoins réels. Elle permet également de reporter
sur le sous-traitant le risque industriel et financier. Les techniques
de fabrication étant de plus en plus pointues, les sous-traitants
industriels spécialisés deviennent incontournables. Cependant le
contrat de sous-traitance peut être le déclencheur de nombreuses
réactions aux conséquences difficilement mesurables.
Le donneur d'ordre peut perdre un certain contrôle sur sa
production et peut se trouver en situation de dépendance, une
position parfois inconfortable lors du renouvellement du contrat de
sous-traitance. En outre, des problèmes à l'intérieur de l'entreprise
donneuse d'ordre peuvent surgir : une démotivation du personnel
qui peut croire - à juste titre - que la sous-traitance est le prélude à
une restructuration plus profonde de l'entreprise (réévaluation des
postes et des plans de carrière, baisse des coûts, réduction des
formations, éventuels licenciements, ...).
Du point de vue du sous-traitant, la relation établie avec le
donneur d’ordre traduit aussi une certaine dépendance puisqu’il se
voit obligé de se plier au cahier des charges qui lui est imposé.
Cependant, l’acceptation de cette situation apparemment
défavorable peut se justifier pour des entreprises relativement
spécialisées, cherchant à assurer une meilleure utilisation de leurs
capacités de production, sans augmenter leurs coûts de recherche.
Les Echos / 2009
56
3
► Lisez les textes ci-dessous et donnez un titre à chaque
texte.
57
même de l’entreprise en l’enrichissant de services connexes et en
améliorant sa position sur le marché.
E.Cohen, Dictionnaire de gestion, LA DECOUVERTE, Paris / 2001
58
de desserte des magasins. Les plans de transport se
professionnalisent et la collaboration entre entreprises se répand.
Les Echos / 2007
4
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des termes
et expressions terminologiques qui suivent :
59
► Traduisez le texte oralement.
60
alors débuté. Les partenaires ont dû apprendre à travailler ensemble
et à partager les données en temps réel. » A partir de février 2003,
des équipes de Dassault Systèmes (DS) sont parties installer le
matériel et les logiciels chez les coopérants, répartis dans différents
pays. Nombre de sociétés partenaires ont alors été amenées à
harmoniser leurs outils informatiques. Certaines utilisaient déjà les
solutions de DS, d'autres ont dû faire le pont avec leurs propres
outils. Une fois équipées, il a surtout fallu que ces entreprises se les
approprient.
Pour beaucoup, tant du côté des partenaires que des ingénieurs
de DA, il n'a pas été facile d'accepter ces changements. Parce que,
certains partenaires du projet sont aussi des concurrents. Comment,
alors, les convaincre de partager leur savoir-faire via le plateau
virtuel ? « Historiquement, Dassault définissait seul les grandes
lignes de la maîtrise d’œuvre de projet. Il a donc été confronté à un
gros changement culturel. Pour le fleuron de l'industrie
aéronautique, il n'était pas naturel de faire des concessions pour
intégrer les contraintes techniques et financières des fournisseurs. »
Mais, ils ont très vite compris qu'ils étaient dans le même... avion !
L'autre grande nouveauté réside dans la mise à jour des
données en temps réel. Ainsi, via la maquette numérique, les
participants peuvent se croire vraiment dans l'avion, et visualiser en
permanence la globalité de l'aménagement et de la structure de
l'avion. Mais pas seulement. Ils sont également en mesure
d'effectuer des modifications sur l'appareil en temps réel. « Aupa-
ravant, lorsque quelqu'un modifiait la définition numérique d'un
avion, il fallait attendre à peu près trois semaines pour que les
personnes concernées par ces changements en soient informées,
raconte Hervé Duran, de DS. Aujourd'hui, en une nuit, les
coopérants reçoivent, par mail, les modifications qui les concernent.
Ce qui favorise la détection des problèmes immédiatement plutôt
qu'au moment du montage. »
En juin dernier, à Mérignac, le début de l'assemblage du
Falcon 7X a été effectué impeccablement, sans le moindre
ajustement. Et globalement, les délais d'assemblage ont même été
divisés par deux ! De quoi faire rougir les concurrents. Et si
Dassault Aviation a ouvert le bal, Boeing s'est d'ores et déjà engagé
61
dans la même voie : il souhaite utiliser les nouveaux produits de
Dassault Système pour fabriquer son nouvel avion, le 7E7. Une
façon de prendre le virage technologique pour construire les avions
de demain. Mais aussi, la seule issue pour rester compétitif.
Les Echos / 2004
5
► Lisez le texte et traduisez-le oralement.
Optimiser la logistique
62
Car le carton plat, c’est la pierre angulaire du système Ikea.
La botte secrète de l’entreprise suédoise était trouvée : des meubles
démontables emballés dans des paquets plats facilement empilables
et permettant de substantielles économies de stockage et de
transport.
Et même quand on ne peut pas les démonter, les objets doivent
obéir à la règle maison. Pour cela on recherche tous les moyens
pour réduire les coûts par le choix de la forme, des dimensions, des
matériaux, de l’usine qui le fabriquera et de la façon dont il sera
stocké et transporté.
Dans cette quête d’économies, la logistique a toujours été
considérée comme centrale.
Aujourd’hui, le groupe dispose de 28 centres logistiques dans
le monde. Il a un projet à Fos-sur-Mer, près de Marseille, pour
accompagner la forte croissance dans le sud de la France, en
Espagne et en Italie. Ce nouveau centre sera à l’image de l’entrepôt
central d’Almhult. Avec 180000 m³ de capacité de stockage, il gère
de façon automatique 75 000 palettes qui sont chargées sur 120 à
150 camions chaque jour, sept jour sur sept pour assurer un
réassortiment quotidien des magasins. Le but est d’assurer des flux
les plus efficaces possibles de la fabrication au magasin, en évitant
plusieurs manipulations des produits. Enfin, le client est mis à
contribution puisqu’il se sert directement dans les palettes, se charge
de la livraison et même du montage !
Le Figaro / 2007
6
► Lisez le texte et traduisez-le oralement.
63
cadeau de son père : une cave à vins de 1 000 bouteilles. « Il
s'agissait d'une cave montée par mon père qui m'a dit avoir fait le
tour de ces vins, que c'était maintenant mon tour. » Les débuts se
font dans une petite chambre de bonne. En 1999, c'est le lancement
du site Internet www.1855.com suivi de l'augmentation de capital
pour financer les campagnes marketing.
Aujourd'hui, quatorze ans après sa création, 1855 propose 15
000 références de vin, réalise un chiffre d'affaires de 16 millions
d'euros et compte 45 salariés. Si 80% des ventes se font à
destination de la France, les 20 autres se font vers l'Angleterre,
l'Allemagne, la Belgique et la Suisse. Le record : un client de
Prague qui a réalisé une commande de 330 000 euros. Outre cette
exception, le prix moyen de la bouteille achetée sur le site est à 28
euros et le panier moyen s'élève à 1 200 euros.
Les clés du succès ? Une stratégie de stocks zéro, « ce qui fait
que nous sommes toujours en flux tendus, nous n'avons que quinze
jours de stocks. Nous préférons investir dans le marketing plutôt
que dans le stockage », confie Emeric Sauty de Chalon. S'il
reconnaît des erreurs de logistique, notamment une durée d'envoi de
bouteilles trop longue, le cofondateur de 1855 la justifie par la
croissance importante qu'a connue le site. L'introduction en Bourse
et la levée de 15 millions d'euros leur ont permis, assure-t-il, de
résoudre le problème.
« Les gens sont assez classiques. Nos produits les plus vendus
sont les bordeaux (qui représentent 50% de nos ventes), les
champagnes (15%) suivis de vins espagnols ou argentins », note le
président de 1855.
Le Figaro / 2009
7
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
64
écossais, qui le faisait tant rêver il y a six mois, il pourra s'offrir un
nouveau look en quinze minutes, proposé pour 250 euros ! C'est dire
si on est loin du modèle unique de la Ford T noire, symbole de
l'essor de la production en série au début du XXe siècle.
Le sur-mesure, qui était hier l'apanage des grosses cylindrées
et des voitures chères, gagne jusqu'aux plus petits gabarits.
Multipliant les modèles, motorisations, équipements, les
constructeurs ont compris que leur offre devait correspondre à une
demande de plus en plus sophistiquée. Car, aujourd'hui, chacun veut
« sa » voiture, pas forcément radicalement différente de celle du
voisin mais tout de même fidèle miroir de sa personnalité.
Lancés dans cette course permanente à la personnalisation, les
constructeurs se trouvent confrontés à un problème : en théorie, les
10 000 pièces d'un véhicule offrent un potentiel de variantes quasi
infini. Mais pas question de laisser déraper les coûts. Il s'agit de
trouver le juste équilibre. L'intégration de ces contraintes leur a
permis de passer de la production de masse au sur-mesure de masse.
Ainsi pour la 1007 de Peugeot, Cameleo, le concept de tissus
intérieurs rapidement modifiables par l'automobiliste, a été pris en
compte dès la conception du véhicule. Pour mieux différencier ce
qui reste perceptible au premier regard, l'invisible - châssis,
climatisation, pompes... - est uniformisé sur les modèles de gabarit
similaire. Cette approche limite les coûts liés à la multiplication des
silhouettes automobiles. Le management de la R&D a dû également
évoluer, avec un impératif: la maîtrise des coûts. Organisés en
équipe commune, les constructeurs et leurs équipementiers
recourent donc largement aux technologies de simulation virtuelle
pour dessiner, modifier et tester des véhicules le plus en amont
possible, avant de réaliser, des prototypes physiques.
Autre problème à résoudre : comment produire des véhicules
sur mesure, ou presque, sans allonger les délais de livraison tout en
faisant tourner au mieux les usines de fabrication et les équipes ? En
inversant les habitudes de cette « vieille » industrie, répondent les
uns et les autres, c'est-à-dire en faisant en sorte non plus de
produire puis vendre, mais de vendre avant de produire.
Enjeux / 2006
65
8
► Lisez les deux textes et trouvez dans le texte français les
équivalents des expressions qui sont mises en caractère
demi-gras dans le texte russe.
66
Сотрудничество с Renault
Бизнес-журнал / 2007
67
9
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
Продажи — отдельно, логистика — отдельно
В России услуги логистических компаний непопулярны.
Пока российские клиенты не готовы поручать внешнему про-
вайдеру (1) свою логистику, считая эти затраты слишком высо-
кими для компании. В результате к логистическим компаниям
они обращаются редко. А между тем, в западных розничных
компаниях (2), затраты на логистику составляют максимум 3%
от стоимости товара.
Производители не должны заниматься поставками товара
в торговые сети. Чем крупнее сеть, тем жестче (3) у нее условия
и стандарты. Поэтому и уровень логистики должен быть соот-
ветствующим. Торговые сети сильны в продажах, функции ло-
гиистики — хранение, подготовка к продаже, доставка —
являются для них непрофильными (4)».
Только часть западных компаний имеет свои службы
логистики, в основном же они (например, такие гиганты, как
«Метро», «Ашан», «Леруа Мерлен») пользуются услугами
специализированных логистических компаний.
Зато российские розничные компании не используют
такую схему работы. Нет своего логистического центра,
например, у «Седьмого континента», несмотря на широкое
присутствие в Москве.
А вот в «Копейке» проблему логистики решили самым
современным способом. Несколько месяцев назад эта компания
запустила совершенно новую автоматизированную систему
управления складом, что позволило ей повысить производи-
тельность. При этом введение новой системы не привело
к сокращению персонала: «Копейка» постоянно открывает
новые магазины, и товарные потоки увеличиваются.
Прямые инвестиции / 2006
1) prestataire m. extérieur 3) rigoureux, -euse
2) grands distributeurs m. pl. 4) constituer le métier de base
68
Module 5
1
►A partir du tableau ci-dessous faites un exposé détaillé et
cohérent qui mettrait en regard les modes d’organisation du
travail.
69
Type de Fonctionnelle ou Matricielle ou staff and
structure divisionnelle line
Flexibilité de la Faible Forte
structure
Mode de Vertical, centralisé et Vertical et horizontal,
contrôle axé sur les aspects décentralisé axé sur les
quantitatifs de la aspects quantitatifs et
production qualitatifs de la
production
Motivation du Salaire Salaire et
personnel enrichissement du
travail
2
►Parlez des méthodes d’organisation du travail utilisées par
les entreprises pour minimiser leurs coûts et rendre leurs
produits compétitifs. Entre autres vous pouvez prendre
l’exemple d’IKEA.
3
►Commentez la phrase : « Aujourd'hui, chacun veut « sa »
voiture, pas forcément radicalement différente de celle du
voisin mais tout de même fidèle miroir de sa personnalité. »
Quelles en sont les répercussions pour le producteur ?
Comment se réorganise-t-il pour répondre à ces exigences ?
Développez une réflexion autour de cette problématique.
4
► Développez une réflexion à partir des citations
suivantes :
70
2. « Aujourd’hui, le flux tendu et la chasse au stock se généralisent
dans tous les types de produits. Partout, on va jusqu’à la limite du
possible. »
Eric Hemar, PDG de ID Logistic
5
► Faites un exposé structuré (avec introduction,
développement, conclusion) sur les sujets suivants :
6
► En vous appuyant sur les textes et documents fournis
dans ce dossier et vos connaissances personnelles faites, sous
forme d’une rédaction structurée, le point sur les tendances
actuelles dans les modes d’organisation de production.
71
Partie I
Module 1
1
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
expressions terminologiques ci-dessous :
Politique de produit
72
est par exemple le choix effectué par le McDonald’s dans la
restauration.
Il est à noter que les produits n’occupent pas tous une place
identique à l’intérieur de la gamme. Certains articles sont, pour
l’entreprise, les vecteurs essentiels d’image et des sources
importantes de chiffre d’affaires et de bénéfice : ils représentent au
sein de la gamme les produits leaders. La 205 dans la gamme de
Peugeot ou le TGV dans la gamme de la SNCF jouent
manifestement un tel rôle. D’autres articles assurent une fonction
d’attraction de la clientèle grâce à une politique de prix bas.
Enfin, on peut également citer le rôle particulier des produits
de complément qui, même s’ils n’offrent pas de perspectives
commerciales ou financières particulièrement brillantes, permettent
surtout d’éviter des « trous » dans la gamme qui pourraient être
générateurs d’une évasion de la clientèle. Ainsi, pour une entreprise
de distribution de mobilier, la vente de tapis ou d’accessoires de
décoration permet de compléter son offre principale.
L’équilibre de la gamme résulte d’une combinaison de
produits parvenus à des stades différents de leur cycle de vie, ainsi
l’entreprise doit éviter une concentration excessive de produits
situés dans la même phase de cycle.
On identifie généralement quatre phases dans la vie des
produits :
- la phase de lancement englobe le moment de l’introduction
du produit sur le marché et la période qui suit. Elle supporte
des charges initiales élevées (surcoûts liés à la R&D, à la mise
en place du produit dans la distribution, effort publicitaire).
Des charges fixes sont encore médiocrement réparties sur une
production, des ventes n’ont pas encore atteint une allure
régulière ; c’est pourquoi cette phase demeure généralement
déficitaire ;
- la phase de croissance se traduit par une augmentation de la
production et des ventes à taux élevé, ce qui permet
l’amortissement des charges initiales et le dégagement d’un
bénéfice ;
73
- la phase de maturité est caractérisée par une baisse du taux
de croissance et peut déboucher sur le maintien des ventes à un
niveau stable ;
- la phase du déclin se traduit par une contraction du volume
des ventes et, parfois, par une dégradation du prix de vente.
Elie Cohen, Dictionnaire de gestion, La Découverte, Paris /2001
2
► Associez les définitions aux termes:
74
► Faites entrer dans les phrases les termes ci-dessus :
3
► Retenez la différence de sens entre les termes qui
suivent:
75
Alliance f. de marques [co-branding m.] - association de deux ou
plusieurs marques pour le développement, la commercialisation
et/ou la communication d'un produit commun ou d'une gamme de
produits.
4
► Faites correspondre les équivalents russes aux termes
français:
76
5
► Trouvez pour les expressions terminologiques de la
colonne gauche leurs synonymes dans la colonne droite :
6
► Associez les types de produit qui suivent aux différentes
phases du cycle de vie du produit :
7
► Traduisez les verbes qui s’emploient avec le mot produit
et faites-les entrer dans de courtes phrases :
8
► Retenez que les termes français gamme f., ligne f., choix
m., offre f., éventail m., peuvent se traduire par les termes
russes ассортимент, ассортиментная линейка. Traduisez
les phrases ci-dessous:
77
particularité de mettre en marché certains produits qui ne faisaient
pas partie de la gamme de ses concurrents. 4. Cette acquisition
permettra à l’entreprise d'élargir son éventail de produits et de bien
s’implanter dans la région. 5. Fondée en 1913, la Laiterie Lamothe
& Frères propose une gamme de produits laitiers, notamment le lait
de consommation, les laits aromatisés, le lait enrichi en Oméga-3 et
le lait biologique. 6. Kate Moss s'est associée avec le coiffeur
styliste James Brown pour lancer une ligne de produits cosmétiques
pour les cheveux. 7. L’offre d’Itesoft, leader sur le marché du
traitement automatique d’information, s’articule autour de trois
lignes de produits.
9
► Traduisez les phrases par écrit :
78
Module 2
1
► Lisez le texte tout entier et résumez en une phrase le sujet
du texte.
2
► Trouvez dans le texte les équivalents français des
expressions terminologiques russes :
3
► Traduisez le texte par écrit. Vous pouvez vous aider des
commentaires dans l’annexe 1.
79
agacent le fabricant bourguignon. Rien que sur les appareils de
« petit déjeuner », les Chinois ont raflé plus de 40% de parts de
marché. Avec ses aspirateurs à 400 euros et ses cafétières à 149
euros, Seb peut se faire du mouron.
Mais, plutôt que de rester dans le rôle de la forteresse assiégée,
Seb a décidé de contre-attaquer. Tous azimuts. Politique de prix,
innovation produits, rentabilité, le groupe ne lâche rien. Thierry de
la Tour d’Artaise, le PDG du groupe, le martèle : « Le leader doit
bousculer son marché pour redonner le choix au consommateur. »
Or chez Seb, du choix, il y en a. Seb, Moulinex, Tefal, Calor,
Rowenta ou Krups. Autant de marques (com. 5, p. 323) qui se
bousculent dans les rayons des magasins. Des marques gagnées au
fil des ans, grâce à des acquisitions. Des poêles anti-adhésives Tefal
en 1968 jusqu’à Moulinex fin 2001. Le PDG est d’autant plus (com.
5, p. 323) déterminé à poursuivre sa stratégie qu’il sait qu’il ne peut
pas se contenter d’un empilement de marques pour conserver ses
parts de marché.
Seb a dû d’abord faire le ménage. Le directeur général adjoint
chargé de la stratégie admet : « Le rachat de Moulinex a fait rentrer
(com. 6, p. 324) des marques qui étaient en concurrence frontale
avec celle de Seb ; cela nous a poussés à doter nos marques de
personnalités affirmées. » Deux ans seront nécessaires pour
accoucher, début 2005, du Livre des marques, la nouvelle bible du
groupe. Un descriptif exhaustif de chacune de griffes maison. Codes
couleurs, design, canal de distribution, clients, segment de prix...
Tout y passe. Désormais, les marques maison ne se cannibalisent
plus.
Au bas de l’échelle, la toute nouvelle ligne « Principio » de
Moulinex. Cette vingtaine de produits basiques concurrence les
articles bradés. Ici, la cafetière et la bouilloire ressortent à 19,99
euros... encore très loin de 5 euros de la concurrence chinoise.
Viennent ensuite Tefal, Seb et Calor, qui représentent le coeur du
marché. Puis Roventa, monté d’un cran depuis deux ans. Plus chic
encore, dans le très haut de gamme, Krups. Pour lui redonner un
coup de fouet, Seb a décidé de faire confiance à un designer
extérieur, dont la nouvelle collection total look sera vendue
uniquement dans les grands magasins.
80
Décidé à surfer sur la vague de la mode, Seb se lance dans le
développement de nouveaux produits comme les machines à
expresso, Nespresso, ou encore un système de bière pression à
domicile. D’autant que (com. 5, p. 323) ces articles haut de gamme
sont inaccessibles à la concurrence asiatique.
Car, pour contrer cette dernière, Seb a bien compris qu’il
devait déplacer le combat sur le terrain de l’innovation. Le service
recherche et développement occupe 450 personnes. Son enveloppe
annuelle a grossi de 44% depuis quelque années. Des dizaines de
brevets déposés, une centaine de nouveaux produits lancés chaque
année. Il n’est pas facile de convaincre une ménagère déjà
suréquipée (21 appareils en moyenne). Mais lorsqu’on y parvient,
c’est le jackpot. Quand cette ménagère a découvert l’Aquaspeed de
Calor, elle a littéralement succombé. Comment ? Grâce à un fer à
vapeur qui se remplit par l’arrière. Fini l’eau versée qui s’écoule
partout... Un an après son lancement, l’Aquaspeed est devenu un
best-seller qui représente un tiers des ventes de fer à repasser du
groupe. En France, il a permis de faire passer (com. 6, p. 324) la
part de marché de Calor au-dessus de 50%.
C’est bien ce genre d’innovations, dites « de rupture » qui
préservera les marges du groupes. Mais l’entreprise va encore plus
loin, en cédant au charme de la sous-traitance de produits finis dans
les pays à faible coût de main-d’oeuvre. Une mauvaise nouvelle
pour les salariés des sites industriels européens.
Préférant être acteur de la mondialisation plûtot que victime,
Seb a racheté Supor, numéro un chinois des articles de cuisine.
Objectif : résister à la concurrence mondiale sur les produits
d’entrée de gamme, et prendre pied sur le marché le plus dynamique
de la planète.
Mais la partie n’est pas facile à gagner, car la concurrence fait
rage en Chine. Les industriels se sont lancés dans une féroce guerre
des prix.
Challenges / 2006
81
4
► Relisez le texte et répondez aux questions :
5
► Faites un compte rendu du texte (15 phrases maximum).
6
►Connectez-vous au site du groupe www.seb.fr pour
pouvoir présenter les dernières innovations du groupe.
Module 3
1
► Traduisez les phrases oralement (com. 5, p. 323) :
82
d’autant plus regrettable qu’il a beaucoup d’ingrédients du succès :
une recherche de qualité, un personnel formé et motivé.
2
► Traduisez les phrases oralement (com. 6, p. 324) :
83
(économies f. pl. d’échelle) 3. В результате использования
субподряда издержки производства снизились. 4. Задача руко-
водителя компании — восстановить доверие акционеров.
5. Изменение ассортиментного ряда в супермаркетах привело
к потере части клиентов для группы. 6. В результате выпуска
новой модели объемы продаж компании «Ниссан» резко
выросли.
3
► Traduisez les phrases par écrit en employant les
expressions qui suivent :
84
Module 4
1
► Lisez le texte et dégagez les principales stratégies de
marque, leurs avantages et désavantages.
85
beaucoup en publicité. De plus, les ventes sont élevées si la
réputation de l'entreprise est bonne.
Ainsi, la société Géant Vert, leader du maïs en boîte, a lancé
de nouveaux légumes (asperges) sous sa marque en obtenant une
réaction immédiate du marché.
3. Des noms génériques pour chaque gamme de produits.
Cette politique est par exemple suivie par L'Oréal Coiffure
(Kérastase, Modeling, Dulcia, etc.). Ainsi, Nestlé, qui
commercialise en France du lait pour bébés et des aliments pour
chiens et chats (Friskies) doit utiliser des marques distinctes. De
même, Barton et Guestier qui fabrique et commercialise des vins
fins, mais distribue également de nombreuses autres marques
(Ballantines, Four Rosés, Sandeman) préfère une communication
séparée et adaptée à chaque situation.
4. La marque déposée de l’entreprise combinée à des
noms de marque individuels. Danone a souvent adopté cette
solution (Velouté de Danon, Danette, Dan'up) (marque caution).
Dans ce cas, le nom de l'entreprise (marque mère) sert à
authentifier le produit, tandis que le nom spécifique (marque fille)
joue un rôle d'individualisation. Ainsi, le « Nes » de Nesquik,
Nestea ou Nescafé permet au produit de bénéficier de la réputation
de Nestlé alors que le suffixe permet de différencier le produit et de
lui donner une image.
Dans un même secteur, différents producteurs peuvent adopter
des stratégies de marque tout à fait opposées. Dans l'industrie du
savon, par exemple, Procter et Gamble préfère utiliser des noms de
marque individuels (Monsavon, Zest, Camay), tandis que Colgate-
Palmolive fait souvent appel à la marque générique.
Loin d'être le fruit d'une réflexion hasardeuse, le nom
désignant la marque constitue un élément essentiel de la stratégie.
En général, il est préférable qu'un nom de marque possède l'une ou
l'autre des qualités suivantes :
• II doit évoquer les avantages procurés par l'utilisation du
produit. Exemples : Tonigencyl, Ronron, Taillefine, Conforama.
• II doit suggérer les attributs du produit tels que l'aspect, la
composition, la couleur, etc. Exemples : Enduialo, Banania,
Mousseline.
86
• II doit être facile à prononcer, à reconnaître et à mémoriser.
Les noms courts sont à cet égard préférables : Omo, Bic, Kiri.
• II doit être distinctif. Exemples : Kodak, Obao.
• II ne doit pas être associé à des connotations négatives dans
d'autres langues. Exemple : le modèle MR2 de Toyota.
Certaines sociétés d'études ont mis au point des méthodes
élaborées de recherche de noms ; les plus utilisés sont les tests
d'association (quelles images viennent à l'esprit ?), les tests
d'élocution (la prononciation est-elle aisée ?), les tests de
mémorisation (est-il facile de se souvenir du nom ?) et les tests de
préférence (quels noms sont préférés ?).
Le but final recherché par nombre d’entreprises est que leur
marque s’identifie un jour avec le produit générique (Frigidaire,
Kleenex, Klaxon, Scotch ont réussi un tel exploit).
Introduction à la gestion, DUNOD, Paris / 2003
2
► Lisez le texte et faites-en un bref exposé (10 phrases
maximum) en expliquant les raisons du succès croissant des
marques de distributeur.
87
elles. De plus, elles réinvestissent généralement tous leurs bénéfices
dans l’usine.
A l’origine, les clients achetaient les marques de distributeur
pour des raisons économiques. Les grands distributeurs ont
néanmoins constaté qu’ils achètent désormais ces produits parce
qu’ils estiment que leur qualité est comparable à celle des marques
nationales. En outre, les prix des MDD sont généralement inférieurs
de 10 à 30% à ceux des marques nationales.
Les études montrent qu’il existe un lien étroit entre les ventes
de marques de distributeur et la situation économique : lorsque les
temps sont durs, les consommateurs ont tendance à acheter
davantage les produits des marques de distributeur ; lorsque
l’économie est forte, ils préfèrent les produits de marques
nationales. On peut également constater que dans les zones à forte
concentration de personnes âgées, de familles nombreuses, les
consommateurs font très attention aux prix et ont tendance à acheter
les marques de distributeur. Toutefois, et ceci est fort intéressant, les
consommateurs disposant d’un haut niveau d’études font
généralement peu attention aux prix, mais achètent néanmoins
beaucoup de marques de distributeur. Nous en déduisons que les
consommateurs ayant un certain niveau d’instruction sont mieux
informés sur les marques de distributeur et savent que leur qualité
peut être comparable à celle des marques nationales.
Le succès croissant des marques de distributeur fait pencher la
balance en faveur des distributeurs au détriment des marques
nationales. Mais tout n’est pas encore perdu pour les marques
nationales.
Un des problèmes majeurs, pour les distributeurs, se pose
lorsqu’ils doivent accorder une place restreinte en rayon aux
produits de leur enseigne. Les marques nationales fournissent aux
distributeurs le matériel publicitaire et les opérations de marketing
sous la forme de bon de réduction ou d’autres promotions, alors que
les distributeurs doivent assurer eux-mêmes la promotion de leur
marque. Lorsque ces derniers disposent de programmes efficaces de
commercialisation de leurs produits, ils se servent de cet argument
pour obtenir des marques nationales de meilleures conditions, de
meilleurs prix ou un meilleur approvisionnement. Les MDD
88
permettant aux distributeurs de dégager des marges brutes plus
importantes, les marques nationales doivent offrir d’autres
avantages pour garder leur place en rayon.
Les marques nationales ont leurs propres moyens de pression.
Elles fournissent généralement une aide et contribuent à l’expansion
du marché, deux choses que les distributeurs ne peuvent pas se
permettre de faire pour leurs propres produits. Les distributeurs qui
ont leurs propres marques doivent assumer les responsabilités qui
sont généralement prises en charge par les fabricants des marques
nationales. Ils doivent ainsi investir dans des stocks, des emballages,
des opérations de promotion et en publicité.
Les marques de distributeur ont tendance à avoir moins de
succès lorsqu’elles sont en concurrence avec beaucoup d’autres
marques. C’est le cas du marché des shampoings, où l’on compte
plus de 1100 produits différents, comparativement à celui du sel ou
du sucre où il y a très peu d’offres concurrentes.
En contact permanent avec leurs clients, les distributeurs
peuvent modifier presque instantanément la gamme de produits
qu’ils commercialisent ainsi que leur présentation pour faire face
aux réactions de ces clients. Les distributeurs ont aussi un contrôle
total sur la mise en rayon et la promotion des produits. Les
responsables des marques nationales doivent en prendre conscience
et travailler main dans la main avec les distributeurs.
Les distributeurs utilisent fréquemment les marques
nationales dans leur publicité pour attirer les clients dans leurs
magasins. Les fabricants de produits de marques nationales
semblent, toutefois, disposer des ressources nécessaires pour créer
de nouveaux produits ou améliorer ceux qui existent beaucoup plus
rapidement que ne peuvent le faire les fabricants de produits sous
marques de distributeur. La plupart des marques nationales
disposent de grands départements de recherche très sophistiqués,
ainsi que d’importants services de publicité et de marketing.
La leçon à tirer est la suivante : les fabricants de produits de
marques nationales et les distributeurs se trouveraient dans une bien
meilleure situation s’ils dépensaient moins d’énergie à rivaliser sur
les prix. Les marques nationales devraient mettre en place une
stratégie reposant sur l’innovation, à grand renfort de campagnes
89
publicitaires et d’opérations de marketing; quant aux distributeurs,
ils devraient s’efforcer de mieux gérer leurs magasins et de
conserver leurs clients fidèles.
Les Echos / 2008
3
► Lisez les textes ci-dessous et donnez un titre à chaque
texte.
90
une bonne notoriété et un bon positionnement prix, quand elle s’est
ouvert de nouveaux débouchés en lançant les tablettes de chocolat
de dégustation Poulain 1848 : la marque a misé sur l’innovation
produit, retrouvant son métier d’origine, la tradition chocolatière.
L’agence de design Dragon rouge planche sur le packaging et aide à
repositionner la marque comme adulte. Résultat : Poulain s’est
étendu à la fois en termes de cibles et de produits.
Jouer la « newstalgie ». Marque de chaussures de sport très
branchées il y a trente ans, Puma est tombée aux oubliettes faute de
renouveler ses produits et sa communication de marque. Mais
depuis cinq ans elle a resurgi avec une idée simple : sortir de
nouveaux produits tous les mois, les faire porter par les icônes du
sport et de la mode. Ses baskets sont devenus un accessoire de
mode.
La compétitivité, la désirabilité d’une marque tiennent à trois
éléments : son essence de marque (ou son âme), sa pertinence par
rapport aux attentes des consommateurs ; son énergie, son
dynamisme.
L’Entreprise / 2007
91
d’apporter au futur modèle un niveau de sécurité digne d’une grande
berline, tout en conservant une taille modeste pour l’ensemble.
Autre axe de travail pour BMW : le marketing et le
positionnement de la marque. Lorsque les premiers modèles ont été
lancés en septembre 2001, BMW décide de ne pas y associer sa
propre marque. « Nous voulions que Mini évoque une marque et
non plus un produit comme auparavant, précise Thierry Bouretz. En
parallèle, le groupe automobile va s’appuyer sur des enquêtes
consommateurs menées dans plusieurs pays pour élaborer une
véritable approche sociologique de la marque. Nous avons en
conséquence positionné la marque sur le mélange de chic et
d’universel. »
L’opération est stratégique pour BMW : le groupe allemand
compte sur la marque Mini pour trouver une nouvelle dynamique
commerciale. La Mini permet de conquérir de nouveaux clients
pour le groupe, souligne Thierry Bouretz. Elle représente une
voiture idéale pour un couple qui par la suite, on peut l’espérer,
achetera une BMW.
www.journaldunet.com / 2008
92
4
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
termes et expressions terminologiques qui suivent :
► Traduisez-le oralement.
93
Les 24 autres grandes marques, tous secteurs confondus, ont
adopté une stratégie similaire depuis longtemps. C'est le cas dans le
luxe (Louis Vuitton, Chanel, Lancôme...) ou plus récemment dans
les services financiers (BNP Paribas, Axa, Société générale).
Se trouver un créneau et miser sur sa différence
La santé pour Danone, le choix au meilleur prix pour
Carrefour, le design et la technologie pour Citroën... Il est essentiel
d'adopter un positionnement clair bien compris par le
consommateur. C'est désormais la démarche du Club Med, qui a
investi près de 1 milliard d'euros sur quatre ans, soit l'équivalent de
sa capitalisation boursière, pour rénover ses villages, offrir des
prestations haut de gamme et attirer une clientèle plus aisée.
Il ne faut cependant pas aller trop loin dans la différenciation.
Quand Renault s'est lancé dans le haut de gamme avec la Vel Satis
et l'Avantime, le constructeur a brouillé son image et a subi un
échec commercial. Ce dernier s’explique en partie par le
positionnement historique du groupe : pour des millions
d'automobilistes, le Losange reste synonyme de voitures simples et
abordables destinées avant tout à des classes moyennes. Ce
positionnement populaire a aidé le constructeur à lancer avec succès
la Logan, une voiture à bas coûts produite par Dacia mais
majoritairement vendue sous la marque « By Renault ».
Travailler son image pour accroître sa notoriété
Partenaire du rugby depuis vingt ans, la Société générale est
le sponsor officiel de la Coupe du monde. « Ce sport nous permet
d'accompagner notre développement dans l'Hexagone et à
l'international, explique le directeur de la communication de la
banque, qui table sur une audience cumulée de 4 milliards de
téléspectateurs. C'est une bonne façon d'augmenter notre attractivi-
té. » La banque parraine aussi des équipes nationales de rugby au
Japon, en Roumanie et en Chine, un pays qui découvre à peine le
ballon ovale. Outre le rugby, elle utilise également la publicité pour
accroître la notoriété de sa marque, dépensant 120 millions d'euros
par an en communication. En France, elle veut casser une image
trop élitiste auprès du public. Pour cela, tous les canaux sont
utilisés : télévision, radio, affichage, Internet.
L’Expansion / 2007
94
5
► Lisez le texte et trouvez les équivalents russes des
expressions imagées mises en caractères demi-gras.
95
les sauts de puce, grâce aux innovations. » D’autant que les
innovations ont tendance à se cannibaliser les unes après les autres.
Meilleur exemple : le Coca light lime (citron vert). Sa croissance
impressionnante en France est à comparer à la décroissance
parallèle du Coca light lemon (citron jaune).
Challenges / 2006
6
► Lisez le texte et traduisez-le oralement.
96
Chez Procter & Gamble, seize marques génèrent un chiffre
d'affaires de plus de 1 milliard de dollars. Elles n'étaient que dix il y
a quatre ans. Aujourd'hui, la première d'entre elle est Pampers. A
l'origine de 5 milliards de dollars de recettes annuelles, les couches-
culottes réalisent plus de la moitié de l'activité de la branche « soins
du bébé et de la famille » du groupe.
L'internationalisation de la consommation devient donc réalité.
Dans la plupart des hypermarchés du monde, on trouve les mêmes
chips Pringles, les mêmes serviettes hygiéniques Always et les
mêmes shampoings Heads & Shoulders. L'entreprise participe
souvent au financement d'usines locales et à des centres locaux de
recherche. Parfois même, elle construit le réseau de distribution en
apportant, par exemple, les réfrigérateurs nécessaires à la
conservation de ses produits et crée les réseaux de magasins.
Ce coût, seuls les plus puissants peuvent l'assumer. En
conséquence, les groupes n'exercent plus qu'un ou deux métiers : les
marques les plus faibles sont éliminées - Unilever est ainsi passé de
1 600 à 400 en quatre ans -, les zones géographiques délaissées sont
comblées par des acquisitions - L'Oréal en Asie -, et la chasse aux
coûts est décrétée.
Ainsi, les industriels d'autrefois deviennent des sociétés de
marketing qui ne sont plus organisées par pays mais qui raisonnent
en grandes régions. En Europe et aux Etats-Unis, bon nombre
d'usines sont fermées ou vendues à des sous-traitants pour se
concentrer sur la gestion des marques et la conquête de nouveaux
territoires.
Le Monde / 2006
7
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
97
président de la République est reparti à l'Elysée dans la nouvelle
berline haut de gamme de la marque aux chevrons !
En réalité, Claude Satinet a d'autres raisons de se réjouir.
Après des années difficiles (la marque avait perdu 0,7 point de part
du marché des véhicules particuliers), Citroën gagne du terrain sur
le marché français. Mais, surtout, Citroën est la marque tricolore qui
tire le mieux son épingle du jeu, à l'heure même où les constructeurs
étrangers devancent leurs rivaux français dans l'Hexagone.
Ce retour en force de Citroën est-il le résultat d'une vaste
offensive promotionnelle ? Claude Satinet s'en défend. Selon le
directeur général, il n'y a pas eu davantage de ristournes pour les
particuliers cette année. Pour lui, ce sont surtout les derniers lance-
ments en date qui expliquent ces bons résultats. « L'augmentation
des ventes est fondamentalement liée au succès des produits »,
affirme-t-il. D'abord celui de la C4, lancée en novembre dernier
pour remplacer la Xsara. Avec 45500 modèles vendus entre janvier
et août, la percée de sa berline explique en partie le rebond de la
marque. Mais Citroën a aussi réussi sur le segment des véhicules
compacts (moins de 4 mètres de long). Ceux-ci représentent 40% de
ses ventes. Pour compléter le succès de la C3 le constructeur a élargi
sa gamme à des modèles plus basiques. « Nous voulions une offre
aussi diversifiée que possible », explique Claude Satinet. Et ce, dès
l'entrée de gamme. La C1, petite quatre-places est proposée en
version trois portes et cinq portes, moteur diesel ou essence. Le tout
à partir de 8250 euros. Suivent la C2, avec un coffre un peu plus
grand et un moteur un peu plus puissant, et la C 3 (avec un modèle à
toit ouvrant), avec une place en plus pour la famille. Bref, une
gamme très large, même pour ceux qui ne veulent pas se ruiner pour
leur voiture.
En rajeunissant sa clientèle, Citroën devait aussi soigner sa
politique commerciale, sa nouvelle cible ayant des budgets plus
modestes. Mais, avec la hausse des prix du pétrole, certains
amateurs de grosses voitures pourraient bien revoir leurs habitudes
de consommation automobile. Et venir grossir les rangs des clients
Citroën.
Challenges / 2006
98
8
► Lisez les deux textes et trouvez dans le texte français les
équivalents des expressions qui sont mises en caractère
demi-gras dans le texte russe.
99
s’associer afin de bénéficier de synergie en matière de notoriété,
attirer de nouveaux consommateurs sur de nouveaux territoires de la
marque et partager les coûts de lancement alors que le cycle de vie
des produits diminue.
www.creg.ac-versailles.fr / 2009
100
разработана в прошлом году аэропортом «Домодедово» и
«Мастер-Банком». Программа обеспечивает следующие пре-
имущества участнику: ускоренную процедуру прохождения
таможенного и паспортного контролей, скидки в магазинах и
ресторанах на территории аэропорта, а также специальные
условия по депозитам, кредитованию в банке и т.д
Другой свежий пример банковского кобрендинга —
совместная акция «Альфа-Банка» и журнала «Cosmopolitan»
в поддержку «первой в России женской банковской карты».
Карта является мультибрендовой и дает возможность
пользоваться скидками до 15% в таких магазинах и торговых
сетях, как «Ile De Beauté», «Шоколадница», «Персона Lab»,
«Dixis» и многих других. Однако ряд экспертов считает, что
многие банковские кобрендинговые проекты показали в России
малую эффективность из-за нехватки у российских банков
опыта работы с розничными клиентами и опыта маркетинговой
деятельности в целом.
www.advertology.ru / 2009
9
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
101
дешевой и заканчивая premium, то российские бренды выходят
на рынок в каком-то одном сегменте. В результате бренд
не пользуется достаточной известностью у покупателей и ком-
пания вынуждена со временем отказаться от его продвижения.
По мнению многих специалистов, невозможно сдержать
натиск (4) конкурентов, имея только один продукт и бренд.
Существуют два варианта: либо расширять уже имеющийся
бренд, либо выводить на рынок новый. А иногда делать и то и
другое.
Если компания выбирает расширение бренда, то оно про-
исходит, как правило, по двум основным направлениям. Произ-
водители пытаются играть на любви потребителей к разнообра-
зию и предлагают им расширение ассортиментной линейки:
дополнительные вкусы знакомого продукта, другой размер
упаковки, новый цвет и т.п. Другая стратегия, рассчитанная на
завоевание доверия потребителей, заключается в расширении
самого бренда, что означает выпуск под одной маркой товаров
разных категорий. По сути, это и есть зонтичный бренд. Так,
под маркой «Рыжий Ап» продаются йогурты, соки и т.д.
www.ko.ru / 2008
1) survie f. 2) marketeur m.
3) progressivement 4) percée f.
102
Module 5
1
► En vous basant sur les textes de cette unité et le schéma
ci-dessous décrivez chaque phase du cycle de vie du produit
et les démarches appropriées du producteur et de son service
marketing :
Strategor / 2005
103
2
► Associez les marques ci-dessous à leurs noms donnés en
fonction de leurs logos :
au losange Bonduelle
La marque à la calèche Peugeot
au lionceau Citroën
au trident Lacoste
La firme au crocodile Club Med
aux 3 bandes Renault
à l’étoile Mercedes
L’enseigne jaune et verte Hermes
aux chevrons Adidas
3
► Consultez le site d’un groupe français de votre choix
pour prendre connaissance de son offre et faites une
analyse approfondie de sa politique de produit.
4
► Développez une réflexion sur les sujets proposés (environ
3-5 minutes) :
104
clients qui aiment changer de marque. D’autres dénoncent le coût de
telles politiques et la dispersion des investissements qui en
résultent, insistant sur la force des marques sur lesquelles les efforts
sont concentrés. Qu’en pensez-vous ? Est-il préférable d’avoir une
seule marque ou plusieurs ? Argumentez votre point de vue.
