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Master spécialisé

Finance, Audit et Contrôle de Gestion FACG

La Norme IFRS 16 :


LES CONTRATS DE LOCATION

Présenté par:
ABAIR Mohamed MOUMAN Mohamed
Proposé par:
AIT KHAM Moussa Pr. EL HEMMA
BELAROUSSIA Zineb MOUSTAFID Soumia
GARTOTE Abderrahmane OUBENYDIR Mestafa
RIDAOUI Mounsif
Historique de l’IFRS &16

La norme IFRS 16 sur les contrats de location, publiée le 13


janvier 2016, entrera en vigueur dans les comptes des exercices
ouverts à partir du 1er janvier 2019 pour remplacer l’ancienne
norme IAS 17, sous réserve de son adoption par l'Union
européenne, sans décalage dans la date d'application.
Principe de l'évolution des normes
concernant les contrats de location
Classification des contrats de
location
 Un contrat de location-financement est un contrat de location ayant pour effet de
transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un
actif. Le transfert de propriété peut intervenir ou non, in fine.

 Un contrat de location simple désigne tout contrat de location autre qu’un contrat de
location-financement.
IAS 17 septembre 1982 , révisé fin 1997.puis fin 2003.quand un contrat de location sera considéré comme
un contrat de location-financement.
8 critère a observer

Les actifs loués Les profits


Durée du Le preneur a
Au début du sont d’une En cas résultants
Option au contrat couvre contrat ,la
la faculté de
preneur
nature résiliation poursuivre la de la
Transfert la majeure valeur
d'acheter tellement du location pour variation de
de partie de la actualisée des
l'actif à un prix spécifique que contrat ,les une la juste
propriété durée de vie paiements
inferieur à sa
s’élève au
seul le preneur pertes subies deuxième valeur de la
de l'actif juste valeur à
économique de durée avec
moins à la peut les utiliser par le valeur
au terme la date l'actif; même un loyer
quasi-totalité sans leur bailleur sont résiduelle
de contrat. d'option sil n’y a pas de inferieur au
de la juste apporter de à la charge sont à la
d'achat. transfert de valeur.
prix du
modifications du preneur. marché. charge du
propriété.
majeurs. preneur.

Il suffit que le contrat remplit un seul critère des 8 cités ci-dessus pour qu’il soit qualifier de contrat de
location-financement.
La norme IFRS 16 s’applique à tous les contrats de location (ou sous location ) répondant
à la définition suivante :

Définition d’un contrat de location

Un contrat de location est défini comme un contrat (ou partie de contrat ) octroyant un droit
d’utilisation d’un actif sous-jacent pendant une période déterminée, en échange d’une
contrepartie .

Distinguer entre contrat de location et contrat de service

SI

Actif identifié Actif contrôlé

Oui Non

Contrat de location Contrat de service


Exemple:

Location d’un nombre de m² dans un entrepôt.

 Il s’agit du droit d’utilisation d’une fraction de l’actif. Si cette fraction n’est


pas physiquement distincte. L’actif n’est pas donc identifié .si tel est le cas
pour la partie de la surface louée dans l’entrepôt de contrat n’est donc un
contrat de location.
champ d’application

IFRS 16 s’applique à tous les contrats de location, sauf certains types de contrats faisant
l’objet d’autres normes :
 Les contrats portant sur la prospection ou l’exploitation de minéraux , le pétrole, gaz et d'autres ressources non
renouvelables (IFRS 6).
 Les contrats conclus par un preneur pour la location d'actifs biologiques qui entrent dans le champ d'application
d’IAS 41.
 Les accords de concession de services qui entrent dans le champ d'application d’IFRS 12 .
 les licences de propriété intellectuelle octroyées par un bailleur qui entrent dans le champ d'application IFRS15
( produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients).
 Les droits détenus par un preneur en vertu d’un accord de licence entrent dans le champ d'application d’IAS 38
(immobilisations incorporelles ).
Est-ce que tous les contrats de locations sont
immobilisés ?
Exemptions

 Ne rentre pas dans le champ d’application:

