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Séance 1
De l’ouverture de routes transatlantiques vers une
première mondialisation des échanges (1492-1620)
Navire de guerre français en service entre 1779 et 1793, connu pour avoir mené aux États-Unis en 1780
le marquis de La Fayette venu aider les insurgés américains en lutte pour leur indépendance. Une
réplique a été construite entre 1997 et 2014 à Rochefort (16).
Sommaire
Séance 1
De l’ouverture de routes transatlantiques vers une première mondialisation des
échanges (1492-1620)������������������������������������������������������������������������������������������1
1. L’ouverture de voies maritimes par l’océan Atlantique����������������������������������������������������������4
2.1. Comparer à l’aide de cartes la situation des territoires colonisés au début et à la fin de la
période étudiée��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 9
Question 1
Présentez la nature et le thème de ce document. Quelle est l’idée principale mise en avant ?
Question 2
Citez au moins une spécificité des possessions portugaises par rapport aux possessions espagnoles.
Question 3
Question 4
Christophe Colomb est né à Gènes en Italie en 1451. Il est le fils d’un tisserand. Vers l’âge de vingt ans,
il choisit d’embarquer sur des navires marchands en Méditerranée et dans l’Atlantique nord. Passionné
de géographie et de cartographie, à partir de 1477, il nourrit le projet de rejoindre l’Asie par l’Ouest
depuis Lisbonne. Au nom de la Couronne d’Espagne, il va effectuer trois voyages entre 1492 et 1502. Il
explore les Antilles et les côtes américaines, convaincu jusqu’à sa mort d’avoir trouvé l’Asie. Le premier
à avoir compris qu’une route vers un nouveau monde a été ouverte est l’italien Amérigo Vespucci qui
est à l’origine du nom Amérique.
Cadet d’une famille de petite noblesse portugaise, Vasco de Gama (1469-1524) se lance quant à lui dans
l’Atlantique sud suivant les pas de son prédécesseur Bartolomeu Dias (1450-1500) qui a passé le Cap de
Bonne Espérance en 1488. Chargé en 1497 par le roi du Portugal de rallier l’océan Indien, il contourne
l’Afrique et atteint Calicut au sud de l’Inde en 1498. Il est le premier européen à arriver en Inde par voie
maritime.
Vous pouvez vous aider de la fiche outils ci-dessous pour justifier vos réponses
Question 1
Soyez bien attentif aux différents éléments composant cette image. Quelles motivations poussent des hommes
tels que Christophe Colomb à partir à l’aventure sur des océans inconnus et que l’on dit infinis à l’époque ? Trois
éléments de réponses sont attendus. Proposez un classement par ordre d’importance que vous justifierez.
Question 2
En faveur de qui semble basculer le rapport de force, les conquistadores ou les peuples autochtones ? Justifiez
votre réponse.
Quels outils utiliser pour lire une image et justifier une analyse ?
• verticales ou
• horizontales ou
• courbes
La construction de l’image peut aussi reposer sur
des lignes courbes ; c’est alors caractéristique.
Le point de fuite peut être :
« Quand nous eûmes ainsi mouillé1, quatre embarcations vinrent à nous de la terre pour nous
demander qui nous étions. Elles nous dirent alors et elles nous montrèrent où était Calicut. Le
lendemain [21 mai 1498], ces embarcations revinrent encore à nos navires, et le capitaine major [Vasco
de Gama] envoya à Calicut l’un des déportés2. Ceux qui l’accompagnaient le conduisirent à un endroit
où étaient deux Maures de Tunis qui savaient parler le castillan et le génois. Et les premiers mots par
lesquels ils le saluèrent furent les suivants : « Que le diable t’emporte ! Qui t’a amené ici ? » Et ils lui
demandèrent ce que nous venions chercher si loin. Il répondit : « Nous venons chercher des chrétiens
et des épices ». […] Cette ville de Calicut est habitée par des chrétiens3. Ce sont des gens à la peau
basanée. Certains ont de grandes barbes et portent des cheveux longs, d’autres ont la tête rasée. »
1 : Jeté l’ancre
2 : Des condamnés étaient souvent utilisés dans les expéditions pour les missions à risques
Source : Relation anonyme du voyage de Vasco de Gama, attribuée à Alvaro Velho, membre de l’équipage, vers 1499.