5
► Faites un exposé structuré (avec introduction,
développement, conclusion) sur les sujets suivants :
6
► En vous appuyant sur les textes et documents fournis
dans ce dossier et vos connaissances personnelles faites, sous
forme d’une rédaction structurée, le point sur la politique de
marque de grands groupes français avec des exemples à
l’appui.
105
Partie I
Module 1
1
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
expressions terminologiques ci-dessous :
106
► Traduisez le texte oralement.
107
Analyse de l’actif
On distingue deux grandes catégories d'actifs. Certains actifs
constituent pour l'entreprise un emploi durable qu'il est difficile de
transformer rapidement en un autre emploi : on dit qu'ils sont
immobilisés. D'autres actifs, sont plus faciles à transformer : il s'agit
des actifs circulants. Les éléments de l'actif sont regroupés au bilan
par ordre croissant de liquidité, c'est à dire en fonction de leur
aptitude à se transformer en argent.
L'actif immobilisé
- Les immobilisations incorporelles comprennent les frais
d'établissement engagés au moment de la création de l'entreprise, les
frais de recherche et de développement, licences, brevets et fonds
de commerce.
- Les immobilisations corporelles rassemblent tous les biens
matériels que l'entreprise utilise durablement (plus d'un an) :
terrains, immeubles, installations techniques, machines, outillage,
etc.
- Les immobilisations financières, enfin, regroupent les actions
détenues en vue de participer à la gestion ou d'assurer le contrôle
d'autres entreprises, et les prêts consentis par l'entreprise à des tiers.
L'actif circulant
- Stocks et en-cours - ce poste représente les matières
premières, les produits en cours de production, enfin, produits finis
que l'entreprise a en stock.
- Avances et acomptes versés sur commandes - il s’agit des
sommes que l'entreprise a déjà réglées sur des commandes qui ne lui
ont pas encore été livrées.
- Créances sont des factures-clients en attente de règlement.
- Valeurs mobilières de placement - à ce poste figurent
actions, obligations, titres divers, qui sont détenus à des fins de
placement à court terme pour gérer au mieux les liquidités dont
dispose l'entreprise.
- Disponibilités regroupent tous les avoirs détenus en caisse ou
sur des comptes bancaires.
108
Analyse du passif
Le passif décrit les ressources de l'entreprise. On peut y
distinguer deux grandes catégories :
- les capitaux propres, qui regroupent l'ensemble des
ressources non empruntées et dont l'entreprise peut disposer en
permanence ;
- les ressources empruntées à l'extérieur ou dettes au sens
strict.
Notons que les capitaux propres sont également des dettes de
l'entreprise envers les actionnaires ou associés qui ont apporté le
capital ; mais il s'agit de dettes non exigibles : les propriétaires du
capital ne peuvent exiger le remboursement de leurs capitaux, sauf -
dans le cas de faillite et de liquidation des biens de l'entreprise - et
après que les autres créanciers de l'entreprise auront été remboursés.
Les éléments du passif sont inscrits au bilan par ordre
croissant d’exigibilté (ou échéance), c'est à dire en fonction du délai
pour rembourser les dettes à ceux qui ont apporté les ressources.
Les capitaux propres
- Capital : il s’agit de l'apport personnel de l'entrepreneur, des
associés ou des actionnaires à la constitution de l'entreprise,
éventuellement complété par des augmentations ultérieures de
capital.
- Réserves : une fraction des bénéfices réalisés est mise en
« réserves » en application des obligations légales ou des statuts de
l’entreprise.
- Report à nouveau : partie d'un résultat antérieur dont
l'affectation définitive n'a pas été décidée.
- Résultat de l’exercice : la différence entre l'ensemble des
produits et des charges de l'entreprise, après impôt sur les
bénéfices ; elle peut être positive (bénéfice) ou négative (perte), est
destinée à être répartie entre: les réserves, le report à nouveau, la
distribution aux propriétaires de l'entreprise (les dividendes).
- Subventions d’investissement : sommes versées par l'Etat
pour aider au financement de certaines immobilisations.
- Provisions pour risques et charges : une partie des ressources
de l'entreprise qui permettra de faire face à la réalisation du risque.
109
Les dettes sont classées selon l’origine des fonds qu’elles
représentent. On distingue les dettes à long ou moyen terme qui sont
les dettes financières ; et les dettes à court terme qui sont les dettes
d'exploitation.
Le compte de résultat
Le compte de résultat décrit les produits et les charges de
l'entreprise au cours de l'exercice écoulé ; la différence entre les
produits et les charges donne le résultat de l'exercice.
Dans la détermination du résultat de l'exercice, on distingue
trois types d'opérations : - les opérations liées à l'exploitation
habituelle de l'entreprise, les opérations financières et les opérations
exceptionnelles.
Cette distinction conduit au calcul de trois résultats partiels :
résultat d’exploitation (ou opérationnel), résultat financier et résultat
exceptionnel. Enfin, le résultat de l’exercice est obtenu par la
confrontation entre l’ensemble de produits et charges.
Tableau du compte de résultat selon les normes
comptables françaises
110
Charges Produits exceptionnels
exceptionnelles
Sur opération de gestion Sur opération de gestion
pénalités, amendes, pénalités, amendes, dons
dons versés reçus
Sur opérations de Sur opérations de capital
capital plus-values réalisées sur la
moins-values réalisées cession d'éléments de l'actif
sur la cession immobilisé
d’éléments de l’actif
immobilisé
Total III Total III
Participation des
salariés aux résultats
(IV)
Impôt sur les bénéfices
(V)
Total des charges Total des produits
(I + II + III + IV + V) (I + II + III)
Economie politique : microéconomie, Paris, Hachette / 2000
111
8. Décrivez les trois types d’opérations qui font partie du compte de
résultat.
9. Résumez sous forme de schéma les étapes de détermination du
résultat de l’exercice.
2
► Repartissez entre l’actif et le passif et regroupez par
postes correspondants :
dette par rapport au fisc ; réserves créées par l’entreprise pour faire
face à un risque ; bénéfice de l’exercice ; dette par rapport aux
salariés ; crédit accordé par la banque
3
► Associez les définitions aux termes :
112
... frais engagés par l'entreprise pour assurer son fonctionnement
normal.
... déficit ou solde négatif qui apparaît lorsque les recettes de
l'entreprise sont inférieures à ses dépenses.
4
► Retenez la différence de sens entre les termes qui
suivent :
113
économique de l’emprunteur. 3. Si le client n’a pas réussi à
rembourser son … (prêt / emprunt), c’est très souvent à cause des
difficultés financières passagères. 4. N’ayant pas réussi à régler ses
… (emprunts / dettes), l’entreprise a dû fermer la porte. 5. La
solvabilité de certaines banques est remise en cause par
l’accumulation de … (créances / dettes) douteuses. 6. L’Etat a
l’intention de lancer un … (emprunt / prêt) à taux d’intérêt
révisable. 7. L’entreprise a décidé de recouvrer les … (prêts /
créances) qu’elle a sur son client et qui viennent à échéance.
5
► Faites correspondre les équivalents russes aux termes
français qui désignent, selon les normes comptables
françaises, les éléments intermédiaires du compte de résultat
utilisés pour apprécier les performances des entreprises :
114
прибыль (или убыток)
résultat net hors éléments excep- от операционной деятельности
tionnels и финансовых операций
(до учета чрезвычайных
résultat net расходов и доходов)
6
►Trouvez pour les expressions terminologiques de la
colonne gauche leurs synonymes dans la colonne droite :
7
► Faites correspondre les équivalents français aux termes
anglais. Vous pouvez vous aider du lexique dans l’annexe 2.
115
8
► Traduisez les postes du bilan. Aidez-vous du texte « Les
comptes de l’entrepris ».
Актив Пассив
I.Внеоборотные активы III. Капитал и резервы
Нематериальные активы Уставный капитал
- организационные расходы, Резервный капитал
патенты, лицензии Целевые финансирование
Основные средства и поступления
-земельные участки, здания, Нераспределенная прибыль
сооружения, машины и прошлых лет
оборудование Нераспределенная прибыль
Долгосрочные финансовые отчетного года
вложения
Прочие внеоборотные активы IV. Долгосрочные
пассивы
II. Оборотные активы Заемные средства
Запасы -кредиты банков
-сырье, материалы
-готовая продукция V. Краткосрочные
-прочие запасы и затраты пассивы
Дебиторская задолженность Заемные средства
Краткосрочные финансовые -кредиты банков
вложения -прочие займы
Денежные средства Кредиторская
-касса задолженность
-расчетные счета -поставщики и подрядчики
-векселя к уплате
-по оплате труда
-задолженность перед
бюджетом
-авансы полученные
116
9
► Traduisez les phrases par écrit :
Module 2
1
► Lisez le texte tout entier et résumez en une phrase le sujet
du texte.
117
2
► Trouvez dans le texte les équivalents français des
expressions terminologiques russes :
3
► Traduisez le texte par écrit. Vous pouvez vous aider des
commentaires dans l’annexe 1.
1
La structure financière désigne la combinaison de dettes (bancaires +
financières) et de capitaux propres auxquels l’entreprise a recours pour son
financement.
118
Jean-Charles Naouri ne ménage pas sa peine pour convaincre et
l'effort sera payant : quelques jours avant la publication des résultats
S&P fait savoir aux dirigeants de Casino qu'après l’annonce de la
restructuration, il pourra améliorer sa note sur le groupe.
La structure financière de Casino ne s'était pourtant pas
dégradée du jour au lendemain. Fidèle au credo de l'effet de levier,
grâce auquel il a bâti la cascade de holdings qui lui permet de
contrôler le groupe, Jean-Charles Naouri n'avait pas hésité à
s'endetter à la fin des années 90 pour financer sa croissance : reprise
de 50% de Monoprix, en association avec les Galeries Lafayette,
prise de contrôle de Franprix et Leader Price, implantation en
Pologne, à Taiwan, en Argentine, en Colombie, au Brésil, en
Uruguay et au Venezuela, et enfin au Pays-Bas. Il s'agissait de
grossir en France et de rattraper le retard à l'international,
notamment par rapport à Carrefour. La dette avait grimpé, le ratio
d’endettement n’ayant pas dépassé significativement le seuil
fatidique de 100% que s'était fixé Jean-Charles Naouri.
Second sujet de préoccupation, la dégradation de l'activité en
France. Après dix ans de vie facile et de marges confortables, le
secteur est entré dans une période durable de concurrence, pesant
sur les chiffres d'affaires et sur les marges. Casino n'échappe pas à
la tendance : il publie son premier « profit warning », annonçant que
son résultat d'exploitation ne progresserait que de 5% (com. 7,
p. 325), au lieu des 10% attendus.
Or le groupe voulait financer son expansion internationale
grâce à la rentabilité élevée des activités françaises... Mais les
nouvelles normes comptables internationales IFRS, que le groupe
doit désormais appliquer, font apparaître un ratio d'endettement, non
plus de 103%, mais de... 170% ! Ces normes obligent en effet à
réintégrer dans la dette certains engagements hors bilan. Si (com. 8,
p. 326) l'application d'un nouveau référentiel ne change rien, en
réalité, à la situation de Casino, il semble difficile d'agiter un tel
ratio sous le nez des investisseurs... La décision est alors prise de
réévaluer comptablement certains actifs, comme la loi l'autorise. Le
ratio retombe à 141%. C'est encore insuffisant.
Jean-Charles Naouri décide alors de prendre plusieurs mesures
purement financières. Ainsi le groupe cède une partie de ses propres
119
actions qu’il détient. « Pour Casino, l'opération est tout bénéfice :
elle ne permet pas que (com. 7, p. 325) de renforcer les fonds
propres mais aussi de réduire la dette du montant des liquidités
reçues », souligne, admiratif, un analyste. Ces opérations
permettront aux dirigeants de Casino d'annoncer, lors de la
présentation des comptes selon les normes IFRS, que le taux
d'endettement a été ramené à 106%. Plutôt habile : le message passe
comme une lettre à la poste.
Mais il en faut plus pour convaincre les agences de notation,
qui préfèrent comparer la dette au cash-flow, c'est-à-dire aux
liquidités dégagées par l'exploitation, plutôt qu'aux fonds propres.
Or le ratio dette financière nette2 sur ebitda (excédent brut
d'exploitation) est encore de 3,5, alors que S&P souhaite le voir
revenir à 2,5. Depuis, les spéculations vont bon train sur les cessions
éventuelles.
Sur la liste des actifs à vendre, les analystes placent volontiers
les cafétérias, les filiales américaines et polonaises. Le montant
total : entre 1 et 1,7 milliard d'euros. Pas question, pourtant, de
brader les actifs : le patron de Casino déclare qu’il peut renoncer à
céder ses cafétérias, s’il n’obient pas le prix espéré...
Les analystes, en tout cas, ne doutent plus de la volonté ni de
la capacité de Jean-Charles Naouri à mener à bien son plan.
www.lesechos.com / 2006
4
► Relisez le texte et répondez aux questions :
2
Selon les normes IFRS, la dette financière nette [ou l’endettement
financier net] est constituée de l’endettement financier brut (passifs financiers
à long et à court terme) diminué de la trésorerie (disponibilités + dépôts
bancaires + placements à court terme moins de trois mois).
120
3. Comment l’agence de notation a-t-elle réagi au « profit warning »
publié par Casino ?
4. Enumérez les ratios financiers qui constituent le sujet de
préoccupation de S&P.
5. Quelles mesures le PDG a-t-il prises pour améliorer la situation
financière du groupe ? Ont-elles été suffisantes selon S&P ?
5
►Faites un compte rendu du texte (15 phrases maximum).
6
►Consultez la rubrique « Chiffres clés » du site officiel du
groupe Casino www.groupe-casino.fr pour analyser sa
situation financière actuelle.
Module 3
1
► Traduisez les phrases oralement (com. 7, p. 325) :
121
но и на международном рынке. 3. Применение МСФО
изменило (affecter qch) не только показатель задолженности
группы. 4. Предприятие опубликовало свою годовую отчет-
ность только после исправлений, внесенных аудиторами
(commissaire m. aux comptes). 5. Компания произвела пере-
оценку активов только для того, чтобы снизить коэффициент
задолженности.
2
► Traduisez les phrases oralement (com. 8, p. 326) :
122
имело значительные финансовые ресурсы, ему не удалось
завершить операцию по приобретению новых активов.
3
► Traduisez les phrases par écrit en employant les
expressions qui suivent :
Module 4
1
► Lisez le texte et expliquez en quoi consiste la méthode des
ratios et quelle information elle fournit aux gestionnaires
de l’entreprise.
123
► Présentez quatre types de ratios financiers avec des
exemples concrets tirés du tableau.
124
P1 Capitaux Passif total Autonomie globale de
propres financement
P2 Capitaux Capitaux Autonomie financière à terme
propres permanents
P3 Capitaux Passif total Stabilité du financement
permanents
P4 Dettes à plus Capitaux Dépendance à l’égard de
d’un an propres l’endettement a terme (« ratio
de levier »)
125
R1 Approvision- Stocks moyens Vitesse de rotation des
nements HT3 stocks
R1’ Stocks moyens Approvision- Délais de rotation des
x 360 nements HT stocks (en jours)
R2 Ventes TTC4 Créances Vitesse de rotation des
clients créances commerciales
R2’ Créances Ventes TTC Délais de règlement
clients x 360 accordés à la clientèle
3
HT – hors taxes
4
TTC-toutes taxes comprises
126
2
► Lisez le texte et faites-en un bref exposé en décrivant les
étapes de la détermination du résultat net.
127
courant est en baisse. Ce sont des éléments exceptionnels positifs et
une réduction du taux d'imposition qui permettent d'améliorer le
score final.
128
soit à des pertes réelles, telles que charges de réduction des effectifs,
dépréciations, soit, au contraire, à des provisions de prudence ou à
des écritures purement comptables, comme des amortissements de
survaleurs.
De toute manière, il est à craindre que la société 1 ait amélioré
son résultat par des plus-values ou par la réintégration de provisions
constituées dans un passé plus prospère.
Capital / 2008
3
► Lisez les textes ci-dessous et donnez un titre à chaque
texte.
129
l’aspect fiscal des états financiers établis dans le but de déterminer
l’impôt à payer.
Selon la conception des IAS les états financiers sont destinés
en priorité aux investisseurs et aux créanciers de l’entreprise.
Comparé au référentiel français, le référentiel IFRS comporte
trois grandes différences d’approche :
- la primauté du bilan sur le compte de résultat,
- la généralisation de la notion de juste valeur (full fair
value),
- la mesure de la dépréciation des actifs.
Importance du bilan
Jusqu’alors la prépondérance revenait au compte de résultat. A
présent le bilan devient un élément essentiel. En effet, si le compte
de résultat représente l’exploitation, le bilan lui, représente le
potentiel de l’entreprise.
La notion de juste valeur
La profession comptable franchit un grand pas vers
l’appréciation des actifs à leur juste valeur. Une directive de la
Commission permet l’évaluation de certains actifs et passifs
financiers à la valeur de marché (mark to market). Ce concept
anglo-saxon de « juste valeur » s’opposait jusqu’alors aux principes
fondamentaux de la comptabilité française, notamment au principe
de l’évaluation au coût historique.
Le coût historique correspond aux prix réels d’achat. La juste
valeur se réfère à une évaluation de la valeur actuelle sur le marché
d’aujourd’hui.
Mesure de la dépréciation des actifs
Les spécificités du référentiel international en matière de
dépréciation des actifs sont en voie d’être introduites dans les règles
françaises. En effet, le référentiel international prévoit la prise en
compte de la dépréciation ou de la réestimation de la valeur d’un
bien qui modifie sa base amortissable.
La comptabilité doit ainsi constituer un système d’information
performant, et organiser une communication comptable fréquente et
fiable afin de donner les outils qui permettront de prendre les
bonnes décisions et de mesurer la capacité future de l’entreprise.
130
Pour beaucoup de professionnels, il s’agit bel et bien d’une
révolution comptable.
Les Echos / 2005
5
Le Bureau des standards comptables internationaux plus connu sous
son nom anglais de International Accounting Standards Board (IASB).
131
Prenons l’exemple d’une obligation détenue par une banque.
Si elle est cotée sur un marché, et que celui-ci est liquide, son cours
sur ce marché est sa juste valeur. Quand il n’y en a pas, ce qui est le
cas pour beaucoup d’obligations autres que les emprunts d’Etat,
quelle est cette juste valeur ?
Dans le contexte actuel, l’application des normes IFRS fait
apparaître des fluctuations importantes des résultats des banques et
des assurances, fluctuations dont une partie n’est pas
économiquement justifiée.
La Tribune / 2008
4
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
termes et expressions terminologiques qui suivent :
132
clients. Elles lui ont permis de faire progresser son chiffre d’affaires
annuel de 3,6%, à 15,6 milliards d’euros.
Le groupe a pâti l’an dernier de la sévère baisse de forme du
marché européen des poids lourds, où les ventes de pneus ont reculé
de 4,7%. Michelin n’est pas parvenu à compenser cette baisse,
malgré le dynamisme de la demande dans le reste du monde.
Il a en revanche bien réussi à absorber la hausse des prix des
matières premières. « Au total, ce poste a grevé de 562 millions le
résultat opérationnel sur l’année écoulée, précise le directeur
financier du groupe, Jean-Dominique Senard. Exprimée en dollars,
la hausse des prix des matières premières a atteint 15% sur l’année
écoulée, et 62% depuis janvier 2001 à taux de change constant. » Là
encore, les hausses de prix qu’il est parvenu à imposer à ses clients
ont amorti le choc. Le résultat opérationnel (avant éléments non
récurrents) a progressé de 5% à 1,4 milliard.
Ces bons résultats sont globalement conformes aux
anticipations. Le groupe prévoit une croissance de ses ventes plus
forte qu’en 2007 et un progrès du résultat opérationnel, mais avec
une marge opérationnelle tout juste équivalente à celle de 2007 du
fait, encore une fois, de la hausse des prix des matières premières.
Plus que les résultats 2008, le groupe a voulu souligner ses
grands objectifs pour la fin de la décennie : croître de 3,5% par an,
atteindre une marge opérationnelle et un retour sur capitaux engagés
de 10 %, et retrouver une situation de cash-flow positif.
Les Echos / 2007
133
5
► Lisez le texte et traduisez-le oralement.
134
Le groupe de cosmétiques compte sur la dizaine de lancements
de soins et de parfums prévus au deuxième trimestre pour atteindre
son objectif de croissance. Il s'agit de produits de soins haut de
gamme.
L'Expansion.com / 2009
6
► Lisez le texte et traduisez-le oralement.
135
le groupe vise 9 000 suppressions de postes, mais la direction a
reconnu que cela pourrait être plus.
Les pertes du premier trimestre 2009 et celles du dernier
trimestre 2008 (2,6 milliards de dollars) ont été amplement creusées
par des charges exceptionnelles nées de la crise : dépréciations de la
valeur des stocks et provisions pour financer les réductions
d'effectifs. Sans cela, le groupe aurait été de justesse dans le vert.
www.lexpansion.com / 2009
7
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
136
d'euros, apportent de l'oxygène aux comptes d'EDF. De son côté, la
France aurait réalisé un résultat net de 40 millions d'euros de mieux
que prévu à 1,5 milliard d'euros et un résultat d'exploitation proche
de 4 milliards d'euros.
Derrière les résultats, meilleurs que prévu, d'EDF, se profilent
des motifs de satisfaction pour l'électricien français mais aussi des
interrogations et des défis pour le futur.
Les véritables questions concernent la santé financière de
l'entreprise. En présentant les résultats mercredi, François Roussely
ne devrait pas manquer de souligner la croissance de près de 20%
d’excédent brut d'exploitation à environ 11 milliards d'euros. Ce
critère de performance souligne la capacité de l'électricien à dégager
du cash avec ses activités opérationnelles. A l'inverse, l'évolution du
résultat financier est plus inquiétante. En effet, le déficit a plus que
doublé en un an.
Le Figaro-économie / 2007
8
► Lisez les deux textes et trouvez dans le texte français les
équivalents des expressions qui sont mises en caractère
demi-gras dans le texte russe.
137
est parvenu à rester dans le vert, grâce à ses autres activités, à
commencer par les satellites (Astrium, +124%) et les systèmes de
défense et de sécurité (+73%).
C'est que pour la première fois de son histoire, la société
Airbus est tombée dans le rouge. Raisons ? Les frais de conception
et le retard de livraison de A-380, le renforcement de l'euro. La
filiale, qui faisait jusque là la fierté du groupe franco-allemand, a
essuyé un déficit d'exploitation de 572 millions. Autant dire un trou
d'air vertigineux quand on se souvient que l'avionneur européen
dépassait les 2,3 milliards de bénéfices il y a tout juste un an. Et sa
marge opérationnelle a fondu de plus de 7 points, à 1% contre 8,3%
précédemment.
Pour 2007, le groupe se montre surtout à peine moins
pessimiste. Des pertes d'une ampleur similaire sont en effet d'ores et
déjà anticipées. D'abord, pour couvrir les frais du plan Power 8 et
son cortège de 10 000 suppressions de postes. Sans oublier les
provisions pour l'avion de transport A400M.
Le patron d'Airbus a tenu à rappeler que le groupe n'avait pas
besoin d'être recapitalisé en urgence, même s'il doit probablement
rechercher des financements extérieurs dans l'avenir quand ce sera
nécessaire.
Dans le même temps, le gouvernement français indiquait au
contraire que l'Etat était disponible pour renflouer le groupe.
www.lexpansiom.com /2007
138
Сокращение рабочих мест позволит сэкономить 610 млн
долларов. Больше всего рабочих мест на заводах Airbus будет
сокращено во Франции. Германия потеряет 3 700, Великобри-
тания — 1 600, а Испания — 400 рабочих мест.
Комментируя антикризисную программу, президент Airbus
Луи Галуа (Louis Gallois) заявил, что «мы должны были пойти
на эти меры уже давно, еще тогда, когда создавали компанию»,
имея в виду процесс образования Airbus путем слияния на-
циональных аэрокосмических компаний в 2000 году. «Boeing в
то время испытывал трудности, доллар был сильным,
и мы продавали самолеты как горячие пирожки». Однако
реформы начались в то время, когда Boeing и Airbus поменя-
лись местами.
В ближайшие недели европейский самолетостроитель
объявит о своих первых убытках с момента формирования.
Убытки стали результатом роста затрат на разработку A380,
которые увеличились с 12 до 18 млрд долларов. Airbus также
собирается потратить 14,2 млрд долларов на разработку модели
A350 XWB, которая будет конкурировать с Boeing 787.
Европейская компания понесла операционные убытки
из-за укрепления евро относительно доллара. Цены
на самолеты устанавливаются в долларах, в то время как более
половины расходов Airbus зафиксированы в евро.
С декабря 2000 года, когда Airbus решил сделать ставку
на A380, доллар вошел в глухое пике. Каждые 10% снижения
доллара по отношению к евро снижают прибыль Airbus
на 1 млрд долларов.
www.expert.ru / 2007
139
9
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
140
Module 5
1
►En vous basant sur le tableau ci-dessous et le texte sur
Casino du module 2 rédigez un article de presse (à l’instar de
ceux consacrés à Michelin ou Airbus) qui présenterait les
comptes annuels et l’évolution de la situation financière du
groupe Casino.
141
(1) прекращенные операции (т.е. те операции и части бизнеса,
которые были свернуты в течение отчетного периода или будут
прекращены в ближайшем будущем)
(2) продолжающиеся операции
2
► Imaginez que vous êtes Jean-Charles Naouri, PDG du
groupe Casino, et préparez de son nom un discours qu’il
prononcerait devant les experts de l’agence de notation S&P
pour présenter son plan d’assainissement de la structure
financière (en vous basant sur le texte du module 2 et le
tableau ci-dessus).
3
► Que pensez-vous des affirmations suivantes ? Les
partagez-vous ? Si oui, pourquoi ? Si non, pour quelles
raisons ?
142
4
► Développez une réflexion sur le sujets proposé (environ
3-5 minutes) :
5
► Faites un exposé structuré (avec introduction,
développement, conclusion) sur le sujet suivant :
6
► Connectez-vous au site d’un des groupes français pour
analyser ses résultats d’activité. Vous pouvez consulter les
sites suivants :
www.total.fr www.saint-gobain.fr
www.francetelecom.fr www.michelin.fr
www.alstom.fr www.bouygues.fr
www.seb.fr www.axa.fr
www.renault.fr www.loreal.fr
www.peugeot.fr www.lvmh.fr
www.sanofi-aventis.fr www.ppr.fr
7
► En vous appuyant sur les textes et documents fournis
dans ce dossier et vos connaissances personnelles faites, sous
forme d’une rédaction structurée, le point sur le rôle de la
comptabilité dans l’entreprise et les évolutions qu’elle
connaît ces derniers temps.
143
Partie II
Module 1
1
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
expressions terminologiques ci-dessous :
144
► Traduisez le texte oralement.
145
d'établissements publics ou le développement des infrastructures de
transport et à orienter l'activité vers les secteurs d'avenir.
La politique conjoncturelle vise à la régulation de l'activité à
court terme pour garantir une croissance forte sans les déséquilibres
que sont le chômage, l'inflation et le déficit extérieur. Il s'agit
principalement des politiques monétaire, budgétaire, fiscale ou de
change. Ces politiques visent à réguler les évolutions conjoncturelles,
en stimulant une activité trop faible (politique de relance) par
l’augmentation des dépenses publiques, la diminution de la
fiscalité et du coût de crédit, l’accroissement de la masse
monétaire ; ou en freinant un dérapage inflationniste (politique de
stabilisation, autrement dit de rigueur ou d’austérité) par des
mesures contraires axées sur le rétablissement des équilibres
fondamentaux de l’économie: budget, balance des paiements.
La politique conjoncturelle exerce une influence significative
sur l’activité des entreprises. Ainsi, la construction d’infrastructures
routières dans le cadre d’une politique de grands travaux, destinée à
relancer l’emploi, engendre des externalités positives dont
bénéficient particulièrement les entreprises. Leur compétitivité
s’améliore et l’efficience de l’appareil productif s’accroît.
Elie Cohen, Dictionnaire de gestion , La Découverte, Paris /2001
146
2
► Associez les définitions aux termes :
1. Si l'on veut éviter le pire, c'est à dire une vraie phase de ...
économique aux Etats Unis et en Europe, il faut employer les grands
moyens. 2. La ... économique amorcée après la crise asiatique de
1997 pourrait s'interrompre du fait de la hausse des prix des
matières premières. 3. Les plus grandes banques américaines ont
perdu environ 300 milliards de dollars depuis l’éclatement de la ...
financière à l’été 2007. 4. L'économie s'enfonce dans la ... , car le
PIB ne progresse pas pendant les deux derniers trimestres. 5.
L’énergie a joué un rôle remarquable dans ... économique de la
Russie. 6. L'économie américaine connaîtra une légère ... cette
année, avant de ne se redresser que progressivement l'an prochain.
147
3
►Retenez la différence de sens entre les termes qui suivent :
4
► A l’aide du dictionnaire trouvez un équivalent russe
des adjectifs qui s’emploient avec les termes :
croissance f., conjoncture f. :
148
conjoncture: bonne, morose, porteuse, déprimée, forte,
mauvaise, favorable, défavorable, surchauffée, dégradée,
incertaine
5
► Faites correspondre les équivalents russes aux termes
français :
6
►Traduisez les verbes qui s’emploient avec le terme
politique f. et faites-les entrer dans de courtes phrases :
149
7
► Traduisez les phrases en faisant attention aux
acceptions du mot relance f. et à celles des mots dérivés :
8
► Traduisez les phrases par écrit :
150
макроэкономических показателей. 2. Циклическое развитие
экономики, проходящее через фазы оживления, подъема и
рецессии, позволяет ей приспособиться к новым условиям и
избежать кризиса. 3. Политика общественных работ,
проводимая в рамках стимулирующей политики, способство-
вала снижению безработицы. 4. Снижение темпов инфляции
было результатом проведения политики жестких мер. 5. Основ-
ным инструментом денежно-кредитной политики является ре-
гулирование процентной ставки. 6. Низкие темпы экономиче-
ского роста вследствие неблагоприятной конъюнктуры отрица-
тельно сказались на положении хозяйствующих субъектов.
7. Увеличение государственных расходов приводит к росту
внутреннего долга и дефицита государственного бюджета.
8. Борьба с инфляцией в целях повышения конкурентоспособ-
ности, проводимая французским правительством в 80-е годы,
фактически являлась структурной политикой.
Module 2
1
► Lisez le texte tout entier et résumez en une phrase le sujet
du texte.
2
► Trouvez dans le texte les équivalents francais des
expressions terminologiques russes :
151
3
► Traduisez le texte par écrit. Vous pouvez vous aider des
commentaires dans l’annexe 1.
152
supérieure de leurs résultats », souligne Patrick Artus, directeur des
études économiques de la banque Ixis. Tant mieux pour elles : entre
2003-2007 l'économie mondiale n'a jamais été aussi prospère
depuis que le choc pétrolier a refermé la parenthèse des Trente
Glorieuses, au début des années 70.
Reste que 98% des 2,4 millions d'entreprises françaises sont
des PME qui créent chaque année un peu plus de la moitié de la
richesse du pays et font vivre deux salariés sur trois. Et, pour elles,
les fins de mois sont plus difficiles que pour les stars du CAC 40.
La flambée des matières premières, des métaux et des
carburants pendant ces dernières années n'a fait qu'aggraver cette
situation. Car, le plus souvent, les PME n'ont pas accès aux
instruments financiers qu'utilisent les grandes firmes pour se
protéger de l'envolée des cours. « D'abord parce que leurs banques
ne les leur proposent pas ; ensuite parce que ces produits ont un
coût fixe élevé. Il faut acheter des quantités très importantes de
matières premières pour que cela vaille vraiment le coup »,
explique un banquier. « Entre le bond de 40% du prix du papier et
le doublement de notre facture énergétique, nous avons dû
augmenter nos prix de vente de 20% pour préserver nos marges,
témoigne Loïc Genetay, le jeune PDG d'Allard Emballages, l'une des
dernières entreprises familiales du secteur du carton ondulé.
Impossible, dans un environnement aussi concurrentiel que le
nôtre. »
Or les banques ne sont pas toujours là pour accompagner ces
entreprises lors des périodes difficiles. A la Confédération générale
des petites et moyennes entreprises, on souligne que les PME ont de
plus en plus de difficultés pour obtenir des crédits. La recherche
d'argent frais peut même virer au cauchemar pour certaines sociétés
high-tech dont les besoins financiers sont énormes. Patrick Sadok en
fait la triste expérience. Cet ingénieur a créé en 2004 Wotan
Systems, une entreprise qui s'est lancée dans la biotechnologie.
« Nous avons été lauréat de plusieurs concours d'entreprises
innovantes. Et, malgré nos partenariats avec de nombreux
laboratoires de recherche publics, ni les banques ni les sociétés de
capital-risque ne veulent nous suivre. Je songe vraiment à partir
153
aux Etats-Unis : là-bas, les financiers sont prêts à parier sur nous »,
déplore Patrick Sadok.
On comprend mieux, dès lors, pourquoi trop de PME ne font
pas assez de recherche, innovent trop peu, ne modernisent pas leur
outil de production et n'ont pas de projets suffisamment solides pour
recruter autrement qu'à temps partiel. Pourquoi, aussi, trop peu
exportent. Dommage, car, d'après Oseo, organisme financier public
chargé de leur développement, le chiffre d'affaires des PME
exportatrices progresse deux fois plus vite que celui des autres.
Mais la France ne compte pas assez de « gazelles » (com.9, p. 326)
comme Mastrad SA, qui conçoit et distribue des ustensiles de
cuisine innovants et voit son chiffre d'affaires gonfler (com. 10,
p. 328) de 20% chaque année depuis sa création, en 1994.
La dégradation de la situation financière des entreprises est
une mauvaise nouvelle à plus d'un titre. Elle risque de les inciter à
geler durablement leurs dépenses d'investissement. Nombreuses sont
les PME qui se voient obligées (com. 10, p. 328) de remballer leurs
projets dans les cartons. Cela est d'autant plus inquiétant que
« l'entreprise France » a déjà fourni un effort d'équipement presque
deux fois plus faible que la moyenne européenne depuis 2000. Ce qui
ampute sa compétitivité et explique la mollesse de la croissance
française malgré les belles performances des champions nationaux
(com. 9, p. 326).
L’Expansion / 2008
4
► Relisez le texte et répondez aux questions:
154
4. Est-ce facile pour les entreprises de résister à la flambée des
matières premières ? Les banques accompagnent-elles toujours
d’une manière efficace leurs « petits clients » ?
5. Quelles sont les conséquences de la dégradation de la situation
financière des PME ?
5
►Faites un compte rendu du texte (15 phrases maximum).
Module 3
1
► Traduisez les phrases oralement. Faites attention aux
expressions imagées qui sont mises en relief (com.9, p. 326) :
155
► Traduisez les phrases par écrit en employant les
expressions imagées (com. 9, p. 326) :
2
►Traduisez les phrases oralement (com. 10, p. 328) :
156
conjoncture peu porteuse. 9. Dans cet environnement
hyperconcurrentiel le marché financier se verrait privé d’un acteur
de premier rang.
3
► Traduisez les phrases par écrit en employant les
expressions qui suivent :
157
Module 4
1
► Lisez le texte, dégagez les obstacles qui empêchent la
dynamique de la croissance européenne.
158
Dans ce contexte, la zone euro aura du mal à surmonter des
obstacles conjoncturels. D'abord, la flambée des prix des matières
premières en général et du pétrole en particulier. Si le brut se maintient
entre 60 et 70 dollars, la croissance pourrait être amputée de 0,5 point
dans les douze prochains mois. L'appréciation de l'euro ? Elle est pour
l'instant globalement limitée (moins de 3% depuis janvier), la baisse
face au yen compensant en partie la hausse face au dollar. En outre,
elle allège un peu la facture pétrolière, libellée en billets verts. Reste
que la baisse de la devise américaine n'est sans doute pas finie, et
elle finira par peser sur la compétitivité des entreprises européennes.
Dans un cas comme dans l'autre, ce sont les ménages qui paie-
ront l'addition, puisque les entreprises, incapables de remonter leurs
tarifs dans un univers très concurrentiel, chercheront à préserver leurs
marges en rognant sur les embauches et les salaires. La consommation en
souffrira, d'autant que les Allemands vont devoir digérer la hausse de
la TVA de 16 à 19% en janvier 2007 ; que les Italiens vont être soumis
à une nouvelle cure d'austérité budgétaire, tandis que les Français et
les Espagnols, déjà très endettés, seront moins incités à l'emprunt par
des taux d'intérêt plus élevés.
L’Expansion / 2007
2
► Lisez le texte et faites-en un bref exposé (10 phrases
maximum) en mettant l’accent sur les mesures économiques
qui ont permis d'améliorer la situation des entreprises
japonaises.
159
quatrième année consécutive. Finalement, la croissance économique
est la plus longue qu’ait connue le Japon depuis la seconde guerre
mondiale. D’où les créations massives d’emplois. Et comme la
politique monétaire est restée très restrictive - trop aux yeux de
certains - l’inflation est parfaitement sous contrôle et les salaires ne
dérapent pas. Ce qui veut dire que l’on a affaire à une croissance
durable.
Le gouverneur de la banque centrale est optimiste, car pour lui
on a fait les choses dans l’ordre : on s’est d’abord préoccupé de
l’offre, de la situation des entreprises, et ce n’est qu’ensuite, avec la
hausse des profits et de l’offre en général, que la situation des
ménages va s’améliorer. De toute façon, le recul du chômage n’est-
il pas l’élément le plus important pour les ménages ? En étant
modérés sur le plan des salaires, les Japonais ont privilégié l’emploi.
Et la majorité des patrons préfère investir dans la recherche et les
nouveaux équipements, qui conditionnent la croissance et l’emploi,
plutôt que dans la hausse des salaires.
Mais ce qui nous porte à l’optimisme, ce sont surtout les
réformes de fond qui ont été entreprises ; l’élimination des
mauvaises dettes bancaires ou la privatisation des activités de la
Poste, comme la collecte et le placement de l’épargne. Les Echos
ont publié un article instructif : « Des Français l’ont rêvé, les
Japonais l’ont fait ».
De quoi s’agit-il ? D’une réforme fiscale introduite en 2003
« pour encourager le développement des business angels au Japon ».
En effet, la vitalité américaine repose en partie sur les dispositions
fiscales introduites en 1958, mettant en place des avantages fiscaux
pour prendre en compte le risque pris par les individus, les business
angels, lorsqu’ils investissent dans les sociétés en création ou en
développement.
Ce sont ces business angels qui permettent l’apparition et le
développement des gazelles, ces entreprises à forte croissance, dont
dépend l’emploi. Aux Etats Unis, 500 000 à 1 million de business
angels investissent chaque année 50 à 100 milliards de dollars dans
une cinquantaine de milliers de créations. Il en va désormais de
même au Japon. Depuis 2003, un investisseur privé peut déduire la
moitié de son investissement dans une gazelle de ses impôts sur les
160
plus-values mobilières. Or celles-ci sont fortes, en particulier parce
que la Bourse de Tokyo a doublé en trois ans.
Les Echos / 2006
3
► Lisez les textes ci-dessous et donnez un titre à chaque
texte.
161
estime le député écologiste Yves Cochet. L'ampleur de ce
phénomène doit toutefois être relativisée. « Le coût du transport
n'est qu'un critère marginal dans le choix d'implantation des sites de
production », explique Lionel Fontagné, directeur du Cepii. « La
main-d'oeuvre est au moins trente fois plus chère en France qu'en
Asie. La marge reste donc énorme, puisque, en moyenne, le
transport représente moins de 5% du coût d'un produit », ajoute
Philippe Manoury, directeur financier de Chauss Europe, un
importateur et grossiste de chaussures du Havre. Sans compter que
pour Jean-Louis Berchet, président de la Fédération française des
industries du jouet, l'envolée des cours des matières premières
pourrait même encourager les entreprises à délocaliser davantage
pour compenser la hausse des coûts de transport par une baisse des
frais de personnel.
L’Expansion /2006
162
Joël Derian. Le Groupe Sphère, leader européen de l'emballage
ménager, fabrique déjà une partie de ses sacs ou de ses films
étirables à partir d'amidon de pomme de terre à la place du
polyéthylène. « Cette matière première coûte encore deux fois et
demie plus cher mais nous investissons pour l'avenir », confie John
Persanda, le directeur général du groupe. Autre exemple : dans la
construction navale, la fibre de lin remplace progressivement la
fibre de verre pour la fabrication des coques de bateau. Mais ces
substitutions de matériaux ne sont pas toujours possibles. Nexans, le
leader mondial des systèmes de câblage et premier acheteur privé de
cuivre de la planète, le déplore. « Nous n'avons toujours pas trouvé
de meilleurs conducteurs pour le transport de l'énergie », explique
un responsable de l'entreprise.
L’Expansion / 2007
163
hectares leur sont ainsi réservés. Un bon moyen de réduire les coûts
d'acheminement de pièces.
Il s'agit aussi de concevoir des automobiles plus légères. Pour
en réduire la consommation - argument de vente - mais aussi
amortir l'envolée des prix de l'acier lequel, avec une tonne par
véhicule, représente 10 à 15% du coût moyen de production en
Europe. Aluminium, magnésium, bioplastique, matériaux recyclés,
fibres naturelles : les recherches de matériaux de substitution vont
bon train. Sur le front des motorisations, le constructeur mise sur
l'essor de son système « stop & start », qui arrête puis redémarre
automatiquement le moteur en économisant de 8 à 15% de
carburant et autant de gaz carbonique, selon l'industriel. Il devrait
équiper 1,6 million de véhicules à partir de 2012, contre 10 000
aujourd'hui. Et un véhicule hybride - électricité en cycle urbain,
diesel sur route - devrait être lancé en 2011.
Les Enjeux / 2008
4
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des termes
et expressions terminologiques qui suivent :
164
deux années. « Il s'est vite rendu compte que construire des marques
de dimension mondiale demandait du temps et de considérables
moyens financiers, explique l'un de ses conseillers. D'où son idée de
rassembler plusieurs maisons au sein d'un même groupe. »
Il y parviendra quelques mois plus tard, à la suite du krach
boursier de 1987 : il profite de l'effondrement de 50% de la valeur
des actions LVMH pour entrer dans son capital en 1988 et, puis,
prendre la tête de l'ensemble (aujourd'hui, il détient près de 47,6%
des actions). L'opération est juteuse : en se dotant d'un business aux
métiers diversifiés, il se met à l'abri des cycles conjoncturels.