1. Les contrats à courte durée


2. Les contrats portant sur des biens de faible valeur
Les contrats à courte durée

 Les locations dont la durée n’excède pas un an


Les contrats portant sur des biens de faible
valeur

 La valeur unitaire ne dépasse pas 5 000 USD


La comptabilisation

 Le bien n’est pas enregistré au bilan du preneur


 Enregistrement des loyers ou des redevances comme des charges
 La société TAZEKKA a souscrit le
1er septembre N un contrat de crédit bail relatif à un mobilier de bureau.
Les redevances s’élèvent à 500Dh HT
Payables en début de chaque mois durant 8 mois.
Passez l’écriture du premier septembre.
L’enregistrement comptable du premier
redevance
Comptabilisation par le
preneur selon IFRS 16
Comptabilisation et évaluation initiale du
droit d’utilisation
À la date de commencement du contrat, le droit d’utilisation est évalué à son cout qui correspond à la
somme des éléments suivants :
 La valeur initiale de la dette
 Les paiements effectues au bailleur avant le commencement du contrat ou à la date de celui-ci
 Les couts directs initiaux encourus par le preneur
 Une estimation des couts à supporter par le preneur, au titre du démantèlement et du déménagement
de l’actif sous-jacent, de restauration du site où il se trouve ou de sa remise en état dans les
conditions requises au contrat
Comptabilisation initiale de la dette

À la date de commencement du contrat de location, la dette liée au contrat est évalué sur la base de la valeur
actualisée des paiements restant dus au bailleur, à savoir :
 Les paiements de montants fixes,(desquels il faut déduire les réductions à recevoir).
 Les paiements variables qui dépendent ou d’un taux ou d’un indice.
 Les paiements à effectuer par le preneur en vertu d’une garantie de valeur résiduelle.
 Le prix d’exercice d’une option d’achat si le preneur est raisonnablement certain d’exercer cette option.
 Les pénalités à verser en cas d’exercice d’une option de résiliation du contrat.
Le taux d’actualisation

Le taux d’actualisation à utiliser pour déterminer la dette liée à la location est le


taux implicite du contrat de location ou, si celui-ci ne peut être facilement
déterminé par le preneur, le taux marginal d’endettement du preneur.
Exercice 1 :

Le 1er janvier de l’année N, la société Oméga conclut un bail de 10 ans d'un étage
d'un immeuble, les paiements de location sont de 50 000 € par payables au début de
chaque année. Pour obtenir le bail, le preneur engage des coûts directs initiaux de 15
000 € qui se rapportent à un paiement à un ancien locataire occupant cet étage de
l'immeuble. Le taux d'intérêt implicite dans le contrat de location n'est pas facilement
déterminable. Le taux d'emprunt marginal du preneur est de 5 % par an, ce qui reflète
le taux fixe auquel le preneur pourrait emprunter un montant similaire à la valeur du
droit d'utilisation, dans la même devise, pour une durée de 10 ans, et avec garantie
similaire.
Correction:

L’obligation d’effectuer des paiements locatifs peut être estimée à

1 – 1,05-10
50000 x x 1,05 = 405391,084
0,05

Les coûts directs initiaux engages par le preneur sont de : 15000 €

Le coût total est donc de : 405391,084 + 15000 = 420391,084 €


 Au moment de l’acquisition on passera l’écriture suivante :

1.01.N Débit Crédit

Droit d’utilisation 420 391,084  

Obligation d’effectuer des paiements locatifs   405391,08

Banque ( Couts directs ) 15 000

Acquisition en crédit bail


Exercice 2

Prenons l’exercice précédent en supposant qu’à l’échéance, l’acquisition définitive peut


se faire pour une somme de 150000 €, il est prévu que le preneur est certain d’exercer
l’option à la fin du contrat de location.