« Le lendemain matin, les vaisseaux […] allèrent se placer le plus près possible de la terre. Notre
artillerie prête à tirer, nous attendîmes que midi fut passé et, voyant qu’aucune ambassade ne se
présentait, nous enlevâmes un sambouk [navire] avec trente-huit hommes, qui furent repartis à raison
de deux ou trois par navire. À une heure, sous les yeux des gens de Calicut, ils furent tous pendus aux
antennes. Puis nous nous mîmes aussitôt à tirer avec notre artillerie […] pendant toute la journée,
jusqu’au soir. La nuit venue, sur l’ordre de l’Amiral, on détacha les pendus dans tous les vaisseaux, on
leur coupa les mains et les pieds, on les mit dans une chaloupe et on les envoya au roi de Calicut avec
une lettre qui disait que, s’il ne rendait pas au Portugal ce qui lui appartenait, on lui ferait tous les ans
la guerre. »
Source : Matteo da Bergamo participe au second voyage de Vasco de Gama.
Voici un extrait d’une lettre qu’il a envoyée à son patron à Lisbonne depuis le Mozambique, le 18 avril 1503.
Question 1
Quels sont les points communs aux deux explorateurs Vasco de Gama et Christophe Colomb ?
Question 2
En quoi relativisent-ils l’image idyllique des voyages donnée par Théodore de Bry ?
L’intérêt économique est la motivation principale de ces expéditions. En effet, ces voyages procurent
aux souverains espagnols et portugais des sources de revenus conséquents. Le Livre des Merveilles
du monde de Marco Polo fascine l’Europe depuis déjà un siècle. Il décrit l’Asie comme un paradis perdu
empli de richesses somptueuses. Colomb prend possession de toutes les terres découvertes au nom
de la Couronne d’Espagne. Métaux, précieux, minerais, et épices tant convoités sur les tables de la
noblesse européenne font rêver à un ailleurs mythique. Vasco de Gama est pour sa part missionné
par le roi du Portugal en 1497 pour rallier l’océan indien en contournant l’Afrique, un objectif poursuivi
depuis plus d’un demi-siècle. Il s’agit pour le Portugal de s’installer et de contrôler l’Inde et de dominer
ainsi le marché des épices.
L’esprit missionnaire qui anime les premiers explorateurs est très fort et ne doit pas être négligé dans
une époque où la croyance structure toute l’organisation de la société et la pensée de chaque individu.
Christophe Colomb n’y échappe pas, il l’incarne même jusque dans son prénom « Cristobal », avec
lequel il signe tous les documents officiels, et qui signifie le porteur du Christ.
Question 1
Quels progrès techniques ont incité Christophe Colomb à tenter l’aventure en haute mer ?
Question 2
Quels éléments soulignent l’aspect inédit de ce voyage ? Quels sont les risques évoqués ?
La navigation et l’orientation font des progrès qui favorisent considérablement les premières grandes
expéditions. On redécouvre au XVe siècle par exemple des savants de l’Antiquité tels que Ptolémée
(IIe siècle) qui avait posé les bases de la cartographie en représentant la Terre sous la forme d’une
planète. Ces avancées ne rendent pas moins périlleuses ces voyages mais permettent la navigation
en haute mer en diminuant les risques d’égarement. En effet jusque-là, les marins s’orientaient
essentiellement grâce à des cartes que l’on appelle des portulans et qui s’appuyaient sur le dessin
des côtes, obligeant à pratiquer le cabotage c’est-à-dire à longer les côtes. Ces cartes figurent les
courants et les vents de manière plus précise. L’utilisation de la boussole et de l’astrolabe connus des
navigateurs arabes depuis le IXe siècle, se répand. Ils permettent de se repérer grâce à l’étoile Polaire
ou au Soleil et de calculer la latitude (angle entre un point sur le globe et le centre de la Terre). Les
navigateurs peuvent alors s’éloigner des côtes en suivant les parallèles (lignes imaginaires horizontales
découpant le globe terrestre ; l’équateur est celle qui coupe le globe en deux hémisphères nord et sud).