La stratégie d’acquisitions, qu’a pratiquée Arnault, a été
favorisée par un contexte économique porteur. La concurrence s’est
intensifiée dans les années quatre-vingt dix, avec le développement
rapide de nouveaux groupes mondiaux tels qu’Armani, Gucci,
Calvin Klein ou Ralph Lauren, aux méthodes de management plus
américaines.
Dans un environnement de concurrence accrue, d’exigence de
compétitivité et d’internationalisation, beaucoup de petites maisons
ont dû rechercher des capitaux extérieurs pour poursuivre leur
croissance, ce qui a facilité le mouvement de concentration du
secteur et la stratégie d’acquisitions.
Par ailleurs, plusieurs éléments ont pu conforter cette
évolution dynamique du secteur : forte croissance économique
mondiale tirée par les Etats-Unis jusqu'en 2001, internationalisation
des marchés, et enfin, une certaine « démocratisation » du luxe liée
à la diffusion de la société de consommation dans les pays
développés.
Cependant, dès la fin des années 1990, le ralentissement
américain, et par la suite européen, et la récession japonaise ont
offert des perspectives de développement nettement moins
favorables ; par ailleurs, la baisse du dollar et du yen contre l'euro a
diminué le pouvoir d'achat des principaux consommateurs
mondiaux de produits de luxe, et pénalisé les maisons de luxe.
LVMH a certes poursuit sa stratégie, mais celle-ci s’est montrée
nettement plus prudente.
A partir de 2001, la donne change davantage. Pendant deux
ans, le luxe mondial est frappé par la crise consécutive aux attentats
165
du 11 septembre. Le retournement de la conjoncture et
l’essoufflement du modèle de développement appellent aux
changements. Une réorientation stratégique intervient en 2001.
Bernard Arnault ajuste sa stratégie et se concentre sur la création de
capacités nouvelles (moyens de production, de recherche, de
distribution). L’ajustement passe par la vente des actifs jugés non
stratégiques.
Le n° 1 du luxe exploite actuellement à fond les synergies
entre ses cinq branches. Grâce à la mise en place de ces synergies et
à la concentration sur les marques les plus dynamiques du
portefeuille, « LVMH s'en est mieux sorti pendant le ralentisse-
ment », note Melanie Flouquet, analyste à JP Morgan. Depuis la
reprise, les ventes du groupe affichent des taux de croissance à deux
chiffres, et ont permis de dégager un bénéfice de près de 5,6
milliards d'euros. De quoi permettre à LVMH d'étendre encore sa
toile sur le secteur et d’investir tous azimuts.
La Tribune / 2006
5
► Lisez les textes et traduisez-les oralement.
166
Russie, Inde et Chine). Le produit intérieur brut progressait en
moyenne de près de 4% par an, avec des pics proches de 5%
durant les dernières années. Ce dynamisme, illustré notamment
par une très bonne tenue de la consommation, a largement profité
aux entreprises qui ont effectué en plus des restructurations
massives.
La deuxième raison est liée à la baisse du dollar. Pour les
entreprises américaines, et notamment les plus exportatrices ou
les plus implantées à l'étranger, ce phénomène a eu un double
impact. D'abord, en améliorant la compétitivité de leurs produits,
et donc en dopant leurs ventes sur les marchés extérieurs. Ensuite,
en augmentant les bénéfices réalisés dans les filiales européennes
ou japonaises.
La troisième raison tient au formidable accroissement de la
productivité des entreprises américaines. Depuis le début de la
décennie, on enregistre un véritable bond dans les gains de
productivité réalisés outre-Atlantique. Ces gains sont supérieurs
au rythme de 4% l'an. Et ils trouvent leur origine dans
l'importance des investissements en technologie réalisés au
moment de la bulle Internet.
Une autre raison purement américaine tient à la fois aux
effets des délocalisations menées au cours des dernières années
par de nombreux grands groupes américains et à la modération
salariale qui les a caractérisés.
Le Figaro / 2007
167
sont plus en mesure de se financer par la dette », a affirmé Ben
Bernanke, le président de la Réserve fédérale.
Malmené par des ventes en déclin, le secteur automobile
appelle à l'aide de l'Etat. Les responsables de General Motors,
Ford et Chrysler ont fait du lobbying pour être inclus dans le plan
de sauvetage de 700 milliards de dollars.
Même si les entreprises américaines non financières disposent
de copieuses réserves de trésorerie, elles commencent à geler leurs
dépenses. McDonald's s'est vu refuser un prêt par Bank of America
pour remplacer ses machines à café. FedEx a réduit son programme
d'investissement. Le secteur de la construction commence à ralentir
face à la chute des ventes de maisons neuves. Un coup de frein à
l'investissement a été également constaté dans d'autres secteurs
comme l'informatique.
Conséquence de l'inquiétude des Américains, le commerce se
prépare à vivre sa plus mauvaise saison de fin d'année depuis dix-
sept ans, selon TNS Retail Forward. Des enseignes comme Macy's
(800 magasins dans le pays) ont déjà réduit leurs coûts. Les
restaurants se préparent aussi à une baisse de la fréquentation.
La réduction des salaries reste envisageable. La plupart des
salariés préféreront que leur entreprise ait recours à ce type de
mesures avant de supprimer des postes.
Mais de nombreux secteurs, des services financiers aux
compagnies aériennes en passant par l'automobile, ont annoncé ces
derniers mois des suppressions d'emplois par dizaines de milliers,
dans le but de restaurer ou d'améliorer la rentabilité des sociétés
concernées.
Une étude de WorldatWork montre ainsi que 42% des
employeurs américains, contre 30% l'an dernier, proposent
désormais à leurs salariés de recourir au télétravail.
Malgré tout, avec une trésorerie globale de 620 milliards de
dollars, les grandes firmes US peuvent encore dépenser et être plus
au moins optimistes quant à leur avenir. Celles qui sont très
présentes à l'international continueront d'engranger de solides
bénéfices. « Les sociétés américaines sont en bien meilleure forme
que durant le dernier ralentissement de 2001, où elles avaient été
assommées », observe l’analyste Nariman Behravesh. « Mais à
168
l'évidence, elles sont bien plus circonspectes; l'économie les
inquiète mais ce n'est pas la grosse frayeur. »
www.lesechos.fr / 2009
6
► Lisez les textes et traduisez-les oralement.
169
Par conséquent, les suppressions d’emplois vont se poursuivre.
Le chômage devrait repartir à la hausse, le taux de chômage
s’élevant à 7,4% à la fin de l’année, estime l’Insee.
www.lexpansion.com / 2008
7
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
170
mois d’août 1998, la BCR intervient massivement sur les marchés
des changes pour prévenir une chute brutale du rouble attaqué par
les spéculateurs qui prévoient un effondrement de la devise.
La chute des cours du pétrole constitue une menace encore
plus sérieuse pour l'économie russe. Le baril d'Urals, le pétrole de
référence en Russie, est passé sous les 70 dollars, la barre fatidique
sous laquelle le budget 2009-2011 devient déficitaire. Une bonne
moitié du budget repose en effet sur la manne pétrolière, dont un
quart pour le seul Gazprom, numéro un mondial du gaz.
www.latribune.fr / 2008
8
► Lisez les deux textes et comparez les stratégies anti-crise
des entreprises françaises et russes.
171
restructuration en tout genre (KPMG, Accenture…) voient l’année
2009 d’un très bon œil et espèrent bien continuer à recruter. Pour
aider les autres entreprises à licencier. Chez Intrum Justitia, le
spécialiste du recouvrement de dettes en France, la crise est là aussi
une aubaine. Intrum a ainsi déclaré que ses clients lui ont confié
50% de dossiers supplémentaires en 2008. « Du jamais vu », selon
son patron.
Baisser les prix, ou ceux qui jouent le low cost
Quand le pouvoir d’achat fait grise mine et qu’il faut tailler
dans ses coûts pour survivre, une stratégie s’impose : le low cost ou
comment vendre plus en dépensant moins. Des chaînes alimentaires
de hard discount aux sites Internet à prix cassés en passant par les
transports à tarifs bradés ou l’automobile, la religion du prix le plus
attractif possible remporte d’autant plus de succès en France qu’elle
y était jusque récemment encore peu répandue en regard de
l’Angleterre et surtout de l’Allemagne.
Etre en marge, ou ceux qui inventent leur propre modèle
Evidemment elles ne s’affichent pas à la une des journaux
économiques. Elles vivent souvent cachées. A l’abri des soubresauts
des marchés. Elles refusent de s’introduire en Bourse. Ne pratiquent
ni bonus, ni stock-options. Beaucoup d’entre elles vivent en Scop6,
comme le réseau Biocoop ou la société de noms de domaine
Gandi.net. Alors fatalement, la crise financière mondiale leur passe
un peu au-dessus de la tête. Désuètes hier, totalement fashion
aujourd’hui.
Faire du développement durable, ou ceux qui misent sur la
croissance verte
Des puissances installées en forte hausse (+37% pour l’éolien,
+300% pour le solaire) et des créations d’emplois par centaines : le
secteur des énergies renouvelables a encore connu une année de
croissance en 2008, dopé par la crise de l’énergie. Mais la crise
n’est pas non plus sans effet, l’activité étant gourmande en capitaux.
Certains acteurs qui avaient vu leurs cours flamber ont connu une
fin d’année difficile, à l’image du producteur d’électricité éolienne
Theolia, qui a annoncé en novembre des suppressions de postes.
6
société coopérative de production
172
Vendre par abonnement, ou ceux qui capturent leurs
abonnés
Evidemment, quand on est en situation de (quasi) monopole,
c’est plus simple pour traverser une crise mondiale. Surtout quand
on vend un produit de base de la vie quotidienne, comme le gaz ou
l’électricité. C’est évidemment le cas pour EDF ou Suez-GDF. Et
dans une moindre mesure pour la SNCF, qui s’attend tout de même
en 2009 à une hausse de 4% de son chiffre d’affaires (contre + 11%
en 2008). Mais toutes les industries (Internet, téléphonie…) dont
une grande partie des produits sont vendus exclusivement par
abonnement résistent mieux.
Garder ses valeurs, ou ceux qui privilégient la qualité
Quand il est difficile de jouer la baisse des prix, reste à miser
sur la hausse de la qualité. Avec, si possible, un petit supplément
d’âme en matière d’image. Ils s’appellent, par exemple, Petit Bateau
ou Geneviève Lethu. Ce n’est pas du luxe, ni très bon marché. Juste
un bon rapport qualité-prix, avec une marque qui rassure en ces
temps de crise.
www. liberation.fr / 2009
Передовики антикризиса
173
определенного бизнеса, как, например, для консалтинговых
компаний, чьи-то проблемы автоматически означают рост
доходов за счет возросшего спроса на специалистов в сфере
реструктуризации и взыскания долгов, неплатежей, банкротств.
Реагировать на снижение покупательной способности:
опросы показали, что россияне готовы отказаться от дорогих
продуктов в пользу более дешевых. Это были отнюдь не пустые
слова: от кризиса пострадали в первую очередь магазины,
торгующие премиальными товарами, в то время как посеща-
емость и обороты гипермаркетов и магазинов-дискаунтеров
только росли. Результаты говорят сами за себя: выручка
одного из лидеров дисконтной торговли сети «Магнит»
в апреле по сравнению с прошлым годом выросла на 33,7%.
Рассчитывать на свои силы: в фаворе те, кто до кризиса
демонстрировал осторожность, а не ставил на стратегию быст-
рого роста любой ценой. «Некоторые из тех, кто планировал
достичь миллиардного оборота и выйти на IPO, были вынуж-
дены распродавать активы, — комментирует аналитик биржи. —
А те, кто имел „две тетивы на луке“ — план роста и план
выживания „на свои“, — хотя и потеряли, но имеют шанс стать
локомотивами экономического роста в нынешних условиях».
Искать новые рынки сбыта за рубежом: компания
«Диэлектрические кабельные системы», производящая совре-
менные кабели для строительных работ, — пример образцового
реагирования на кризис. Этот бизнес напрямую зависит от
ситуации в строительстве, а оно пострадало от кризиса больше
всего. Недавно компания открыла два завода в Италии, где
строительный рынок тоже не в лучшем состоянии, но такого
драматического обвала, как в России, нет. Да и условия для
ведения бизнеса, например доступ к инфраструктуре, намного
лучше.
Вкладывать в нециклические отрасли: даже в тяжелые
времена люди хотят выглядеть хорошо. Нет денег, чтобы
купить новую норковую шубу? Не беда: покупка хорошей
помады может доставить не меньшее удовольствие. Это дает
шанс производителям косметики и парфюмерии, продажи
которых и не думают падать. Как и доходы российских
174
фармпроизводителей, чьи клиенты не станут отказываться
от необходимых им лекарств. Выиграют от кризиса и экс-
портоориентированные отрасли, валютная выручка которых на
волне девальвации увеличилась при неизменных операционных
расходах, номинированных в рублях. Так, для авиаэкспортеров,
имеющих долгосрочные контракты с фиксированными ценами,
кризис стал своеобразной «взлетной полосой».
Уже замечено, что в кризис «в живых» остаются компании
с оптимальными затратами и максимальной адаптивностью.
Кризис становится прекрасным поводом для того, чтобы руко-
водство компаний задумалась над качеством корпоративного
управления, структурой издержек, а также способами увели-
чения эффективности производства.
www.rusconsult.ru / 2009
9
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
Всемирный банк:
экономика России оправится от кризиса к 2012 году
175
годом производство автомобилей и упало на 41,6%, выпуск
электротехнического и оптического оборудования — на 36,1%.
«Мы не видим оживления рынка кредитования», — делится
наблюдениями экономист Всемирного банка Сергей Улатов.
Центробанк за последние месяцы снизил с 13 до 9,5%
ставку рефинансирования. Эффект от стимулирующей меры
достаточно скромный. В августе объемы кредитования насе-
ления выросли на 10,7%, хотя в том же месяце 2008 года росли
на 43,8%.
В последние годы к процветанию Россию привели
высокие цены на нефть, приток (1) иностранного капитала
в страну и доступ банков к дешевым зарубежным кредитам.
«Ситуация после кризиса будет совсем иной, —
предупреждают эксперты Всемирного банка. — Если ничего
не менять, то уязвимость (2) экономики будет расти».
www.kp.ru/daily/2009
1) afflux m. 2) vulnérabilité f.
Module 5
1
► Entre deux axes - Prix ou production et Temps - dessinez
la courbe du cycle économique. En employant des expressions
indiquées ci-dessous, décrivez ses phases et leur succession.
176
2
► Classez les mesures dans la bonne politique:
Politique de
rigueur
3
► L’évolution de quels facteurs conjoncturels parmi ceux
qui sont indiqués ci-dessous peuvent avoir de l’impact sur
votre entreprise si vous êtes :
177
les facteurs de la conjoncture :
4
► Сommentez la citation d’un entrepreneur français :
178
provoquent ainsi chaque jour. Nos collaborateurs, qui ont le moral
en berne et qui n’y croient plus. Nos fournisseurs, qui exigent
désormais des garanties inacceptables avant de nous livrer. Nos
clients, qui négocient chaque centime et nous obligent à vendre à
perte pour réduire nos stocks et reconstituer un peu de trésorerie.
Sans oublier internet, qui redistribue les cartes à une vitesse jamais
vue. »
5
► En vous basant sur le schéma et le graphique ci-dessous
décrivez les difficultés des entreprises françaises face à la
conjoncture changeante.
179
6
► Connectez-vous au site www.libres.org (la rubrique
« Conjoncture »). Choisissez un article récent dont le thème
vous intéresse et faites un exposé dans lequel vous
analyserez l’influence de la conjoncture sur la situation des
entreprises françaises.
7
► En vous appuyant sur les textes et documents fournis
dans ce dossier et vos connaissances personnelles faites, sous
forme d’une rédaction structurée, le point sur l’effet que la
conjoncture produit sur les entreprises avec des exemples à
l’appui.
180
Partie II
Module 1
1
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
expressions terminologiques ci-dessous :
181
- la monnaie nationale ;
- le taux de change de la monnaie nationale (valeur de la
monnaie nationale exprimée en monnaie étrangère) qui peut
être stable ou fluctuer suivant les lois de l’offre et la demande ;
- le degré de la convertibilité de la monnaie nationale ;
- le montant et la composition des réserves de change ;
- la réglementation des changes (un ensemble de mesures
ayant pour objectif de définir les conditions dans lesquelles la
monnaie nationale peut être échangée contre des devises
étrangères et ce, dans le but de protéger la valeur de la
monnaie nationale) ;
- le statut des autorités monétaires;
- l’organisation et les modalités de fonctionnement du marché
des changes et de l’or.
Le Système Monétaire International (SMI), qui est
l’organisation des relations monétaires entre les pays, ayant besoin
des liquidités pour les mêmes raisons que les acteurs économiques
au sein d’un pays, a connu de profondes évolutions au cours du
dernier siècle, alternant des périodes de stabilités et de profondes
instabilité. On peut distinguer trois phases dans son développement.
Sa première phase date de 1867, quand par les accords de
Paris a été formé le premier SMI, fondé sur le régime de l'étalon-or :
la valeur des devises est fixée par une parité fixe à l'or. Cette phase
constitue une période de stabilité des changes centrée sur la
domination de la livre sterling britannique. La Première Guerre
Mondiale a provoqué la crise de ce système et la période de grande
instabilité monétaire.
La deuxième phase est le système de change-or avec quelques
monnaies clés (la livre sterling et le dollar) jouant le même rôle que
l'or. Le régime de changes flottants a été introduit. La crise des
années 30 s’est traduite par des dévaluations compétitives à
répétition des monnaies nationales et par une restriction des
échanges liés à la mise en place de barrières protectionnistes dans
les principaux pays. Le système a éclaté du fait de la crise des
années 30 et du décrochage de la livre sterling par rapport à l'or en
1934.
182
La conférence de Bretton Woods, tenue sous l’égide de l’ONU
en 1944, a institué le 3-ème SMI qui a marqué le retour à un SMI
stabilisé fonctionnant selon le principe de l’étalon de change-or.
Une seule devise est convertible en or (le dollar) et les autres
monnaies sont convertibles en dollar selon une parité fixe. Il
s'agissait donc d'un système de change fixe dominé par la monnaie
américaine. Le système de Bretton Woods s'est effondré en 1971, à
la suite de la suspension par les Etats Unis de la convertibilité-or du
dollar.
Les Accords de la Jamaïque en 1976 ont aboli le système des
parités fixes et autorisé les pays membres du FMI à adopter le
régime de change de leur choix (à condition de ne pas fixer la valeur
de leur monnaie par référence à l’or) : parités fixes, changes
flottants, changes flexibles entre deux limites.
En 1999 l’Europe met en place l’union monétaire, en adoptant
la monnaie unique, l’euro, d’abord pour les transactions
interbancaires (euro scriptural). Le 1er janvier 2002 sont mis en
circulation les pièces et les billets en euro (euro fiduciaire) dans
douze des pays membres pays de l’Union.
E.Cohen, Dictionnaire de gestion, LA DECOUVERTE, Paris / 2001
183
2
► Associez les définitions aux termes :
... régime dans lequel les taux de change sont fixés par rapport
à une devise (ou un panier de devises) à la suite des accords
internationaux et les Banques centrales assurent la stabilité des taux
de change de leur monnaie par leurs interventions sur le marché des
changes.
... système dans lequel le taux de change entre deux monnaies
est défini par le marché et varie librement en fonction de l’offre et
de la demande de devises.
... c’est la forme la plus stricte de l’intégration monétaire. Les
taux de change des participants sont fixés de manière irrévocable,
les monnaies locales pouvant être remplacées par une monnaie
commune.
... système de parités fixes, qui peut toutefois être modifié de
manière exceptionnelle pour restaurer l’équilibre du solde courant.
Des marges de fluctuation étroites ou plus larges peuvent être
définies.
184
3
► Retenez la différence de sens entre les termes qui suivent :
185
4
► Faites correspondre les équivalents russes aux
expressions terminologiques françaises :
5
► Traduisez les expressions terminologiques ci-dessous en
faisant attention à deux acceptions de l’adjectif
monétaire валютный et денежный, денежно-кредитный :
186
couverture de change ; réserves de change ; gain de change ; perte
de change ; bourse de change ; réglementation des changes ; parité
des changes ; régime de change
6
► Dites en français :
7
► Traduisez les phrases par écrit :
187
приходится порядка 60%. 7. Международные финансовые ин-
ституты упрекают Пекин в заниженном курсе юаня и требуют
его повышения. 8. Интервенции ЕЦБ не в состоянии остано-
вить удорожание евро на валютном рынке.
Module 2
1
► Lisez le texte tout entier et résumez en une phrase le sujet
du texte.
2
► Trouvez dans le texte les équivalents français des
expressions terminologiques russes :
3
► Traduisez le texte par écrit. Vous pouvez vous aider des
commentaires dans l’annexe 1.
188
en évoquant l'absence de risque inflationniste. Bref, les Européens
peuvent se le tenir pour dit : ils vont devoir vivre quelque temps
encore avec un euro fort et un dollar faible.
Quel est l'impact réel sur l'économie et les entreprises ? Qui en
souffre ?
Un premier constat s'impose, qui fait l'unanimité : la baisse du
dollar freine la croissance de la zone euro. Selon le ministère des
Finances, une hausse de 10% de l’euro face au dollar diminue de
0,5% la progression du PIB au bout d'un an. Les produits européens,
renchéris par l'effet de change, se vendent moins facilement. Dans
toute l'Union, les sociétés constatent chaque jour leur baisse d'attrait
face aux produits importés. La zone euro aurait également perdu
(com. 11, p. 328) des parts de marché à l'export ces dernières
années. Les exportations en volume auraient même baissé (com. 11,
p. 328), malgré la forte reprise de la demande en Asie. Sur les
marchés extérieurs, les produits européens, même innovants, même
avec la forte valeur ajoutée, ont du mal à rivaliser avec leurs
concurrents américains mais encore plus asiatiques.
Qui en pâtit ? Les sociétés qui vendent hors de la zone euro
perdent en volumes de ventes, mais souvent aussi en marge car,
pour contrecarrer l'effet de change, elles consentent des rabais. Elles
se recrutent dans les secteurs les plus internationalisés :
l'aéronautique et la défense, les matières premières (pétrole), les
équipements (télécoms, semi-conducteurs) ainsi que le luxe,
quoique ce secteur soit davantage sensible au yen. Ajoutons que
tous les groupes implantés à l'étranger souffrent, quelle que soit leur
activité, car ils doivent convertir en euros les bénéfices réalisés en
dollars et déprécier leurs actifs libellés dans cette monnaie. Toutes
ne subissent pas (com. 12, p. 329) pour autant de la même manière
cet impact des changes, la plupart étant plus affectées sur le plan du
chiffre d'affaires que sur celui du résultat.
Au premier chef il s'agit des sociétés qui vendent
essentiellement dans la zone euro, et qui subissent la concurrence de
produits importés à des prix plus bas, pas seulement en provenance
des Etats-Unis, mais également de l'Asie. Un scénario pénalisant
pour SEB dans l'électroménager ou Nokia dans les télécoms, où
sévit la concurrence du coréen Samsung.
189
A quelque chose malheur est bon : la faiblesse du billet vert
permet aussi de réduire le prix des achats. Cela favorise un
distributeur comme Gifi, qui achète en Asie ses articles pour famille
et maison ou Camaïeu, qui achète et fabrique en Asie, ce qui lui
permet de réduire le coût de ses achats de 10% . En Europe, Adidas,
Puma et H&M figurent pour les mêmes raisons parmi les gagnants.
Le même mécanisme vaut pour le pétrole : le prix du brent exprimé
en euros a baissé de 5% environ cette année, alors qu'il a augmenté
de 15% en dollars ! Une bonne affaire pour un transporteur comme
Air France ou un industriel comme Lafarge.
Mais, au total, on dénombre plus de perdants que de
gagnants. Les économistes estiment qu'une hausse de 10% de l'euro
ampute de 5% les résultats des sociétés européennes. Vu la structure
de coûts des entreprises, les économies réalisées sur les achats
libellés en dollars ne pourraient pas (com. 11, p. 328) compenser
les surcoûts liés à la surévaluation de l'euro. « Une entreprise qui
veut réduire ses coûts de 10% pour compenser la hausse de l'euro
n'a pas d'autre solution que de réduire ses effectifs », fait remarquer
un économiste. D'où les conséquences redoutées sur le marché de
l'emploi et la consommation.
Il faut reconnaître que les entreprises ont appris à gérer le
risque de change, particulièrement face au dollar. Outre les systèmes
de couverture, qui sont très onéreux et offrent une protection limitée
dans le temps, elles s'adaptent en s'efforçant d'avoir des coûts de
fabrication et de financement en dollars. Concrètement, quand elles
vendent en dollars, elles produisent et s'endettent en dollars. D'où un
vaste mouvement de délocalisation des sites de production vers les
zones dollar, mais également vers l'Asie, l’Europe de l’Est à main-
d'œuvre qualifiée et peu chère. Ainsi Alcatel-Lucent fabrique aux
Etats-Unis ce qu'il vend aux Etats-Unis et produit également en
Chine pour le marché chinois. Grâce à cette structure de coûts, les
marges de l'équipementier ne souffrent pas pour l'instant de la
faiblesse du billet vert, selon la direction. L'impact se fait sentir tout
de même lors de la conversion des bénéfices en euros. Dans les
matériaux de construction, Lafarge comme Saint-Gobain ont joué la
carte de la production industrielle en Amérique du Nord.
L'Expansion / 2007
190
4
► Relisez le texte et répondez aux questions :
5
► Faites un compte rendu du texte (15 phrases maximum).
Module 3
1
► Traduisez les phrases oralement (com. 11, p. 328) :
191
► Traduisez les phrases par écrit (com. 11, p. 328) :
2
► Traduisez les phrases oralement (com. 12, p. 329) :
192
3
► Traduisez les phrases par écrit en employant les
expressions qui suivent :
Module 4
1
► Lisez le texte et expliquez ce que signifie la maîtrise du
risque de change. Pourquoi une entreprise peut-elle se
trouver en risque de change et comment doit-elle le gérer ?
193
contexte économique concurrentiel, la mise en place d'une
gestion du risque de change apparaît nécessaire pour assurer la
pérennité de l'entreprise.
Le risque de change est le risque de perte lié aux variations
de cours de change. Il désigne les pertes éventuelles encourues par
l'entreprise du fait des variations de parité de change entre la
monnaie nationale et les devises étrangères (généralement monnaies
de facturation).
Une entreprise est en risque de change dès lors qu'elle
réalise une opération financière ou commerciale dans une autre
monnaie que sa monnaie nationale.
A titre d'exemple : Dupont SA une entreprise française
enregistre une opération d'export qui va lui être réglée dans deux
mois pour un montant USD 100.000. A l'enregistrement de la
commande, 1$ vaut 1,4 euros. Soit une recette estimée de 140000
euros. Au moment du débouclage de l'opération, 1$ s’est déprécié
et vaut 1,35 euros. De ce fait l'entreprise ne percevra que 135000
euros.
Les fluctuations engendrent soit des gains soit des pertes de
change, notamment il y a une perte de change pour l'entreprise
Dupont S.A. Les variations de cours de nombreuses devises sont
très importantes et peuvent entraîner des pertes considérables pour
les entreprises et affecter leurs compétitivité. La prévention de ces
écarts de change qui peuvent avoir de lourdes conséquences pour
la situation financières des entreprises, nécessite une gestion du
risque de change. La notion de risque de change est intimement liée
à la notion de la position. L’entreprise devra connaître de façon très
précise et si possible en temps réel la position de change sur chacune
des devises sur laquelle elle travaille.
La position de change se détermine comme le groupement
de tous les montants à payer ou à recevoir en monnaie étrangère.
Une position de change se caractérise par sa fermeture ou son
ouverture. La position est dite fermée si les dettes et les créances
dans chaque devise sont équilibrées. Le risque de change est alors
nul. Il apparaît si la position est ouverte, c’est à dire en cas de
déséquilibre :
194
- longue si le montant des créances est supérieur à celui des
dettes ;
- courte si le montant des dettes est supérieur aux créances.
Pour faire face au risque de change, un nombre sans cesse
croissant d'entreprises mettent en place des stratégies de
couverture. Dans le cadre d'une étude récente menée par la
Wharton School de l'université de Pennsylvanie, environ 40% des
sociétés interrogées ont déclaré avoir une politique de couverture.
Une majorité d'entreprises n'y ont donc pas recours, pour des raisons
qui tiennent au coût des opérations de couverture. En outre, les
entreprises qui mettent en place des opérations de couverture ne
couvrent pas leur risque à 100% : dans le cadre de l'analyse coûts-
avantages d'une opération de couverture, elles décident
délibérément de prendre en charge une partie du risque.
Les stratégies de couverture prévoient le choix des instruments
de couverture. Différentes techniques existent, elles nécessitent
l'intervention d'une banque ou d'un organisme extérieur :
- l'avance en devise à l'exportation permet de supprimer le
risque de change (pour une opération effectivement payée à son
échéance) tout en finançant le délai de paiement consenti à votre
acheteur ;
- la vente de devise à terme en fixant à l'avance avec la banque
le cours auquel vous lui céderez les devises que vous recevrez en
règlement. Le risque de change est parfaitement couvert, sous
réserve que l'échéance coïncide avec le règlement ;
- l'option de change, mode de couverture qui offre la plus
grande flexibilité pour profiter de l'évolution favorable du cours de
la devise ;
- l'intervention sur les marchés organisés ;
- les contrats « futures sur les devises ».
Malgré ses coûts, une stratégie de couverture appropriée peut
aider les dirigeants d'une entreprise et les investisseurs à mieux
prévoir l'évolution de leurs flux de liquidités, et donc à planifier
l'avenir de manière plus sûre.
Les Echos / 2008
195
2
► Lisez le texte et faites-en un bref exposé (10 phrases
maximum) :
196
cartel entretient d’importantes relations commerciales avec la zone
euro. Leurs réserves en dollars représentent néanmoins toujours
61,5% du total.
La Banque centrale russe a modifié la structure de ses réserves
en augmentant la part de l’euro qui a été portée en 2009 à 41%,
tandis que celle du dollar a été ramenée à 47% (les 12% restants
étant libellés en d’autres monnaies).
Enfin la Chine a annoncé vouloir diversifier ses gigantesques
réserves de change (n°1 mondial). Toutefois, elle a précisé qu'elle
ne vendrait pas de dollars mais qu'elle achèterait aussi à l'avenir
d'autres monnaies. Là aussi le dollar garde de très loin la première
place. Si la structure des réserves chinoises doit se modifier au
détriment du dollar, ce sera de façon lente et progressive.
Certes, depuis sa création en 1999, l’euro a renforcé sa stature
internationale face au dollar, mais actuellement le billet vert
représente encore 64% des réserves officielles de change mondiales.
Plusieurs économistes ne croient guère que l’euro puisse rapidement
rivaliser avec le dollar comme monnaie internationale.
Le billet vert conserve donc son titre de « roi dollar ». Mais
comment peut-on expliquer cette situation alors même que le dollar
perd nettement de sa valeur par rapport à l'euro ?
Plusieurs éléments plaident en faveur du maintien de
l'hégémonie du billet vert. Primo, le dollar demeure la grande
monnaie de facturation du commerce mondial (60%), notamment en
Asie.
Secondo, selon les économistes, les banques centrales
asiatiques adopteraient un comportement suicidaire si elles
substituaient massivement et brutalement des euros aux dollars
qu'elles détiennent.
Une telle conversion provoquerait un krach du billet vert, ce
qui plongerait l'économie américaine dans la récession et priverait
donc des pays comme la Chine ou la Corée du Sud du principal
débouché de leurs exportations. Leur propre économie s'en
trouverait gravement affectée.
« Les pays d'Asie ont besoin d'exporter vers les Etats-Unis »,
explique P. Artus, économiste chez Ixis CIB.
197
De façon plus subjective, soulignent enfin les analystes, le
statut d'hyperpuissance économique, politique et militaire des Etats-
Unis joue en faveur du maintien du dollar comme monnaie
internationale, alors que l'Europe apparaît au contraire, sur tous ces
plans, beaucoup plus faible.
La Tribune / 2009
3
► Lisez les textes ci-dessous et donnez un titre à chaque
texte.
198
La Communauté européenne se caractérise aujourd'hui par
la grande stabilité politique, une inflation maîtrisée, des taux
d'intérêt réduits, un marché unique regroupant désormais plus de
450 millions de consommateurs et des règles concurrentielles
claires. Il n'est donc pas étonnant qu'elle soit devenue la première
zone d'investissement étranger direct dans le monde avec un total
de près de 300 milliards de dollars (rapport mondial sur
l'investissement 2004 de la Cnuced) !
Les Echos / 2005
199
baisse des prix augmente encore le poids des remboursements.
Baisse des facturations et hausse des charges financières forment
alors un cocktail détonnant.
L’idéal pour stimuler la croissance dans un univers déflationniste
serait-il d’avoir une monnaie faible ? Pas forcément. Sur la durée,
celle-ci peut faire office d'épouvantail pour les investisseurs désireux
de garder le pouvoir d'achat de leurs actifs. Sans cette assurance, ils
vendent leurs devises, provoquant en bout de chaîne une hausse des
taux d'intérêt pénalisante pour les entreprises.
L’Expansion / 2006
200
la France et l'Italie, n'est pas franchement handicapée. Elle est
redevenue le 1er exportateur mondial depuis 2003 et gagne même
des parts de marché.
Il ne faut pas oublier que cet euro fort offre en contrepartie des
taux d'intérêt bas et stables, un atout non négligeable surtout au
moment où une part importante de la croissance provient non pas
des exportations mais de la demande intérieure. Enfin, la hausse de
l'euro a été un amortisseur qu'on oublie un peu vite de la flambée du
pétrole, dont les prix sont facturés en billets verts.
www.journaldunet / 2007
4
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des termes
et expressions terminologiques qui suivent :
201
finissant par prendre peur, refuseraient de continuer à prêter à des
Américains surendettés.
Dans un premier temps, la crise financière éclatée en
septembre 2008 a, au contraire, dopé le dollar, brutalement remonté
de 0,63 euro/dollar en juillet 2008 à 0,78 euro/dollar en février
dernier. Dans la tempête, il a retrouvé, en effet, son rôle de valeur
refuge pour les investisseurs étrangers.
Mais ce n'était que partie remise : la reprise de l'économie
américaine paraît bien lente et incertaine, la montagne de dettes aux
Etats-Unis est devenue plus haute que jamais à cause de la crise...
Tandis que les économies émergentes semblent au contraire tirer de
nouveau leur épingle du jeu et se rétablissent plus vite de la crise.
Du coup, les investisseurs américains eux-mêmes se remettent à
exporter des capitaux et donc à vendre des dollars, faisant chuter
son cours.
Sommes-nous vraiment cette fois à la veille d'un effondrement
du dollar ? On l'a annoncé si souvent qu'il convient évidemment
d'être très prudent. Les créanciers extérieurs des Etats-Unis, et
notamment chinois, n'ont toujours aucun intérêt à ce qu'un tel
scénario se réalise, compte tenu de la montagne de titres en dollars
qu'ils détiennent. Et ils interviendront pour tenter de l'éviter... Mais
si le mouvement est trop puissant, ils pourraient finir par prendre
peur à leur tour et vendre ces titres ce qui accélérerait la chute
brutale du dollar.
Effondrement brutal ou pas, la page du dollar comme seule
monnaie mondiale de référence semble en train de se tourner
définitivement. L'euro, et la zone euro, en profiteront-ils ? Rien n'est
moins sûr. Dans l'immédiat, l'euro se redresse fortement vis-à-vis du
dollar. Cela n'a pas seulement des inconvénients, notamment en
termes d'achats de produits pétroliers et gaziers dont l'Europe
manque cruellement au moment où leurs cours remontent. En tout
cas, tant que ceux-ci sont fixés en dollars... Mais dans la mesure où
les monnaies de nombreux pays émergents, et notamment le yuan
chinois, restent pour l'instant accrochées au dollar, cette montée
représente un handicap majeur pour les exportations européennes.
Elle est donc susceptible de freiner notablement la reprise.
www.alternatives.fr / 2009
202
► Relisez le texte et répondez à la question suivante :
5
► Lisez le texte et traduisez-le oralement :
203
britannique, la consommation, devrait continuer à baisser à cause du
pessimisme des ménages, soucieux de rembourser leurs dettes ou de
rebâtir leur épargne.
La Banque d'Angleterre, qui a déjà baissé son taux directeur à
2%, son plus bas niveau depuis 1951, pourrait encore baisser ses
taux pour stimuler l'activité. Mais pareille diminution du taux
d’intérêt pénaliserait davantage la livre par rapport à l'euro en
rendant ce dernier encore plus attirant aux yeux des investisseurs.
L'affaiblissement du sterling aura certes pour effet positif de
redonner du tonus aux exportations britanniques. En revanche, il
risque de rendre plus compliqué le financement de la dette publique,
en forte augmentation.
www.latribune.fr / 2009
6
► Lisez le texte et traduisez-le oralement :
204
japonaise après 1985 », prédit Henry Yeung, spécialiste de la
mondialisation de l’économie chinoise à l’Université nationale de
Singapour.
La faiblesse du yuan, qui est lié par un taux quasi fixe au
dollar depuis la crise financière asiatique de 1997, procure
aujourd’hui un avantage compétitif aux exportateurs chinois mais
renchérit pour la Chine ses achats à l’étranger. Aux Etats-Unis,
l’offre d’acheter Unocal a aussitôt provoqué des réactions hostiles.
Deux parlementaires républicains, Duncan Hunter et Richard
Pombo, ont appelé le président américain à intervenir au nom des
intérêts stratégiques des Etats-Unis.
Les entreprises chinoises n’ont pas encore épuisé le potentiel
de leur marché intérieur et ne sont donc pas contraintes d’aller
s’implanter à l’étranger, mais elles profitent d’une position
dominante à domicile où leurs gains leur permettent de financer leur
internationalisation. Cet atout risque toutefois de disparaître
rapidement avec l’arrivée de concurrents étrangers de plus en plus
nombreux en Chine.
Le Figaro / 2008
7
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit :
205
d’intérêt (yen, franc suisse), puis les revendre pour acheter des
devises mieux rémunérées (dollar américain ou australien). Ils y
gagnent car le coût de leur emprunt est inférieur aux intérêts qu’ils
perçoivent. Et cette tendance ne contribue pas au raffermissement
du yen.
Les gouvernements européens expriment leurs inquiétudes
quant à cette évolution en estimant que « la reprise conjoncturelle
que traverse actuellement le Japon doit se refléter dans le taux de
change de sa monnaie ». La baisse continue du yen a contribué au
dynamisme des exportations japonaises qui ont progressé de 14,6%
l’an dernier. Ceci essentiellement grâce aux succès, en Europe, mais
surtout aux Etats-Unis, premier marché automobile au monde des
voitures économes au carburant. Les produits électroniques ont, eux
aussi, contribué aux performances du Japon à l’étranger. Et au total,
ces résultats commerciaux expliquent le bond de la production
industrielle japonaise de 4,6% l’an dernier.
Mais la baisse du yen est particulièrement douloureuses pour
les importateurs des produits européens, qui font déjà face à une
réorganisation drastique des canaux de distribution dans l’Archipel
depuis dix ans. « L’an dernier, nos ventes au Japon ont grimpé de
15%. Les marges, elles, ont progressé de 7% », explique un des
représentants des marques agroalimentaires au Japon. « Les prix
n’augmentent pas au Japon dans le commerce de détail. Ils ont
même tendance à baisser. Par ailleurs, nos produits évoluent dans un
univers concurrentiel. Ils doivent être suffisamment abordables face
à la concurrence japonaise.
Les groupes du luxe n’ont pas ce problème, car ils sont seuls à
offrir leurs produits. » Les grands du luxe disposent en effet d’une
certaine souplesse pour établir leurs prix de vente, mais elle atteint
ses limites. Louis Vuitton a déjà dû augmenter deux fois ses tarifs
l’an dernier, et les concurrents s’alignent. Ces derniers vont
chercher des relais de croissance sur de grands marchés émergents
comme la Chine ou la Russie.
Le Figaro / 2007
206
8
► Lisez les deux textes et trouvez dans le texte français les
équivalents des expressions qui sont mises en caractère
demi-gras dans le texte russe.
207
revient des automobiles étant libellés en roubles, un rouble faible
devrait rendre leur production plus compétitive par rapport aux
produits des concurrents étrangers. Cependant, pour l'instant, les
plus grands constructeurs automobiles, tels qu'Avtovaz et Kamaz,
sont obligés de tourner au ralenti faute de commandes.
Les opérateurs de téléphonie mobile russes qui sont à l'abri
des concurrents étrangers ne peuvent guère compter sur les effets
positifs de la dévaluation. Près de 80% des dettes des plus grands
opérateurs sont libellées en monnaie étrangère, alors que les
recettes sont essentiellement en roubles. Il n'existe qu'un seul
moyen d'augmenter les recettes en monnaie étrangère, à savoir la
hausse des tarifs, pénalisante pour la rentabilité.
Le commerce de détail et l'industrie du bâtiment se
retrouveront sans doute dans la même situation. Ces deux secteurs
ont connu ces dernières années un boom lié à la possibilité
d'obtenir des crédits faciles en monnaie étrangère alors qu'elles
reçoivent leurs recettes (qui ne cessent de plonger) en roubles.
Peut-on alors s'étonner que les banques ne se bousculent pas pour
leur accorder de nouveaux crédits. Ces entreprises comptent sur
l'Etat qui leur a promis son soutien.
RIA Novosti / 2009
208
ориентированной на экспорт», — объясняет главный эконо-
мист ИК «Тройка Диалог» Евгений Гавриленков.
Основной положительный эффект девальвации —
замещение импорта продукцией отечественных предприятий.
За счет этого и будут созданы условия для возобновления
роста промышленного производства и ВВП, подчеркивает Гав-
риленков.
В выигрыше окажутся компании и отрасли, несущие
основные расходы в рублях и получающие доходы в ва-
люте, производители, работающие на внутренний рынок,
а также монополии. Весьма комфортно в условиях слабе-
ющего рубля будут чувствовать себя экспортеры углеводо-
родного сырья: выручку газовики и нефтяники получают
на 70% в валюте, а большая часть их расходов — рублевые.
По мнению научного руководителя Высшей школы
экономики Евгения Ясина, кроме очевидных плюсов деваль-
вации — положительный платежный баланс и рост бюд-
жетных доходов от экспорта в рублевом эквиваленте, у нее
есть и скрытые минусы.
Укрепление иностранных валют может помешать модер-
низации производства, которая проводится в основном за счет
импортного оборудования. Рост стоимости зарубежного сырья
будет способствовать увеличению инфляции.
Кроме того, отметил Ясин, растет в рублевом эквиваленте
обслуживание и без того огромных внешних долгов государст-
венных и частных компаний, которым в 2009 году предстоит
погасить порядка 140 млрд долларов.