La valeur actuelle de l’option sera de 150000 × 1,05−10 = 92087 €

Le coût total est donc de 15000 + 405391,084 + 92087 =512478,084 €


 Au moment de l’acquisition on passera l’écriture suivante :

1.01.N Débit Crédit

Droit d’utilisation 512478,084  


Obligation d’effectuer des paiements locatifs   497478,084

Banque ( Couts directs ) 15 000

Acquisition en crédit bail


Au moment de la levée d’option, le 1er janvier N+10, un compte

d’immobilisations corporelles sera débité de 150000 €, valeur

d’acquisition, par le crédit d’un compte de trésorerie. On soldera

les comptes de droit d’utilisation et d’obligation d’effectuer des

paiements locatifs, restes débiteurs et créditeurs de 92087 €,

valeur actuelle de l’option.


Comptabilisation ultérieure
Évaluation ultérieure du droit d’utilisation

 Modèle du coût :
 Amortissement(IAS 16) sur durée utilité si le contrat transfère la propriété au preneur à l’échéance
sinon min (durée contrat, durée utilité);
 Dépréciation (IAS 36).

 Modèle de la juste valeur:


 Il devra appliquer le modèle de la juste valeur aux droits d'utilisation répondant à la définition
d'immeubles de placement (IAS 40);
 Modèle de réévaluation:
 S’il applique le modèle de réévaluation d'IAS 16 à une catégorie Il pourra appliquer le modèle de
réévaluation d'IAS 16 aux droits d'utilisation d'actifs de cette même catégorie.
Évaluation ultérieure de l’obligation locative

 Elle est évaluée ultérieurement sur la base d’un processus comparable à la méthode du
coût amorti au taux d’intérêt effectif.

 Elle est augmentée à hauteur des charges d’intérêts ;

 Elle est diminuée du montant des paiements effectués.


 les intérêts sur l’obligation locative diminuent à mesure que le solde de l’obligation diminue.
EXEMPLE

 En reprenant l’exemple ci-dessus de la société Oméga ; passez les écritures


comptables nécessaires en 31/12/N.
 Le tableau d’amortissement de l’emprunt lié au crédit-bail se présente comme suit (pour les premières
années).

Dates Reste à rembourser Intérêts 5% Remboursement effectué Montant du paiement

1.01.N 405 391 - 50 000 50 000


1.01.N+1 355 391 17 769,55 32 230,45 50 000
1.01.N+2 323 160,55 16 158,028 33 841,9725 50 000
1.01.N+3 289 318,578 14 465,929 35 534,07113 50 000
1.01.N+4 253 784,506 12 689,225 37 310,77468 50 000
1.01.N+5 216 473,732 10 823,687 39 176,31342 50 000
 Les écritures concernant le versement du 1er loyer :

1.01.N Débit Crédit

L’obligation locative 50 000  

Banque   50 000

Paiement du 1er loyer


 Les écritures au 31.12.N

1.12.N Débit Crédit


Charges d’intérêts 17 769,55  
Intérêts courus   17 769,55
Intérêts courus du 1er juillet au 31 décembre
D°  
Dotation aux amortissements des immobilisations 42 039  
Amortissement du droit d’utilisation   42 039
La dotation de l’exercice (
 Le versement du 2er loyer :

1.01.N+1 Débit Crédit


L’obligation locative 32 230,45  

Intérêts courus 17 769,55  


Banque   50 000
Paiement du 2er loyer
Modification de la valeur de la dette

 En cas de modifications de contrats, une réévaluation de la dette devra être effectuée en


contrepartie de l'actif droit d'utilisation dans les situations suivantes :

 En cas de révision de la durée du contrat ;

 en cas de modification relative à l'évaluation du caractère raisonnablement certain (ou non) de l'exercice
d'une option d'achat ;

 en cas de changement du montant de paiement attendu au titre de la garantie de valeur résiduelle


octroyée au bailleur ;

 en cas de changement des loyers variables basés sur un taux ou un index et ce, lorsque l'ajustement du
taux ou de l'indice prend effet (c'est-à-dire lorsque les loyers sont effectivement modifiés).
Comptabilité du bailleur
bailleur