Christophe Colomb va suivre le 28e parallèle. Ses caravelles, un nouveau type de navire plus léger et
plus maniable, sont munies d’un gouvernail d’étambot, une planche placée à l’arrière permettant de
suivre une route stable.
La stratégie des Espagnols est de tenter de rallier l’Asie par l’Ouest. Les Portugais, en revanche,
cherchent à ouvrir une route par l’Est en dépassant l’Afrique. Magellan va effectuer en 1519 le premier
voyage de circumnavigation (tour du monde) pour le compte du roi d’Espagne Charles Quint, cherchant
à atteindre l’île des Moluques, la seule à produire l’épice du clou de girofle. Après avoir franchi
l’Amérique du Sud par un détroit qui portera son nom, il entre dans l’océan Pacifique. Il trouve la mort
en 1521 aux Philippines au cours d’un combat contre les indigènes. Un seul navire rentrera en Espagne
mais son voyage aura permis de faire se rejoindre la route de l’Ouest et celle de l’Est.
Question 1
En comparant ces deux cartes, expliquez les principales étapes de la conquête de l’Amérique par les
conquistadores espagnols. (4 à 5 lignes attendues)
Question 2
Au regard des espaces conquis par les Espagnols et les Portugais sur le continent américain, pourquoi peut-on
parler « des Amériques » au XVIe siècle plus que de « l’Amérique » ?
En un demi-siècle, les Espagnols s’étendent sur toutes les Amériques. Des conquérants tels que
Cortès ou Pizarro, animés par la soif de l’or, envahissent les territoires des Incas, des Mayas et des
Aztèques. Avant les conquistadores ces peuples constituaient ce que l’on appelle des civilisations
précolombiennes, c’est-à-dire qu’elles existaient avant l’arrivée de Christophe Colomb.
Par le système de l’encomienda, le roi d’Espagne confie à des conquistadores de vastes propriétés
peuplées d’autochtones. En échange, son propriétaire doit évangéliser sa main-d’œuvre, c’est-à-dire
les convertir à la religion chrétienne, et verser 5 % de ses revenus au trésor royal. Cela permet aux
colons d’exploiter les mines d’or et d’argent en faisant travailler à outrance les Amérindiens.
Le choc microbien (grippe, rougeole), les violences subies par la supériorité militaire des Espagnols
(armes et cavalerie) et le travail forcé aboutissent à une diminution de près de 90 % de la population
amérindienne en un siècle. Par exemple l’île d’Hispaniola où a débarqué Christophe Colomb est passée
de 7 millions d’habitants environ en 1492 à moins de 125 en 1570 ! Le Mexique comptait 26 millions
d’habitants environ au début du XVIe siècle, il n’y en a plus qu’un million en 1605. Le Pérou passe de
10 millions à 1,5 millions d’habitants.
Ferdinand et Isabelle, par la grâce de Dieu, Roi et Reine de Castille, de Léon, d’Aragon, de Sicile, de
Grenade, de Tolède, de Galice […]. Ainsi, son altesse, le sérénissime Roi de Portugal, notre frère bien
aimé, nous a dépêchés ses ambassadeurs et mandataires […] afin d’établir, de prendre acte et de se
mettre d’accord avec nous […] sur ce qui appartient à l’un et à l’autre de l’océan qu’il reste encore
à découvrir. Leurs altesses souhaitent […] que l’on trace et que l’on établisse sur ledit océan une
frontière ou une ligne droite, de pôle à pôle, à savoir, du pôle arctique au pôle antarctique, qui soit
située du nord au sud […] à trois cent soixante-dix lieues des îles du Cap-Vert vers le ponant1 […]; tout
ce qui jusqu’alors a été découvert ou à l’avenir sera découvert par le Roi de Portugal et ses navires,
îles et continent, depuis ladite ligne telle qu’établie ci-dessus, en se dirigeant vers le levant2 […]
appartiendra au Roi de Portugal et à ses successeurs […]. Et ainsi, tout ce qui, îles et continent […], est
déjà découvert ou viendra à être découvert par les Roi et Reine de Castille et d’Aragon […], depuis ladite
ligne […] en allant vers le couchant3 […] appartiendra auxdits Roi et Reine de Castille […].’’