Хватит ли России валютных резервов для борьбы
с кризисом? Сумеет ли Центробанк удержать курс рубля в ва-
лютном коридоре? Пойдет ли девальвация на пользу россий-
ской экономике?
www.ko.ru / 2009
209
9
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
210
Наличие этих факторов означает, что в ближайшие
месяцы падение доллара продолжится, что окажет воздействие
на многие рынки. Так, спрос на металлы (включая драгоценные
/7/), нефть, сельскохозяйственное сырье, которые торгуются
в долларах, вырастет из-за удешевления американской валюты.
Кроме того, слабый доллар должен помочь уменьшить
ключевой дисбаланс (8) в экономике США, а именно дефицит
платежного баланса.
Эксперт / 2008
Module 5
1
► A l’aide du dictionnaire traduisez les noms des monnaies
qui suivent :
211
http://www.monnaiesdumonde.net/
212
2
► En vous basant sur les textes étudiés et sur vos propres
connaissances, commentez l’opinion du prix Nobel de
l’économie Robert Mundell sur le SMI :
3
► Face à la chute du rouble et dans le contexte de la crise
économique, quelle stratégie adopteriez-vous pour vous
protéger contre les pertes de change, si vous êtes :
213
4
► A partir du graphique ci-dessous analysez les évolutions
de l’euro et du dollar. Employez le lexique étudié.
5
► Connectez-vous au site Internet :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/argent%2Bdette/vide
o/x75e0k_largent-dette-de-paul-grignon-fr-in_news
214
6
► Sur le site www.melchior.com dans la rubrique « Etude
de cas » trouvez les informations sur la stratégie de gestion
du risque de change, élaborée par le groupe EADS.
Formulez-en les principes .
7
► En vous appuyant sut les textes et documents fournis
dans ce dossier et vos connaissances personnelles faites,
sous forme d’une rédaction structurée, le point sur l’impact
que les fluctuations monétaires ont sur l’activité des
entreprises avec des exemples à l’appui.
215
Partie III
Module 1
1
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
expressions terminologiques ci-dessous :
216
marché, élargissement de sa notoriété, développement de son image
etc…). La croissance de la firme traduit donc sa capacité à
maintenir ou à développer sa position dans un environnement
concurrentiel hostile.
Pour assurer sa croissance, l’entreprise dispose principalement
de deux voies : la croissance interne et la croissance externe.
La croissance interne (ou organique) s’obtient par le
développement des capacités propres de production de l’entreprise.
Elle peut être financée :
- par financement interne (autofinancement ou cession partielle
d’actifs),
- par financement externe (par emprunts auprès des banques ou sur
le marché des capitaux par émission de nouveaux titres : actions
ou obligations).
La croissance externe représente l’acquisition par l’entreprise
des capacités de production existantes, appartenant à d’autres
entreprises. Elle peut prendre différentes formes :
- prise de participation,
- fusion,
- absorption.
Il existe plusieurs techniques financières pour mettre en place
la stratégie de croissance externe :
- ramassage boursier,
- offre publique d’achat (OPA),
- offre publique d’échange (OPE).
De nombreuses entreprises, en de multiples circonstances
tenant à leur situation interne ainsi qu'aux contraintes et aux
opportunités de leur environnement, doivent choisir entre croissance
interne et croissance externe. La croissance interne se réalise par un
processus d'accumulation autonome de ressources financières,
technologiques (par la recherche), humaines (par la formation) et
matérielles (par les investissements). Pour beaucoup de PME dont
les dirigeants recherchent l'indépendance, la croissance interne
constitue le seul moyen de développement. Elle est bien adaptée aux
stratégies de spécialisation.
En revanche, la croissance interne ne permet pas de combler
les handicaps de dimension et d'atteindre rapidement la taille
217
critique sur les marchés où les économies d'échelle sont essentielles
pour réduire les coûts et être compétitif. La croissance interne
présente également des inconvénients lorsqu'une entreprise veut
aborder de nouveaux métiers pour lesquels elle ne possède pas les
compétences spécifiques. C'est le cas, notamment, lorsqu'une
entreprise envisage une diversification. La plupart des stratégies de
diversification se réalisent par croissance externe afin d'acquérir les
compétences nécessaires à l'exercice du nouveau métier.
Si, dans de nombreuses situations correspondant à des
changements stratégiques, il faut privilégier la croissance externe,
cette dernière ne s'oppose pas au processus continu de croissance
interne lorsque l'entreprise se développe régulièrement sur des
marchés porteurs.
Introduction à la gestion, DUNOD, Paris / 2003
2
► Associez les définitions aux termes :
... est l’opération par laquelle une entreprise rachète tous les
capitaux d’une ou de plusieurs autres entreprises qui cesse(nt)
d’exister.
... a lieu quand deux ou plusieurs entreprises disparaissent
juridiquement pour s’unir en une seule et nouvelle entreprise.
... est la détention d’une part du capital d’une entreprise.
218
► Faites entrer dans les phrases les expressions
terminologiques ci-dessous :
3
►Retenez la différence de sens entre les termes qui suivent :
219
sociéte B deux actions et demie de A (soit une valeur de 19,06
euros) en échange de chaque action B.
Ramassage m. boursier - achat régulier et discret en bourse des
actions d’une entreprise en vue d’en prendre le contrôle.
lancer [déclencher] une OPA sur une société ; faire l’objet d’une
OPA ; une OPA amicale / inamicale ; prendre des mesures anti-
OPA ; une société opéable
4
► Faites correspondre les équivalents russes aux termes
français :
220
investissements à court terme прямые инвестиции
investissements à moyen terme портфельные инвестиции
investissements à long terme рискованные инвестиции
investissements industriels инвестиции, направленные на
модернизацию производства
5
►Traduisez les verbes qui s’emploient avec le terme
investissement(s) m. (pl.) et faites-les entrer dans de courtes
phrases :
6
► Retenez que l’adjectif russe инвестиционный peut se
traduire par le mot investissement m. précédé de la
préposition de. Dites en français :
7
► Traduisez les phrases ci-dessous en faisant attention aux
acceptions du mot acquisition f. et à celles des mots
dérivés :
221
Etats-Unis. 2. Un bloc de contrôle est un paquet de titres dont
l’acquisition confère à l'acquéreur le contrôle majoritaire en capital.
3. Vivendi Universal a acquis une participation minoritaire (7,66%)
de Matsushita. 4. Le PDG de la compagnie d’assurance française
explique : « Avant de réaliser l’acquisition d’une entreprise, nous
consacrons un temps considérable à étudier les synergies et à mettre
au point, avec ses dirigeants, un projet. » 5. L’une des conditions de
réussite de l’opération de fusions-acquisitions est de pouvoir
concilier les cultures d’entreprise de la société acquéreuse et de la
société acquise. 6. Coca Cola mène une politique d’acquisitions
agressive, en rachetant par exemple le groupe de boissons Energy
Brands pour 4,1 milliards de dollars. 7. Le marché français des
fusions-acquisitions dans les NTIC a baissé de 50% en 2008.
► Dites en français :
8
► Trouvez pour les expressions terminologiques de la
colonne gauche leurs synonymes dans la colonne droite :
rachat mariage
fusion société cible
OPA inamicale raider
société objet d’une OPA prise de contrôle
société initiatrice d’une OPA inamicale OPA hostile
222
9
► Traduisez les phrases par écrit :
Module 2
1
► Lisez le texte tout entier et résumez en une phrase le sujet
du texte.
2
► Trouvez dans le texte les équivalents français des
expressions terminologiques russes :
223
бирже; компания — объект поглощения; поглотить компанию-
конкурента; политика технологического сотрудничества
3
► Traduisez le texte par écrit. Vous pouvez vous aider des
commentaires dans l’annexe 1.
224
d'importantes réserves de liquidités. Les fonds d'investissement,
américains notamment, sont dotés d'une puissance de feu
considérable rendant toute proie, même géante, potentiellement
vulnérable. Parmi eux, Carlyle, l'un des plus puissants, ne cache pas
son intérêt pour certaines valeurs du CAC 40.
Face à de tels poids lourds financiers et aux géants américains,
la capitalisation boursière des groupes français ne pèse pas lourd.
Avec près de la moitié de leur capital déjà détenu par des non-
résidents, les sociétés cotées à la bourse de Paris constituent une
cible de choix pour eux. Même Total ou Sanofi-Aventis,
respectivement valorisés à près de 130 et de 95 milliards d'euros,
restent à la portée d'un Exxon-Mobil (330 milliards) ou d'un Pfizer
(156 milliards). Les rumeurs de rachat de Carrefour, de Vivendi, de
la Société générale affolent régulièrement les spéculateurs.
Dos au mur, les sociétés françaises adoptent une stratégie
défensive fondée sur... l'attaque. Grossir leur permet de répondre
aux attentes des actionnaires, de les rendre moins enclins à céder
aux avances d'un fonds d'investissement ou d'un concurrent. Grossir
à l'étranger, notamment, où l'on trouve plus de relais de croissance
qu'en France. Et c'est à coups de rachats dans les pays de l'Est que la
Société générale s'est offert une croissance de son bénéfice de près
de 5%.
Dans certains métiers, l'effet de taille reste un impératif de
survie. « Dans la pharmacie, l'importance des coûts de dé-
veloppement d'une nouvelle molécule est telle qu'il est nécessaire de
croître rapidement pour dégager des économies d'échelle », rappelle
Elie Cohen, professeur à Sciences Po-Paris et auteur du Nouvel Age
du capitalisme. Le rachat d'Aventis par Sanofi-Synthélabo s'inscrit
dans cette logique de concentration. Mais, pour Jean-François
Dehecq, auteur de cette OPA réussie, absorber son concurrent
franco-allemand était aussi une façon d'échapper aux appétits de
l'époque du britannique GlaxoSmith-Kline. Car grossir, pour une
proie potentielle, c'est aussi se rendre indigeste. « Même si ce n'est
pas le discours officiel des entreprises, la croissance externe est un
bouclier anti-OPA très efficace », atteste Elie Cohen.
Il n’en reste pas moins (com. 14, p. 330) que certains groupes,
des irréductibles, privilégient la croissance organique pour assurer
225
leur développement. Dans la distribution, c’est le cas d’Auchan ou
Carrefour. Le PDG de PSA Peugeot Citroën, a réaffirmé son credo
indépendantiste: « Les fusions ou les acquisitions dans l'industrie
automobile ne sont pas une bonne solution. » La croissance de son
groupe repose sur une succession d'investissements industriels à
l'international, en Chine notamment, et sur une politique de
partenariats technologiques développés avec ses concurrents
(BMW, Toyota, Fiat, Ford...). La volonté est la même : grandir.
L’Expansion / 2005, L’Expansion / 2008
4
► Relisez le texte et répondez aux questions:
5
►Faites un compte rendu du texte (15 phrases maximum).
226
Module 3
1
► Traduisez les phrases (com. 13, p. 330) :
2
► Traduisez les phrases (com. 14, p. 330) :
227
capitalisation boursière inférieure à 20 milliards d’euros, dans une
situation proche d’Arcelor. Sans oublier Danone, Carrefour ou
Vivendi qui, pour être plus gros, n’en sont pas moins fragiles. 4. Un
certain nombre d’opérations illustre les risques encourus lors
d’investissements étrangers sur le sol américain. Le marché
américain n’en reste pas moins attractif pour les entreprises
françaises. 5. Selon le PDG de Total, la croissance interne est la
meilleure des solutions pour le groupe. Les fusions-acquisitions
génèrent beaucoup de risques. Il n’en reste pas moins que le groupe
a des cibles d'acquisition, comme au Canada par exemple avec Deer
Creek.
3
► Traduisez les phrases par écrit en employant les
expressions qui suivent:
228
Module 4
1
► Lisez le texte, dégagez les objectifs des opérations de
fusions-acquisitions et les facteurs macro- et
microéconomiques qui relancent ce processus.
Les fusions-acquisitions
229
coûts de coordination ne doivent pas être sous-estimés. L’échec
retentissant de AOL/Time-Warner pour faire jouer les
complémentarités contenant/contenu est symptomatique.
- les fusions conglomérales
Philip Morris se diversifie dans l’agroalimentaire, Preussag
passe de l’acier au tourisme, Nokia passe du bois à la téléphonie
sans fil…
Elles concernent des entreprises exerçant des métiers très
différents. De « vieilles dames » peuvent ainsi investir des secteurs
d’avenir, jugés plus rentables : Vivendi passe de l’eau à la
communication, Bouygues ajoute les Télécoms au BTP, etc.
Cela comporte plusieurs avantages : le processus d’intégration
est réduit au minimum tandis que le cycle économique est en partie
contré. Il est rare en effet que les secteurs de la santé, de la finance
et des transports traversent la crise au même moment, ce qui
contribue à la stabilité du groupe ; General Electric en est un bon
exemple. Par contre, les inconvénients ne doivent pas être sous-
estimés : l’absence de synergie. Les fusions conglomérales suscitent
depuis les années 1980 la méfiance des marchés qui préfèrent
désormais les acteurs spécialisés dans un seul métier (les « pure
player »).
Quels sont les catalyseurs marcoéconomiques qui relancent
les F&A ?
- les innovations techniques
On peut penser par exemple à la course à la R&D et à la
montée vertigineuse du coût de développement de nouvelles
molécules, phénomènes indissociables qui sont pour beaucoup dans
certaines fusions du secteur pharmaceutique. Souvent, de grands
groupes bureaucratisés et/ou orientés « grand public » s’offrent à
grand prix des PME innovantes afin de posséder leurs technologies,
leurs brevets, leur dynamisme. C’est bien la politique de Microsoft
ainsi que d’IBM.
- la mondialisation industrielle et financière
Pénétrer de nouveaux marchés, contourner les barrières aux
échanges, trouver des compétences rares, optimiser les législations
fiscales... Manifestement, un groupe comme Mittal Steel (né en
Inde, géré depuis Londres, immatriculé aux Pays-Bas et présent sur
230
quatre continents et qui a réussi, en 2006, une OPA sur le groupe
sidérurgique européen Arcelor) correspond bien à ce schéma.
- le cycle réglementation / déréglementation des activités
Une réforme de la réglementation peut suffire à provoquer une
vague de fusions dans un secteur ; on se souvient que les
compagnies de transport aérien et de télécoms nées des
déréglementations des années 80 aux Etats-Unis ont vu leurs
effectifs se réduire par la suite, en partie du fait d’un certain retour
de la réglementation.
- les privatisations
Elles rendent les entreprises opéables. De plus en plus
souvent, les privatisations et les ouvertures sectorielles à la
concurrence sont justifiées pour des raisons de développement
international (trouver des financements extérieurs, faire émerger un
« champion européen »…). Les cas d’EDF et de GDF sont à cet
égard un cas d’école.
- le facteur systémique
La défaillance d’une entreprise est souvent une occasion
d’acquisition à bas prix : les actionnaires, les salariés et les
managers de la firme menacée de faillite n’ont plus guère la
possibilité d’être très regardants sur l’offre de l’acquéreur. Les
malheurs du Crédit Lyonnais et d’Elf Aquitaine ont fait le bonheur
du Crédit Agricole et de Total.
- la conjoncture économique
Il est fréquent que les phases hautes du cycle économique et
boursier coïncident avec un fort appétit pour les F&A, et
inversement.
Il existe également des catalyseurs microéconomiques des
F&A :
- les économies d'échelle
La recherche de la « taille critique » en fonction du cycle du
produit ou de la firme permet de diluer les coûts fixes par l’effet de
la taille.
- un meilleur accès aux financements (bancaire et obligataire)
La concentration donne plus de visibilité à la firme en
permettant une diminution de la prime de risque. Elle donne accès
plus facilement aux nouveaux instruments de financement.
231
- le renforcement du pouvoir de marché
L’objectif de certaines F&A est d’obtenir un pouvoir de
négociation accru sur les fournisseurs. D’autres opérations de F&A
recherchent l'exclusion de concurrents (centrales d'achats pour la
distribution), souvent via la création de barrières à l'entrée
(discrimination par les prix, contrats d'exclusivité
d'approvisionnement, création d’un standard…).
www.melchior.fr / 2005
2
► Lisez le texte et faites-en un bref exposé (10 phrases
maximum) en mettant l’accent sur les principaux leviers de
la croissance organique.
232
Moukanas. Il faut aller chercher la croissance ailleurs, c'est-à-dire
autour du produit. Lorsqu'une entreprise a conquis une forte position
sur son marché, elle doit savoir la renforcer en proposant des
services à ses clients. Ainsi, à travers Nespresso, Nestlé vend des
cafetières, mais offre aussi aux utilisateurs la possibilité d'acheter en
ligne leurs capsules de café ou de se détendre dans ses boutiques de
dégustation.
Même lorsque l'on surfe sur un marché en pleine expansion, il
faut encore et toujours se distinguer de la concurrence en innovant
sur les services. Avec souvent une longueur d'avance sur les
Européens, les Américains explorent avec talent ces métiers
connexes. General Motors a, par exemple, dégagé 1 milliard de
dollars de revenus avec la vente de Onstar, un véritable ordinateur
de bord embarqué dans ses véhicules.
L'un des secrets de la croissance interne réside donc dans la
capacité des entreprises à détecter les aspirations de leurs clients et
anticiper les nouveaux marchés. Mais en parallèle, c'est toute
l'entreprise qui doit être tournée vers cet objectif de développement
organique. Si les forces de vente se font l'écho des attentes des
clients, encore faut-il que la recherche et développement oriente ses
ressources pour y répondre en priorité. Une démarche qui ne sera
adoptée que si l'impulsion vient du sommet. « Le leadership est le
levier le plus important de la croissance interne, explique Hanna
Moukanas. En d'autres termes, celle-ci doit être inscrite dans les
gènes du comité exécutif comme l'une des priorités de l'entreprise. »
Et se traduire, dans les faits, par la mise en place de la stratégie qu'il
dirigera de près.
Le comité exécutif de Philips a, par exemple, inventé et
organisé les « conversations stratégiques ». Celles-ci instaurent le
dialogue entre les divisions afin de trouver de nouvelles sources
d'innovation, en faisant travailler de manière transverse des métiers
différents. Une fois l'enjeu identifié, le « comex » met en place une
équipe pluridisciplinaire, qui dispose de six à huit semaines pour lui
faire part de l'avancée de ses travaux. Suit une réunion au sommet :
un à deux jours sont consacrés à la prise de décision et à l'allocation
des ressources. La direction impose cet exercice à ses troupes...
quinze fois par an. Ce processus a, entre autres, abouti à une
233
intensification des efforts de développement des téléviseurs à écran
plat LCD.
« Les entreprises qui ont une très forte croissance organique
placent les meilleurs potentiels pour défricher de nouveaux
terrains, conclut Hanna Moukanas. Tout relève donc de la culture
d'entreprise. »
Enjeux / 2007
3
► Lisez les textes ci-dessous et donnez un titre à chaque
texte.
234
consommateurs », remarque Laurence-Anne Parent, directeur
d'Advancy Consulting Team, un cabinet de conseil en stratégie.
Comme le PDG aime à le souligner, « nos quinze premières
marques réalisent 90% du chiffre d'affaires total et génèrent un peu
plus de 90% des résultats ».
Sur ces quinze marques, une seule, parmi celles réalisant plus
de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires, a été acquise à l'extérieur
par Owen-Jones : l'américaine Maybelline, une ligne de produits de
maquillage basée à Memphis (Tennessee), achetée en 1996 pour un
peu moins de 400 millions d'euros, une somme très raisonnable à
l'échelle de cette industrie mondiale. Il a suffi de quelques années
pour que Maybelline devienne le leader mondial du maquillage.
Comment expliquer que L'Oréal soit resté aussi timide avec la
croissance externe, comme l'a encore montré le recul face à deux
dossiers récents mis sur le marché, ceux de l'allemand Nivea et du
japonais Kanebo ?
Il y a une première explication qui tient au capital très contrôlé
de L'Oréal. Longtemps dominé par l'alliance entre la famille
Bettencourt et Nestlé, qui disposaient de près de 54 % du capital, il
n'était pas question de se lancer dans des méga-acquisitions, comme
celle de Gillette par Procter & Gamble, qui auraient dilué cette
participation.
Cette prudence des actionnaires n'explique cependant pas tout,
d'autant que le groupe, fort peu endetté, dispose de capacités
financières importantes. Il y a un autre frein qui limite ses
ambitions. L'Oréal, qui détient déjà près de 50% de part de marché
en Europe, ne peut s'octroyer de nouvelles marques sans risquer de
faire face à la législation anti-trust. Une difficulté que la
multinationale a jusqu'à présent réussi à contourner en réalisant ses
achats sur d'autres continents. Sa part du marché mondial n'atteint
en effet que 16%.
Magazine Challenges / 2005
235
Agon, qui prend la place de sir Lindsay Owen-Jones à la direction
générale du groupe.
Sans être totalement négligées, les acquisitions constituaient
jusque-là « la cerise sur le gâteau » chez L'Oréal, où l'on mettait
plutôt l'accent sur la croissance interne. Mais les temps ont changé :
la concurrence de Procter & Gamble se fait plus menaçante, la
distribution se réorganise, la consommation plafonne dans les pays
développés tandis qu’elle enregistre des taux de croissance record
dans les pays émergents (Chine, Inde, Russie, Brésil…).
L'Oréal, autrefois star de la Bourse française, a depuis trois
ans perdu beaucoup de son aura auprès des investisseurs. Du coup,
un changement de ton est perceptible. Pas question, évidemment,
pour Agon de remettre en cause un héritage qui a donné toute
satisfaction. Pas question non plus de rester immobile : il lui faut
commencer à imprimer sa marque et ses méthodes. Un objectif
d’autant plus facile à atteindre que Jean-Paul Agon a effectué
l’essentiel de sa carrière à l’étranger, en Allemagne, en Asie et aux
Etats-Unis, donc à l’abri des tabous de la maison. « La croissance
externe n'est pas contradictoire avec la croissance interne : elles se
complètent et se nourissent l'une de l'autre », explique désormais
Jean-Paul Agon.
Le groupe dispose pour le faire d'une structure financière
saine, l'endettement net de 22 milliards d'euros ne représentant que
15% des capitaux propres.
Les Echos /2006
236
En la matière, nous avons été assez actifs, avec Body Shop,
Sanoflore, Pureology ou Diesel.
LE FIGARO : Avez-vous d'autres dossiers d'acquisitions en
vue?
J-P. AGON : Nous n'en avons jamais eu autant ! Auparavant,
si quelque chose était à vendre, nous regardions. Nous avons
inversé la logique : maintenant, on considère qu'on est
intéressé par tous les dossiers et c'est à nos équipes de
démontrer le cas échéant qu'il y a de bonnes raisons de ne pas
le faire. Cela, afin que L'Oréal ne puisse rater aucune
opportunité.
LE FIGARO : On parle beaucoup d'un rachat de Clarins
depuis le décès de son fondateur. Êtes-vous intéressé ?
J-P. AGON : Nous avons beaucoup de respect pour Jacques
Courtin-Clarins, qui a disparu. J'ai de bonnes relations avec
son fils, Christian Courtin-Clarins, qui dirige l'entreprise. Cla-
rins est une très belle marque.
LE FIGARO : Les acquisitions vont donc contribuer à nourrir
votre croissance annuelle...
J-P. AGON : Notre croissance, c'est en gros un milliard
d'euros de plus par an. Nous n'avons pas l'illusion d'avoir le
monopole des bonnes idées. Notre recherche est complètement
ouverte sur l'extérieur, et nous sommes toujours intéressés à
trouver des pépites, de petites affaires nées sur une idée qu'on
n'a pas eue et qui peuvent être amenées à rejoindre le groupe.
LE FIGARO : Et quand ces pépites sont créées par d'anciens de
L'Oréal ?
J-P. AGON : C'est la vie, c'est le signe d'une industrie en
bonne santé. Et si ces gens créent leur affaire, ils ont sûrement
auparavant développé de bonnes idées chez nous.
Le Figaro / 2008
237
4
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des termes
et expressions terminologiques qui suivent :
238
s'est doté d'une seconde tête de pont en Asie grâce au coréen
Samsung. Au préalable, le groupe avait mis la main sur le roumain
Dacia.
En décembre 2007 a été signé un accord entre Renault et le
constructeur russe Lada-AvtoVAZ, visant à la prise de participation
de Renault à hauteur de 25%. Renault au travers de cette alliance
s'est engagé à renforcer, développer et moderniser la marque
Lada, toujours numéro un en Russie mais dont les ventes reculent
chaque année.
Le contraste avec PSA est saisissant. Pendant que la planète
automobile se recomposait à grands coups de fusions, PSA a voulu
suivre sa propre voie en gardant jalousement son indépendance.
Pour réduire les coûts de recherche et de production, le groupe a
préféré nouer des partenariats techniques et ponctuels plutôt que des
grandes alliances capitalistiques. PSA fabrique des moteurs et des
boîtes de vitesse avec Renault, de petits véhicules d’entrée de
gamme avec Fiat, des moteurs diesel avec Ford, des SUV (Sport
Utility Vehicule) avec Mitsubishi Motors Corporation.
Mais son succès, le constructeur le doit surtout à ses produits.
Il dispose d'une gamme jeune, comme le petit monospace C 4
Picasso ou la berline C 5. Aujourd’hui les résultats de PSA sont
spectaculaires : il a doublé un à un ses concurrents directs : Renault,
Honda, Fiat, Nissan et devenu le deuxième constructeur automobile
européen après Volkswagen.
Internationalisation et croissance externe d'un côté, croissance
interne de l'autre. Deux stratégies, dont les différences tiennent
avant tout à l'actionnaire majoritaire respectif des deux
constructeurs. La présence de l'Etat, à hauteur de 44% à l’époque,
dans le capital de Renault (aujourd’hui cette présence est réduite à
15,1%) a facilité la prise de participation dans Nissan. Une
opération qui constituait une fantastique opportunité mais aussi une
prise de risque que le petit constructeur national qu'était Renault à
l'époque n'aurait pas pris s'il n'avait eu cette garantie. Au contraire,
la doctrine plus solitaire de PSA est largement dictée par la famille
Peugeot, qui détient 45% des actions, une participation qu'elle ne
souhaite pas pour l'heure voir diluer.
239
Les cultures d'entreprise peuvent également expliquer
l'approche différente du développement des deux groupes. Renault
se veut plus avant-gardiste, une sorte de défricheur de marché, censé
repérer les niches à succès de demain comme en leur temps l'Espace
ou le Scenic. PSA mise plutôt sur des valeurs sûres, en surfant sur
des modes déjà existantes mais en y apportant une patte originale.
Le Monde / 2005, Le Monde / 2008
5
► Lisez le texte et traduisez-le oralement.
240
Sur quoi repose cette réussite ? En premier lieu, JCDecaux a
grandi grâce à sa capacité à dupliquer son modèle à l’international.
Ce n’est pas la seule explication. L’entreprise a aussi trouvé
sur les marchés acquis de nouveaux relais de croissance. Une
nécessité pour rentabiliser le plus vite possible les investissements
liés à l’installation de mobilier urbain.
Le groupe a donc très tôt cherché des solutions pour que le
même patrimoine d’abribus ou autres mobiliers génère plus de
chiffre d’affaires. D’abord en créant des concepts novateurs, comme
le panneau déroulant permettant à deux ou trois annonceurs de
partager le temps d’exposition. Dévoilé en 1976, ce dispositif a mis
dix ans pour convaincre les annonceurs que leur publicité ne perdait
pas de son efficacité dans ce format partagé. A présent, c’est le
jackpot pour JCDecaux : un panneau déroulant produit deux à trois
fois plus de chiffre d’affaires qu’une simple affiche de même
dimension.
Toujours dans le but de créer plus de valeur ajoutée à partir de
l’existant, le roi de l’abribus ne cesse d’innover. JCDecaux s’est
attaché à développer de nouveaux services payants. En plus
d’installer du mobilier gratuitement (car financé par la publicité), le
groupe loue aux mêmes municipalités d’autres services sans pub,
tels des sanitaires automatiques, des petites poubelles… C’est même
JCDecaux qui a installé les panneaux électroniques au-dessus du
périphérique parisien pour informer les automobilistes de la durée
des trajets.
La location de ces services représente déjà 8,5% du chiffre
d’affaires du groupe. Selon les experts, c’est un axe de
développement qui devrait se renforcer chez JCDecaux. Tant mieux
pour cette entreprise qui arrive à générer de la croissance avec les
mêmes clients sans investir massivement.
Malgré le marasme du marché publicitaire, JCDecaux a réussi
à maintenir une croissance organique positive, bien au-dessus de la
moyenne des grands groupes du secteur de la communication.
Le FIGARO Entreprise / 2007
241
6
► Lisez le texte et traduisez-le oralement.
242
leur arsenal antitrust, comme cela semble se dessiner en France à
l'égard de Google ? Les entreprises ne manquent pas d'arguments
pour justifier des regroupements sur des marchés de plus en plus
mondialisés. Dans l'automobile, de lourds investissements en
recherche et développement peuvent être rentabilisés, et les prix de
revient abaissés. Le même argument est avancé pour l'aéronautique,
l'énergie, la pharmacie, la banque, les logiciels, etc.
Le Monde économie / 2010
7
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
243
développement. Mais elle est aussi plus risquée et porteuse
d’hétérogénéité dans l’entreprise. Dans certains marchés, la
croissance externe est cependant la seule manière de se faire une
place », prévient Mathieu Poujol. « La croissance organique est
généralement moins risquée et moins chère, mais elle est aussi
moins ambitieuse. Dans la plupart des marchés, à partir d’une
certaine taille, les éditeurs sont obligés d’acquérir des technologies,
puis des positions sur des marchés. »
Croissance interne et externe étant tout de même intimement
liées, on pourra se demander s'il existe une stratégie alternative pour
permettre aux éditeurs d'accroître leur position concurrentielle sur
un marché et d'assurer la pérennité de leur activité... voire leur
survie.
« La stratégie de croissance d’une entreprise peut également
s’opérer par le biais de partenariats et de multiples accords de
distribution. De même, la création d’une filiale commune ou d’une
joint-venture, à mi-chemin entre croissance externe et interne,
permettra a priori d'assurer des revenus récurrents », précise Patrick
Bertrand.
www.journaldunet.com /2009
8
► Lisez les deux textes et trouvez dans le texte français les
équivalents des expressions qui sont mises en catactère demi-
gras dans le texte russe.
244
plus que la valeur boursière de la société à l'époque. L’action
Danone s'envole d'un tiers en quelques jours.
Cette affaire avait suffisamment inquiété les milieux politiques
hexagonaux pour que le gouvernement français cherche une parade
efficace à ce type d'opération, réelle ou supposée. Il avait élaboré un
« décret anti-OPA », mélange de patriotisme économique et de
protection de certains secteurs-clefs. L'une des mesures de ce décret
impose que les prédateurs fassent part de leurs intentions si des
informations laissent à penser qu'un rachat se prépare.
Les mauvaises langues d'alors n'avaient pas hésité à affirmer
que la meilleure défense de Danone était de laisser courir la rumeur,
qui rendait chaque jour l'entreprise française plus chère en bourse,
donc plus difficile à racheter pour un rival.
Avec l’annonce, en juillet 2007, des négociations achevées
pour la cession de la branche Biscuits du groupe Danone à
l'américain Kraft Foods (le montant de l’opération était de 5,3
milliards d'euros), la rumeur a de nouveau commencé à circuler au
sujet du dossier Danone. La radio BFM affirmait que la menace
Pepsico avait fait son grand retour. Danone a toujours attiré les
prédateurs par son statut d'élève modèle en termes de croissance et
d'innovation. Délesté de sa branche la moins dynamique, les
Biscuits, et chargé de 5,3 milliards d'euros de liquidités
supplémentaires, le Danone nouveau est plus attirant que le Danone
ancienne version.
La meilleure défense pour Danone, de l'avis de plusieurs
spécialistes, serait donc de grossir en réemployant les liquidités
obtenues à la suite de la cession des Biscuits. Les investisseurs
spéculent déjà sur les prochaines acquisitions du groupe de Frank
Riboud, notamment il s’agit du néerlandais Numico, spécialiste des
aliments pour bébés et des produits de nutrition médicale, dont la
capitalisation boursière dépasse 7,5 milliards d'euros...
http://www.lejdd.fr/cmc/economie/ 2007
245
Danone защитилась от поглощений,
купив Numico за 12 млрд евро
246
подразделения по производству детского питания и здоровых
продуктов у фармацевтического концерна Novartis.
Чикуон Дан также отметил, что укрупнение за счет
Numico позволит Danone стать менее уязвимой перед
попытками враждебных поглощений.
РБК daily / 2007
9
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
247
наметилось более плавное распределение инвестиционной
активности (3) по секторам. Перспективными отраслями уже
стали СМИ, промышленность, строительство. Между тем
рынок высоких технологий еще не охвачен инвесторами.
РБК daily / 2007
1) transparent, -e
2) actif m. stratégique ou non stratégique
3) répartition f. plus équilibrée des investissements
Module 5
1
► A l’appui des tableaux qui suivent comparez les avantages
et les limites des deux stratégies de croissance :
Croissance interne
Avantages Limites
Développement progressif de Processus lent
l'entreprise Problèmes de financement si
Utilisation des ressources croissance forte
financières propres Ressources humaines et
Culture d'entreprise consolidée organisationnelles
Paix sociale
Croissance externe
Avantages Limites
Opération rapide Différences culturelles entre les
Acquisition rapide de parts de entreprises regroupées
marché supplémentaires Non complémentarité
Accès rapide à des technologies Problèmes de financement
Effet de synergie Coûts sociaux en cas de
Diversification restructuration
248
2
► Analysez le tableau ci-dessous. Caractérisez chaque vague
de F&A selon les critères suivants : type de F&A, zone
géographique, secteurs d’activité.
249
3
► Partagez-vous l’idée que la croissance externe est un
bouclier anti-OPA très efficace ? Justifiez votre point de
vue.
4
► Prenez position par rapport à ces citations :
5
► Analysez l’historique du groupe français PPR et
déterminez quel type de stratégie de croissance il a adopté.
250
1999 Entrée dans le secteur du Luxe avec l’acquisition de 42%
de Gucci Group NV.
Premières étapes de la construction d’un groupe de Luxe
multimarque, avec les acquisitions par Gucci Group d’Yves
Saint Laurent, d’YSL Beauté et de Sergio Rossi.
2000 Acquisition de Surcouf, distributeur spécialisé dans les
produits de micro-informatique.
2003 Renforcement de la participation dans le capital de Gucci
Group, portée à 67,6%.
2004 Montée dans le capital de Gucci Group à hauteur de 99,4% à
l’issue de l’offre publique d’achat.
2005 Changement de dénomination sociale : Pinault-Printemps-
Redoute devient PPR.
2007 Acquisition d’une participation de contrôle dans Puma de
27,1% puis montée dans le capital de Puma à hauteur de
62,1% à l’issue de l’offre publique d’achat.
2008 Cession de YSL Beauté à L’Oréal
Prise de participation dans Girard Perregaux à hauteur de
23% du capital.
www.ppr.com
6
► Développez une réflexion sur les sujets proposés (environ
3-5 minutes):
7
► En vous appuyant sut les textes et documents fournis
dans ce dossier et vos connaissances personnelles faites, sous
forme d’une rédaction structurée, le point sur les deux
stratégies de croissance des entreprises (objectifs, avantages,
limites) avec des exemples à l’appui.
251
Partie III
Module 1
1
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
expressions terminologiques ci-dessous :
252
maturité mais plus tôt dans le cycle, lorsque l'activité présente des
perspectives importantes de développement. D'une façon générale,
la spécialisation va de pair avec la croissance. C’est pourquoi cette
stratégie est souvent le fait de jeunes entreprises ou de PME.
D’autre part, l'entreprise peut d'autant plus développer son avantage
en se spécialisant que sa position concurrentielle est importante.
Dans le cas contraire, elle ne dispose pas des moyens suffisants pour
s'imposer sur le marché.
Dans le cas d'une stratégie de diversification l'entreprise est
présente dans plusieurs activités plus ou moins liées entre elles sur
le plan technologique ou sur le plan des marchés. Cela correspond
dans la plupart des cas à un développement « normal » de
l'entreprise : une fois sa position assurée dans son activité d'origine,
l’entreprise vise de nouveaux marchés, ou se diversifie pour pallier
à un essoufflement de la demande liée à son premier domaine
d'activité.
Le choix de la diversification peut être motivé par plusieurs
objectifs suivants :
- répartition des risques : les pertes éventuelles d'une activité seront
compensées par les gains procurés par une autre, dans cette optique
la politique de prix peut être modulée d'une activité à l'autre ;
- optimisation de la production (par exemple, en conjuguant
plusieurs activités saisonnières). La pleine exploitation des capacités
de production permet alors de réduire les coûts ;
- amélioration de l'efficience globale par l'obtention de synergies ;
- anticipation du déclin de l'activité d'origine.
On classe traditionnellement les stratégies de diversification
en fonction de l'existence ou non d'un lien avec l'activité d'origine :
l'entreprise peut se diversifier dans une activité proche de celle
d'origine ou la diversification peut concerner des activités
totalement nouvelles qui ne présentent pas de lien avec les
anciennes.
L’exemple des entreprises qui ont réussi montre que les deux
stratégies se révèlent payantes. De nombreuses entreprises
multinationales ont bâti leur puissance et leur renommée en
concentrant leur développement sur un seul domaine d'activité. Tel
est le cas de Boeing dans l'aéronautique ou d'IBM dans les
253
ordinateurs (avant qu'il ne se lance dans les activités de
télécommunications et de services). D'autres groupes, en revanche,
ont fondé leur développement sur une logique de diversification; se
lancer dans de nouveaux domaines d'activité constitue de nouvelles
compétences à acquérir. Matra est sans doute l'exemple français le
plus représentatif de cette voie de développement. Ses activités
s'étendent aujourd'hui de l'électronique (composants, téléphonie) à
l'industrie de l’armement et à l'aéronautique (missiles), en passant
par l'automobile et la communication (Europe 1 et Hachette).
Les années soixante et soixante-dix ont été les « années
folles » de la diversification. Soutenues par la croissance
économique, attirées par de nombreuses opportunités du marché, la
plupart des grandes entreprises se sont lancées, parfois
imprudemment, dans la diversification. Mais la crise de l'économie
mondiale au milieu des années quatre-vingts change la donne. Dans
les années quatre-vingt-dix le mot d'ordre est de se recentrer sur son
activité de base. La spécialisation redevient la priorité, surtout pour
les entreprises qui voient s'affaiblir leur position concurrentielle, la
diversification restant un luxe réservé aux entreprises très saines.
Face à la mondialisation de l’économie et l’intensification de la
concurrence, les entreprises misant sur le recentrage n’hésitent plus
à se convertir à l’externalisation, en se départant de pans de plus en
plus variés de leur activité.
Introduction à la gestion, DUNOD, Paris / 2003
254
2
► Associez les définitions aux termes :
255
4. S’étant séparé de ses divisions de télécommunications et
d’électroménager, le groupe Thomson a réduit, au nom de la
recherche d’une taille mondiale, ses activités à deux pôles : le
militaire et l’électronique grand public.
5. Le groupe Péchiney, historiquement spécialisé dans la
transformation de l’aluminium, afin d’amortir les périodes basses
du cycle et de compenser les chutes de prix, s’est développé dans
l’emballage.
3
► Retenez la différence de sens entre les termes qui suivent :
256
► Choisissez le terme qui convient :
4
► Faites correspondre les équivalents russes aux
expressions terminologiques françaises :
257
5
► Traduisez les phrases qui suivent. Retenez que le terme
activité f. peut se traduire par сфера деятельности, вид
деятельности, направление деятельности, бизнес-
направление, сфера бизнеса :
► Dites en français :
258
6
► Traduisez les phrases par écrit :
259
Module 2
1
► Lisez le texte tout entier et résumez en une phrase le sujet
du texte.
2
► Trouvez dans le texte les équivalents français des
expressions terminologiques russes :
3
► Traduisez le texte par écrit. Vous pouvez vous aider des
commentaires dans l’annexe 1.
260
Packard dans un garage de Palo Alto avec 585 dollars est en passe
de devenir le n° 1 mondial du high-tech : avec un chiffre d'affaires
de 91,2 milliards de dollars, elle pourrait détrôner IBM, qui règne
sur le secteur depuis des décennies.
L'artisan de cette renaissance s'appelle Mark Hurd, désigné par
le Conseil d’administration pour succéder à Carly Fiorina. Wall
Street s'attendait à ce que Hurd se débarrasse de la division PC,
considérée comme le talon d'Achille (com. 15, p. 331) du groupe.
Ce marché hautement concurrentiel est dominé par le texan Dell,
champion de la vente directe des PC par Internet ou téléphone, et
attaqué par des constructeurs asiatiques comme Acer, qui depuis
2001 a externalisé presque toutes ses fonctions, notamment
fabrication et assemblage, logistique et distribution pour se
concentrer sur la recherche et le marketing qui constituent
désormais le coeur de son activité.
Les analystes pensaient donc que Hurd recentrerait l'activité
du groupe sur sa branche imprimantes, véritable pépite qui génère à
elle seule 3,5 milliards de dollars de bénéfices par an. Avec près de
45% de part de marché, l'entreprise californienne est le n° 1 mondial
du secteur. Mais Mark Hurd n'a pas remis en cause la stratégie de
Carly Fiorina. HP conserve sa division PC, tout en possédant (com.
16, p. 332) l’une des palettes d’activités les plus larges de l’industrie
informatique (des PC aux serveurs en passant par les calculatrices
de poche, les photocopieurs et les écrans plats) ce qui le distingue
de tous ses concurrents. Pour faire face à la concurrence sur tous ces
marchés, le nouveau patron a prescrit une sévère cure d'austérité.
Trois ans après le plan de restructuration décrété au lendemain de la
fusion HP-Compaq (15 000 départs), quelque 16 800 postes sont à
nouveau supprimés, soit plus de 10% de l'effectif mondial.
En revanche, le pôle recherche-développement, qui constitue
l'un des atouts du groupe, a été épargné par Mark Hurd. Le budget
R&D a atteint l'an passé 3,5 milliards de dollars, soit 4% du chiffre
d'affaires. HP a des équipes de recherche dans chacune de ses
divisions, et des partenariats avec une douzaine d'universités. « C'est
là qu'ont été inventés la calculatrice de poche, le moteur de
recherche AltaVista et d’autres », rappelle l'un des responsables du
groupe. HP est à la tête d'un portefeuille de 30 000 brevets - dont
261
environ 4 000 portant uniquement sur les cartouches d'encre - et
continue d'en déposer en moyenne 11 par jour.