Contrat
Contrat simple
financement
Exemple 1
 La société Lambda a pris en location auprès de la société Sigma une semi-remorques
utilisées dans le transport routier aux conditions suivantes :
– semi-remorque : loyer annuel 19 600 dh payable chaque début de trimestre pendant 5
ans. Possibilité d’acquisition de la semi-remorque au bout de 5 ans pour 60 000 dh ;
La prévision d’utilisation moyenne de semi-remorque est 10 ans le coût d’achat
pour la société Sigma de 120 000 dh.
À la clôture de l’exercice N+5, sa valeur de marché est égale sa VNC
TAF
1) Caractériser le contrats de location.
2) Passer dans la société Sigma (bailleur) les écritures de l’année N (première année
d’utilisation)
Solution
1)Caractériser le contrats de location.
Critère 1 :
– semi-remorque : loyer annuel 19 600 dh payable chaque début de trimestre
pendant 5 ans. Possibilité d’acquisition de la semi-remorque au bout de 5 ans pour
60 000 dh ; ( la juste valeur est égale VNC )
La prévision d’utilisation moyenne de semi-remorque est 10 ans le coût d’achat
pour la société Sigma de 120 000 dh
• La durée du contrat ne couvre pas la majeure partie (de 50à 100 %) de la durée
de la vie économique de l’actif
Critère 2 :
semi-remorque : loyer annuel 19 600 dh payable chaque début de trimestre
pendant 5 ans. Possibilité d’acquisition de la semi-remorque au bout de 5 ans
pour 60 000 dh
La prévision d’utilisation moyenne de semi-remorque est 10 ans le coût
d’achat pour la société Sigma de 120 000 dh
Prix d’acquisition doit être inferieur à la juste valeur:
Prix d’acquisition VNC

60 000 VNC après 5 ans = valeur d’origine - cumul amortissement  (5


ans)
cumul d’amortissement  (5 ans) = 120 000/10 (par an) * 5
= 60 000

VNC après 5 ans = 120 000 – 60 000 = 60 000

Prix d’acquisition = VNC


• le prix n’est pas suffisamment inférieur à la juste
Donc :
Ce contrat est un contrat de location simple : il ne remplit pas les conditions
pour être qualifié de contrat de location-financement : la durée du contrat ne
couvre pas la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif et si ce
contrat donne l’option au preneur d’acheter l’actif à l’issue de la période de
location, le prix n’est pas suffisamment inférieur à la juste valeur à la date à
laquelle l’option peut être levée.
2) Comptabilisation par le bailleur
du contrat de location simple
• Les actifs faisant l’objet de contrats de location simple doivent être
présentés au bilan du bailleur selon la nature de l’actif
• Les revenus locatifs provenant des contrats de location simple doivent
être comptabilisés en produits de façon linéaire sur toute la durée du
contrat de location
• L’amortissement des actifs loués doit se faire sur une base cohérente
avec la politique normalement suivie par le bailleur pour
l’amortissement d’actifs similaires
• Pour les contrats de location simple la société Sigma, bailleur, doit
fournir les informations suivantes :
pour chaque catégorie d’actifs
la valeur comptable brute, l’amortissement cumulé et les pertes de
valeurs cumulées à la date de clôture ainsi que l’amortissement
comptabilisé,
les pertes de valeur comptabilisées et reprises dans le résultat de
l’exercice ;
le montant total des loyers conditionnels comptabilisés en résultat
Donc:
1.1.N
Matériel de transport 120 000
Etat TVA déductible sur autres biens et services 23 520
Fournisseur d’immobilisation 143 520
Acquisition semi-remorque

Banque 5 860,40
Prestation de services-produit des locations (19 600 /4 = 4900 HT) 4 900
Etat TVA collectée 960,40
Première trimestre

Banque 5 860,40
Prestation de services-produit des locations 4 900
Etat TVA collectée 960,40
Deuxième trimestre

Banque 5 860,40
Prestation de services-produit des locations 4 900
Etat TVA collectée 960,40
Troisième trimestre