Source : Relation anonyme du voyage de Vasco de Gama, attribuée à Alvaro Velho, membre de l’équipage, vers 1499.
Si les dispositions du traité de Tordesillas règlent bien les différends atlantiques, elles nourrissent
d’autres difficultés. Au début des années 1510, les Portugais prennent pied dans l’archipel des
Moluques, qui est la zone de production des clous de girofle. Les Espagnols leur contestent le droit de
s’établir sur place, estimant que le traité de Tordesillas a divisé la terre en deux hémisphères et que
l’archipel se trouve dans leur partie. Dans les années suivantes, des escarmouches opposent Portugais
et Espagnols au sujet de la possession des Moluques […]. Finalement, le contentieux des Moluques
est réglé par le traité de Saragosse (22 avril 1529) signé entre Jean III du Portugal et Charles Quint.
Il prévoit la détermination d’une ligne de partage qui passe à 297,5 lieues à l’est des Moluques qui
sont reconnues aux Portugais. Au final, l’hémisphère portugais fait environ 187 degrés et celui des
Espagnols 173 degrés, soit un partage pratiquement égal entre deux demi-sphères.
Source : ehne.fr
Ayant obtenu du Pape Clément VII, en octobre 1533, une interprétation favorable du traité de Tordesillas
qui répartit entre Espagnols et Portugais les découvertes à venir, François 1er charge […] Cartier de
trouver un passage vers l’Asie […]. Devant les remontrances de l’empereur Charles Quint (empereur du
Saint Empire Romain germanique et roi d’Espagne) qui s’appuie sur le traité de Tordesillas, François
1er aurait répondu froidement […] : « Le soleil luit pour moi comme pour les autres. Je voudrais bien
voir la clause du testament d’Adam qui m’exclut du partage du monde ». L’ambition du roi s’accroît. Il
désire à présent fonder au Canada une colonie durable, une « Nouvelle France », sur le modèle de la
« Nouvelle Espagne ».
Source : Cédric Michon, François 1er. Un roi entre deux mondes, Ed. Belin, Coll. Portraits, 2018.
En vertu des dispositions du Traité de Tordesillas, les royaumes catholiques d’Espagne et du Portugal
excluent les étrangers, et particulièrement les hérétiques protestants, du droit de navigation dans les
Indes Orientales et Occidentales. Est alors qualifié de « pirate » par le Royaume de Castille tout navire
autre qu’espagnol naviguant vers les Açores et les îles du Cap Vert. Dans ces conditions, Français,
Anglais et Hollandais n’hésitent pas à envoyer des « pirates » à l’assaut des navires revenant des
colonies. Ceux-ci interceptent les richesses indigènes dans les Caraïbes, avant qu’elles ne parviennent
à destination au port de Cadiz en Espagne. La réaction espagnole ne se fait pas attendre. […]. Entre
1520 et 1650, l’Espagne pourchasse sans relâche les navires étrangers. Interdits de commerce, les
navigateurs protestants tombent inévitablement dans la contrebande illicite. S’ils sont capturés en
mer, les Espagnols les torturent pour dissuader l’ennemi […]. En dépit des atrocités commises par
l’Invincible Armada, Français, Anglais et Hollandais multiplient les assauts pirates. La « piraterie »
qualifie alors le vol de marchandises espagnoles précédemment volées aux Amérindiens.