Le traitement de choc du Dr Hurd a déjà permis de porter la
marge d'exploitation du groupe de 5 à 7%. Sa réussite se mesure au
redressement spectaculaire de l'activité PC. N° 2 mondial du PC
(14,4% de part de marché), HP grignote depuis quelques mois
l'avance de Dell (17,6%). Pour y parvenir, le groupe californien a
mis en place une stratégie originale : il a délocalisé la fabrication de
ses PC en Asie et en Europe de l'Est ; il pratique la vente directe
auprès des grands clients, tout en écoulant (com. 16, p. 332) ses
machines dans la grande distribution. « Nous avons mis en place un
système hybride très efficace, à mi-chemin entre ceux de Dell et
d'Acer », résume l’un des responsables du groupe.
Mark Hurd ne se contente pas de réduire les coûts, il s'efforce
également de développer de nouveaux marchés. Ainsi, pour profiter
de la forte croissance des ventes de PC dans le grand public, il a
entrepris de rajeunir l'image de HP : 300 millions de dollars ont été
investis dans une campagne de communication mondiale axée sur
les utilisations ludiques du PC (musique, photos, Internet...), faisant
appel à des personnalités comme le rappeur Jay-Z ou l'actrice Drew
Barrymore.
L'Expansion / 2006
4
► Relisez le texte et répondez aux questions:
5
► Faites un compte rendu du texte (15 phrases maximum).
262
Module 3
1
► Traduisez les phrases (com. 15, p. 331) :
263
тата. 2. Как отмечают аналитики, ахиллесовой пятой для рос-
сийской компании МТС оказался украинский бизнес. Доходы
ее дочерней украинской компании снизились на 30%. 3. Как
показывает практика, у большинства успешных небольших
компаний уже через несколько лет (а иногда и месяцев)
возникают проблемы со своими же учредителями. Основные
разногласия касаются методов управление компанией. 4. Рос-
сийский бизнес развивается под дамокловым мечом недобросо-
вестной конкуренции (concurrence f. déloyale), считают руково-
дители страховых компаний. 5. Многие экономисты полагают,
что тратить деньги стабфонда (fonds m. de stabilisation)
в настоящий момент в России означает открыть «инфляцион-
ный ящик Пандоры», что может отрицательно сказаться на
деятельности российских предприятий. 6. «Разрубить гордиев
узел проблем, порожденных нерентабельным производством,
можно только продав нашу неприбыльную дочерную
компанию», — заявил руководитель компании «Фольксваген».
2
► Traduisez les phrases (com. 16, p. 332) :
264
français a réussi à lancer des modèles à succès et à remettre à plat
son outil industriel.
3
► Traduisez les phrases par écrit en employant les
expressions qui suivent :
265
Module 4
1
► Lisez le texte, repérez les raisons principales pour
lesquelles les entreprises d’aujourd’hui privilégient les
opérations de recentrage.
266
de la valeur de l’entreprise au profit des actionnaires. En période de
difficultés économiques, les actionnaires reprennent naturellement
le pouvoir, face à des managers ayant perdu l’auréole du succès, et
exigent une rentabilité de leur capital.
La deuxième raison est liée au développement des marchés
financiers. Impressionnant depuis une vingtaine d’années aux Etats-
Unis et une dizaine d’années en Europe, ce processus a fortement
réduit l’avantage relatif d’une société à portefeuille diversifié. Les
entreprises diversifiées, autrement dit conglomérats, partent du
principe qu'une croissance fondée sur des activités totalement
différentes permet de réduire les risques. Même si l'idée est bonne,
les actionnaires, grâce au développement des marchés financiers,
peuvent diversifier directement les risques d'une façon beaucoup
plus efficace sur ces marchés. Il leur suffirait donc, pour atteindre le
même résultat, de diversifier leur portefeuille d’investissement,
tandis que les entreprises pourraient, elles, se concentrer sur le
renforcement et l'exploitation de leurs compétences clefs.
Troisième raison enfin : l’incertitude et la complexité
croissantes de l’environnement et des technologies, les phénomènes
de globalisation qui ont augmenté le coût des informations,
diminuant ainsi les limites optimales de la diversification.
Mais si un nombre croissant d'entreprises, aux Etats-Unis et en
Europe, s'écartent du modèle du conglomérat, celui-ci reste la
formule la plus répandue dans une bonne partie du reste du monde
(notamment au Japon, en Corée du Sud, en Inde, en Thaïlande et au
Brésil). Cette persistance s'explique par trois principaux facteurs :
l'inefficience des marchés des capitaux, le poids des influences
politiques et la pénurie de talents managériaux.
A mesure que ces éléments évolueront - et ils évoluent
d'ailleurs déjà -, les conglomérats perdront du terrain dans ces pays
aussi. Ainsi, en Corée du Sud, ils subissent une pression croissante
les poussant à se concentrer sur quelques-unes de leurs activités
seulement. Au Japon, les grandes réussites sont le fait d'entités
spécialisées - Sony, Honda, Bridgestone, Canon - et non de
conglomérats traditionnels.
Pour autant, les conglomérats ne réalisent pas tous des
performances médiocres. Certains, comme General Electric, aux
267
Etats-Unis, et le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson,
continuent d'afficher d'excellents résultats. Cependant, à l'heure
actuelle, le climat n'est pas favorable à une stratégie de
diversification dans des activités totalement différentes.
Strategor, DUNOD, Paris / 2005
2
► Lisez le texte et faites-en un bref exposé (10 phrases
maximum) :
268
activités qui conjuguent forte croissance et grosse marge, en général
à deux chiffres. C'est le cas de l'activité reine, celle des machines et
solutions pour l'automatisation des usines, mais aussi de l'énergie.
Deuxième groupe : les activités à forte marge mais faible
croissance, comme l'éclairage, le bâtiment ou l'équipement
automobile. Viennent enfin les canards boiteux sans croissance ni
rentabilité : les télécommunications, le transport.
Ce premier classement effectué, il était assez logique
d'organiser le groupe autour des activités phares de la première
catégorie, qui représentent déjà plus de 60% des ventes du groupe.
Le nouveau patron a donc annoncé la réorganisation de Siemens
autour de trois pôles : l'industrie, l'énergie et le médical au lieu des
onze branches actuelles. Que faire du reste, soit plus du tiers du
groupe ? Les télécoms, peu compétitives, ont été cédées à Nokia par
le biais d'une société commune, comme cela avait été le cas pour
l'informatique.
Le reste va pour l'instant être redécoupé pour être inséré dans
les nouvelles divisions. Mais que faire d'Osram, la filiale éclairage ?
La croissance pourrait repartir dans ce métier, comme semble le
croire Philips, grâce aux nouvelles technologies et aux contraintes
environnementales. Les analystes poussent à un désengagement de
ce métier non stratégique, mais la direction résiste. En dépit du
retrait de Siemens des marchés des technologies de l'information,
reste encore ancrée en Allemagne l'idée que Siemens peut tout faire
et doit être présent partout. L'illusion de la puissance...
Pourtant avec une implantation internationale unique (190
pays) et une image incomparable, le géant allemand a encore des
atouts dans sa manche pour défendre le concept critiqué des
conglomérats. Mais il doit aussi comprendre que la survie de ce
concept demande malgré tout un changement culturel en
profondeur.
Les Echos / 2007
269
3
► Lisez les textes ci-dessous et donnez un titre à chaque
texte.
270
elles-mêmes le nettoyage des chambres, activité qu'elles
externalisaient depuis plusieurs années.
Comment expliquer un tel retournement ? Quels sont les
risques propres à la stratégie d'externalisation ? Ces risques sont de
différentes natures :
- risques liés à l'approche stratégique des activités : les fonctions
exercées par l'entreprise et qui sont considérées comme non
stratégiques à un moment donné peuvent le devenir au regard de
l'évolution de l'activité et du marché. Ainsi, la logistique est
devenue une fonction stratégique et non plus une affaire de
techniciens. Par ailleurs, l'externalisation peut s'accompagner de
transferts de technologie parfois irrévocables et de perte de
savoir-faire ;
- risques liés au contrôle de l'exploitation : l'externalisation peut
modifier le rapport de forces entre l'entreprise et son prestataire
en provoquant un accroissement de la dépendance de celle-ci.
Ainsi, beaucoup d'entreprises qui avaient confié tout leur système
de développement à des prestataires informatiques sont devenues
dépendantes de ceux-ci ;
- risques liés à la maîtrise de la rentabilité : bien que
l'externalisation génère une réduction très significative des coûts
« visibles », elle provoque par ailleurs un accroissement des
coûts induits - coûts « cachés » - qui sont souvent sous-estimés
par les entreprises. Ces coûts sont consécutifs à la nécessité de
mettre en place un dispositif de surveillance et de contrôle des
activités externalisées (coordination des équipes, actualisation
périodique des contrats, définition du cahier des charges, suivi
des activités du prestataire).
Les Echos / 2007
271
En Allemagne, le distributeur KarstadtQuelle va externaliser
son informatique et la logistique de ses grands magasins. Quelle, sa
filiale française de vente par correspondance, va faire gérer son
centre téléphonique de commandes, comprenant 146 salariés, à la
société SR Téléperformance.
Après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, les entreprises
d'Europe continentale multiplient les externalisations : gestion de
l'informatique, traitement de la paye, mais aussi flotte automobile,
centres d'appel pour gérer la relation avec les clients.
Le dernier trimestre 2007 a connu le plus grand nombre de
signatures de tels contrats en Europe depuis 2000, selon le cabinet
IDC. La croissance du marché est de 12% en Europe, selon l'Institut
Esprit Service.
Ce sont les services généraux des entreprises (courrier,
entretien...) qui ont été les premiers concernés, avant que des
fonctions à plus forte valeur ajoutée soient touchées. « Au hit-
parade de l'externalisation, la distribution, la logistique ou le
transport arrivent en tête (51%) devant les services généraux (49%),
l'informatique ou les télécommunications », précise Thierry Muller,
associé chez Ernst & Young.
Désormais, les entreprises n'hésitent plus à externaliser une
partie de la fonction ressources humaines (paye, gestion des congés,
formation...). Même le recrutement est confié à l'extérieur, les
entreprises gardant toutefois la maîtrise du choix final du candidat.
Pourquoi une telle frénésie ? Au-delà de la recherche d'une
flexibilité accrue, les entreprises veulent tout d'abord réaliser des
économies. « Notre contrat signé avec Atos Origin nous permet de
faire réaliser par un industriel un travail que nous faisions jusqu'à
présent comme des artisans, explique Xavier Rambaud, directeur
des systèmes d'information de Rhodia. Nous espérons réduire nos
coûts informatiques de 30 % d'ici deux ans. »
Pour autant peut-on tout externaliser ? « Oui. Tout est
potentiellement externalisable », répond logiquement Patrick
Miliotis, président d'Institut Esprit Service. Dans les entreprises, en
tout cas, après avoir eu peur de perdre le contrôle d'un savoir-faire,
la réflexion fait son chemin. « La vraie question n'est pas de savoir
ce que l'on doit externaliser, mais plutôt ce que l'on doit garder,
272
affirme M. Muller. Aujourd'hui, certaines entreprises n'hésitent plus
à externaliser des activités créatrices de valeur. »
Certains grands laboratoires pharmaceutiques transfèrent par-
tiellement leur fonction recherche et développement auprès des
entreprises de biotechnologies. En revanche, ils gardent la phase la
plus coûteuse et la plus stratégique, celle des essais sur l'homme.
Jusqu'à présent, très peu d'entreprises sont revenues en arrière.
Néanmoins elles font jouer la concurrence si elles ne sont pas
satisfaites, ou renégocient les termes de leurs contrats arrivés à
échéance.
Le Monde / 2008
année part
2000 60%
2002 62%
2004 65%
2008 71%
273
En matière d'avantages et d'inconvénients, les entreprises qui
pratiquent l'externalisation ont un bilan contrasté. 61% jugent que la
qualité et les compétences offertes par l'externalisation représentent
un avantage. 58% portent le même jugement concernant le coût et
l'efficacité. Dans le même temps, 49% des entreprises estiment que
la perte de contrôle des fonctions externalisées est un inconvénient
majeur. 38% jugent également que les problèmes de ressources
humaines restent un frein essentiel à l'externalisation.
www.journaldunet. / 2009
4
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des termes
et expressions terminologiques qui suivent :
274
Packard. Mais cela ne lui suffit pas. En 1986, il met sur le marché
son premier ordinateur griffé Acer, ce qui signifie précis en latin.
Deux ans plus tard, la société entre en Bourse.
Mais, au début des années 90, la machine s'enraye. Des erreurs
de management et une frénésie d'investissements, parfois hasardeux,
font plonger les résultats dans le rouge trois années de suite. Stan
Shih décide alors de relancer le développement de sa marque en
appliquant un modèle similaire à celui de Dell : assembler les
machines au plus près du lieu de vente. La croissance repart. Acer
devient l'un des symboles de la réussite du dragon taïwanais. En
1997, le groupe, présent dans le top 5 mondial des constructeurs
informatiques, est à son apogée. Premier exportateur de l'île, il est
organisé en un conglomérat de sociétés qui fabriquent tout ce qui a
trait à l'informatique : puces, mémoires, cartes graphiques... Stan
Shih, que rien ne semble plus pouvoir arrêter, rachète la division
ordinateurs portables d'un des géants américains du secteur, Texas
Instruments. Mais, l'année suivante, les marchés financiers
asiatiques et le marché des semi-conducteurs s'effondrent. Acer se
trouve à nouveau dans la tourmente.
Pour se maintenir à flot Stan Shih prend un pari jugé
improbable à l'époque : séparer les activités de production et de
commercialisation. L'idée ? Se désengager graduellement de la
fabrication, qui nécessite des économies d'échelle trop importantes,
et focaliser les efforts sur le marketing des produits de sa marque, le
business le plus rentable à terme, selon lui.
Depuis 2001, tout est externalisé : fabrication et assemblage,
logistique et distribution. Seuls le design, la recherche et le
marketing restent au coeur de l'activité du nouvel ensemble, qui
n'emploie plus que 5 300 personnes. Désormais, Acer exportera des
machines standards, fabriquées en Chine, dotées des dernières
avancées technologiques et distribuées entièrement de façon
indirecte, via des grossistes ou des enseignes grand public, comme
la Fnac ou Darty en France.
Gianfranco Lanci, nouveau PDG d'Acer, se pose de nouveaux
défis en visant le marché des smartphones, un segment encore
émergent (14% des ventes de mobiles) et très porteur, avec 15 à
20% de croissance annuelle attendue sur les cinq prochaines années.
275
D'ailleurs, Acer n'est pas le seul fabricant de PC à tenter une telle
incursion : Toshiba, Lenovo, HP et Asus se lancent ; et Dell aurait
des projets. Pour acquérir des compétences technologiques, le
groupe a racheté, en mars 2008, E-ten, le fabricant taïwanais des
smartphones Glofiish.
En septembre 2008, un an après être devenu le troisième
fabricant informatique mondial, Acer avait indiqué vouloir détrôner
Dell d'ici 2011, en s'appuyant sur le marché des PC portables.
L’Expansion / 2007, www.challenges /2009
5
► Lisez le texte et traduisez-le oralement.
276
constituent 70% de l'activité, n'arrive à maturité. Ils redoutent
également la rude concurrence qui se développe en Asie. Ces
marchés tels que la Chine, la Corée et Taïwan sont considérés
comme vitaux pour le groupe quand l'international tire la croissance
au point de générer plus de la moitié des recettes. Ils jugent enfin
trop molle la réaction des dirigeants d'eBay face à la montée en
puissance de Google sur de nouveaux terrains, y compris le
commerce électronique.
Le top management est condamné à faire bouger le modèle
qui, douze ans seulement après sa création, semble avoir déjà pris
un coup de vieux.
Historiquement, eBay n'a laissé passer aucune occasion
d'étendre sa domination dans l'e-commerce. Le géant du web
californien a multiplié les acquisitions à l'international. Il s'est aussi
ouvert à tous les formats de vente, avec les rachats de Half.com
(biens d'occasion à prix fixes), Rent.com (location d'appartements),
Shopping.com (comparateur de prix) et StubHub (vendeur de billets
pour événements sportifs).
En 2002, en acquérant le système de paiement en ligne
PayPal, eBay avait déjà fait un nouveau pas dans la diversification.
Cependant, le grand saut loin de ses bases, eBay l'a fait en rachetant
Skype Technologies SA, éditeur du logiciel de communication
téléphonique gratuit entre PC, en septembre 2005, pour 4 milliards
de dollars.
« Notre modèle de croissance ne sera plus aussi simple que par
le passé, affirme le responsable du groupe. Mais sur les cinq types
d'activité majeurs pour un internaute, commercer, payer,
communiquer, chercher et s'informer ou se divertir, eBay, avec
PayPal et Skype, est déjà leader mondial sur les trois premiers. »
Est-ce à dire que le géant de l'e-commerce ambitionne de dominer
également dans le domaine de la recherche et des médias en ligne ?
Le rachat surprise de Skype a échauffé les imaginations des
analystes, qui verraient bien un prochain mariage d'eBay avec
Monster (petites annonces d'emplois), Expédia (web-agence de
voyages), voire Amazon (webmarchand généraliste).
Magazine Challenges / 2007
277
6
► Lisez le texte et traduisez-le oralement :
278
moteur de recherche et la publicité ciblée génèrent une croissance
telle que tous les autres services sont petits à côté, estime Louis
Monier, créateur du moteur AltaVista et ancien salarié de Google.
Mais pour les fondateurs de la société, l'important c'est d'essayer des
choses. »
« Leur principal défi est de diversifier leurs sources de revenu
au-delà des liens sponsorisés et d'élargir leur modèle économique »,
explique Andrew Frank, analyste chez Gartner. En interne, les
ingénieurs ont cependant du mal à reconnaître l'échec de certains
services et à les fermer. L'un des exemples en la matière est Google
Answers, un système permettant de poser une question à un expert.
Disposant d'un véritable trésor de guerre en cash et en actions,
Google a néanmoins démontré qu'il pouvait combler son retard et
compléter son offre en misant sur la croissance externe. Les rachats
du site de partage de vidéos YouTube pour 1,65 milliard en 2006 et
de la régie publicitaire interactive DoubleClick pour 3,1 milliards en
2007 ont ainsi permis au groupe d'accroître son influence globale
sur le Web.
L'aspect tentaculaire de Google effraie de plus en plus
d'entreprises d'autant que la société attire toujours des foules
d'ingénieurs. Entre 2004 et 2008, les effectifs de l'entreprise sont
passés de plus de 2.000 personnes à 19 600 employés. « Ils ont
asséché intellectuellement la Silicon Valley. Et quand de petites
sociétés apparaissent, Google les rachète très rapidement », explique
Franck Poisson.
Aujourd'hui, Google est partout. Cette diversification tous
azimuts inquiète non seulement Microsoft qui a construit son em-
pire sur le contrôle du PC. Mais l'expansionnisme du géant de
l'Internet fait aussi peur au monde des télécoms et à Apple. Dans les
prochains mois, un téléphone mobile équipé de la plateforme
Android concoctée par Google sera commercialisé. Google tentera
ainsi de rivaliser avec l'iPhone.
Les Echos / 2008
279
7
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit :
280
marché international, mais on peut imaginer qu'elle constitue aussi
une réserve éventuelle de ressources le jour où une opportunité
exigerait de les mobiliser.
Le PG du groupe dit toujours que la taille et la diversité d'un
groupe ne sont pas un problème dès lors qu'il sait où il va et qu’il ne
laisse aucune activité accumuler les contre-performances. Si
ThyssenKrupp a pu ces derniers mois redoubler d'initiatives, c'est
bien parce qu'il a bouclé fin septembre un exercice record, marquant
la fin de sa transition d'un conglomérat ancienne manière en un
groupe plus moderne. Dégagé de tout endettement lié à son passé, le
groupe vise à l'horizon des trois ou quatre ans 50 milliards d'euros
de ventes pour 1 à 2 milliards de bénéfices selon la conjoncture sur
le marché de l'acier. Il prévoit pour le faire de 12 à 14 milliards
d'investissement.
Les Echos / 2006
8
► Lisez les deux textes et trouvez dans le texte français les
équivalents des expressions qui sont mises en caractère
demi-gras dans le texte russe.
281
Des versements ultérieurs pourront être envisagés en fonction
des ventes. Par ailleurs, Coty récupère un centre de production et de
distribution dans le New Jersey, et un centre de distribution à Lille.
Ainsi que tous les salariés d’UCI.
« C'est une décision excellente pour Unilever, tout à fait
conforme à notre stratégie de recentrage sur le cœur de nos
activités », a commenté dans le communiqué Patrick Cescau le PDG
du groupe anglo-néerlandais. Depuis quatre ans, Unilever se
recentre sur la nourriture (Knorr, Amora, Findus…), les produits
d’entretien (Cif, Omo…) et de bien-être (Signal, Axe, Dove…). Son
portefeuille de marques est ainsi passé de 1500 à 400 produits
phares.
Au début du mois, le groupe a annoncé une hausse de 22% de
son bénéfice net sur le premier trimestre 2005, à 981 millions
d’euros, pour un chiffre d’affaires de 9 milliards. Tout en faisant
état, pour 2005, « de conditions de marché qui resteront difficiles et
de marges qui resteront sous pression à cause de la hausse des prix
des produits. »
L’Expansion / 2006
282
Эта сделка с Coty является очередным шагом Unilever в
рамках стратегии по продаже непрофильных активов,
объявленной в 2000 году. С этого момента Unilever уже из-
бавился, в частности, от подразделения по производству
косметических товаров под брендом «Elizabeth Arden» (сумма
сделки 225 млн долл.), бренда «Brut» (линия мужских дезодо-
рантов, сумма сделки 55 млн долл.). Таким образом, Unilever
сократил количество своих брендов с 1600 до 400.
По мнению руководства Unilever, эти действия помогут
компании стимулировать замедлившийся рост продаж и проти-
востоять возросшему конкурентному давлению со стороны
объединившихся в единую компанию давних рыночных оппо-
нентов Unilever — компаний «Procter & Gamble» и «Gilette».
В настоящий момент Unilever намерен сконцентриро-
ваться на ключевых для него областях деятельности —
развитии пищевых брендов, брендов чистящих средств и
средств по уходу за телом. А в пресс-релизе Coty отмечается,
что «покупка UCI приведет к увеличению продаж компании
в США и Европе и будет способствовать укреплению ее по-
зиции на азиатских рынках».
Ведомости / 2006
9
► Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
283
благоприятной ситуации. Поэтому диверсификация — это
реакция компании на любой положительный сценарий разви-
тия среды. Природа же специализации связана с защитными
реакциями на негативные события или риски изменений
в окружающей среде.
Какую бы форму ни принимала эта реакция, главная
задача — сохранение жизнеспособности (1) компании, когда
все бизнес-параметры деятельности находятся в допустимых
пределах. Чтобы понять, что лучше для бизнеса —
диверсификация или специализация, необходимо детально
изучать конкретную ситуацию и внешние условия.
Если же рассуждать о российских компаниях, то сегодня
актуален вопрос: когда отечественные компании в массе своей
будут вынуждены начать процессы специализации? Ведь ни
для кого не секрет, что подавляющая часть российского ВВП
сконцентрирована в рамках высокодифференцированных хол-
дингов.
Чтобы ответить на этот вопрос, достаточно взглянуть на
уровень насыщенности российских рынков товарами и услу-
гами. Большинство отраслей сегодня находится на стадии
бурного роста. Естественно, в таких условиях говорить об
узкой специализации преждевременно.
Только под давлением жесткой конкуренции произво-
дитель товаров будет вынужден сконцентрироваться на каком-
либо одном виде деятельности, отказывась от других или даже
переходя на аутсорсинг.
Журнал "Секрет фирмы" / 2006
1) assurer la pérennité
284
Module 5
1
► Analysez le schéma qui suit. A l’aide du texte de
l’exercice 1 (module 1) et de ce schéma répondez à la
question :
285
2
► Partagez-vous l’idée que de nos jours, le conglomérat,
en tant que modèle stratégique, est jugé obsolète, l’heure est
aux « pure players » ? Justifiez votre point de vue.
3
► Prenez position par rapport à ces citations :
4
► Développez une réflexion sur les sujets proposés (environ
3-5 minutes):
5
► En vous appuyant sur les textes et documents fournis
dans ce dossier et vos connaissances personnelles faites, sous
forme d’une rédaction structurée, le point sur les deux
stratégies des entreprises : la spécialisation et la
diversification (objectifs, avantages, limites) avec des
exemples à l’appui.
286
Partie III
Module 1
1
► Lisez le texte et trouvez les équivalents français des
expressions terminologiques ci-dessous :
287
Plusieurs facteurs conduisent l'entreprise à adopter une
stratégie d'internationalisation tels que :
- l'extension géographique des segments de marché ;
- le prolongement du cycle de vie du produit (commercialiser dans
des pays moins développés des produits actuellement dans les
dernières phase du cycle de vie) ;
- les écarts de coût de main-d'œuvre (qui peuvent conduire
l'entreprise à délocaliser sa production) ;
- l'accès aux matières premières (se rapprocher des matières
premières afin de réaliser des économies de transport) ;
- la réglementation du commerce national ;
- la perte d'un avantage concurrentiel sur le marché national.
L’expansion à l’étranger conduit le manager ou l’entrepreneur
à faire le choix : exporter ou s’implanter. De ce point de vue, on
distingue deux grandes formes d’internationalisation :
- internationalisation commerciale (mouvements de
produits) qui concerne l’entreprise voulant exporter ses
produits à partir du marché domestique et qui demeure, en
dépit de l’augmentation de la variété des formes
d’internationalisation, le point de départ quasi inéluctable du
parcours de l’entreprise s’ouvrant sur les marchés étrangers ;
- internationalisation productive (mouvements de capitaux) qui
concerne l’entreprise prenant la décision d’investir dans une
unité de production ou d’assemblage à l’étranger.
Dans le premier cas, les principaux modes de pénétration des
marchés étrangers qui s'offrent à l'entreprise peuvent être classés en
trois grandes catégories:
L'exportation directe qui assure la maîtrise de la
commercialisation (négociation, conclusion des contrats, lien direct
avec l'utilisateur final) et présente des risques. Elle peut se faire à
distance (vente directe, représentant salarié, agent commercial) ou
via une implantation directe à l'étranger (succursale, filiale de
distribution). Malgré les risques plus élevés associés aux modes
d'exportation directe, ceux-ci génèrent les meilleurs gains en cas de
succès de l'activité.
L'exportation indirecte par laquelle l'entreprise recourt à la
structure de distribution d'intermédiaires qui ont les ressources et les
288
compétences nécessaires en matière commerciale, culturelle et
linguistique, ainsi que la connaissance du marché. Ces
intermédiaires (importateurs-distributeurs, concessionnaires,
sociétés de commerce international) se placent entre l'exportateur et
les canaux de distribution locaux et prennent en charge la totalité ou
une partie de la commercialisation du produit, en fonction du type
d'intermédiaire.
L'exportation concertée (ou associée) à travers laquelle
l'entreprise exporte en coopération avec d'autres entreprises de sa
nationalité ou étrangères (portage, franchise, licence).
L'exportateur peut se tourner, plus exceptionnellement, vers
des modes d'exportation spéciaux, parmi lesquels, on peut
mentionner :
- les appels d'offres internationaux. L'appel d'offres est une
procédure par laquelle un acheteur met en concurrence des
fournisseurs potentiels (soumissionnaires) sur un contrat de grande
envergure (par exemple, la construction d'une usine ou d'un
aéroport). A l'issue de la procédure, une seule entreprise obtient le
marché ;
- les contrats de travaux d'entreprise. Une entreprise exportatrice qui
s'engage dans des contrats de travaux d'entreprise sur des marchés
étrangers a comme mission de construire des complexes industriels,
des centres commerciaux ou encore des ouvrages tels que ponts ou
aérodromes. Les contrats de travaux d'entreprise incluent
notamment les ventes d'usines « clé en main » ;
- les marchés de compensation par lesquels l'exportateur est
contraint, pour obtenir un marché, de faire acheter les biens ou
services de son client étranger, ceux-ci venant compléter ou
remplacer le règlement pécuniaire de la transaction commerciale.
L’internationalisation productive s’effectue par les
investissements directs à l’étranger qui permettent à l’entreprise de
bénéficier de deux types d’avantages. Certaines entreprises peuvent
implanter des unités à l’étranger, principalement pour faciliter la
pénétration du marché lorsque les frontières constituent des
barrières importantes (au niveau réglementaire, culturel, fiscal, etc.).
D’autres recherchent une réduction des coûts de main-d’oeuvre, de
matières premières, de transport, et peuvent profiter des conditions
289
spéciales (subventions d’implantation, avantages fiscaux).
Toutefois, ce type d’internationalisation nécessite de lourds
investissements et présente des risques financiers, commerciaux et
politiques.
Introduction à la gestion, DUNOD, Paris, 2003
2
► Associez les définitions aux termes :
290
► Faites entrer dans les phrases les termes ci-dessus :
3
► Retenez la différence de sens entre les termes qui suivent :
291
► Choisissez le terme qui convient :
4
► Faites correspondre les équivalents russes aux
expressions terminologiques françaises :
5
► Traduisez les phrases par écrit :
292
обладает значительными ресурсами, она может начать процесс
интернационализации с приобретения или строительства новых
производственных мощностей на иностранном рынке. 4. Сбы-
товые структуры крупнейших международных корпораций
типа «Дженерал Моторс», «Нестле», «ИБМ», «Бритиш
петролеум» опираются на сотни и тысячи различных
посреднических фирм, действующих в различных странах
мира. 5. Лидер российского рынка грузовых автомобилей (poids
m. pl. lourds) ОАО «КамАЗ» планирует организовать произ-
водство в Индии, создав совместное предприятие с индийским
партнером «Татра». 6. Государство может стимулировать наци-
ональный экспорт, предоставляя льготы крупным экспортерам,
участвующим в международных тендерах. 7. Франчайзинг яв-
ляется простым и эффективным способом выхода на иност-
ранный рынок с минимальными рисками и затратами.
Module 2
1
► Lisez le texte tout entier et résumez en une phrase le sujet
du texte.
2
► Trouvez dans le texte les équivalents français des
expressions terminologiques russes :
293
3
► Traduisez le texte par écrit. Vous pouvez vous aider des
commentaires dans l’annexe 1.
294
partenaire historique des constructeurs asiatiques en France, semble
bien placé. Il pourrait importer les Roewe 750 de SAIC.
Voici trois ans déjà que les industriels chinois de l'automobile
ont commencé à vendre hors de leurs frontières certains de leurs
modèles. Depuis 2005, leur activisme en Afrique a abouti à la
commercialisation de près de 10.000 véhicules. Il s'agit de petites
voitures économiques. Sans être trop coûteuses (com. 17, p. 333) à
l’achat, elles sont de la qualité qui est souvent très éloignée des
standards en vigueur en Europe et aux Etats-Unis.
Les autorités chinoises le savent. C'est pourquoi elles
encadrent de près l’offensive à l’international des constructeurs
nationaux. Pour les autorités chinoises c’est un enjeu stratégique.
« Il s’agit de montrer que le pays est puissant sur le plan
technologique », explique Elisabeth Young, présidente de
l’importateur Asie Auto. Les licences d’exportation accordées aux
constructeurs sont renouvelables chaque année. Les autorités
chinoises entendent ainsi s'assurer que les objectifs qualitatifs sont
bien remplis. Mais pas seulement. Elles sont aussi attentives au
volet quantitatif. Les surcapacités dont souffre de façon endémique
l'industrie automobile chinoise ne sont pas dues uniquement à
l'implantation de ses concurrents occidentaux. Les groupes locaux y
ont fortement contribué. C'est pourquoi beaucoup d'entre eux ont
joué des coudes pour figurer sur la liste des constructeurs autorisés à
exporter. Forts de l'image de celui qui a réussi à vendre des voitures
à Paris ou à Berlin, ils comptent en effet accroître sans difficulté
leurs ventes sur leur marché domestique. Ils seront alors les mieux
placés pour aborder l'étape suivante : celle de la concentration du
secteur. L'an dernier, l'industrie automobile chinoise a monté 5,7
millions de voitures, et les experts prédisent un triplement des
volumes d'ici à 2015. Avec 19 millions d'unités assemblées, la
Chine dominerait alors le palmarès mondial des pays producteurs.
Jean Berg prédit: « Les Chinois mettront quinze ans à faire ce que
les Japonais ont réalisé en quarante années. »
Une telle croissance des volumes entraînera une baisse
sensible des coûts unitaires. L'étude du cabinet Estin & Co.,
intitulée « La croisière jaune » prévoit qu'en cas de quadruplement
de la production, les coûts baisseraient de 20% à 30% suivant les
295
groupes. A ce moment-là, la deuxième phase de la croissance
chinoise à l'international s'appuiera sur des véhicules de plus petite
taille, et cet avantage de coût sera alors un atout majeur.
Quelques constructeurs, cependant, misent sur une production
à l'étranger, afin d'éviter (com. 17, p. 333) certaines barrières
douanières. Chery dispose déjà de sept unités réparties entre l'Iran,
l'Indonésie, l'Egypte, l'Uruguay, l'Ukraine, la Russie. Et cinq autres
constructeurs chinois ont dans leurs tiroirs des projets industriels à
l'international correspondant à une capacité globale d'à peine 230
000 véhicules par an. Résultat, si la localisation de la production au
plus près des marchés européens permet de réduire les coûts de
transport, le fractionnement entre un trop grand nombre de sites
atténue le potentiel de baisse du prix de revient.
Quels que soient les lieux de production retenus, les
constructeurs chinois vont devoir relever de nombreux défis.
Convaincre de la qualité de leurs produits est l'un des plus délicats.
La partie est donc loin d'être perdue (com. 18, p. 334) pour les
constructeurs occidentaux, car la proximité de l'Europe centrale et le
savoir-faire de sa main-d'œuvre peuvent constituer une excellente
ligne de défense.
Les Echos / 2008
4
► Relisez le texte et répondez aux questions :
296
5
► Faites un compte rendu du texte (15 phrases maximum).
Module 3
1
► Traduisez les phrases (com. 17, p. 333) :
2
► Traduisez les phrases (com. 18, p. 334) :
297
annonce un retour aux bénéfices pour l’année prochaine, le succès
est loin d’être assuré. 4. Cette baisse des résultats du groupe est
d’autant plus inquiétante que le marché des mobiles est loin d’être
en crise. 5. Les tentatives de la société entreprises pour percer sur
d’autres segments porteurs offrent un bilan mitigé, la gamme de PC
lancée il y a un an est loin d’avoir le succès. 6. Cette fusion
permettra à la banque allemande d’avoir un point d’appui aux Etats-
Unis ce qui est loin d’être négligeable pour celle-ci.
3
► Traduisez les phrases en employant les expressions qui
suivent :
298
Module 4
1
► Lisez le texte, dégagez les grands principes qui
permettent aux entreprises de se doter d’une stratégie
d’internationalisation en courant le minimum de risques et
en visant une rentabilité maximale.
299
Le potentiel du marché désigne, pour une activité donnée, la
taille du marché actuel ainsi que ses perspectives de croissance.
Le potentiel d'apprentissage s'articule autour de deux
éléments : la présence d'une clientèle avertie et exigeante vis-à-vis
d'un produit ou d'un service donné, ce qui oblige donc l'entreprise à
innover constamment, et le rythme de l'évolution technologique sur
le marché.
Le choix par l'entreprise du moment où elle fait son entrée sur
un marché stratégique dépend de sa capacité à l'exploiter. Cette
capacité est fonction de la hauteur des barrières à l'entrée et de
l'intensité de la concurrence.
Les barrières à l'entrée sont généralement moins difficiles à
franchir sur les marchés géographiquement, culturellement et
linguistiquement proches du marché d'origine de l'entreprise et où
aucune réglementation n'entrave les échanges et les investissements.
Cependant, même quand les barrières à l'entrée sont peu
importantes, la présence d'une concurrence intense peut affecter le
potentiel de l'entreprise à exploiter le marché. C'est ainsi que
l'immense marché des Etats-Unis s'est transformé en cimetière pour
nombre de sociétés étrangères dans le secteur de la distribution, et
ce précisément à cause de l'intensité de la concurrence locale.
Une fois que l'entreprise a choisi le(s) pays cible(s) ainsi que
la ou les lignes de produits qui vont servir de locomotive, il lui faut
définir la méthode d'entrée appropriée.
Cette décision s'articule autour de deux questions
fondamentales :
Dans quelle mesure l'entreprise s'appuiera-t-elle sur des
importations ou sur une production locale dans son marché cible ?
Ici l'entreprise a plusieurs options : de 100% d'importation des
produits finis à 100% de production locale, en passant par
l'importation des composants pour un assemblage local.
Le choix de s'appuyer sur une proportion importante de
production locale sera conseillé dans les conditions suivantes :
- Le marché local dépasse la taille critique de production efficace.
Plus le marché local est important, plus une production locale
générera des économies d'échelle, tout en permettant de
maintenir les coûts de transport et de droits de douane à un
300
niveau minimal. On se référera à l'entrée sur le marché américain
du fabricant japonais de pneus Bridgestone, qui a préféré acquérir
des unités de production locales de Firestone plutôt que
d'importer des pneus du Japon.
- Les frais de transport et les droits de douane liés aux importations
dans le marché cible sont tels qu'ils annulent tout avantage de
coût d'une production extérieure. C'est pour cette raison que des
cimentiers tels que Cemex et Lafarge Coppée font largement
appel à la production locale dans tous les pays où ils sont
installés.
- Le besoin d'adapter le produit au marché local est élevé.
L'adaptation nécessite à la fois une parfaite connaissance des
besoins du marché local et la capacité d'intégrer cette
connaissance dans les décisions relatives à la conception et à la
production. Avec une localisation de la production sur le marché
cible, l'entreprise est en meilleure position pour répondre avec
précision et efficacité aux besoins locaux.
Les Echos / 2007
2
► Lisez le texte et faites-en un bref exposé (10 phrases
maximum) en mettant l’accent sur les idées reçues qu’une
entreprise doit passer outre si elle envisage de se développer
à l’international.
301
années. Mais le succès s'est fait attendre et le grand magasin a plié
bagage après des pertes importantes, pour revenir plus sagement à
ses activités nationales.
Tout cela tient à une idée bien connue, celle du « scepticisme
face à l'étranger ». Toute entreprise qui essaie de vendre sur un
marché étranger possède, par définition, un handicap face à ses
concurrents locaux. Les attentes et les goûts des clients ne sont pas
toujours les mêmes ; les obstacles sont nombreux entre la recherche
de bons fournisseurs locaux et les relations avec des autorités
étrangères soupçonneuses ; enfin, le modèle économique lui-même
peut être très différent. Sur tous ces fronts, les concurrents ont
l'avantage d'être chez eux. Si une entreprise veut réussir sur un
marché étranger, elle doit détenir un actif intangible valable qui lui
permettra de réussir aussi bien ou mieux que ses concurrents locaux
sur leur propre terrain. Cet actif peut prendre la forme d'une
nouvelle technologie (comme pour Canon, le fabricant d'appareils
de photo et de photocopieurs), d'une proposition de valeur
relativement supérieure (telle que celle développée par le fabricant
de meubles suédois Ikea), d'un nom de marque connu (Coca-Cola,
par exemple) ou encore d'une combinaison de ces différents actifs
(comme Toyota, L'Oréal et Citybank).
Conséquences : si vous ressentez le besoin d'étendre vos
activités à l'étranger, commencez par analyser la concurrence dans
les pays ciblés et trouvez la preuve concrète que vous êtes capable
de la dominer. Si vous pouvez vous targuer d'avoir des exportations
solides et en hausse dans le marché visé, c'est là le signe crédible
que vous êtes porteur d'une valeur que vos concurrents locaux
n'offrent pas ou ne peuvent offrir.
2. Il existe des différences à l'international
Avant de s'embarquer dans une approche internationale, les
sociétés de services doivent, à l'instar des fabricants, répondre
affirmativement à deux questions. En premier lieu, existe-t-il une
demande régulière et suffisante à l'étranger (avec un pouvoir d'achat
à l'appui) pour le service que j'offre ? La cuisine française, le
football américain risquent de ne pas réussir le test. En second lieu,
le service peut-il être répliqué avec succès à l'étranger ? Disney
arrive (avec quelques difficultés) à recréer ses parcs à thème au
302
Japon et en France. Le Club Méditerranée propose l'atmosphère
conviviale de ses villages de vacances non seulement en Europe du
Sud, mais aussi en Afrique du Nord. Mais à l'inverse, il est plus
difficile pour Virgin Airways, Toys'R'Us ou les tailleurs de
diamants indiens de reproduire leur proposition de valeur à
l'étranger. Et ce en raison des obstacles réglementaires, de l'accès
coûteux aux ressources clefs et de la difficulté à transférer leurs
compétences à l'étranger.
Conséquences : l'expansion internationale des services ne se
différencie pas de celle de la production. Une société de services ne
réussira son expansion internationale qu'à condition d'avoir passé le
test de la demande effective et celui de la reproductibilité.
3. Tout se passe dans les pays en voie de développement
La plupart des discours sur la mondialisation laissent entendre
que les grands marchés se trouvent dans les pays en développement
(comme le Brésil, la Chine et l'Inde). En fait, la mondialisation est
encore essentiellement un jeu de pays riches. Parmi les 100
premières multinationales, on n'en trouve que 2 issues des pays en
voie de développement. Dix nations (Canada, Etats-Unis, Royaume-
Uni, Allemagne, France, Pays-Bas, Suède, Suisse, Japon et
Australie) représentent à elles seules 50% du chiffre total du
commerce mondial, 70% de celui des investissements étrangers et
90% de celui des investissements vers l'étranger, et leur pouvoir
d'achat reste inégalé malgré la convergence économique récemment
enregistrée.
Conséquences : aucune société souhaitant figurer au palmarès
des entreprises de classe mondiale ne peut se permettre d'ignorer les
marchés des pays développés.
4. Fabriquer là où les coûts de main d'oeuvre sont les
moins chers
Tout homme d'affaires sait que ce sont les coûts unitaires qui
importent le plus et non le coût des salaires. En premier lieu, les
matières représentent généralement une grande partie des coûts
totaux et le prélèvement de taxes à l'importation et autres par les
pays en voie de développement (qui se vantent d'avoir des coûts de
main d'oeuvre peu élevés) explique que la production sur le plan
local soit souvent onéreuse. En second lieu, lorsque les salaires sont
303
faibles, la productivité l'est généralement aussi. Par conséquent, si le
coût des salaires horaires peut sembler ridiculement bas, les coûts
unitaires, eux, tendent à être très importants. Enfin, il vaut mieux
fabriquer dans les grands marchés (ou au moins à proximité). Cette
stratégie a l'avantage de minimiser les droits de douane, les coûts de
transport et les problèmes logistiques.
Conséquences : on aboutit à la généralisation (à ne pas
confondre avec la règle) qu’il vaut mieux fabriquer là où l’on vend.