Banque 5 860,40
Prestation de services-produit des locations 4 900
Etat TVA collectée 960,40
Quatrième trimestre
31.12.N
Dotation aux amortissements d’immobilisations 12 000
Amortissements du matériel de transport 12 000
Amortissement de l’exercice 120000/10
Exemple 2
• La société Lambda a pris en location auprès de la société Sigma une semi-remorques
utilisées dans le transport routier aux conditions suivantes :
–semi-remorque : loyer annuel 20 000 dh payable chaque début de trimestre pendant
9 ans. Pas de possibilité d’acquisition de la semi-remorque au bout des 9 ans (le matériel
est repris par le loueur et cédé à une filiale étrangère de ce loueur pour 10 000 dh).
La prévision d’utilisation moyenne de semi-remorque est 10 ans le coût d’achat pour la
société Sigma de 120 000 dh.
TAF
1) Caractériser le contrats de location.
2) Déterminer pour contrats le taux annuel implicite de rendement des revenus minimaux.
3) Passer dans la société Sigma (bailleur) les écritures de l’année N (première année
d’utilisation)
1)Caractériser le contrats de location.
ce contrat est un contrat de location-financement même si n’y a pas transfert de
propriété à la fin du contrat, la durée de location couvrant la majeure partie de
la durée de vie économique de l’actif.
2)Déterminer pour contrats le taux annuel implicite de rendement des revenus
minimaux.
Contrat :
on a si i est le taux trimestriel, l’équation suivante :
3)Comptabilisation par le bailleur du contrat de
location-financement

Tableau de remboursement (preneur) :


1.1.N
Matériel de transport 120 000
Etat TVA déductible sur autres biens et services 23 520

Fournisseur d’immobilisation 143 520


Acquisition semi-remorque

Prêt de location-financement 120 000


Produit des cessions d’élément d’actif 120 000
Contrat de location-financement

VNC des éléments d’actif cédés 120 000


Matériel de transport 120 000
Contrat de location-financement

Banque 5 930
Prêt de location-financement 5 000
Etat TVA collecté 930
Première trimestre
1.4.N
Banque 5 930
Prêt de location-financement 1 822
Revenus des prêts 3 178
Etat TVA collecté 930
Deuxième trimestre
1.7.N
Banque 5 930
Prêt de location-financement 1 873
Revenus des prêts 3 127
Etat TVA collecté 930
Troisième trimestre
1.10.N
Banque 5 930
Prêt de location-financement 1 925
Revenus des prêts 3 075
Etat TVA collecté 930
Troisième trimestre
31.12.N
Intérêt courus sur prêt 3 022
Revenus des prêts 3 022
Intérêt payés le premier janvier N+1
La Cession-bail ou le Lease-back

Définition:

‘’Le transfère d’un actif sous-jacent d’une entité « vendeur- preneur »


à une autre entité « l’acquéreur-bailleur » et le lui reprend à bail.’’
La comptabilisation
de la Cession-bail

Si le transfert à Si le transfert à
l’acquéreur-bailleur l’acquéreur-bailleur
est une vente n’est pas une vente
La comptabilisation
de la Cession-bail

Si le transfert à Si le transfert à
l’acquéreur-bailleur l’acquéreur-bailleur
est une vente n’est pas une vente

Le vendeur-preneur décomptabilise l’actif sous-jacent et applique le


modèle de comptabilisation du preneur au contrat de location et il doit
comptabilise uniquement le profit (ou perte) réalisé sur les droits cédés à
l’acheteur-bailleur. Le vendeur-preneur doit évaluer le droit d’utilisation
découlant de la transaction de cession proportionnellement à la valeur
antérieure du bien

Le bailleur-acheteur comptabilise l’actif sous-jacent et applique le modèle


de comptabilité de location du bailleur.
Exemple

Au 01/01/N
la société X a cédé un immeuble à la société Y pour 1 800 000, et c’est sa
juste valeur à cette date. La valeur comptable de l’immeuble est 1 000 000.

Après la cession, la société X a fait un contrat de crédit-bail qui porte sur le même
immeuble pendant une durée de 18 ans.

Le paiement annuel est 120 000 (payé à la fin de chaque année). Le transfert est
satisfait aux obligations d’IFRS 15.