Source : Michael Hennessy-Picard, « La piraterie atlantique au fondement de la construction
des souverainetés coloniales européennes », Champ pénal/Penalfield,
Vol. XIII | 2016.
Question 1
Question 2
Question 3
Question 4
UN MONOPOLE CONTESTÉ
L’Espagne et le Portugal demandent l’arbitrage du pape pour garantir leurs conquêtes. Le traité de
Tordesillas en 1494 pose les premières bases d’un partage du monde qui sera précisé en 1529 avec le
traité de Saragosse en raison du premier tour du monde effectué par Magellan.
Ainsi, le monde est divisé en deux empires maritimes, l’un espagnol, l’autre portugais. Chacun fait
valoir le concept de mare nostrum (expression latine employée à l’époque romaine pour désigner le
contrôle de la Méditerranée) et exploite les nouvelles richesses qu’il découvre (épices, or, argent,
esclaves, bois…). L’Afrique, les régions qui bordent l’océan indien, l’Amérique du Nord et la côte du
Brésil sont aux Portugais. L’immense majorité du territoire américain est aux Espagnols.
Les autres puissances européennes contestent cette domination, revendiquant le concept de mare
liberum (liberté des mers), ils ont recours à la piraterie. En France, François 1er, qui règne de 1515 à
1547, va même jusqu’à financer des expéditions visant à trouver un passage vers l’Asie par le Nord-
Ouest. Il va mandater notamment Jacques Cartier qui va effectuer trois voyages en 1534,1535 et
1541. Ce dernier va prendre possession du Canada au nom du roi de France. Même si la colonisation
française échoue et si ce voyage ne rapporte pas de richesse au Roi de France, Cartier ouvre la voie à
un autre français, Samuel de Champlain, qui en 1608 va fonder la ville de Québec.
Ce n’est qu’à partir des années 1640 que l’Espagne et le Portugal vont admettre le droit des étrangers à
naviguer dans ce qu’ils ont, un temps, considéré comme leur partie du monde.
En 1620, un groupe de 35 puritains, c’est-à-dire des chrétiens protestants qui veulent pratiquer une religion
plus pure, embarquent à bord du navire Mayflower pour fuir une Europe trop contaminée par le catholicisme.
Question 1
Comment les pèlerins considèrent-ils la terre qu’ils viennent d’aborder ? Justifiez votre réponse en vous
appuyant sur les attitudes des personnages. 3-4 lignes.
Question 2
Qu’est ce qui prouve que les pèlerins veulent installer une colonie de peuplement durable ?
Les pèlerins du Mayflower rêvent de partir pour l’Amérique du Nord afin d’y fonder une colonie de
peuplement sur ces terres vierges. Ils veulent notamment s’installer dans les provinces du Nord,
plus précisément en Virginie (du nom de la reine Elisabeth 1re) où déjà des colonies anglaises existent
depuis le début du XVIIe siècle. Face au potentiel commercial d’une nouvelle colonie, la question
religieuse passe au second plan et le gouvernement anglais donne un financement aux puritains pour
leur expédition. Ils arrivent dans la région du Cap Cod, région littorale située dans l’actuel État du
Massachusetts au nord-Est des États-Unis et qui porte le nom de Nouvelle-Angleterre. Des liens se
nouent avec les Amérindiens malgré une colonisation qui ne se fait pas sans violence.
Les colons du Mayflower ont pour mission de créer l’Angleterre américaine, mais ils ne sont pas seuls.
Les Français sont plus au Nord et à l’Ouest, au Sud se trouvent des Espagnols et les Hollandais fondent
la Nouvelle Amsterdam qui deviendra en 1660 New-York. Le continent américain devient un enjeu fort
pour les puissances européennes.
L’arrivée de ces Pères fondateurs est restée jusqu’à nos jours un symbole qui contribue à donner une
dimension mythologique à la création des États-Unis. Chargées du sentiment de création d’un nouveau
monde, de multiples communautés protestantes anglaises vont essaimer en Amérique du Nord.