Les Echos / 2008
3
► Lisez les textes ci-dessous et donnez un titre à chaque
texte.
304
Nasdaq. En novembre dernier, pour 925 millions d’euros, la SSII7
française s’est offert un expert des services informatiques destinés
aux grandes banques et aux sociétés d’assurances. Grâce à cette
acquisition, Capgemini double ses effectifs en Inde, les portant à 13
000 personnes.
Le sous-continent devient ainsi pour lui le deuxième pays le
plus important après la France, représentant presque 20% de ses
effectifs, répartis dans six villes : Bombay, Calcutta, Pune, Madras,
Bangalore et Hyderabad. Le rachat de Kanbay permet surtout à
Capgemini de semer ses concurrents européens et de s’imposer
parmi les géants de la profession, aux côtés d’Accenture, d’IBM et
d’EDS, tous trois américains.
Capgemini courtise encore d’autres acteurs locaux dans le
même secteur, tout en prospectant dans l’autre grand pays à forte
croissance, la Chine. En Europe de l’Est, le groupe français a
racheté en 2003 un centre à Cracovie, en Pologne (1 500
collaborateurs parlant 19 langues !), et il vient d’ouvrir un centre
informatique au Maroc. Pour sa clientèle espagnole, Hermelin
prospecte assidûment l’Uruguay et l’Argentine.
L'Expansion / 2007
7
SSII (société de services en ingénierie informatique) (prononcée S-S-
2-I) est une société de services spécialisée en informatique.
305
aequo avec le japonais Bridgestone. L'an dernier, le groupe avoue
avoir manqué de capacités pour suivre l'essor de l'Inde, de la Chine,
etc. Si bien que la hausse de ses volumes de ventes (+3,2%),
quoique plus forte que les trois années précédentes, n'a pas encore
atteint l'objectif des 3,5% par an fixé pour l'horizon 2010. Michelin
a donc décidé de donner un coup de fouet à ses investissements dans
ces pays neufs. Car, dans son métier, « il est essentiel de produire
sur place », surtout pour les pneumatiques de voitures et de
camionnettes où la masse salariale pèse lourd dans le prix final,
explique-t-on au siège.
En cinq ans, d'ici à 2012, le groupe de Clermont-Ferrand
compte augmenter de 60% ses capacités de production dans les pays
émergents, Chine en tête. Pour l'heure, Michelin ne produit que 22%
de ses pneumatiques dans les pays émergents, alors qu'il y réalise
déjà 27% de ses ventes.
Les Echos /2008
306
économique n'arrive que plus tard ; en Pologne, où Ibis a décollé
formidablement, nous ne lançons Etap que maintenant. »
En Inde et en Chine, Accor se montre particulièrement
ambitieux. D'ici à 2010, 5 000 chambres devraient ouvrir en Inde, et
30 000 en Chine. Accor a décidé de s'associer à des partenaires
locaux qui réaliseront la plus grosse partie des investissements.
Cette stratégie de partenariat ne vaut pas que pour les pays
émergents. Au Royaume-Uni, Accor vient de signer avec Land
Securities, acteur majeur du secteur immobilier, à qui il a revendu
une trentaine d'hôtels. « Ce partenaire va nous aider à accélérer
notre développement », assure le PDG du groupe.
Magazine Challenges /2008
4
►Lisez le texte et trouvez les équivalents français des termes
et expressions terminologiques qui suivent :
307
Certes, il y a la vigueur de l’euro. Mais les vraies raisons, plus
graves, sont inhérentes à l’économie française. En atteste le
contraste saisissant avec l’Allemagne qui, en 2007, a enregistré un
excédent commercial proche de 200 milliards d’euros !
Les entreprises françaises perdent des parts de marché à
l’étranger. Et notamment parmi les clients privilégiés de la France,
ses voisins. Ainsi, le déficit français avec l’ensemble de la zone euro
a atteint un nouveau sommet historique en 2007, à près de 24
milliards d’euros. Mais c’est aussi sur son sol que la France perd la
bataille commerciale, du fait d’importations en nette progression. Le
meilleur exemple en est l’automobile : quand les exportations ont
augmenté de 0,2% l’année dernière, les importations se sont
envolées de près de 12%, après +5% en 2006.
Que peut le gouvernement ? Le secrétaire d’Etat au commerce
extérieur s’est expliqué jeudi. « La dégradation continue du
commerce extérieur n’est pas une fatalité , a affirmé Hervé Novelli.
Il est nécessaire de réagir pour relancer les exportations. » Alors
qu’au début des années 2000, la France comptait plus de 105 000
entreprises exportatrices, leur nombre est désormais inférieur à 100
000, selon les estimations des Douanes. Par rapport à l’Allemagne,
trop peu de PME françaises travaillent à l’international.
Hervé Novelli entend d’abord renforcer les instruments de
soutien des entreprises à l’export. Et en particulier « le portage » de
PME. Le principe : de grands groupes bien implantés à l’étranger
(35 actuellement, dont Total, Carrefour, etc.), emmènent dans leurs
bagages de petites entreprises pour leur ouvrir les portes. Promu par
l’association Partenariat France, le portage offre aux PME
exportatrices un appui logistique, leur permet de les héberger dans
les salons et les foires internationales ou leur fait partager leur
carnet d’adresses.
Autre acteur, le réseau Ubifrance, qui permet d’informer et de
conseiller les petites et moyennes entreprises sur les marchés
convoités. Les lunetiers du Jura ont ainsi béneficié de l’aide de ce
réseau pour prospecter le marché chinois. Sa mission : rapporter
des informations sur les questions douanières, la contrefaçon,
l’évolution de la réglementation et des normes. Selon un sondage,
43% des patrons de PME se disent mal informés sur les marchés
308
étrangers et 42% soulignent la difficulté d’y trouver des contacts
locaux.
L’Expansion / 2008
5
►Lisez le texte et traduisez-le oralement.
309
onéreuse qu’un développement par croissance interne ou externe
mais offre également et surtout la possibilité de s’implanter dans de
nombreux pays à fort potentiel de développement pour lesquels ce
type de réseau de vente représente une innovation organisationnelle
(PECO, Moyen-Orient, Afrique du Sud, Asie-Pacifique,…).
La franchise internationale est un moyen de minimiser les
contraintes financières de croissance de l’entreprise. Cette forme de
réseau de vente en coopération, dans lequel il y a un partage des
risques et des responsabilités mis en œuvre par voie contractuelle,
est un moyen de limiter l’investissement initial du franchiseur et
d’obtenir une rentabilité plus élevée et rapide que dans le cas d’une
implantation par filiale par exemple.
Ainsi, dans la perspective d’un développement international,
la limitation des investissements engagés apparaît comme l’un des
principaux avantages du recours à la franchise par rapport à une
politique de croissance interne (filiale) ou externe (rachat d’une
entreprise locale).
La minimisation du risque financier est également un avantage
à prendre en compte, puisque celui-ci est supporté par les
franchisés, ce qui permettra une présence dans des pays à fort
potentiel de développement même si le risque pays est relativement
important à court terme.
La franchise permet donc de couvrir rapidement un marché
par ouvertures successives de points de vente sans investissements
financiers importants et sans structure administrative lourde.
De plus, le recours à la franchise internationale peut faciliter la
pénétration de marchés culturellement différents de celui du marché
domestique grâce à la connaissance du franchisé local.
www.creg.ac-versailles.fr/2008
6
► Lisez le texte et traduisez-le oralement.
310
Irkutskenergo, Volga Telecom, Kamaz, OGK-5. Sans doute
les Français n’ont-ils jamais entendu parler de ces firmes. Pourtant,
paradoxalement, elles figurent parmi les quarante principales
entreprises, par la capitalisation boursière, d'une Russie dont l'essor
économique est spectaculaire et qui peut légitimement aspirer à
figurer parmi les dix principales économies de la planète dans
quatre ou cinq ans. Seuls sont vraiment connus dans le monde une
poignée de mastodontes tels le monopole semi-public de gaz
Gazprom, qui représente le tiers de l'indice RTS de la Bourse de
Moscou avec ses 260 milliards de dollars, devenu la quatrième
firme la plus chère de la planète derrière Petro-china, Exxon et
Microsoft. D'autres entreprises, tels Rosneft et Loukoil, figurent
parmi les ténors du pétrole mais aux alentours de la 15e place
mondiale par le montant des réserves. Dans la sidérurgie, Severstal,
qui s'est fait souffler le français Arcelor par l'indien Mittal en 2006,
commence à compter. Tout comme, dans les métaux non ferreux,
Norilsk Nickel ou, pour les diamants, la firme yakoute Alrosa.
En revanche, en dehors du pétrole et des métaux, c'est le désert
au niveau international. Avtovaz, le numéro un russe de
l'automobile, Kamaz, dans les camions, Aeroflot, parmi les
compagnies aériennes, ne figurent pas parmi les 20 principales
entreprises mondiales de leur secteur d'activité, tout comme la
plupart de leurs homologues dans l'équipement, l'électronique,
l'optique, l'aviation civile, la téléphonie mobile, l'électroménager, le
BTP, le textile, la pharmacie ou l’agroalimentaire. Dans la banque,
un seul établissement, Sberbank, dispose d'un bilan digne d'être
comparé à ceux des grands établissements occidentaux, mais ne
possède aucun bureau hors de Russie.
Deux raisons à cette relative modestie des firmes russes à
l'échelle mondiale : la plupart n'ont été créées qu'il y a vingt ans et
ont eu peu de temps pour s'implanter à l'international ou développer
des gammes de produits capables de rivaliser avec celles de leurs
concurrents japonais, américains ou européens. En outre, l'économie
russe est largement « cannibalisée » par les hydrocarbures et, dans
une moindre mesure, les métaux, qui drainent l'essentiel des
capitaux et ressources humaines. Peu d'entre elles ont donc eu les
moyens d'un développement important. Les autorités publiques,
311
conscientes du danger, appellent régulièrement à une diversification
de l'économie russe, l'argent des hydrocarbures étant censé irriguer
les autres secteurs d'activité.
Les Echos / 2009
7
►Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
312
dans la décennie 1990), et d'autres entreprises comme
l'équipementier Larsen & Toubro ou la firme de génie civil HCC
suivent le même modèle.
La crise leur a donné le temps de transposer celui-ci au niveau
mondial. Pendant que nombre d'entreprises occidentales se
restructurent, en se délestant de leurs ressources humaines et de
leurs investissements lointains, les entreprises émergentes
renforcent leurs bases, tout en s'interdisant de nouvelles acquisitions
pendant un temps. Ici les entreprises indiennes ont été les
meilleures, suivies des indonésiennes et des brésiliennes. Les
chinoises, elles, sont sur une autre trajectoire : celle de la mise en
place d'un capitalisme industriel d'Etat, mais avec les mêmes effets
et les mêmes objectifs. Toutes préparent ainsi les acquisitions
suivantes ; il ne faudra pas être surpris lorsqu'elles surviendront !
Le Monde économie / 2010
8
►Lisez les textes qui suivent et trouvez dans le texte français
les équivalents des expressions qui sont mises en caractère
demi-gras dans le texte russe.
313
créer des filiales à 100% ou des joint-ventures dans les pays
occidentaux. Il a ainsi pour objectif de conforter et de sécuriser son
implantation, en ayant un accès direct aux consommateurs finaux.
Enfin, il est impératif pour Gazprom d’élargir la base de ses
réserves, situées aujourd’hui pour l’essentiel en Russie ; d’où de
nombreux accords de partage de production conclus avec les Etats
d’Asie centrale possédant du gaz.
Toutefois, divers facteurs, tant extérieurs qu’intérieurs,
risquent d’entraver les visées de Gazprom. Ainsi, la libéralisation du
marché européen de l’énergie, en ouvrant la porte à la concurrence,
peut mettre à mal la compétitivité de son offre, alors même que ses
coûts de production ont de fortes chances d’augmenter en raison de
l’épuisement de ses réserves les plus accessibles.
A cet égard, la compagnie ne semble pas prête à effectuer des
investissements très lourds dans le développement de nouveaux
gisements, tous situés dans des régions de plus en plus lointaines et
inhospitalières et pourrait envisager une croissance plus lente de sa
production de façon à «économiser» ses réserves.
Mais reste l’inconnue de l’arbitrage entre l’approvisionnement
du marché intérieur et l’exportation, qui dépend des prix
domestiques, et donc d’une décision politique.
www.cairn.info/ 2006
314
Одним из успешных примеров реализации стратегии за
прошедшие годы является совместное с немецкой компанией
«БАСФ» предприятие «Вингаз», созданное в 1990 году и яв-
ляющееся четвертым по объемам продаж в Германии.
Другим успешным примером является 100-процентная
дочерняя компания «Газпром Маркетинг и Трейдинг», со-
зданная в Великобритании в 1999 году и обладающая всеми
возможностями для поставок газа конечным потребителям.
Одна из позиций экспортной стратегии в части расши-
рения продаж европейским потребителям — стремление
«Газпрома» участвовать во всех звеньях создания стоимости
при проведении переговоров с рядом традиционных партнеров
по продлению долгосрочных контрактов, включая транспорт-
ные маршруты до конечного потребителя.
Другим целевым рынком в рамках экспортной стратегии
«Газпрома» является рынок Северной Америки. В настоящее
время США лидируют среди крупнейших потребителей при-
родного газа в мире (22% от общемирового потребления).
С целью укрепления своих позиций на североамериканском
рынке «Gazprom Marketing & Trading USA Inc» заключила
сделки на поставку топлива в газовые хранилища по всей
Северной Америке на срок от 3 до 7 лет.
Ведомости / 2008
9
►Lisez le texte et traduisez-le par écrit.
Глобализация по-русски
315
Суммарные зарубежные активы 25 крупнейших по масштабу
зарубежного бизнеса компаний составляют 60 млрд долл.,
оборот — 200 млрд долл., а штат сотрудников за границей —
130 тыс. человек. Причем все эти показатели за последние три
года более чем удвоились.
«Мы вышли на 15-е место в мире по объему накопленных
за рубежом прямых инвестиций. Среди развивающихся стран
мы уступаем только Гонконгу, который инвестирует в Китай,
но это все-таки одно и то же государство. Так что впереди нас
только развитые страны, да и их всего 13», — говорит зав.
сектором исследования Европейского союза ИМЭМО специ-
алист по инвестициям Алексей Кузнецов.
И все это не в ущерб, а в дополнение к росту компаний
внутри страны. Эксперт исследовательского центра «Сколково»
Александр Мансилья-Круз считает, что инвестиционная экс-
пансия способствует внедрению в России передовых зарубеж-
ных технологий и повышению конкурентоспособности отечест-
венных компаний.
Русский репортер / 2007
316
Module 5
1
► A l’appui des tableaux ci-dessous comparez les avantages
et les limites des différents modes de pénétration des marchés
étrangers et expliquez sur quoi les entreprises fondent leur
choix.
Avantages Inconvénients
maîtrise parfaite de la l'entreprise assume la
politique commerciale; gestion des opérations
L'expor- meilleure connaissance du logistiques et financières;
tation marché; investissement financier de
directe les bénéfices reviennent départ plus important;
intégralement à l'entreprise risques exclusivement
assumés par l'exportateur
risques limités; maîtrise très faible de la
faible implication en termes politique commerciale;
de structure export et pressions exercées par les
d'investissement intermédiaires pour faire
L'expor- baisser les prix lorsque leur
tation part dans le chiffre
indirecte d'affaires de l'entreprise
devient très importante
partage des risques, des maîtrise partielle de la
ressources, du savoir-faire; politique commerciale;
meilleure connaissance des risque de perte de savoir-
spécificités du marché; faire;
L'expor- accès facilité aux marchés difficultés de compréhen-
tation étrangers, à certaines sion liées aux différences
concertée technologies autrement culturelles et linguistiques
inaccessibles
http://www.eur-export.com
317
Facteurs de choix d’un mode de pénétration d’un marché
la structure de la
distribution locale
(niveau de
concentration,
disponibilité,
compétence et coût des
intermédiaires
commerciaux)
http://www.eur-export.com
318
2
► Partagez-vous l’idée que « l’acquisition est le moyen le
plus rapide pour s’internationaliser » ?
3
► Prenez position par rapport à ces citations :
4
► Développez une réflexion sur les sujets proposés (environ
3-5 minutes) :
319
5
► Connectez-vous au site d’un des grands groupes français
pour caractériser les principales options stratégiques qui lui
ont permis de s’internationaliser. Vous pouvez consulter la
rubrique « Groupe » ou « Histoire du groupe » des sites
suivants :
www.total.fr www.saint-gobain.fr
www.francetelecom.fr www.michelin.fr
www.alstom.fr www.bouygues.fr
www.seb.fr www.axa.fr
www.renault.fr www.loreal.fr
www.peugeot.fr www.lvmh.fr
www.sanofi-aventis.fr www.ppr.fr
www.auchan .fr www.carrefour.fr
6
► En vous appuyant sur les textes et documents fournis
dans ce dossier et vos connaissances personnelles faites, sous
forme d’une rédaction structurée, le point sur les stratégies
d’internationalisation des entreprises (objectifs, typologie,
avantages, contraintes) avec des exemples à l’appui.
320
COMMENTAIRES DE TRADUCTION Annexe 1
321
Например: Repéré et soutenu par Jean Gandois et Jean-
Martin Folz, il enchaîne les responsabilités. — Его замети-
ли и поддержали Жан Гандуа и Жан-Мартен Фольз, и он
получает одно назначение за другим.
Например: Plombé pаr l'effondrement du marché de
l'énergie, son endettement colossal et surtout les difficultés
techniques des turbines à gaz, Alstom est en crise. —
Компания «Альстом» переживает кризис из-за спада на
энергетическом рынке, огромной задолженности и осо-
бенно из-за технологических проблем с газовыми турби-
нами.
322
4. Перевод выражений с существительным “mise f.”
и глаголом “mettre”
В экономической прессе часто встречаются выражения
с существительным mise, все они также употребляются с глаго-
лом mettre.
Например: Un plan d'amélioration du système de production
et du système d'information a été mis en place, avec le conseil
de Ernst & Young. — С помощью консалтинговой ком-
пании «Эрнст энд Янг» была осуществлена программа
по совершенствованию производственной и информаци-
онной систем предприятия.
Запомните некоторые наиболее употребляемые выражения:
323
а) pour autant — тем не менее
Например: Pour autant, il semble très préoccupé par
l’offensive de la concurrence chinoise. — Тем не менее он
обеспокоен усилившейся конкуренцией со стороны китай-
ских товаров.
б) autant de qch — и все это, вот столько
Например : Seb, Moulinex, Tefal, Calor, Rowenta ou Krups.
Autant de marques qui se bousculent dans les rayons des
magasins. — Сэб, Мулинекс, Тефаль, Калор, Ровента или
Крупс — все эти бренды конкурируют на полках мага-
зинов.
в) d’autant plus (+ прилагательное, причастие прошедшего
времени или наречие) que — тем более... что; еще и потому,
что
Например: Le PDG est d’autant plus déterminé à poursuivre
sa stratégie qu’il sait qu’il ne peut pas se contenter d’un
empilement de marques pour conserver ses parts de marché. —
Президент — генеральный директор еще и потому
полон решимости проводить свою стратегию, что он
знает, что одно увеличение числа брендов недостаточно
для того, чтобы сохранить долю рынка.
г) d’autant que — к тому же; тем более что
Например: D’autant que ces articles haut de gamme sont
inaccessibles à la concurrence asiatique. — Тем более что
с этими товарами высшего ценового сегмента не могут
конкурирвоать азиатские производители.
324
Иногда следует полностью перестроить русское предло-
жение, в котором французское подлежащее станет обстоятель-
ством причины, вводимым предлогами в результате, из-за,
благодаря.
Например: Le rachat de Moulinex a fait rentrer des marques
qui étaient en concurrence frontale avec celles de Seb. —
В результате покупки компании «Мулинекс» группа
«Себ» стала владельцем марок, с которыми раньше кон-
курировала напрямую.
Например: En France, il (le produit) a permis de faire passer
la part de marché de Calor au-dessus de 50%. —
Во Франции благодаря этому товару рыночная доля
бренда Калор превысила 50%.
Каузативная конструкция переводится также:
— путем ее замены одним глаголом, например: faire
renaître — восстанавливать, возрождать, faire apparaître —
выявлять, faire ressortir — выделять, подчеркивать;
— или словосочетанием, в которое входит глагол побуди-
тельного значения: приказать, поручить, заставить что-либо
сделать.
325
¾ 8. Перевод союза ‘si”
Coюз si не всегда служит для выражения условия. Прида-
точное предложение, вводимое союзом si, может выражать
уступительное значение. В этом случае союз si переводится
хотя; даже если; при том что.
Например: Si l'application d'un nouveau référentiel ne
change rien, en réalité, à la situation de Casino, il semble
difficile d'agiter un tel ratio (d’endettement) sous le nez des
investisseurs. — Хотя использование новых стандартов
ничего по сути не меняет в положении компании
«Казино», затруднительно предъявить такой показатель
задолженности инвесторам.
326
Это относится:
a) к названиям фаз экономического цикла:
le redémarrage, la reprise оживление, возобновление
le redressement экономического роста
le freinage, le ralentissement замедление экономиче-
l'atterrissage (en ского роста, (постепенное
douceur ou en или резкое) замедление
catastrophe) экономического роста
le marasme, la stagnation стагнация
la morosité
327
¾ 10. Перевод конструкции (se) voir + infinitif
В конструкции voir+infinitif (или voir+participe passé)
глагол voir утрачивает свое значение и может опускаться при
переводе. Перевод подобных конструкций на русский язык
связан с изменением субъектно-объектных отношений. До-
полнение во французском предложении (к глаголу voir)
в русском предложении становится подлежащим.
Например: Mais la France ne compte pas assez de
« gazelles » comme Mastrad SA, qui conçoit et distribue des
ustensiles de cuisine innovants et voit son chiffre d'affaires
gonfler de 20 % chaque année depuis sa création, en 1994. —
Франция имеет недостаточно небольших быстро-
растущих предприятий, таких как, например, «Мас-
трад АО», которое разрабатывает и продает инно-
вационное кухонное оборудование и чей оборот растет
на 20% в год с момента создания компании в 1994 году.
Конструкция voir+infinitif нередко используется, когда
подлежащее выражено существительным, обозначающим время.
Например: Le début du siècle a vu le Vieux Continent
plonger dans la réсession. — В начале века в Европе
началась рецессия.
Конструкция se voir+infinitif (или se voir+participe passé)
часто переводится с использованием страдательного залога
или страдательных причастий без изменения субъектно-
объектных отношений.
Например: Nombreuses sont les PME qui se voient obligées de
remballer leurs projets dans les cartons. — Многочисленные
малые и средние предприятия вынуждены сворачивать
свои инвестиционные проекты.
328
словосочетаний, выражающих гипотезу или предположение:
возможно, по-видимому, вероятно, якобы, как будто, по
оценкам, как полагают, как сообщают. При этом следует
обращать внимание на время глагола, употребляемого в рус-
ском предложении. Соnditionnel présent может переводиться
будущим или настоящим временем, тогда как Conditionnel
passé обычно переводится прошедшим временем.
Например: Vu la structure de coûts des entreprises, les
économies réalisées sur les achats libellés en dollars ne
pourraient pas compenser les surcoûts liés à la surévaluation
de l'euro. — Учитывая структуру издержек предприятий,
экономия средств, полученная в результате оплаты
закупок долларами, по-видимому, не сможет компенси-
ровать дополнительные издержки, связанные с завышен-
ным курсом евро.
La zone euro aurait également perdu des parts de marché à
l'export ces dernières années. — По различным оценкам,
доля рынка предприятий-экспортеров зоны евро снизи-
лась в последние годы.
329
¾ 13. Перевод наречий ainsi, aussi, encore, toujours,
peut-être, sans doute
Некоторые наречия, такие как ainsi, aussi, toujours,
encore, peut-être, sans doute, если они стоят в начале
предложения, могут выступать в функции присоединительного
союза. В этом случае во французском предложении исполь-
зуется инверсия местоимения при глаголе. Следует обратить
внимание на то, что следующие наречия меняют свое значение:
aussi поэтому, таким образом
encore (употребляется чаще к тому же, между тем
всего в выражении encore
faut-il …)
toujours (употребляется во всяком случае, при всем
только в выражении этом, как бы то ни было
toujours est-il que …)
Наречия ainsi, peut-être, sans doute сохраняют свое
значение.
Например: Ainsi, les stars du CAC 40 ne se privent-elles pas
d'utiliser ces capacités financières retrouvées dans des opéra-
tions de croissance externe. — Поэтому ведущие компании,
входящие в индекс КАК 40, охотно используют вновь
обретенные финансовые возможности для проведения
сделок по слиянию и поглощению.
330
assurer leur développement. — Тем не менее существуют
и другие предприятия, идущие своим путем, которые
отдают предпочтение стратегии внутреннего роста,
чтобы обеспечить свое развитие.
331
(trancher le noeud (разрубить затруднительного
gordien) гордиев узел) положения
le tonneau des бочка Данаид бесплодный труд,
Danaïdes бездонная бочка
l’épée de Damoclès дамоклов меч нависшая опас-
ность, угроза
le rocher de Sisyphe сизифов труд тяжелая, беско-
нечная работа;
бессмысленные
усилия
la panacée панацея универсальное
средство
sous l’égide de под эгидой под защитой
de Charybde en между Сциллой оказаться между
Scylla и Харибдой двумя враждеб-
(tomber de (оказаться ными силами,
Charybde en Scylla) между Сциллой оказаться между
и Харибдой) двух огней
332
Иногда данная грамматическая конструкция может выра-
жать уступительные отношения и в этом случае в русской
фразе необходимо употребить союзы: все же, тем не менее,
однако, хотя.
333
Например: Sans être trop coûteuses à l’achat, elles sont de la
qualité qui est souvent très éloignée des standards en vigueur
en Europe et aux Etats-Unis. — Не будучи очень дорогими,
эти автомобили имеют качество, которое часто не со-
ответствует техническим стандартам, действующим
в Европе и США.
Если же с предлогом sans употребляется сложная форма
инфинитива (sans avoir fait), то данную грамматическую конст-
рукцию следует переводить деепричастием совершенного вида.
Например: Les constructeurs chinois ne pourront pas
s’imposer à l’international sans avoir amélioré la qualité de
leurs véhicules. — Китайские компании не смогут занять
прочные позиции на мировом рынке, не улучшив качесто
производимых автомобилей.
334
Annexe 2
LEXIQUE
abandon (m) отказ от, свертывание
(напр., какого-либо бизнеса)
abri (m) убежище
être à l’~ de qch быть защищенным от
absorber qch поглощать (компанию)
absorption (f) поглощение (компании)
accès (m) aux financements доступ к финансовым ресурсам
accord (m) monétaire валютное соглашение
accrochage (m) привязка (валюты)
acheminement (m) доставка (товара)
acier (m) сталь
acompte (m) задаток
acquéreur (m) компания, осуществляющая
поглощение
acquérir qch 1) приобретать, покупать
2) поглощать (компанию)
acquisition (f) 1) приобретение 2) поглощение
(компании)
~ d’actifs приобретение активов
~ d’une participation приобретение доли в капитале
(компании)
acteur (m) субъект экономических отношений,
хозяйствующий субъект, участник
(рынка), игрок (на рынке)
~ majeur ведущий [главный] игрок (на рынке)
actif(s) (m) (pl) актив(ы)
céder les ~s продавать активы
~ circulant [courant] оборотные активы, текущие активы
~s financiers courants краткосрочные финансовые активы,
краткосрочные инвестиции (бухг.)
~s financiers non courants долгосрочные финансовые активы,
долгосрочные инвестиции (бухг.)
~ immobilisé [non courant] внеоборотные активы, долгосрочные
активы
~s non stratégiques непрофильные активы
action (f) 1) действие 2) акция
335
racheter les ~s выкупать акции
ramasser les ~s постепенно скупать акции (какой-
либо компании) на бирже
régler les ~s en espèces [en numé- оплачивать акции наличными
raire]
actionnaire (m) акционер
~ majoritaire мажоритарный акционер
~ minoritaire миноритарный акционер
activité (f) 1) деятельность; активность 2) сфера
[вид, направление] (экономической,
предпринимательской) деятельности,
бизнес-направление
délaisser une ~ отказываться от какого-либо бизнес-
направления
lancer une nouvelle ~ развивать новый вид деятельности
~ de base основной [профильный] вид
деятельности
se recentrer [se focaliser] sur сосредотачиваться на основном виде
son ~ de base деятельности, возвращаться
к основному виду деятельности
~ économique экономическая деятельность; деловая
активность
~ à forte croissance быстрорастущий бизнес
~ à forte marge прибыльный бизнес
~ à forte valeur ajoutée вид деятельности с высокой
добавленной стоимостью
~ non stratégique [non vitale] непрофильный [неосновной] вид
деятельности
se débarasser [se séparer] de son ~ продать непрофильный [неосновной]
non stratégique [non vitale] вид деятельности
~ d’origine первоначальный вид деятельности
~ phare [reine] ключевое бизнес-направление
~ porteuse перспективное направление бизнеса
~ à risque рискованный бизнес
adjoint (m) заместитель
affaiblir qch ослаблять
s’affaiblir слабеть; снижаться (о курсе валюты)
affaiblissement (m) ослабление; снижение (курса
валюты)
affectation (f) 1) назначение (на должность)
2) выделение, предоставление
(средств)
336
affecter qch, qn 1) затрагивать, сказываться на
2) назначать (на должность) (кого-л.)
3) выделять, предоставлять
(средства)
affichage (m) наружная реклама, уличная реклама
afficheur (m) (компания) оператор наружной
рекламы
afflux (m) приток (капиталов, валюты…)
affranchir освобождать
s’affranchir de qch освобождаться от, избавляться от;
преодолевать
agence (f) de notation рейтинговое агентство
agent (m) агент
~ commercial торговый агент
~ économique субъект экономических отношений,
хозяйствующий субъект, экономи-
ческий агент
aggravation (f) ухудшение, обострение
aggraver qch ухудшать, обострять
s’aggraver ухудшаться, обостряться
agir sur qch воздействовать на
agroalimentaire (m) агропромышленный комплекс
ajustement (m) корректировка, изменение
ajuster qch корректировать, изменять
aligner qch выравнивать
s’aligner sur qn, sur qch выравниваться; равняться на
allégement (m) облегчение; ослабление, уменьшение,
снижение (финансового бремени)
снижение налоговой нагрузки,
~ fiscal уменьшение налогов
alléger qch облегчать; ослаблять, уменьшать,
снижать (финансовое бремя)
aller de pair avec qch сопровождаться (чем-либо)
alliance (f) альянс
nouer une ~ создавать альянс
~ capitalistique альянс, требующий крупных
финансовых вложений
~ de marques кобрендинг
allocation (f) распределение, выделение (cредств)
allouer qch распределять, выделять (средства)
alourdir qch утяжелять; увеличивать (финансовое
бремя)
337
alourdissement (m) утяжеление; увеличение
(финансового бремени)
~ fiscal увеличение налоговой нагрузки,
увеличение налогов
amélioration (f) улучшение
améliorer qch улучшать
s’améliorer улучшаться
amende (f) штраф
amont (m) начальная стадия (какого-либо
процесса)
en ~ на начальной стадии, в начале
amortir qch 1) амортизировать (оборудование)
2) погашать (долг)
s’amortir окупаться
amortissement (m) 1) амортизация, амортизационное
списание 2) погашение (долга)
~ de survaleur(s) амортизация деловой репутации
amortissements (m pl) амортизационные отчисления
ampleur (f) размах, масштаб; размер
de grande ~ масштабный
amputer qch урезать, снижать (напр., покупа-
тельную способность)
analyste (m) аналитик
ancienneté (f) служебный стаж
annexe (f) пояснительная записка (бухг.)
annonceur (m) рекламодатель
anticipations (f pl) ожидания; прогнозы
anticiper qch ожидать; прогнозировать
appel (m) призыв, обращение
faire ~ à qch использовать, прибегать к
~ d’offres international международный тендер
lancer un ~ d’offres international объявлять международный тендер
~ public à l’épargne публичный выпуск (ценных бумаг)
faire ~ public à l’épargne осуществлять публичный выпуск
(ценных бумаг)
apport (m) взнос (в уставный капитал)
apporteurs (m pl) de capitaux инвесторы
appréciation (f) 1) оценка, определение (стоимости)
2) повышение (стоимости актива,
курса валюты)
~ d’une monnaie повышение курса валюты
apprécier qch оценивать, определять (стоимость)
338
s’apprécier повышаться (о курсе валюты)
apprentissage (m) обучение
approvisionnement (m) снабжение, обеспечение
~ en matière(s) première(s) снабжение сырьем
approvisionner qn en qch снабжать, обеспечивать (кого-либо
чем-либо)
s’approvisionner en qch обеспечивать себя (чем-либо)
arbitrage (m) entre qch et qch выбор между
Archipel (m) Япония
argent (m) frais свободные средства
artisan (m) 1) ремесленник 2) сторонник;
приверженец; инициатор
ascension (f) карьерный рост
asphyxie (f) des entreprises тяжелое положение предприятий
assainir qch оздоровить (экономику, финансы)
assainissement (m) оздоровление (экономики, финансов)
assaut (m) штурм, атака
partir [se lancer] à l’~ завоевывать (рынок)
assèchement (m) истощение, сокращение (напр., кре-
дитных ресурсов)
assemblage (m) сборка (напр., автомобилей)
assembler qch собирать (напр., автомобили)
assistant (m) помощник
associé (m) участник [член] общества или
товарищества
assumer qch нести (напр., ответственность,
риск)
assurance (f) страхование
assurer qch, qn 1) обеспечивать 2) страховать
atelier (m) цех
atone вялый (напр., рынок), низкий (напр.,
спрос)
atout (m) козырь, преимущество
avoir des ~s dans sa manche располагать преимуществами
~ de poids существенное преимущество
attentes (f pl) ожидания
atténuation (f) смягчение, ослабление
atténuer qch смягчать, ослаблять
s’atténuer смягчаться, ослабляться
atterrissage (m) 1) приземление, посадка 2) замед-
ление темпов экономического роста
~ en catastrophe «аварийная посадка», резкое замед-
339
ление темпов экономического роста
~ en douceur «мягкая посадка», постепенное
замедление темпов экономического
роста
attirer qn, qch привлекать
attraction (f) привлечение (напр., клиентуры)
attrait (m) привлекательность
attribuer qch предоставлять, выделять (напр.,
средства)
audacieux, (-euse) смелый, рискованный
au-delà de qch помимо, кроме (чего-либо); выше,
больше (чего-либо)
autofinancement (m) самофинансирование
autorités (f pl) monétaires органы денежно-кредитного
регулирования
aval (m) конечная стадия (какого-либо
процесса)
en ~ на конечной стадии, в конце
avance (f) en devise краткосрочная ссуда в иностранной
валюте
avancées (f pl) technologiques технологические новшества
avancement (m) продвижение по службе
avantage (m) 1) преимущество 2) льгота
accorder des ~s предоставлять льготы
~ compétitif [concurrentiel] конкурентное преимущество
procurer un ~ compétitif [concur- обеспечивать конкурентное
rentiel] преимущество
~s fiscaux налоговые льготы
avènement (m) de l’euro введение евро
aversion (f) pour le risque неприятие риска, нежелание
рисковать
avertissement (m) sur les profits объявление о снижении ожидаемой
прибыли
avoirs (m pl) авуары; денежные средства
azimut (m) азимут
tous ~s по всем направлениям
340
faire pencher la ~ en faveur de qn склонять чашу весов в пользу (кого-л.)
торговый баланс
~ commerciale баланс по текущим операциям
~ courante торговый баланс
~ extérieure баланс по текущим операциям
~ des opérations courantes платежный баланс
~ des paiements
bannière (f) 1) знамя, стяг 2) баннер (рекл.)
sous une ~ unique под одной маркой
banque (f) банк
~ d’affaires инвестиционный банк
~ de réseau розничный банк
Banque (f) centrale européenne Европейский центральный банк
(BCE) (ЕЦБ)
Banque (f) des règlements Банк международных расчетов
internationaux
baril (m) баррель
barre (f) планка, отметка, уровень
dépasser la ~ превышать отметку [уровень]
~ fatidique критический уровень
barrières (f pl) барьеры, препятствия, ограничения
contourner [franchir] les ~ преодолевать барьеры
~ douanières таможенные барьеры [пошлины]
~ aux échanges торговые ограничения
~ à l’entrée входные барьеры
bas (m) de gamme товар низкого [низшего] ценового
сегмента
bénéfice (m) прибыль
dégager [engranger, réaliser] un ~ получать прибыль
renouer avec les ~s снова стать прибыльным (о пред-
приятии)
~ par action прибыль на акцию
~ brut валовая прибыль
~ “brut de brut” прибыль без всяких вычетов
~ d’exploitation операционная прибыль
~ net чистая прибыль
~ opérationnel операционная прибыль
bénéficiaire 1) положительный (о балансе)
2) прибыльный (о предприятии)
bénéficier приносить пользу [выгоду]
~ à qch, à qn воспользоваться (чем-либо), получать
~ de qch выгоду
341
bénéfique благоприятный, положительный
berline (f) легковой автомобиль с кузовом
седан
biais (m)
par le ~ de посредством, при помощи, используя
biens (m pl) 1) материальные блага 2) имущество
bilan (m) 1) итог, результат 2) баланс (бухгал-
терский)
~ contrasté противоречивый результат
~ mitigé неоднозначный результат
billet (m) банкнота
~ vert американский доллар
bloc (m) de contrôle контрольный пакет акций
bon (m)
~ de réduction талон на скидку
~ du Trésor казначейский вексель, краткосрочная
государственная облигация
bond (m) скачок; рост, увеличение
faire un ~ подскочить; вырасти, увеличиваться
~ de production прирост производства
~ des prix скачок цен
boom (m) économique экономический бум
bouleverser qch потрясать, кардинально изменять
boulimie (f) голод; ажиотажный спрос
~ de crédit кредитный бум
bourse (f) биржа
entrer en ~ выходить на биржу, проводить [осу-
ществлять] IPO
être coté à la ~ котироваться на бирже
~ de change валютная биржа
~ des valeurs фондовая биржа
boursier, (-ère) биржевой
bousculer qch нарушать; кардинально изменять
bradé, (-e) продающийся по низким [бросовым]
ценам
brader qch распродавать (активы, товары)
branche (f) 1) отделение (компании) 2) отрасль;
сфера деятельности
brent (m) нефть марки «брент»
brevet (m) патент
~ déposé зарегистрированный патент
Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) страны БРИК (Бразилия, Россия,
342
Индия, Китай)
brut (m) сырая нефть
BTP (m) (bâtiment (m) et travaux строительство и общественные
(m pl) publics) работы
bulle (f) (спекулятивный) пузырь,
спекулятивный рост (цены)
gonfler une ~ надувать (спекулятивный) пузырь
~ Internet интернет-пузырь, спекулятивный
рост котировок акций интернет-
компаний
business angel (m) бизнес-ангел (частное лицо, инвес-
тирующее свои средства
в венчурные предприятия на ранних
этапах их становления)
but (m) lucratif цель получения прибыли
cabinet (m)
~ de conseil консалтинговая компания
~ d’études исследовательская компания
CAC (m) 40 (Сotation assitée en КАК 40 (индекс Парижской фон-
continu) довой биржи)
cadres (m pl) руководители, руководящий состав
cahier (m) des charges технические условия
se plier au ~ выполнять технические условия
camion (m) грузовик
campagne (f) кампания
lancer une ~ начать кампанию
~ de communication коммуникационная [коммуни-
кативная] кампания
~ publicitaire [de pub] рекламная кампания
canard (m) boiteux убыточное предприятие
cannibalisation (f) каннибализация (брендов)
cannibaliser
se cannibaliser конкурировать друг с другом
(о марках, брендах одной компании)
cap (m) курс, стратегия
fixer le ~ разрабатывать стратегию
mettre le ~ sur взять курс на
capital (m) капитал
apporter le ~ вносить капитал
~ financier финансовый капитал
~ technique основные средства
343
capitalisation (f) boursière рыночная капитализация
capitaliser накапливать, капитализировать
~ sur qch извлекать выгоду из
capitalistique капиталоемкий
capital-risque (m) венчурный капитал
capital-risqueur (m) венчурный инвестор
capitaux (m pl) капитал, капиталы, (денежные)
средства, фонды
~ permanents (capitaux propres + собственный капитал и долгосрочная
dettes à long terme) задолженность
~ propres собственный капитал
carnet (m) de commandes портфель заказов
carte (f) карта
jouer la ~ de qch сделать ставку на
carton (m)
renouveler le ~ повторить успех
cartouche (f) d’encre чернильный картридж
cash-flow (m) денежный поток, кэш-флоу
cause (f) 1) причина, основание 2) дело
et pour ~ и не без оснований, и на это есть
причины
céder qch уступать (право), продавать (активы)
cellule (f) d’achat отдел закупок
censé, (-e)
être ~ faire предполагается, что
centrale (f) 1) станция 2) объединение
~ d’achat закупочное объединение
~ électrique электростанция
centre (m) d’appel call-центр, контактный центр
по обслуживанию клиентов
cession (f) уступка (права), продажа (активов)
chaîne (f) цепь
~ de distribution розничная (торговая) сеть
~ logistique логистическая цепочка
~ de production конвейер
challenger (m) конкурент
chambardement (m) перемены
champion (m) national (компания) национальный лидер
change (m) валютный курс
~ fixe фиксированный валютный курс
~ flexible entre deux limites валютный коридор
~ flottant [fluctuant] плавающий валютный курс
344
charge (f) ответственность
prendre en ~ qch взять на себя (ответственность
или выполнение какой-либо задачи)
charges (f pl) расходы, издержки
~ exceptionnelles расходы по чрезвычайным опера-
циям, чрезвычайные расходы
~ d’exploitation операционные расходы
~ externes издержки обращения
~ financières финансовые расходы
~ fixes постоянные издержки
~ opérationnelles операционные расходы
~ sociales социальные отчисления
chargeur (m) грузоотправитель
chasse (f)
~ aux coûts стратегия сокращения издержек
~ au stock стратегия сокращения запасов
chef (m) начальник, руководитель
~ comptable (m) главный бухгалтер
~ de marque бренд-менеджер
chiffre (m) цифра
à deux ~s выраженный двузначным числом
~ d’affaires оборот, выручка
enregistrer [réaliser] un ~ иметь выручку в … €
d’affaires de …€
choix (m) 1) выбор 2) ассортимент (товаров)
cible (f) 1) целевая аудитория 2) объект
поглощения (о компании)
cimentier (m) цементный завод
circulation (f) обращение; оборот
mettre en ~ пускать в обращение
~ monétaire денежное обращение
clause (f) contractuelle условие договора
clôturer qch завершать (отчетный период)
закрывать (биржевую сессию)
code-barre (m) штрих-код
co-entreprise (f) совместное предприятие
coeur (m) d’activité [de métier] основной [профильный] вид деятель-
ности (предприятия)
collaborateur (m) сотрудник
collecte (f) 1) сбор (данных, информации)
2) привлечение (сбережений)
collectivités (f pl) locales органы местной власти
345
comité (m) exécutif исполнительный комитет
commande (f) заказ
commerce (m) торговля
~ de détail розничная торговля
~ électronique электронная торговля
~ extérieur внешняя торговля
~ de gros оптовая торговля
commercialisation (f) сбыт
commercialiser qch сбывать
commission (f) комиссия, комиссионное вознаграж-
дение
commissionnaire (m) комиссионер (торговый посредник)
Communauté (f) européenne Европейское сообщество
communication (f) institutionnelle связи с общественностью
compétences (f pl) компетенции; знания
exploiter les ~s clefs использовать ключевые компетен-
ции
compétiteur (m) конкурент
compétitif, (-ve) конкурентоспособный
compétition (f) соревнование; конкуренция
compétitivité (f) конкурентоспособность
complémentaire дополнительный
complémentarité (f) взаимодополняемость
jouer sur les ~s использовать взаимодополняющие
факторы
complexe (m) industriel промышленный комплекс
comportement (m) поведение (напр. покупателей)
composants (m pl) комплектующие
composition (f) состав
comptabiliser qch учитывать (в бухгалтерском балансе)
comptabilité (f) 1) бухгалтерский учет 2) (финан-
совая) отчетность 3) бухгалтерия
(отдел компании)
comptable бухгалтерский, балансовый
comptable (m) бухгалтер
compte (m) счет
pour le ~ de qn за счет (кого-либо)
pour son propre ~ за свой счет
~ de résultat отчет о прибылях и убытках
comptes (m pl) 1) счета 2) (финансовая) отчетность
(предприятия)
publier ses ~ публиковать отчетность
346
~ annuels годовая отчетность
~ consolidés консолидированная отчетность
concéder qch уступать (право)
concept (m) понятие
conception (f) 1) разработка 2) концепция
concession (f) 1) концессия 2) уступка 3) предо-
ставление эксклюзивных прав
на реализацию товара
(на определенной территории)
concessionnaire (m) эксклюзивный дистрибьютор
concevoir qch разрабатывать
concomitance (f) сосуществование; совпадение
concourir à qch способствовать, содействовать
concurrence (f) 1) конкуренция 2) конкуренты
contrer [faire face à] la ~ противостоять конкуренции
~ locale местные конкуренты
~, rude жесткая конкуренция
concurrentiel, (-le) конкурентный
confier qch à qn доверять, передавать
conforme à qch соответствующий (чему-либо)
être ~ à соответствовать
conforter qch поддерживать, способствовать
conjoncture (f) конъюнктура
s’immuniser contre [se mettre à не зависеть от изменений
l’abri de] la ~ конъюнктуры
profiter [tirer parti] de la ~ воспользоваться конъюнктурой
~ défavorable [dégradée, déprimée] неблагоприятная конъюнктура
~ favorable [forte] благоприятная конъюнктура
~ incertaine неопределенная конъюнктура
~ morose неблагоприятная конъюнктура
~ porteuse благоприятная конъюнктура
~ surchauffée перегрев конъюнктуры
conjoncturel, (-le) конъюнктурный, связанный
с конъюнктурой, краткосрочный
conjugué, (-e) à qch в сочетании с, наряду с
consécutif, (-ve) следующий один за другим
~ à qch последовавший за
conseil (m) d’administration административный совет
consolidation (f) 1) консолидация, концентрация
(на рынке) 2) укрепление (позиций)
3) консолидация (счетов)
consommation (f) intermédiaire промежуточное потребление
347
constructeur (m) производитель (напр., автомобилей,
авиатехники)
contenir qch сдерживать (напр., инфляцию, рост
расходов)
contenu (m) содержание, контент (интерн.)