Le taux d’intérêt implicite est de 4,5%.


Corrigé :

•Le droit d’utilisation = la valeur antérieure comptable * (la valeur présente des obligations locatives / la juste
valeur du bien)
= 1 000 000 * (1 459 200 / 1 800 000) = 810 667.

•Les obligations locatives = 1 459 200


Le prix de cession = 1 800 000
La juste valeur = 1 800 000
Le profit réalisé sur les droits cédés à l’acheteur-bailleur : Il y a deux méthodes :

•Le gain réalisé sur le les droits cédés à l’acheteur-bailleur = le prix de cession + le droit d’utilisation – les
obligations locatives – la valeur antérieure comptable

•Le gain réalisé sur les droits cédés à l’acheteur-bailleur= le gain total*((prix de cession – les obligations
locatives) / le prix de cession).
= 800 000*((1 800 000- 1 459 200) /1 800 000) = 151 467
Au 01/01/N : chez le vendeur preneur

Débit Crédit

Le droit d’utilisation 810 667

Banque 1 800 000

Les obligations locatives 1 459 200

Construction 1 000 000

Profit 151 467


Chez l’acheteur-bailleur :

Débit Crédit

Construction 1 800 000

Banque 1 800 000

L’acheteur-bailleur comptabilise les sommes reçues à l’échéance de chaque


paiement comme des revenus d’une location simple.
Dans le cas où le prix de vente ne correspond pas à la juste valeur du bien, l’entité
doit apporter des ajustements suivants pour évaluer le produit de vente à la juste
valeur de bien :

•Considérer les conditions inférieures à celles du marché comme des paiements de


loyers anticipés.

•Considérer les conditions supérieures à celles du marché comme un financement


supplémentaire accordé par l’acheteur-bailleur au vendeur-preneur.
Exemple :

Au 01/01/N la société X a cédé un immeuble à la société Y pour 2 000 000. La juste


valeur de l’immeuble à cette date est 1 800 000.

La valeur comptable de l’immeuble est 1 000 000.

Après la cession, la société X a fait un contrat de crédit-bail qui porte sur le même
immeuble pendant une durée de 18 ans.

Le paiement annuel est 120 000 (payé à la fin de chaque année).

Le transfert est satisfait aux obligations d’IFRS 15.


•Le taux d’intérêt implicite est de 4,5%.
Corrigé :

•Le droit d’utilisation = la valeur antérieure comptable * (la valeur présente


des obligations locatives / la juste valeur du bien)
= 1 000 000 * (1 259 200 / 1 800 000) = 699 555
•Les obligations locatives = 1 459 200

Le prix de cession = 2 000 000

La juste valeur = 1 800 000


Chez le vendeur-preneur :

Débit Crédit

Le droit d’utilisation 699 555

Banque 2 000 000

Les obligations locatives 1 459 200

Construction 1 000 000

Profit 240 355


Chez l’acheteur-bailleur :

Débit Crédit

Construction 1 800 000

Actif financier 200 000

Banque 2 000 000


La comptabilisation
de la Cession-bail

Si le transfert à Si le transfert à
l’acquéreur-bailleur l’acquéreur-bailleur
est une vente n’est pas une vente

Le vendeur-preneur continue de comptabiliser l’actif sous-jacent et


comptabilise toute somme reçue de l’acquéreur-bailleur en passif
financier.

Le bailleur-acheteur ne comptabilise pas l’actif sous-jacent et comptabilise toute


somme versée au vendeur-preneur en actif financier.
Conclusion

Il est indispensable de préciser que le traitement des contrats de location se


diffère avec ce qu’on fait selon le CGNC.

Le CGNC considère le crédit-bail un engagement hors bilan du fait que


l’immobilisation n’appartient pas au patrimoine de l’entreprise.

L’IFRS ne repose pas sur le principe de la propriété mais plutôt sur la capacité de
l’entreprise d’appliquer un contrôle sur l’actif.

En ce qui concerne les contrats exemptés de l’IFRS 16, son traitement est
identique à celui qu’on pratique selon le CGNC.
Merci pour votre attention

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