contexte (m) условия, обстановка, среда
dans ce ~ в этих условиях
~ concurrentiel конкурентная среда
~ économique экономическая конъюнктура
~ peu porteur неблагоприятные условия, небла-
гоприятная конъюнктура
~ porteur благоприятные условия, благо-
приятная конъюнктура
Continent (m), Vieux Старый Свет, Европа
continu, (-e) продолжающийся, устойчивый
contracter 1) сжимать, стягивать, напрягать
2) заключать договор
se contracter сокращаться, снижаться
contraction (f) сокращение, снижение, спад
contradictoire противоречивый
contrainte (f) ограничение; трудность, проблема
~s financières проблемы, связанные с финанси-
рованием
~s réglementaires нормативные ограничения, законо-
дательные ограничения
contrat (m) договор, контракт
renouveler le ~ продлевать договор
~ d’entreprise договор подряда
~ de fourniture договор поставки
~ futures sur les devises фьючерсный контракт на покупку
валюты
~ principal договор подряда
~ de sous-traitance договор субподряда
~ de travail à durée déterminée срочный трудовой договор
(CDD)
~ de travail à durée indéterminée бессрочный трудовой договор
(CDI)
contrecoup (m) последствие
contre-courant (m) встречное течение
aller à ~ идти против течения
contrefaçon (f) контрафактная продукция
contrepartie (f)
348
en ~ de qch взамен (чего-либо)
contre-performance (f) отрицательный результат
contrepoids (m) противовес
contrôle (m) контроль
prendre le ~ d’une entreprise приобретать контрольный пакет
акций компании
~ des changes валютный контроль
~ de gestion управленческий контроль
conversion (f) пересчет, обмен (напр., валюты)
~ des bénéfices en euros пересчет прибыли в евро
convertibilité (f) конвертируемость, обратимость
~-or конвертируемость в золото
convertir 1) конвертировать, обменивать
(валюту) 2) обращать
se convertir à qch преобразовывать в, переходить к
(чему-либо новому)
coopération (f) monétaire валютное сотрудничество
coproduction f) совместное производство
coté, (-e) котирующийся (на бирже)
coude (m) локоть
jouer des ~s конкурировать
coup (m)
à ~s de qch за счет (чего-либо), благодаря, ценой
~ de fouet
donner un ~ de fouet à qch подхлестнуть, стимулировать
~ de frein
donner un ~ de frein à qch сдерживать; замедлять
~ de vieux
prendre un ~ de vieux устаревать
couper dans qch урезать, сокращать (напр., расходы)
couronne (f) крона (валюта)
cours (m) цена (биржевого товара), курс
(валюты, ценной бумаги)
~ d’actions курс акций
~ de bourse биржевой курс
~ des matières premières цена на сырьевые товары
~ d’une monnaie курс валюты
course (f) à la taille стратегия (компании), направленная
на увеличение размера
courtier (m) брокер
coût (m) стоимость
au ~ historique по первоначальной стоимости
349
coûteux, (-euse) дорогостоящий
coûts (m pl) издержки, расходы
à moindre (s) ~(s) с наименьшими издержками
laisser déraper les ~ чрезмерно увеличивать изжержки
réduire les ~ сокращать издержки
~ d’acheminement транспортные расходы
~ cachés скрытые издержки
~ de commercialisation расходы по сбыту
~ de communication расходы на рекламу
~, faibles низкие издержки
~ fixes постоянные издержки
~ induits скрытые издержки
~ informatiques расходы на обслуживание
IT-инфраструктуры
~ de la main d’oeuvre расходы на рабочую силу
~ de production издержки производства
~ de recherche расходы на НИОКР
~ salariaux расходы на оплату труда
~ de transaction транзакционные издержки
~ de transport транспортные расходы
~ unitaires издержки производства на единицу
продукции
~ variables переменные издержки
couverture (f) de change страхование от валютных рисков,
валютное хеджирование
couvrir 1) страховать 2) покрывать (напр.,
дефицит)
créance(s) (f) (pl) 1) долговое(ые) требование(я)
2) дебиторская задолженность (бухг.)
recouvrer une ~ взыскивать задолженность по
требованию, взыскивать долг
~s douteuses сомнительные долги
créancier (m) кредитор
création (f) создание
~ d’emplois создание рабочих мест
~ monétaire денежная эмиссия
~ de valeur создание стоимости
crédibilité (f) de qch, de qn доверие (к чему-либо или к кому-л.)
crédible надежный, достойный доверия
créneau (m) рыночная ниша
creusement (m) увеличение (дефицита, долга, дис-
пропорций)
350
creuser qch увеличивать (дефицит, долг, дис-
пропорции)
se creuser увеличиваться (о дефиците, долге,
диспропорциях)
crise (f) кризис
déclencher la ~ вызывать кризис
échapper à la ~ избежать кризиса
prévenir la ~ предотвращать кризис
subir [traverser] la ~ переживать кризис
~ boursière биржевой кризис
~ de change валютный кризис
~ d’endettement кризис задолженности
~ de défiance кризис доверия
~ financière финансовый кризис
~ immobilière кризис на рынке недвижимости
~ de liquidité кризис ликвидности
~ monétaire валютный кризис
~ de subprime кризис субстандартной ипотеки
(кризис на рынке рискованных
ипотечных кредитов)
croissance (f) 1) рост, увеличение 2) экономический
рост
doper la ~ стимулировать экономический рост
freiner la ~ сдерживать экономический рост
relancer [tirer] la ~ стимулировать экономический рост
~ atone вялый экономический рост
~ élevée высокий экономический рост
~ faible низкий экономический рост
~ forte высокий экономический рост
~ externe внешний рост (компании) (стратегия
роста путем приобретения другой
компании)
~ fragile неустойчивый экономический рост
~ interne внутренний рост (компании)
(стратегия роста за счет внутрен-
них ресурсов)
~ modérée умеренный экономический рост
~ molle вялый экономический рост
~ offensive агрессивный рост (компании)
~ organique внутренний рост (компании)
(стратегия роста за счет внутрен-
них ресурсов)
351
~ soutenue устойчивый экономический рост
~ vigoureuse высокий экономический рост
cuivre (m) медь
culture (f) d’entreprise корпоративная культура (компании)
cure (f) d’austérité жесткая экономическая политика,
стратегия сокращения издержек
(о предприятии)
CV (m) [curriculum vitae] резюме (анкета)
déposer un ~ подавать анкету
cycle (m) цикл
prolonger le ~ удлинять цикл
~ de production производственный цикл
~ (de vie) du produit жизненный цикл товара
~ de vie d’une activité жизненный цикл бизнеса
352
défaut (m) недостаток; брак
défense (f) защита, поддержка (напр., нацио-
нальной валюты)
défensif, (-ve) оборонительный
défensive (f) оборонительная стратегия
défi (m) вызов
lancer le ~ бросить вызов
relever le ~ принять вызов
déficit (m) 1) дефицит, недостаток, нехватка
2) дефицит (бюджета), отрицатель-
ное сальдо (баланса) 3) убыток
(о предприятии)
accuser un ~ иметь дефицит
combler le ~ покрывать дефицит
creuser le ~ увеличивать дефицит
essuyer un ~ нести убытки
~ budgétaire дефицит государственного бюджета
~ commercial дефицит торгового баланса
~ courant дефицит баланса по текущим опера-
циям
~ extérieur дефицит торгового баланса
~s jumeaux двойной дефицит (торгового баланса
и государственного бюджета)
~ public дефицит государственного бюджета
déficitaire 1) дефицитный (о бюджете, балан-
се) 2) убыточный (о предприятии)
déflation (f) дефляция, снижение цен
défricheur (m) первооткрыватель, пионер,
первопроходец
dégât(s) (m) (pl) ущерб
faire du ~ наносить ущерб
dégradation (f) ухудшение
dégrader qch ухудшать
se dégrader ухудшаться
dégringolade (f) резкое падение, резкое снижение,
обвал (о курсе валюты, ценных
бумаг, о цене сырьевых товаров)
dégringoler резко падать, резко понижаться
(о курсе валюты, ценных бумаг,
о цене сырьевых товаров)
délai (m) 1) срок 2) отсрочка
~ de livraison срок поставки
353
~ de paiement отсрочка платежа
~s de production сроки производства
délicat, (-e) трудный, сложный (о проблеме)
délocalisation (f) de la перенос производства [производст-
production венных мощностей], офшорное
производство
demande (f) спрос
freiner la ~ сдерживать спрос
relancer [stimuler] la ~ стимулировать спрос
~ domestique внутренний спрос
~ extérieure внешний спрос
~ intérieure внутренний спрос
démantèlement (m) ликвидация, свертывание (какого-
либо вида деятельности)
démission (f) отставка
donner sa ~ подать в отставку
démissionner подать в отставку
dépasser qch превышать, превосходить; выходить
за рамки (чего-либо)
dépenses (f pl) расходы
~ d’investissement инвестиционные расходы
~ publicitaires расходы на рекламу
~ publiques государственные расходы
~ de recherche расходы на НИОКР
déplacement (m) перемещение; перенос; смещение
dépréciation (f) обесценение, снижение (стоимости
актива, курса валюты)
~ d’une monnaie снижение курса валюты
déprécier qch обесценивать, понижать (стои-
мость актива, курс валюты)
se déprécier обесцениваться, снижаться (о курсе
валюты)
dépression (f) депрессия (фаза экономического
цикла)
déqualification (f) снижение квалификации
dérapage (m) inflationniste резкий рост инфляции, скачок
инфляции
déraper резко [стремительно] расти
(об инфляции, государственных
расходах, издержках предприятия)
déréglementation (f) дерегулирование, снятие ограниче-
ний, либерализация
354
désengagement (m) du métier non продажа непрофильного актива
stratégique
désengager qn освобождать (от обязательства)
se désengager de qch отказаться от; продать (какой-либо
бизнес)
déséquilibre (m) нарушение равновесия, дисбаланс
~ entre l’offre et la demande нарушение равновесия между
спросом и предложением
déséquilibres (m pl) structurels структурные диспропорции
désigner qch, qn 1) обозначать (что-либо) 2) назна-
чать (кого-либо) (на должность)
désinflation (f) снижение темпов инфляции,
замедление инфляции
désordres (m pl) потрясения; кризис
~ financiers финансовые потрясения
~ monétaires валютные потрясения
desserrement (m) смягчение (политики)
~ budgétaire смягчение бюджетной политики
~ monétaire смягчение денежно-кредитной поли-
тики
desserte (f) des magasins обслуживание магазинов
déstockage (m) сокращение запасов
désuet, (-ète) устаревший
détenir qch владеть, держать (ценные бумаги)
détente (f) monétaire политика «дешевых денег», сниже-
ние процентных ставок
détenteur (m) владелец, держатель (ценных бумаг)
détention (f) владение
~ d’une part de capital владение долей в капитале (пред-
приятия), владение пакетом акций
(предприятия)
détérioration (f) 1) ухудшение 2) порча, повреждение
(товара)
~ de la conjoncture ухудшение конъюнктуры
~ de l’image ухудшение имиджа (компании)
détériorer 1) ухудшать 2) портить, повреждать
(напр., товар)
se détériorer 1) ухудшаться 2) портиться, повреж-
даться (напр., о товаре)
déterminer qch 1) определять 2) разрабатывать
(напр., стратегию) 3) вызывать,
быть причиной
355
dette(s) (f)(pl) 1) долг(и), задолженность 2) кре-
диторская задолженность (бухг.)
amortir une ~ погашать долг
contracter une ~ иметь долг, взять в долг
régler [rembourser] une ~ погашать долг
~s d’exploitation краткосрочные пассивы, заемные
средства в эксплуатации
~ financière nette чистый (финансовый) долг (общий
долг, включающий долгосрочные и
краткосрочные финансовые обяза-
тельства, за вычетом денежных
средств, включающих наличность,
банковские депозиты и кратко-
срочные финансовые вложения)
~s financières долгосрочные пассивы, долго-
срочные финансовые обязательства
~s fournisseurs кредиторская задолженность
~s, mauvaises сомнительные долги
~s non exigibles долги, не подлежащие востребо-
ванию
~ publique государственный долг
dévaluation (f) compétitive конкурентная девальвация
dévaluer qch девальвировать
devancer qn опережать, обгонять
développement (m) durable устойчивое развитие
devise (f) (иностранная) валюта
~ mieux rémunérée более доходная валюта
~ à taux d’intérêt bas низкодоходная валюта
différence (d) de change курсовая разница
~ négative отрицательная курсовая разница
~ positive положительная курсовая разница
diffusion (f) распространение; передача
diluer qch разводнять (капитал)
dilution (f) разводнение (капитала)
dimension (f) размер
dirigeant (m) руководитель
dispersion (f) разбросанность; распыление (капи-
тала)
disponibilité (f) des ressources наличие ресурсов
disponibilités (f pl) наличность
dispositif (m) устройство, механизм; орган
mettre en place un ~ создавать механизм
356
~ de surveillance et de contrôle механизм или орган надзора
и контроля
dispositions (f pl) fiscales налоговые меры
distance (f) дистанция, расстояние
à~ дистанционный, на расстоянии
distributeur (m) дистрибьютор, дистрибьюторская
компания, сбытовая компания
~s, grands крупные розничные торговые сети
distribution (f) сбыт
~, grande крупные розничные торговые сети
diversification (f) диверсификация
~ conglomérale конгломератная диверсификация
~ horizontale [concentrique] горизонтальная диверсификация
~ liée связанная диверсификация
~ non liée несвязанная диверсификация
~ de placement диверсификация с целью вложения
свободных денежных средств
~ de redéploiement диверсификация с целью перепрофи-
лирования деятельности
~ trop accentuée чрезмерная диверсификация
~ verticale en amont обратная вертикальная диверсифи-
кация
~ verticale en aval прямая вертикальная диверсифи-
кация
dividende (m) дивиденд
division (f) подразделение (компании)
se débarasser de [vendre] la ~ продать подразделение (компании)
domaine (m) d’activité сфера [вид, направление] (предпри-
нимательской) деятельности, бизнес-
направление
se lancer dans un nouveau ~ начать развивать новую сферу дея-
тельности
donne (f) ситуация, условия (на рынке)
changer la ~ изменить ситуацию (на рынке)
donneur (m)
~ de licence лицензиар
~ d’ordre подрядчик
dons (m pl) versés ou reçus безвозмездно переданные или
полученные ценности (бухг.)
doper qch увеличивать, повышать; стимули-
ровать
dotations (f pl) 1) дотации, ассигнования 2) отчис-
357
ления (бухг.)
~ aux amortissements амортизационные отчисления
~ aux provisions отчисления в резервы
doté, (-e) оснащенный, снабженный
être ~ de qch иметь (что-либо), располагать (чем-
либо)
Douanes (f pl) Таможенное управление
doubler qn обгонять, опережать (кого-либо)
droit (m) 1) право 2) сбор, пошлина
~ de douane таможенная пошлина
~ de propriété intellectuelle право интеллектуальной собствен-
ности
dynamisme (m) динамичное развитие
dysfonctionnement (m) неэффективное функционирование
358
вий изменения конъюнктуры
éditeur (m) de logiciels компания — разработчик
программного обеспечения
effectif, (-ve) действительный, фактический,
реальный, очевидный
effectifs (m pl) штат, персонал (предприятия)
effet (m) 1) эффект, результат, последствие
2) вексель
produire un ~ оказываать действие [воздействие]
~ de change последствия колебания валютных
курсов
contrecarrer l’~ de change противостоять последствиям колеба-
ния валютных курсов
~ de levier эффект рычага
~ pervers отрицательное последствие
~ de synergie эффект синергии
~ de taille эффект масштаба
efficace эффективный, действенный, резуль-
тативный
efficacité (f) эффективность, действенность, ре-
зультативность
efficience (f) экономическая эффективность
effondrement (m) крах, кризис; обвал, резкое снижение
~ d’une monnaie резкое снижение курса валюты
~ de la valeur d’une action резкое снижение стоимости акции
effondrer qch рушить, обрушить
s'effondrer обрушиваться; резко снижаться
effort (m) усилие
déployer des ~s предпринимать усилия
~ d’équipement инвестиции в производство
~ de recherche et de développement инвестиции в НИОКР
égaler qch сравниться с
élément (m) элемент, составная часть; фактор
éléments (m pl) exceptionnels [non прибыль или убытки от чрезвы-
récurrents] чайных операций
~ négatifs убытки от чрезвычайных операций
~ positifs прибыль от чрезвычайных операций
élimination (f) отмена ; устранение, ликвидация
éliminer qch отменять; устранять
emballage (m) упаковка
emballement (m) скачок, резкий рост (цен); перегрев
(на рынке)
359
~ des matières premières скачок цен на сырье
embauche (f) наем (рабочей силы)
embaucher qn нанимать (рабочую силу)
embellie (f) временное улучшение
экономической ситуации
émettre qch эмитировать, выпускать в обращение
émission (f) эмиссия
~ monétaire денежная эмиссия
~ des titres эмиссия ценных бумаг
empilement (m) de marques увеличение количества брендов
(в компании)
Empire (m) du Milieu Китай
emploi (m) 1) занятость 2) рабочее место
3) использование средств (бухг.)
~ à vie система пожизненного найма
employé (m) служащий
employeur (m) работодатель, наниматель
(на работу)
emprunt (m) заем
lancer un ~ выпускать заем
rembourser un ~ погашать заем
~ à court/moyen/long terme кратко/средне/долгосрочный заем
~ d’Etat государственный заем
~ obligataire облигационный заем
emprunter qch занимать (деньги), брать в долг
emprunteur (m) заемщик
encadrer qch ограничивать; регулировать;
контролировать
enchères (f pl) аукционная продажа
encourageant, (-e) обнадеживающий (напр., результат,
прогноз)
encourager qn, qch побуждать (кого-либо), стимулиро-
вать (что-либо)
en-cours (m) незавершенное производство (бухг.)
endémique постоянный, хронический
endetté, (-e) имеющий задолженность, обреме-
ненный долгами
endettement (m) задолженность
~, lourd чрезмерная задолженность
endetter обременять долгами
s’endetter иметь долги, задолжать
endormissement (m) успокоение; пассивность
360
engagement (m) 1) обязательство 2) использование
(ресурсов), вложение (капиталов)
3) наем (на работу)
~s hors bilan забалансовые обязательства
engager qn, qch 1) обязывать, связывать обяза-
тельством 2) использовать (ресурсы),
вкладывать (капиталы) 3) нанимать
(на работу)
s’engager à faire обязываться, брать на себя обяза-
тельство
engouement (m) pour qch огромный интерес к
enjeu (m) ставка, цель
l’~ est de taille ставка высока, цель важна
~ stratégique стратегическая цель
enjoliver qch приукрашивать (напр., показатели
финансовой отчетности)
enrayer qch приостанавливать, сдерживать
s’enrayer сломаться, дать сбой
enrichissement (m) des tâches усложнение задач
enseigne (f) 1) вывеска 2) фирменный знак 3) тор-
говая компания
être logé à la même ~ находиться в одинаковых условиях
~ de distribution компания розничной торговли
~ grand public супер или гипермаркет
entrave (f) помеха, препятствие, барьер
entraver qch мешать, препятствовать
entrée (f)
~ en bourse выход на биржу, IPO
~ de gamme товар низкого [низшего] ценового
сегмента
entrées (f pl) ввоз, приток, поступление
~ de commandes поступление заказов
~ d’investissement приток инвестиций
entreposage (m) складирование, помещение на склад
entrepôt (m) склад
entrepreneur (m) principal подрядчик
entreprise (f) предприятие
mettre la main sur une ~ купить предприятие
redresser une ~ улучшить финансовое положение
предприятия
~ cotée публичная компания, компания, чьи
акции котируются на бирже
361
~ externalisatrice предприятие, передающее на аутсор-
синг (какую-либо свою функцию)
~ hexagonale французское предприятие
~ publique государственное предприятие
~ semi-publique смешанное предприятие
~ sociétaire общество
~ saine устойчивое, стабильное (в финансо-
вом отношении) предприятие
~ tricolore французское предприятие
entretenir qch 1) поддерживать, сохранять (напр.,
отношения) 2) обеспечивать техни-
ческое обслуживание (оборудования)
entretien (m) 1) поддержание, сохранение (напр.,
отношений) 2) техническое обслужи-
вание (оборудования)
enveloppe (f) выделенные (на что-либо) средства
envergure (f) размах, масштаб
de grande ~ широкомасштабный
environnement (m) среда
~ concurrentiel конкурентная среда
~ hostile враждебная среда
envolée (f) скачок, резкий рост (цен)
envoler
s’envoler резко возрасти, подскочить
épargne (f) сбережения
épargner qch, qn 1) сберегать (деньги) 2) избавлять,
пощадить
épouvantail (m) пугало, чучело
faire office d’~ отпугивать, отталкивать
épuisement (m) истощение, исчерпание
épuiser qch истощать, исчерпать
s’épuiser истощаться, исчерпаться
équilibre (m) 1) равновесие, баланс 2) безубыточ-
ность
maintenir l’~ сохранять равновесие
rétablir [retrouver] l’~ восстанавливать равновесие
~s fondamentaux основные составляющие макроэко-
номического равновесия
~ de gamme сбалансированная ассортиментная
линейка
équipe (f) команда
équipement (m) оборудование
362
~ embarqué бортовое оборудование (приборы
транспортной навигации)
~ polyvalent многофункциональное оборудование
équipementier (m) поставщик комплектующих
espace (m) publicitaire рекламное пространство
essor (m) подъем
essoufflement (m) спад, снижение, замедление темпа
~ de la croissance замедление темпов экономического
роста
~ de la demande снижение спроса
~ du modèle de développement кризис модели развития
essouffler вызывать одышку
s’essouffler выдыхаться; уменьшаться,
снижаться, замедляться
estimations (f pl) оценки
selon les ~ по оценкам
établissement (m) учреждение, организация;
предприятие
~ public государственное учреждение
étalon (m) эталон, стандарт
~-or золотой стандарт
~ de change-or золотовалютный стандарт
~ de référence основная [эталонная] валюта
état (m) général des affaires деловой климат
état-major (m) руководящий состав
renouveler l’~ обновлять руководящий состав
états (m pl) financiers финансовая отчетность
établir les ~ составлять финансовую отчетность
étendre qch расширять, распространять
s’étendre расширяться, распространяться
étroit, (-e) узкий, тесный (об отношениях)
évaluation (f) оценка
évaluer qch оценивать
évasion (f) d’une clientèle отток клиентов
éventail (m) ассортимент (товаров)
évoluer меняться, изменяться; развиваться
évolution (f) изменение, динамика; развитие
~s conjoncturelles изменения конъюнктуры,
циклические колебания
~s des prix колебания цен
excédent (m) 1) избыток, излишек
2) профицит (бюджета),
363
положительное сальдо (баланса)
~ brut d’exploitation валовая прибыль от основной дея-
тельности (до вычета процентов,
налога на прибыль, переоценки
и амортизации), EBITDA
~ budgétaire профицит государственного бюджета
~ commercial положительное сальдо торгового
баланса
~ courant положительное сальдо баланса
по текущим операциям
~ extérieur положительное сальдо торгового
баланса
~ de liquidités избыток ликвидных средств
~ public профицит государственного бюджета
excéder qch превышать
exclusion (f) des concurrents вытеснение конкурентов
exercice (m) отчетный период
boucler [clôturer] un ~ record завершать отчетный период
с рекордными показателями
~ écoulé истекший отчетный период
exhaustif, (-ve) исчерпывающий, всеобъемлющий
exigibilité (f) срочность погашения обязательства
expansion (f) 1) экспансия, расширение 2) рост,
увеличение 3) подъем (фаза эконо-
мического цикла)
~ à l’étranger внешняя экспансия
expiration (f) истечение (срока)
expirer истекать (о сроке)
exploitation (f) 1) эксплуатация, использование
2) сельскохозяйственное предприя-
тие 3) основная деятельность (пред-
приятия)
explosion (f) взрыв; бурный рост
~ de la demande потребительский бум
exportation(s) (f)(pl) экспорт
relancer les ~ стимулировать экспорт
~ concertée [associée] совместный экспорт
~ directe прямой экспорт
~ indirecte непрямой экспорт
extension (f) расширение
~ de gamme расширение ассортиментной
линейки
364
~ de marque расширение бренда
externalisation (f) аутсорсинг
se convertir à l’~ перейти на аутсорсинг
faire appel [recourir] à l’~ использовать аутсорсинг
externaliser qch передавать на аутсорсинг
(какую-либо функцию или сферу
деятельности)
externalités (f pl) экстерналии, внешние эффекты
или последствия
extraire qch добывать (полезные ископаемые)
365
fiscalité (f) налоговая система
flambée (f) резкий рост, скачок (цен)
fléchir снижаться, уменьшаться
fleuron (m) ведущая компания
flexibilité (f) гибкость
flexible гибкий
flot (m) волна; поток
se maintenir à ~ удержаться на плаву
remettre à ~ восстановить, возродить
(напр., предприятие)
fluctuations (f pl) колебания
~ inopinées de la demande неожиданные колебания спроса
~ du marché рыночные колебания
~ monétaires валютные колебания
~ des prix колебания цен
fluctuer колебаться
flux (m) (pl) поток(и)
~ de liquidité(s) потоки наличности
~ monétaires денежные потоки
~ de production производственные потоки
foire (f) ярмарка
fonction (f) функция; должность
en ~ de qch в зависимости от
être ~ de qch зависеть от
exercer [remplir] une ~ выполнять функцию
fondamentaux (m pl) основные макроэкономические
показатели
fondre резко сокращаться
fonds (m) 1) фонд, капитал 2) фонд, компания
~ de commerce деловая репутация, гудвилл
~ d’investissement инвестиционный фонд
~ de roulement оборотный капитал
fonds (m pl) фонды, капиталы, средства
~ propres собственные средства
renforcer les ~ propres увеличивать собственные средства
force (f) de vente торговый персонал
formation (f) 1) образование, формирование
2) обучение, профессиональная под-
готовка
fort, (-e) сильный (напр., валюта),
высокий (напр., рост, спрос)
fournisseur (m) поставщик
366
fractionnement (m) раздробленность
fragile слабый, уязвимый; неустойчивый,
нестабильный
fragilisé, (-e) ослабленный
fragilité (f) слабость, уязвимость; неустойчи-
вость, нестабильность
frais (m pl) расходы
couvrir les ~ покрывать расходы
~ de développement расходы на развитие
~ d’établissement организационные расходы
~ financiers финансовые расходы
~ généraux общие расходы
~ de personnel расходы на зарплату персонала
~ de recherche et de développement расходы на НИОКР
~ de transport транспортные расходы
franchir qch проходить (этап), преодолевать
(отметку, уровень)
franchise (f) (commerciale) франчайзинг
franchisé (m) пользователь (сторона договора
франчайзинга)
franchiseur (m) правообладатель (сторона договора
франчайзинга)
frein (m) тормоз; преграда, помеха
freinage (m) 1) торможение, сдерживание 2) за-
медление темпов экономического
роста (фаза экономического цикла)
freiner qch тормозить, сдерживать
frénésie (f) высокий уровень (чего-либо); бум
~ d’achat высокий уровень потребительского
спроса, потребительский бум
~ d’investissements высокий уровень инвестиций, инвес-
тиционный бум
fret (m) фрахт, перевозка грузов
fruit (m) плод
recueillir les ~s de qch пожинать плоды (чего-либо)
fusion (f) слияние
~ conglomérale конгломератное слияние
~ horizontale горизонтальное слияние
~ verticale вертикальное слияние
fusionner осуществлять слияние
fusions-acquisitions (f pl) слияния и поглощения
se livrer régulièrement aux ~ систематически осуществлять сделки
367
по слиянию и поглощению
relancer les ~ стимулировать процесс слияний
и поглощений, дать импульс
процессу слияний и поглощений
gagner выигрывать
~ en compétitivité увеличить конкурентоспособность
~ en taille увеличить размер
gain (m) выигрыш; прибыль, доход
générer les meilleurs ~s приносить наибольший доход
~ de change положительная курсовая разница
~s de productivité прирост производительности труда
gamme (f) ассортимент, ассортиментная линейка
расширять ассортиментную линейку
élargir [étendre] la ~ расширять предложение насчет
monter en ~ товаров верхнего ценового сегмента
обновлять ассортимент
repenser la ~ короткая ассортиментная линейка
~ courte широкая ассортиментная линейка
~ large глубокая ассортиментная линейка
~ profonde
gaz (m) naturel liquéfié сжиженный природный газ
gazelle (f) небольшое быстрорастущее пред-
приятие
gel (m) замораживание (напр., заработной
платы, инвестиционных расходов)
geler qch заморозить (напр., заработную
плату, инвестиционные расходы)
génie (m) civil гражданское строительство
gérant (m) 1) управляющий 2) руководитель
ООО или товарищества
gérer qch управлять
gestion (f) управление
~ de l’informatique обслуживание IT-инфраструктуры
~ de production assistée par ordina- система компьютерного управления
teur (GPAO) производством
gestionnaire (m) de portefeuille управляющий (инвестиционным)
портфелем
gisement (m) месторождение; источник
glissade (f) снижение (курса валюты)
glissement (m) снижение (курса валюты)
gonflement (m) раздувание, надувание; чрезмерное
368
увеличение, чрезмерный рост
~ d’une bulle надувание [образование] спекулятив-
ного пузыря
~ des dépenses publiques чрезмерное увеличение государст-
венных расходов
gonfler qch чрезмерно увеличивать (напр.,
расходы)
gouverneur (m) de la banque управляющий центральным банком
centrale
grandeur (f) величина
grever qch ложиться тяжелым бременем на,
отрицательно сказываться на
griffe (f) ярлык; (дорогой) бренд
grimper расти, увеличиваться
gros (m) оптовая торговля
grossiste (m) оптовик
ici здесь
d’~ à … (2020) к … (к 2020 году)
idée (f) préconçue [reçue] стереотип
image (f) имидж
casser une ~ изменять имидж
rajeunir l’~ d’un groupe обновлять имидж компании
immatriculer qch регистрировать
se faire ~ зарегистрироваться
369
immeuble (m) здание
immobilier недвижимый
immobilier (m) недвижимость
immobilisations (f pl) внеоборотные средства
~ corporelles основные средства
~ financières долгосрочные финансовые активы
[вложения]
~ incorporelles нематериальные активы
immuniser qch придавать иммунитет, защищать
s’immuniser contre qch защищаться от
impact (m) воздействие, влияние
avoir de l’~ sur qch оказывать воздействие на
implantation (f) 1) внедрение (на рынок какой-либо
страны) 2) создание [открытие, раз-
мещение] предприятия (в другом
регионе, в другой стране)
implantations (f pl) заводы, производственные единицы
(за рубежом)
implanter qch внедрять; размещать (завод, пред-
приятие)
s’implanter 1) внедряться (на рынок) 2) откры-
вать свое производство (за рубежом)
implication (f) вовлеченность, участие
impliquer qn, qch 1) вовлекать (кого-либо) 2) означать,
подразумевать (что-либо)
s’impliquer принимать активное участие
importance (f) 1) важность, значимость 2) размер
(напр., капитала), объем (напр., долга)
important, (-e) 1) важный, значимый 2) большой,
крупный, значительный
imposer qch 1) навязывать 2) облагать налогом
s’imposer 1) становиться необходимым 2) зани-
мать прочные позиции (на рынке)
impôt (m) налог
~ sur le bénéfice налог на прибыль
~ sur le revenu подоходный налог
~ sur les sociétés корпоративный налог, налог
на прибыль
imprimante (f) принтер
incertitude (f) неопределенность; неуверенность
incidence (f) последствие, результат; влияние
avoir une ~ sur qch, sur qn оказывать влияние на
370
incontournable неизбежный
indicateur (m) показатель
~s d’activité économique макроэкономические показатели
indice (m) 1) признак 2) индекс
~ phare основной индекс (биржи)
~ des prix индекс цен
inflation (f) инфляция
maîtriser l’~ сдерживать инфляцию
infléchir qch изменять
infogérance (f) IT-аутсорсинг
innovation (f) инновация
~ produit инновационный товар
~ de rupture революционная инновация
inscrire qch 1) записывать 2) вносить, включать
s’inscrire dans qch вписываться в, являться составной
частью
installations (f pl) techniques технические сооружения
instrument (m) инструмент
~s de couverture инструменты страхования
(от валютных рисков)
~s monétaires инструменты денежно-кредитной
политики
intégration (f) monétaire валютная интеграция
interbancaire межбанковский
interdépendance (f) взаимозависимость
intérêt (m) процент
intermédiaire (m) посредник
international (m)
à l’~ на международном рынке
internationalisation (f) интернационализация
~ commerciale интернационализация (компании)
за счет экспортной торговли
~ productive интернационализация (компании)
за счет экспорта производства
internaute (m) пользователь Интернета
intervenir 1) вмешиваться 2) происходить
(о каком-либо событии)
intervention (f) вмешательство, интервенция
~ sur le marché des changes интервенция (Центробанка)
на валютном рынке
introduire qch вводить, внедрять
s’introduire dans la [en] bourse выходить на биржу, проводить
371
[осуществлять] IPO
invasion (f) нашествие, вторжение
inverser qch изменять направление (чего-либо)
investir qn d’une autorité облечь (кого-либо) властью
investissements (m pl) капиталовложения, инвестиции
faire [effectuer, réaliser ] des ~ осуществлять инвестиции
~ de capacité капиталовложения, направленные
на расширение производства
~ à court/moyen/long terme кратко/ средне/долгосрочные инвес-
тиции
~ de départ начальные инвестиции
~ directs étrangers (IDE) прямые зарубежные инвестиции
(ПЗИ)
~ d’expansion капиталовложения, направленные на
расширение производства
~ hasardeux рискованные инвестиции
~ immatériels инвестиции в нематериальные
активы
~ indirects портфельные инвестиции
~ industriels промышленные инвестиции
~ lourds большой объем инвестиций
~ matériels инвестиции в материальные активы
~ de modernisation капиталовложения, направленные
на модернизацию производства
~ de portefeuille портфельные инвестиции
~ productifs производственные инвестиции
~ de productivité капиталовложения, направленные
на модернизацию производства
~ risqués [à risque] рискованные инвестиции
372
~ de qualité знак качества
lancement (m) 1) начало, запуск 2) выпуск
(товара на рынок)
lancer qch 1) начинать, запускать 2) выпускать
(товар на рынок)
se lancer dans qch приступать к, заняться чем-либо
législation (f) законодательство
~ anti-trust антимонопольное законодательство
~ fiscale налоговое законодательство
levée (f) 1) отмена (напр. ограничений)
2) привлечение (капитала
на финансовом рынке)
lever qch 1) снимать, отменять (напр., ограни-
чения) 2) привлекать (капитал
на финансовом рынке)
levier (m) рычаг
libellé, (-e) en qch выраженный в (какой-либо валюте)
licence (f) лицензия
accorder une ~ выдавать лицензию
renouveler une ~ продлевать лицензию
~ d’exportation экспортная лицензия
licencié (m) лицензиат
licenciement (m) увольнение
licencier qn увольнять
liens (m pl) sponsorisés контекстная реклама
ligne (f) 1) линия 2) ассортиментная линейка
acheter/vendre en ~ покупать / продавать онлайн
[в Интернете]
~ de mire линия прицеливания (воен.)
revenir sur la ~ de mire вновь становиться центром
внимания
~ de produits линейка товаров
linéaire (m) островной прилавок
liquide ликвидный
liquidité (f) ликвидность
liquidités (f pl ) ликвидные средства, наличные
средства
livraison (f) поставка
fractionner les ~s поставлять мелкими партиями
livre (f) sterling фунт стерлингов (валюта)
livrer qch поставлять
localisation (f) размещение (производства)
373
location (f) аренда
locomotive (f) (страна) локомотив (экономического
роста) (экономика, стимулирующая
рост в регионе или в мире)
logiciel (m) программное обеспечение
~ de gestion du cycle de vie des информационная поддержка жизнен-
produits ного цикла изделий (ИПИ или CALS-
технологии)
~ de communication téléphonique программное обеспечение для бес-
gratuit entre PC платной интернет-телефонии
logo (m) логотип
loi (f) закон
~ sur la concurrence [sur les mono- антимонопольное законодательство
poles]
~ sur la fiscalité налоговое законодательство
louer qch 1) сдавать в аренду 2) брать в аренду,
арендовать
loyer (m) de l’argent процентная ставка
374
(напр., инфляцию, рост государст-
венных расходов) 2) владеть (напр.,
новыми технологиями)
management (m) 1) управление, менеджмент (как
процесс) 2) менеджмент, управля-
ющий состав (предприятия)
manager (m) менеджер, управляющий
managérial, (-e) управленческий
manipulation (f) транспортная обработка (товаров,
груза)
manne (f) pétrolière доходы от продажи нефти
manque (m) à gagner упущенная выгода
~ comptable недополученная прибыль
manufacturier (m) промышленная компания
manutention (f) транспортная обработка (груза)
marasme (m) стагнация, застой
marché (m) 1) рынок 2) сделка
attaquer un ~ выходить на рынок
s’imposer sur un ~ занимать прочные позиции на рынке
obtenir un ~ получать сделку
pénétrer un nouveau ~ проникать на новый рынок
se retirer du ~ уходить с рынка
viser un nouveau ~ нацеливаться на новый рынок
~ des capitaux рынок капиталов
~ des changes валютный рынок
~ cible целевой рынок
~ de compensation компенсационная сделка
~ convoité целевой рынок
~ du crédit кредитный рынок
~ domestique национальный рынок
~ émergent быстроразвивающийся рынок
~ de l’emploi рынок труда, рынок заняности
~ en expansion растущий рынок
~ des fusions-acquisitions рынок слияний и поглощений
~ hautement concurrentiel высококонкурентный рынок
~ immobilier рынок недвижимости
~ monétaire денежный рынок, рынок кратко-
срочных капталов
~ porteur [prometteur] перспективный рынок
~ vaste обширный рынок
~ visé целевой рынок
marge (f) маржа, наценка
375
~ marge brute валовая прибыль
~ d’exploitation [opérationnelle] операционная рентабельность
(отношение операционной прибыли
к выручке)
marges (f pl) 1) прибыль 2) пределы (колебаний)
dégager les ~ получать прибыль
préserver les ~ сохранять прибыль на прежнем
уровне
~ de fluctuation пределы колебаний
franchir les ~ de fluctuation выходить за пределы колебаний
respecter les ~s de fluctuation соблюдать пределы колебаний
marginal, (-e) второстепенный, не имеющий боль-
шого значения
mariage (m) слияние
marque (f) марка, бренд, товарный знак
booster une ~ раскручивать бренд
construire [créer] une ~ создавать бренд
faire enregistrer une ~ зарегистрировать бренд
gérer une ~ управлять брендом
s’octroyer une nouvelle ~ приобретать новый бренд
relancer [revitaliser] une ~ обновлять бренд, проводить [осу-
ществлять] ребрендинг
~ branchée модный бренд
~ caution родственный бренд
~ déposée зарегистрированная торговая марка
~ de distributeur товарный знак дистрибьютора
~, grande элитный бренд
~ mondiale глобальный бренд
~ nationale национальный бренд
~ notoire известный бренд
~ ombrelle зонтичный бренд
~ phare ведущий бренд
~ de producteur товарный знак производителя
~ produit монобренд
masse (f) масса
~ monétaire денежная масса
~ salariale фонд заработной платы
matériaux (m pl) de construction строительные материалы
matériel (m) оборудование, техника
~ électronique электронная техника
~ publicitaire рекламное оборудование
matières (f pl) premières сырье, сырьевые ресурсы
376
matrice (f) матрица
maturité (f) зрелость
arriver à ~ достичь стадии зрелости
méga-acquisition (f) мегасделка по поглощению
métaux (m pl) non ferreux цветные металлы
mémoire (f) память; запоминающее устройство
ménages (m pl) домашние хозяйства, население
métier (m) 1) профессия, специальность, ремес-
ло 2) сфера [вид] деятельности (пред-
приятия), бизнес-направление
aborder un nouveau ~ осваивать новый вид деятельности
~ de base основной вид деятельности
se recentrer sur le ~ de base сосредоточиться на основном виде
деятельности
~ d’origine первоначальный вид деятельности
mettre
~ en place qch создавать, осуществлять
~ sur pied qch создавать, разрабатывать (напр.,
проект)
mine (f) шахта, рудник
mise (f)
~ en chantier закладка, начало работы
~ en commun объединение, совместное
использование
~ en évidence выявление
~ en exploitation [en marche] ввод в эксплуатацию, запуск
~ en jeu использование
~ à jour обновление
~ en lumière выделение, подчеркивание
~ en oeuvre претворение в жизнь, осуществление
~ en place создание, осуществление
~ au point уточнение; разработка
~ en production начало производства
~ en valeur оценка; освоение
~ en vente выпуск на рынок
miser sur qn, qch делать ставку на
mobilier (m) urbain городское уличное оборудование,
уличная мебель
mode (m) способ
~ d’interaction способ взаимодействия
~ de production способ производства
modèle (m) модель
377
faire bouger le ~ изменять модель
~ du business [économique] бизнес-модель
~ de référence базовая модель
modération (f) salariale умеренный рост заработной платы
moins-values (f pl) de cession убытки от продажи (активов)
(d’éléments de l’actif immobilisé)
molesse (f) вялость, слабость, низкий уровень
(напр., спроса)
monétaire 1) денежный, денежно-кредитный
2) валютный
monnaie (f) 1) деньги 2) валюта
accrocher une ~ à привязывать валюту к
apprécier une ~ повышать курс валюты
convertir une ~ en обменивать валюту на (другую
валюту)
déprécier une ~ понижать курс валюты
laisser filer une ~ не поддерживать валюту
libeller en ~ выражать, номинировать в (какой-
либо валюте)
soutenir une ~ поддерживать валюту
~ bien rémunérée высокодоходная валюта
~ clé основная валюта
~ du contrat [contractuelle] валюта контракта
~ convertible конвертируемая валюта
~ étrangère иностранная валюта
~ de facturation валюта цены
~ faible слабая валюта
~ forte сильная валюта, твердая валюта
~ fragile слабая валюта
~ inconvertible неконвертируемая валюта
~ nationale национальная валюта
~ de paiement [de règlement] валюта платежа
~ peu rémunérée низкодоходная валюта
~ de réserve резервная валюта
~ saine [solide] сильная валюта, твердая валюта
~ sous-évaluée валюта с заниженным курсом
~ surévaluée валюта с завышенным курсом
~ unique единая валюта
monopole (m) 1) монополия 2) монополист
monospace (m) компакт-вэн
montage (m) 1) сборка 2) схема финансирования
montant (m) размер, объем, сумма
378
montée (f) en puissance усиление влияния, рост популяр-
ности
morose мрачный; неблагоприятный
(о конъюнктуре)
morosité (f) 1) стагнация, застой 2) неблаго-
приятная конъюнктура (на рынке)
moteur (m) двигатель, движущая сила; фактор
~ de croissance движущая сила роста, фактор роста
~ de recherche поисковая система
mou, molle вялый, слабый, низкий (спрос, рост)
mouron (m)
se faire du ~ беспокоиться, волноваться
mouvement (m) движение, процесс; тенденция
renverser le ~ изменить тенденцию
на противоположную
~ de capitaux движение капиталов
~ de concentration процесс концентрации
~ de fusions-acquisitions процесс слияний и поглощений
moyen (m) de gamme товар, относящийся к среднему цено-
вому сегменту
moyenne (f) средняя величина
en ~ в среднем
multinationale (f) транснациональная компания, ТНК
mutation (f) 1) изменение 2) перевод (в другой
отдел компании или в другой город)
muté, -e
être ~ быть переведенным (в другой отдел
компании или в другой город)
mutualisation (f) des entrepôts объединение складов
379
non-résident (m) нерезидент
normes (f pl) comptables стандарты финансовой отчетности
intégrer de nouvelles ~ переходить к новым стандартам
финансовой отчетности
note (f) рейтинговая оценка
améliorer la ~ повышать рейтинговую оценку
notoire известный
notoriété (f) известность
novateur, (-trice) новаторский, инновационный
numérique цифровой
380
об обмене акциями, слияние
lancer une ~ publique d’échange делать публичное предложение
(компании) об обмене акциями
oligopole (m) 1) олигополия 2) олигополист
onéreux, (-euse) дорогостоящий
opérateur (m) участник рынка; оператор
~ financier участник финансового рынка
opération (f) операция
~ de change валютная операция
~ de couverture операция по страхованию
~ d’export экспортная операция
opérationnel, (-le) 1) оперативный 2) готовый к исполь-
зованию, готовый к эксплуатации
devenir ~ вступать в строй, начать действовать
(напр., о заводе)
opérations (f pl) de croissance сделки по слиянию и поглощению
externe [de fusions-acquisitions]
opportunités (f pl) du marché возможности рынка
opter pour qch выбирать
option (f) выбор; вариант
ordre (m) 1) порядок 2) приказ, поручение
par ~ croissant de liquidité в порядке возрастающей
ликвидности
par ~ croissant d’exigibilité в порядке возрастающей срочности
[d’échéance] погашения обязательства
organisationnel, (-le) организационный
organismes (m pl) sociaux органы социального обеспечения
и пенсионного страхования
outil (m) инструмент; средство
~ de production средство производства
outillage (m) инструменты
outre-Atlantique в США
ouvrage (m) объект (строительства)
ouvrir qch открывать
s’ouvrir sur les marchés étrangers выходить на иностранные рынки
oxygène (m) кислород
apporter [redonner] de l’~ à qn, дать глоток кислорода, создать
à qch благоприятные условия
381
palmarès (m) рейтинг
dominer le ~ mondial доминировать в мировом рейтинге
panneau (m) déroulant рекламная установка «тривижн»
(поверхности которой в течение
некоторых промежутков времени
переворачиваются, сменяя друг
друга)
paquet (m) de titres пакет ценных бумаг
parade (f) отражение (удара), защита, отпор
pari (m) пари; ставка на
prendre un ~ рискнуть, пойти на риск
parier sur qch делать ставку на
parité (f) паритет
~ des changes валютный паритет
~ fixe фиксированный курс
parrainer qch спонсировать
part (f) de marché рыночная доля, доля на рынке
partage (m) de production раздел продукции
partenariat (m) партнерство, сотрудничество
nouer des ~ s techniques заключать соглашения о техни-
ческом сотрудничестве
parti (m) польза, выгода
tirer ~ de qch извлекать пользу из,
извлекать выгоду из
participation (f) (долевое) участие, доля в капитале
(компании)
acquérir [prendre] une ~ (dans le приобретать долю (в капитале)
capital)
~ minoritaire миноритарное участие
partie (f) 1) партия (в игре) 2) сторона
gagner la ~ выиграть партию, достичь цели
~ prenante участвующая сторона
passif (m) пассив(ы), обязательства (бухг.)
~ courant [à court terme] краткосрочные [текущие] пассивы,
краткосрочные обязательства
~ à long terme [non courant] долгосрочные пассивы, долгосроч-
ные обязательства
pâtir de qch пострадать от, испытать
отрицательное влияние (чего-либо)
patrimoine (m) 1) достояние 2) имущество; активы
payant, (-e) 1) платный 2) оправданный; эффек-
тивный, действенный
382
se révéler ~ оправдать себя, оказаться действен-
ным
paye (f) заработная плата
pays (m) страна
~ ciblé целевой рынок
~ émergent быстроразвивающаяся страна
~ à fort potentiel de croissance страна с высоким потенциалом роста
~ à forte croissance страна с быстрорастущей
экономикой
~ d’origine страна происхождения
PDG (m) [Président (m) Directeur президент — генеральный директор
Général]
pécuniaire денежный
pénalisant, (-e) невыгодный, неблагоприятный, ока-
зывающий отрицательное влияние
pénaliser qn, qch ставить (кого-либо) в невыгодное
положение, оказывать отрицательное
влияние на
pénalités (f pl) пени
pénibilité (f) du travail тяжесть труда
pénurie (f) нехватка, недостаток
pépite (f) высокодоходное предприятие или
подразделение предприятия,
«золотая жила»
percée (f) прорыв; выход (на рынок)
percer sur qch прорваться, осуществить прорыв;
выйти (на рынок)
perception (f) 1) восприятие 2) взимание (сборов,
налогов); получение (процентов)
percevoir qch 1) воспринимать 2) взимать (сборы,
налоги); получать (проценты)
pérennité (f) d’une entreprise устойчивое развитие предприятия
performance (f) достижение, результат
~s d’une entreprise результаты деятельности
предприятия
performant, (-e) эффективный; производительный
persistance (f) 1) упорство 2) продолжительное су-
ществование, длительность
personnalité (f) juridique правосубъектность
personne (f) лицо
~ morale юридическое лицо
~ physique физическое лицо
383
personnel (m) персонал, штат (предприятия)
perte (f) 1) утрата, потеря 2) убыток 3) сниже-
ние, сокращение
accuser une (des) ~(s) нести убытки
enregistrer une (des) ~(s) объявлять об убытках
subir une (des) ~(s) нести убытки
~ d’un avantage concurrentiel утрата конкурентного преимущества
~ de change отрицательная курсовая разница
~(s) exceptionnelle(s) убытки от чрезвычайных операций
~ d’emplois сокращение рабочих мест
~(s) d’exploitation операционные убытки
~(s) financière(s) убытки от финансовых операций
~(s) opérationnelle(s) операционные убытки
~ du PIB de … % сокращение ВВП на … %
~ de savoir-faire утрата ноу-хау, утрата ключевой
компетенции
peser иметь вес, иметь влияние
peser sur qn, sur qch ложиться тяжелым бременем на,
отрицательно сказываться на
peso (m) песо (валюта)
pétrodollars (m pl) нефтедоллары
pétrole (m) нефть
pétrolier (m) 1) танкер 2) нефтяная компания
phase (f) фаза, этап
~ de croissance этап [фаза] роста
~ de déclin этап [фаза] упадка
~ de lancement этап [фаза] вывода товара на рынок
~ de maturité этап [фаза] зрелости
photocopieur (m) копировальная машина
piège (m) ловушка, западня
tomber dans un ~ попасться в ловушку
tendre un ~ à qn устраивать ловушку (кому-либо)
pierre (f) angulaire краеугольный камень
piètre посредственный (о результатах)
pilotage (m) управление
piquer du nez снижаться (о ценах)
place (f) de marché торговая площадка
~ virtuelle электронная торговая площадка
placement (m) размещение, вложение (средств,
сбережений)
plafonner достигать пика, достигать верхнего
[максимального] уровня
384
plan (m) de sauvetage план спасения
plancher (m) нижний предел, самый низкий
уровень
atteindre le ~ historique достигать рекордно низкой отметки
plateau (m) virtuel виртуальная платформа
plonger резко сокращаться, резко снижаться
plus-values (f pl) прибыль (от операций с ценными
бумагами и недвижимостью)
~ de cession (d’éléments de l’actif прибыль от продажи (активов)
immobilisé)
~ exceptionnelles прибыль от чрезвычайных операций
~ mobilières прибыль от продажи ценных бумаг
pneu (m) [pneumatiques (m pl)] шина [шины]
poids (m) 1) вес, доля 2) тяжесть, бремя 3) ве-
сомость, значимость, важность
~ lourd 1) грузовик 2) лидер (ведущая компа-
ния или страна)
~ financier финансовое бремя
~ des remboursements процентные выплаты (по долгу)
point (m) 1) пункт, место 2) очко 3) процент-
ный пункт
prendre des ~s à qn отбирать очки у, отвоевывать
позиции у
~ de départ отправная точка
~ de vente магазин, салон по продаже
pôle (m) d’activité сфера [область] деятельности
politique (f) политика
concevoir une ~ разрабатывать политику
conduire une ~ проводить политику
élaborer une ~ разрабатывать политику
mener une ~ проводить политику
mettre en œuvre [réaliser] une ~ осуществлять политику
remettre en cause une ~ пересматривать политику
~ budgétaire бюджетная политика
~ de change валютная политика
~ commerciale торговая политика
~ de communication коммуникационная политика
~ de la concurrence антимонопольная политика
~ conjoncturelle политика регулирования
конъюнктуры
~ contracyclique антициклическая политика
~ fiscale налоговая политика
385
~ de grands travaux политика общественных работ
~ industrielle промышленная политика
~ monétaire денежно-кредитная политика
~ de monnaie forte политика сильной валюты
~ procyclique проциклическая политика
~ de produit товарная политика
~ régionale региональная политика
~ de relance политика стимулирования эконо-
мического роста
~ restrictive рестриктивная политика
~ de rigueur [d’austérité, de stabili- политика жестких мер
sation]
~ sectorielle отраслевая политика
~ structurelle структурная политика
polyvalence (f) des salariés владение смежными профессиями
ponctuel, (-le) точечный, отдельный, единичный
portage (m) экспорт (продукции небольшого
предприятия) через каналы сбыта
крупной компании
portefeuille (m) портфель
détenir le ~ держать портфель
~ d’activités бизнес-портфель, хозяйственный
портфель, портфель направлений
деятельности (предприятия)
recomposer le ~ d’activités изменить структуру бизнес-портфе-
ля, перепрофилировать деятельность
~ de brevets портфель патентов
~ clients портфель клиентов
~ d’investissement инвестиционный портфель
~ de marques портфель брендов, брендовый
портфель
faire le ménage dans le ~ de наводить порядок в брендовом
marques портфеле
porter qch à увеличивать до какого-либо уровня
porteur, (-euse) благоприятный (о конъюнктуре),
перспективный (о рынке)
position (f) de change валютная позиция
~ courte короткая валютная позиция
~ fermée закрытая валютная позиция
~ longue длинная валютная позиция
~ ouverte открытая валютная позиция
poste (m) 1) должность 2) статья (баланса,
386
nommer qn à ~ бюджета)
~ à responsabilité назначить (кого-либо) на должность
ответственная должность
poursuite (f) продолжение
poursuivre qch 1) продолжать 2) преследовать
(напр., цель)
se poursuivre продолжаться
prédateur (m) рейдер (лицо, агрессивно скупающее
акции компании с целью получения
контрольного пакета)
prédire qch прогнозировать
prélèvement (m) взимание (налогов, сборов)
prélèvements (m pl) obligatoires обязательные отчисления, обязатель-
ные платежи
prémunir qch оберегать, предостерегать
se prémunir contre qch ограждать себя от, защищаться от
préoccupation (f) озабоченность, беспокойство
prépondérance (f) преобладание, господствующее
положение
pression (f) давление
faire [exercer la] ~ sur qn, sur qch оказывать давление на
subir la ~ испытывать давление
~ concurrentielle давление конкурентов
prestataire (m) предприятие, оказывающее услуги
prestations (f pl) 1) (социальные) пособия 2) услуги
prêt (m) ссуда, кредит
consentir un ~ предоставлять ссуду
~ bancaire банковская ссуда
prêteur (m) ссудодатель, кредитор
prévention (f) предупреждение, предотвращение
(напр., кризиса)
prévisions (f pl) прогнозы
revoir [réviser] les ~ à la baisse пересматривать прогнозы в сторону
[en baisse] понижения
revoir [réviser] les ~ à la hausse пересматривать прогнозы в сторону
[en hausse] повышения
prévoir qch предусматривать, планировать;
прогнозировать
primauté (f) первенство, преобладание
prime (f) de risque премия за риск
primeur (f) новизна, свежесть
redonner la ~ à qch обновлять, придавать новизну
387
prise (f)
~ de commandes получение заказов
~ en compte учет
~ de contrôle приобретение контрольного пакета
акций
~ de décision принятие решения
~ de participation приобретение доли в капитале
prix (m) 1) цена 2) премия
au ~ de ценой (чего-либо), благодаря
~ domestique цена на внутреннем рынке
~ de marché рыночная цена
~ de revient себестоимость
~ de vente отпускная цена
procédé (m) способ, прием, метод
~ de fabrication [ de production] технология производства
production (f) 1) производство 2) продукция
3) производительность
délocaliser la ~ переносить производство (в другой
регион или в другую страну)
localiser la ~ размещать производство
~ à la chaîne конвейерное производство
~ sur [à la] commande производство на заказ
~ en continu непрерывный производственный
цикл
~ flexible гибкое производство
~ juste à temps (JAT) [à flux tendus, производство с минимальными запа-
en flux tendus] сами
~ sous licence производство по лицензии
~ de masse массовое производство
~ en série серийное производство
~ sur [pour] le stock производство на склад
~ unitaire единичное производство
productivité (f) производительность
produit (m) 1) товар 2) инструмент (финансовый)
abandoner un ~ отказаться от товара, вывести товар
с рынка
concevoir un ~ разрабатывать товар
distribuer [écouler] un ~ сбывать [продавать] товар
introduire [lancer] un ~ sur le выпускать товар на рынок
marché
positionner un ~ позиционировать товар
rajeunir [renouveler] un ~ обновлять товар
388
repositionner un ~ репозиционировать товар
retirer un ~ du marché отказываться от товара, выводить
товар с рынка
~ ancien устаревший товар
~ arrivé à maturité товар, достигший стадии зрелости
~ bas de gamme товар низкого [низшего] ценового
сегмента
~ de base сырьевой товар
~ bradé товар по бросовым ценам
~ entrée de gamme товар низкого [низшего] ценового
сегмента
~ épuisé устаревший товар
~ d’exception эксклюзивный товар
~ à faible marge низкорентабельный товар
~ fini готовая продукция
~ à fort potentiel de croissance товар с большим потенциалом роста
(продаж)
~ générique немарочный товар, товар,
не имеющий марочного названия
~ haut de gamme товар верхнего [высшего] ценового
сегмента
~ innovant инновационный товар
~ leader товар лидер продаж
~ sans marque немарочный товар, товар,
не имеющий марочного названия
~ de masse массовый товар
~ mature товар, достигший стадии зрелости
~ moyen de gamme товар среднего ценового сегмента
~ no name немарочный товар, товар,
не имеющий марочного названия
~ phare ведущий товар
~ à prix cassés товар по бросовым ценам
~ standardisé стандартный товар
~ à valeur ajoutée товар с добавленной стоимостью
(несырьевой товар)
~ vieilli устаревший товар
produits (m pl) доходы (бухг.)
~ exceptionnels доходы от чрезвычайных операций,
чрезвычайные доходы
~ d’exploitation операционные доходы
~ financiers доходы от финансовых операций
~ opérationnels операционные доходы
389
profit (m) прибыль
dégager [engranger, réaliser] un получать прибыль
(des) ~(s)
profitabilité (f) прибыльность
progiciel (m) программный пакет
progrès (m pl) de productivité прирост производительности
progressif, (-ve) постепенный
projet (m) проект
remballer ses ~s dans les cartons сворачивать свои проекты
prolongement (m) продление, удлинение, продолжение
prolonger qch продлевать, удлинять, продолжать
prometteur, (-euse) многообещающий, перспективный
promotion (f) 1) повышение в должности
2) продвижение товара на рынок
bénéficier d’une ~ получить повышение
~ immobilière девелоперская деятельность
promotionnel, (-le) относящийся к продвижению товара
на рынок
promu, (-e) получивший повышение
être ~ получить повышение
propager qch распространять
se propager распространяться
propice благоприятный
prospection (f) изучение (рынка)
provisions (f pl) резервные фонды
~ pour perte de change резервы на покрытие рисков,
связанных с неблагоприятной
курсовой разницей
~ pour risques et charges резервы на покрытие рисков
и издержек
public (m) cible целевая аудитория
puce (f) микросхема, чип
puiser dans qch черпать в, использовать
purge (f) чистка
390
rachat (m) 1) выкуп (акций) 2) поглощение
(компании)
racheter qch 1) выкупать (акции) 2) поглощать
(компанию)
raffermissement (m) укрепление (валюты)
rafler qch захватить (напр. х % доли на рынке)
rail (m) рельс
remettre sur les ~s (une enterprise) возродить (предприятие)
ramassage (m) boursier постепенная скупка акций (какой-
либо компании) на бирже
ramener qch à понижать до какого-либо уровня
rapport (m) 1) доклад, отчет 2) отношение, соот-
ношение 3) доход, доходность
~ de force(s) соотношение сил
~ qualité-prix соотношение цена — качество
raréfaction (f) дефицит, нехватка (напр., рабочей
силы)
ratio (m) коэффициент, показатель, отношение
(одной величины к другой)
~ d’endettement показатель задолженности
~ dette financière nette sur ebitda отношение чистого финансового
долга к EBITDA
~ de liquidité коэффициент [показатель] ликвид-
ности
~ de rentabilité коэффициент [показатель] рента-
бельности
~ de rotation коэффициент [показатель] обора-
чиваемости
~ de structure коэффициент [показатель], характе-
ризующий структуру капитала
rayon (m) отдел (в магазине)
rayonnement (m) влияние; распространение
réactif, (-ve) реактивный, быстро реагирующий
(на изменения)
réal (m) реал (валюта)
réapprovisionnement (m) des пополнение запасов
stocks
réassortiment (m) d’un magasin пополнение ассортимента магазина
rebond (m) скачок, увеличение
recapitaliser увеличивать собственные средства
recentrage (m) стратегия возврата к основному виду
деятельности
391
entamer [entreprendre] un ~ вернуться к основному виду деятель-
ности
récession (f) рецессия (фаза экономического
цикла)
recettes (f pl) доход(ы), выручка, поступления
~ annuelles годовой доход
~ budgétaires бюджетные поступления
~ fiscales налоговые поступления
recherche (f) et développement НИОКР
(m)
récompense (f) вознаграждение
recouvrement (m) взыскание (задолженности по дол-
говому требованию)
recrutement (m) наем (на работу)
recul (m) снижение, уменьшение
~ de l’activité снижение деловой активности
reculer снижаться, уменьшаться
recycler qch перерабатывать (отходы)
redémarrage (m) возобновление (напр., экономичес-
кого роста, инвестиционной актив-
ности), оживление (фаза экономи-
ческого цикла)
redevance (f) роялти (периодический платеж
за право пользоваться лицензией
на товары, изобретения, патенты,
нововведения)
redressement (m) восстановление (напр., экономики),
возобновление (напр., экономиче-
ского роста, оздоровление (напр.,
государственных финансов)
~ d’une entreprise оздоровление предприятия; улучше-
ние финансового положения пред-
приятия
redresser qch восстанавливать (напр., экономику),
оздоравливать (напр., государст-
венные финансы); улучшать финан-
совое положение (предприятия)
se redresser восстанавливаться, оздоравливаться
(об экономике, финансах), возобнов-
ляться (о росте), улучшаться (о фи-
нансовом положении предприятия)
réévaluation (f) 1) переоценка (напр., активов) 2) ре-
392
вальвация (валюты)
réévaluer qch 1) производить переоценку (напр.,
активов) 2) ревальвировать (валюту)
référentiel (m) comptable международные стандарты
international финансовой отчетности
refondre qch пересматривать; перестраивать;
реформировать
refonte (f) пересмотр; перестройка; реформа
réforme (f) реформа
~ de fond коренная реформа
~ monétaire денежная реформа
régie (f) publicitaire рекламное агентство
régime (m) de change [monétaire] валютный режим
règlement (m) 1) нормативный акт 2) урегулиро-
вание (споров) 3) платеж, расчет
réglementaire нормативный, подзаконный
réglementation (f) регулирование
~ des changes валютное регулирование
~ du commerce правовое регулирование торговли
réglementer qch регулировать; регламентировать
régulation (f) регулирование
~ de l’activité écomique регулирование экономической
деятельности
réguler qch регулировать
rein (m) почка
disposer de ~s solides иметь прочные позиции
relais (m) de croissance источник роста, фактор роста
relance (f) 1) возобновление, усиление, активи-
зация, новый импульс 2) политика
стимулирования экономического
роста, стимулирующая экономиче-
ская политика 3) обновление (бренда),
ребрендинг
~ budgétaire стимулирующая бюджетная полити-
ка, политика увеличения государст-
венных расходов
~ d’une marque ребрендинг
~ monétaire стимулирующая денежно-кредитная
политика, политика «дешевых денег»
relancer qch возобновлять, активизировать, уси-
ливать, дать новый импульс, стиму-
лировать
393
relations (f pl) отношения
~ marchandes рыночные отношения
~ monétaires валютные отношения
remanier qch en profondeur коренным образом изменять,
реорганизовывать
remboursement (m) 1) погашение (долга, кредита)
2) возмещение
rembourser qch 1) погашать (долг, кредит)
2) возмещать
remédier à qch устранять, избавляться от,
исправлять (положение)
remettre qch à plat пересматривать, радикально изме-
нять, модернизировать
remettre qch en cause подвергать сомнению,
пересматривать
remise (f) en cause пересмотр
rémunération (f) 1) вознаграждение 2) доход
rémunérer qn, qch вознаграждать, оплачивать
renchérir qch удорожать, делать более дорогим
renchérissement (m) удорожание, подорожание
~ des matières premières подорожание сырья
~ d’une monnaie повышение курса валюты
rendement (m) эффективность, рентабельность,
прибыльность; доходность
rênes (f pl) вожжи
céder les ~ à qn передавать бразды правления (кому-л.)
renouer avec qch возобновлять, восстанавливать
~ avec les bénéfices [un résultat снова становиться прибыльным,
positif] снова начать получать прибыль
renouveler qch 1) обновлять 2) возобновлять, попол-
нять (напр., запасы) 3) продлевать
(напр., договор)
se renouveler 1) обновляться 2) возобновляться,
пополняться
renouvellement (m) 1) обновление 2) возобновление,
пополнение (напр., запасов) 3) про-
дление (напр., договора)
rentabilté (f) d’exploitation [opé- операционная рентабельность
rationnelle]
repartir возобновляться (о росте,
об инвестициях…)
répartir qch распределять
394
répartition (f) распределение
répercussions (f pl) отголоски, последствия
avoir des ~ sur qch иметь последствия для
répercuter qch 1) отражать 2) переносить
se répercuter sur qn, sur qch отражаться на
repère (m) ориентир; целевой показатель
repli (m) уменьшение, снижение
replier qch отводить (назад)
se replier уменьшаться, снижаться
report (m) à nouveau нераспределенная прибыль
(или убыток) прошлых лет (бухг.)
reporting (m) отчет; отчетность
repositionnement (m) репозиционирование
reprendre qch 1) возобновлять 2) купить, выкупить
(предприятие)
reprendre возобновляться (о росте,
об инвестициях)
représentant (m) представитель
~ salarié торговый представитель (компании),
работающий по трудовому договору
reprise (f) 1) возобновление (напр., экономи-
ческого роста), оживление (фаза
экономического цикла) 2) покупка,
приобретение (компании)
rescousse (f)
appeler qn à la ~ призывать (кого-либо) на помощь
réseau (m) de distribution de gaz газораспределительная сеть
Réserve (f) fédérale américaine Федеральная резервная система
США
réserves (f pl) 1) резервы, запасы 2) резервный
капитал (бухг.)
accumuler les ~ накапливать резервы
сompléter les ~ пополнять резервы
constituer les ~ создавать резервы
détenir les ~ иметь резервы
épuiser ses ~ исчерпать резервы
puiser dans ses ~ использовать свои резервы
~ de change [monétaires] валютные резервы
~ d’or золотые резервы
~ or-devises золотовалютные резервы
responsabilité (f) ответственность
sous la ~ de qn под руководством
395
avoir la ~ de qch отвечать за что-либо,
нести ответственность за
responsabilités (f pl) (должностные) обязанности
enchaîner les ~ получать одно назначение за другим
exercer ses ~ выполнять свои должностные
обязанности
responsable (m) руководитель
~ de marque бренд-менеджер
resserrement (m) ужесточение (политики)
~ budgétaire ужесточение бюджетной политики
~ monétaire ужесточение денежно-кредитной
политики
ressources (f pl) ресурсы; средства
~ empruntées заемные средства
~ managériales управленческие ресурсы
~ non empruntées незаемные средства
restrictif, (-ve) рестриктивный, ограничительный
restrictions (f pl) monétaires валютные ограничения
restructuration (f) реструктуризация
engager [lancer] une ~ начинать реструктуризацию
restructurer qch реструктурировать, осуществлять
реструктуризацию
résultat (m) результат (деятельности),
прибыль или убыток
~ courant прибыль или убыток от основной
деятельности и финансовых опера-
ций (до учета чрезвычайных расхо-
дов и доходов)
~ exceptionnel прибыль или убыток от чрезвычай-
ных операций
~ d’exploitation операционная прибыль или опера-
ционный убыток
~ financier прибыль или убыток от финансовых
операций
~ négatif убыток
~ net чистая прибыль или убыток
~ net hors éléments exceptionnels чистая прибыль или убыток без учета
[net hors éléments non récurrents] чрезвычайных расходов и доходов
~ opérationnel операционная прибыль или опера-
ционный убыток
~ opérationnel avant éléments ex- операционная прибыль или убыток
ceptionnels [avant éléments non до учета чрезвычайных расходов
396
récurrents] и доходов
~ positif прибыль
rétablissement (m) восстановление (напр., равновесия,
экономики)
retard (m) отставание
combler [rattraper] le ~ преодолевать отставание
retour (m) возвращение, возврат
~ sur capitaux engagés доход на вложенный капитал
~ à la croissance возобновление экономического роста
retournement (m) резкая перемена, резкое изменение,
перелом, разворот (тенденции)
~ de la conjoncture резкое изменение конъюнктуры
retrait (m) du marché уход с рынка
retrancher qch вычитать
revendication (f) требование
revenu (m) доход
dégager un ~ получать доход
~ disponible располагаемый доход
risque (m) риск; опасность
assumer le ~ нести риск
contourner le ~ избежать опасности
prendre en charge le ~ взять на себя риск
répartir les ~ s распределять риски
reporter le ~ sur qn переложить риск на (кого-либо)
supprimer le ~ устранять риск
~ commercial коммерческий риск
~ de change валютный риск
couvrir le ~ de change страховать валютный риск
lisser le ~ de change сглаживать [минимизировать] валют-
ный риск
~ de crédit кредитный риск
~ financier финансовый риск
~ systémique системный риск
ristourne (f) скидка (постоянным клиентам)
rival (m) соперник, конкурент
rivaliser avec qn соперничать c, конкурировать c
rivalité (f) соперничество, конкуренция
rogner sur qch урезать
rotation (f) des produits оборачиваемость товаров
rouge (m)
plonger [tomber] dans le ~ нести убытки, становиться убыточным
перестать нести убытки, становиться
397
sortir du ~ прибыльным
roupie (f) (индийская) рупия (валюта)
rumeurs (f pl) слухи
rupture (f) 1) разрыв; прекращение; растор-
жение 2) переломный момент
~ d’un contrat de travail расторжение трудового договора
~ de stock перебои со снабжением
398
siège (m) штаб-квартира
signe (m) monétaire денежный знак
simulation (f) моделирование
site (m) de production производственная площадка, завод
société (f) 1) общество; товарищество (как юри-
дическая форма предприятия)
2) компания, предприятие
~ acquéreuse поглощающая компания
~ acquise поглощаемая компания
~ agroalimentaire продовольственная компания
~ anonyme акционерное общество
~ d’assurances страховая компания
~ de capital-risque венчурное предприятие
~ cible целевая компания, компания объект
поглощения
~ en commandite коммандитное товарищество,
коммандита
~ de commerce international внешнеторговая компания
~ cotée (à la [en] bourse) публичная компания, компания,
чьи акции котируются на бирже
~ faisant appel public à l’épargne компания, распространяющая свои
акции путем открытой подписки
~ de gestion управляющая компания
~ d’import-export экспортно-импортная компания
~ d’investissement инвестиционная компания
~ en nom collectif полное товарищество
~ opéable компания — объект поглощения
~ à portefeuille diversifié диверсифицированная компания
~ à responsabilité limitée общество с ограниченной ответст-
венностью
~ de services en ingénierie infor- компания, предоставляющая инфор-
matique [SSII] мационно-технологические услуги
solvabilité (f) платежеспособность
sommet (m) высший уровень
atteindre un ~ historique достигать исторического максимума
sophistiqué, (-e) сложный
soubresaut (m) потрясение, кризис
soumission (f) 1) подчинение 2) заявка на участие
в тендере
soumissionnaire (m) участник тендера
souple гибкий
souplesse (f) гибкость
399
source (f) источник; первопричина
aller à la ~ возвращаться к основам [корням]
~ de croissance источник роста, фактор роста
~ d’innovation источник инноваций
sous-évaluer qch занижать (цену финансового актива,
курс валюты)
sous-évaluation (f) занижение (цены финансового актива,
курса валюты)
sous-traitance (f) субподряд
~ de capacité субподряд с целью расширения
производства
~ de spécialité специализированный субподряд
sous-traitant (m) субподрядчик
sous-traiter qch передавать на субподряд
spécialisation (f) специализация
~ extensive экстенсивная специализация
~ restrictive нишевая специализация
spécificités (f pl) du marché особенности рынка
spectaculaire впечатляющий, поразительный;
значительный
spéculateur (m) спекулянт
spéculations (f pl) 1) спекулятивные операции 2) слухи
stagflation (f) стагфляция
stagnation (f) 1) стагнация 2) отсутствие роста
stagner 1) находиться в состоянии застоя
2) не изменяться, находиться на
прежнем уровне, не увеличиваться
stars (f pl) du CAC 40 ведущие компании индекса КАК 40
start-up (f) [jeune pousse (f) en стартап (молодая инновационная
français] быстроразвивающаяся компания)
stature (f) internationale международный статус (напр., доллара)
statuts (m pl) устав (предприятия)
stock(s) (m)(pl) запасы (материально-производст-
венные)
approvisionner [compléter] les ~ пополнять запасы
constituer les ~ создавать запасы
écouler les ~ сбывать запасы
être en rupture de ~ испытывать перебои со снабжением
réduire les ~ сокращать запасы
stockage (m) создание запасов; хранение на складе
stock-option (f) опцион на покупку акций по заранее
установленной цене
400
stratégie (f) стратегия
déployer [mettre en œuvre, mettre осуществлять стратегию
en place, poursuivre] une ~
~ de croissance externe стратегия внешнего роста
~ de croissance interne стратегия внутреннего роста
~ défensive оборонительная стратегия
~ de diversification стратегия диверсификации
~ gagnant-gagnat взаимовыгодная стратегия
~ de la hache шоковая терапия
~ d’internationalisation стратегия интернационализации
~ d’investissement инвестиционная стратегия
~ offensive наступательная [агрессивная] стратегия
стратегия возврата к основному виду
~ de recentrage деятельности
~ de spécialisation стратегия специализации
structure (f) структура
~ de distribution d’intermédiaires бытовая посредническая структура
~ financière структура капитала (соотношение
собственных и заемных финансовых
средств)
assainir la ~ financière улучшать структуру капитала, сокра-
щать задолженность
~ matricielle матричная структура (предприятия)
subordonné (m) подчиненный
substituer qch à qch заменять (что-либо чем-либо)
subventions (f pl) субсидии
~ d’exploitation cубсидии на финансирование основ-
ной деятельности
~ d’investissement субсидии на финансирование долго-
срочных инвестиций
succéder à qn сменить (кого-либо),
прийти (кому-либо) на смену
se succéder следовать друг за другом
succession (f) последовательная смена;
последовательность, ряд
succursale (f) филиал
suivi (m) контроль, мониторинг, отслеживание
~ logistique отслеживание транспортных маршрутов
suppression (f) отмена, упразднение
~ de postes сокращение рабочих мест
supprimer qch отменять, упразднять
suprématie (f) превосходство, первенство
401
surcapacités (f pl) избыточные мощности
surcoût(s) (m) (pl) дополнительные издержки;
чрезмерные издержки
surendetté, (-e) имеющий огромную задолженность
surévaluation (f) завышение (цены финансового акти-
ва, курса валюты)
surévaluer qch завышать (цену финансового актива,
курса валюты)
surfaces (f pl), grandes розничные торговые сети
sur-mesure (m) индивидуальный подход
faire du sur-mesure производить товар с учетом индиви-
дуальных требований
surstock (m) излишние запасы
survaleur (f) деловая репутация (разница между
покупной и балансовой стоимостью
приобретаемого предприятия)
survie (f) выживание
suspendre qch приостанавливать, временно отменять
suspension (f) приостановка, временная отмена
SUV (m) [Sport Utility Vehicule] полноприводный внедорожник
synergie(s) (f)(pl) синергия
système (m) система
~ monétaire валютная система
~ de paiement en ligne система электронных платежей
systémique системный
402
~ d’impôt налоговая ставка
~ d’inflation темпы инфляции
~ d’intérêt процентная ставка
~ d’investissement уровень инвестиций
~ de marge норма прибыли
~ de refinancement ставка рефинансирования
~ de rendement показатель доходности
~ d’utilisation des capacités de коэффициент загрузки производст-
production венных мощностей
taxe (f) налог; пошлина
prélever une ~ взимать налог
~ à l’importation импортная пошлина
~ à la valeur ajoutée [TVA] налог на добавленную стоимость
techniques (f pl) приемы, методы; технологии
maîtriser les ~ владеть приемами, владеть техноло-
гиями
~ de production производственные технологии
télécharger qch загружать (Интернет)
télétravail (m) дистанционная работа
temps (m) mort простой
tendre à qch стремиться к; иметь тенденцию к
tenir
se le ~ pour dit принимать к сведению, признавать
tenue (f) 1) ведение, составление 2) устойчивость
ведение счетов
~ des comptes устойчивый [высокий] потреби-
~ de la consommation, bonne тельский спрос
terme (m) 1) конец, окончание; срок 2) выраже-
ние, термин
à~ со временем, в будущем
à court/moyen/long ~ в кратко/ средне/долгосрочной
перспективе
en ~(s) de qch что касается, с точки зрения, в отно-
шении (чего-либо)
termes (m pl) условия
renégocier les ~s du contrat пересматривать условия договора
terrain (m) 1) местность 2) земельный участок
3) сфера, область 4) позиции
sur le ~ de qch в области чего-либо
défricher de nouveaux ~s найти новую сферу деятельности
gagner du ~ усиливать свои позиции
perdre du ~ терять позиции
403
tête (f) глава
prendre la ~ de qch возглавить (напр., компанию)
~ de pont плацдарм
se doter d’une ~ de pont создать плацдарм
servir de ~ de pont служить плацдармом
tirer qch стимулировать (напр., деловую
активность)
titre (m) ценная бумага
~ en circulation ценная бумага в обращении
~ d’Etat государственная ценная бумага
~ obligataire облигация
~ public государственная ценная бумага
titulaire (m) владелец, обладатель, держатель
toile (f) паутина
étendre sa ~ à qch распространять свое влияние на,
расширять свое присутствие в
tour (m) de vis «закручивание гаек», ужесточение
(политики)
~ fiscal ужесточение налоговой политики,
повышение налогов
~ monétaire ужесточение денежно-кредитной поли-
тики, повышение процентных ставок
tourmente (f) буря
se trouver dans la ~ испытывать трудности, находиться
в кризисном положении
tout-terrain (m) внедорожник
traitement (m) de choc шоковая терапия
transaction (f) сделка, операция
transfert (m) перенос, перемещение, перевод,
передача
~ d’activités перенос производства
~ de technologies передача технологий
transitaire (m) экспедитор, экспедиторская компания
transition (f) vers qch переход к
transparence (f) транспарентность, прозрачность
transparent, (-e) транспарентный, прозрачный
transporteur (m) перевозчик, транспортная компания
~ maritime морская транспортная компания
travail (m) en réseau сетевой принцип работы
Trente Glorieuses (f pl) славное тридцатилетие (период
бурного экономического роста
с 1945 по 1975 г.)
404
trésorerie (f) денежные средства (предприятия)
tri (m) отбор
trimestre (m) квартал
trimestriel, (-le) квартальный
truc (m) приём
tutelle (f) опека; контроль
tuyau (m) сведения, информация
dans les ~x в процессе разработки (о новом товаре)
TVA (f) (taxe (f) à la valeur НДС (налог на добавленную
ajoutée) стоимость)
405
~ en ligne продажа по Интернету
~ à terme срочная продажа, продажа
с отсрочкой платежа
vert (m)
être dans le ~ быть прибыльным (о предприятии)
repasser au ~ вновь становиться прибыльным
(о предприятии), улучшаться
(о показателях предприятия)
rester dans le ~ оставаться прибыльным
(о предприятии)
vide (m) пустота, пробел
combler les ~s dans la gamme заполнять пробелы в ассортименте
vigueur (f) сила; высокий уровень
en ~ действующий
~ de la croissance высокие темпы роста
~ de la demande высокий уровень спроса
~ d’une monnaie высокий курс валюты
viser
~ qch нацеливаться на
(напр., на какой-либо рынок)
~ à qch быть направленным на (что-либо)
visibilité (f) видимость, четкость, ясность;
прогнозируемость
voie (f) d’acheminement транспортный путь
volatilité (f) нестабильность, неустойчивость
volume (m) объем
en ~ в физических объемах; в постоянных
ценах
~ de ventes объем продаж
voyants (m pl) показатели
vulnérabilité (f) уязвимость, слабость
406
SOMMAIRE
Предисловие _________________________________________ 3
Методическая записка_________________________________ 5
ANNEXES
Annexe 1. Commentaires de traduction ____________________ 321
Annexe 2. Lexique ____________________________________ 335
407
Учебное издание
ФРАНЦУЗСКИЙ ЯЗЫК
ПРОФЕССИЯ — МЕНЕДЖЕР
LE FRANÇAIS PROFESSIONNEL
LE MANAGEMENT
УЧЕБНИК
Уровни В2–C1
Издательство «МГИМО-Университет»
119454, Москва, пр. Вернадского, 76